Pourquoi la pomme de la fable biblique est un fruit interdit ? Pascal N

 

Bonjour au réseau. 

 

Les falsificateurs de la Bible hébraïque, grands initiés, utilisent nombre de métaphores et de symboles pour livrer aux êtres humains les clés tant de leur servage que de leur libération s'ils parviennent à s'éveiller. Il en est de même avec Hollywood et l'industrie cinématographique, tout particulièrement celle de l'empire Disney. Ainsi la pomme offerte à Eve ou à Blanche-Neige par le prédateur tentateur - Lucifer -, qui est porteur de la lumière. La fausse destinée à demeurer prisonnier de la caverne des illusions, la vraie pour celle ou celui apprenant à regarder le démon à l'envers, soit le monde à l'endroit...

 

C'est l'éminent botaniste et généticien russe Nikolaï Ivanovitch Vavilov * (1887/1943), fondateur de l'Institut pansoviétique de culture des plantes qui porte son nom (la plus grande collection de semences), qui nous en livre la clé. La pomme sauvage autrement appelée "pomme paradis", qui n'est jamais citée dans la Bible, simplement suggérée, est un fruit jaunâtre marbré et taché de vert, dont la chair ferme contient 3 à 6 pépins bruns, pointus d'un côté et arrondis de l'autre. Ses pépins contiennent de l'acide cyanhydrique, comme d'ailleurs d'autres noyaux (abricots, cerise, pêche, amande amère...). Il suffit de broyer les pépins de pommes en les mâchant avec les dents pour libérer cet acide très toxique.

 

L'intoxication cyanhydrique peut être de gravité variable selon les sujets et la quantité (de la nausée au coma, et même la mort par asphyxie). La mort peut aussi être foudroyante sans apparition du moindre symptôme. De quoi instiller la peur aux hominidés végétariens qui ne tuaient pas d'animaux. Et comme la peur est la nourriture de la prédation extra-dimensionnelle qui nous gouverne ...

 

* Il est l'auteur de la théorie sur l'origine des plantes cultivées, qui détermine sept " berceaux " de végétaux dans le monde et dix centres de diversité. Il a également établi la " Loi des Séries homologues dans la variation " selon laquelle on retrouve, dans différentes espèces, des variations similaires, alors que ces espèces ne sont pas interfécondes et ne peuvent pas s'hybrider. Par exemple une variation de coloration (pourpre) observée sur le seigle fut par la suite observée sur un blé d'Éthiopie. 

Bien cordialement.

 

Pascal N

 

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