6. Responsable mais pas coupable ! par Eli et Frans

 

Consciente d'être guidée et vigilante par rapport à l'émotionnel et aux pensées qui me traversaient, il m'était une nouvelle fois proposé de décoder les messages envoyés par mon Soi supérieur, en vue de poursuivre mon travail intérieur.

Particulièrement remuée par cette nouvelle enquête, je fus à nouveau appelée à rechercher la vérité au sujet du prétendu fils de dieu (notamment ici : https://www.reseauleo.com/revelations-jesus-etait-jules-cesar/) et à lire les ouvrages de Mauro Biglino, au sujet de ce que relaterait véritablement la bible et de l'instrumentalisation dont elle fut l'objet.

Il était grand temps de réveiller et d'informer toutes les parts de moi errant encore au pays de Candy, embourbées dans leur culpabilité et prédestinées à attendre le fameux sauveur !

 

Au préambule de cette aventure, mon refus de capturer les escargots qui nuisaient au jardin, pour les offrir aux poules. Privée de mon bon sens, ma psyché complètement dominée par la culpabilité, j’en arrivais à ne plus savoir comment agir. Dans certaines situations, demander, m’exprimer, parfois même, exister, devenait une épreuve à surmonter puisque, soi-disant, "je n'en avais pas le droit".

 

Ainsi, souvent difficile à percevoir, ce programme avait décidément bien mérité son surnom de "menotte de la matrice" (voir Dialogue 38), car de toute évidence, il m’empêchait d’être moi : Libre !

 

Un jour, alors que je me tenais debout dans la file à la caisse d'un magasin, une scène somme toute assez banale se déroula sous mes yeux : une dame proposa à une autre de passer devant elle. Puis, m'incluant dans ce jeu, elle m'invita à laisser passer une autre cliente devant moi. Prétextant que, contrairement à nous, ces deux dames étaient accompagnées de leurs enfants en bas âge, elle sous-entendait que je pouvais faire l’effort de me sacrifier pour les autres.

 

"Euh non, en fait, je ne suis pas d’accord de laisser passer tout le monde devant moi, j’ai aussi des choses à faire !" lui rétorquais-je non sans difficulté.

 

L’énorme agacement intérieur qui s’ensuivit ne manqua pas de me mettre la puce à l’oreille : "on" m'informait ainsi que j'avais quelque chose à comprendre. En effet, la mise en branle de mon émotionnel n’étant jamais gratuite, cela venait m’indiquer le début d'une enquête.

 

Alors, miroir mon beau miroir, que me montrait cette dame ?

Elle me semblait vouloir "trop bien faire", un peu comme si elle devait à tout prix être utile aux autres ou se racheter de quelque chose. Ainsi, selon mon ressenti, sa pseudo bienveillance et son large sourire sonnaient faux. Je pouvais percevoir une entité prédatrice vampirisant l'énergie de son hôte et de son entourage, au travers d’une faille, apparemment, un besoin de reconnaissance.

 

"Mon dieu !, m’entendis-je dire, ce comportement et cette fréquence, on dirait ma mère !"

Ainsi, nos codes entrant en résonance, je ressentais une énorme "gène", puisqu’un de ces fameux programmes génétiques demandait à être mis en lumière.

 

De retour dans la voiture où Frans m'attendait, mon agacement ne s'amenuisait pas, au contraire !

 

Bien que contente d’avoir dit non au manège de cette femme, je me sentais en proie à une ambivalence intérieure très désagréable, signe de la présence d’une entité en moi avec laquelle j'étais inconsciemment en lutte.

En relatant la scène du magasin à mon binôme, la nature de mon embarras m’apparut : j'avais tout simplement de la culpabilité de ne pas m'être pliée aux règles de gentillesse et de serviabilité en vigueur dans ce monde - principes qu’on m’a pourtant si bien appris à respecter - ! En plus de cela, j’avais de la colère envers ses fameux principes et leurs instigateurs.

 

Nous reprîmes la route lorsque, deux minutes plus tard, je balançai mon thé brûlant par la fenêtre. Comme par hasard, celui-ci atterrit sur la seule voiture garée en bordure de voie ! L’événement qui, ne l'oublions pas, est toujours orchestré par ma conscience supérieure, fit monter d'un cran ma culpabilité.

Enjoignant Frans de faire demi tour pour que j’aille "réparer ma faute", laver la voiture et ainsi, me laver de mes péchés, celui-ci s’exécuta avec précipitation, sans prendre le temps d'évaluer la faisabilité de la chose. Et vu la fréquence vibratoire qui était la mienne à ce moment-là, dans sa manœuvre, il percuta un arbre !

 

"Mais purée, que se passe-t-il ?!" m’écriais-je. Depuis l'épisode dans le magasin jusqu'à cet incident, mon conflit intérieur semblait générer des événements de plus en plus "alarmants". Bien que très contrariée, impossible de pleurer ! Je restai, pour le moment encore, prisonnière de cette énergie prédatrice.

 

Après avoir constaté les légers dégâts occasionnés sur notre véhicule, Frans redémarra avec l’intention d’aller faire demi tour un peu plus loin, dès que ce serait possible. Alors qu’il effectuait cette fameuse manœuvre, j’aperçus deux personnes en train de bavarder tout en regardant dans notre direction.

De mon point de vue, pas de doute, il s’agissait de deux témoins occupés à discuter de la bourde que nous venions de faire ! Prise d'une soudaine peur panique, je sommai Frans de ne "surtout pas repasser sur les lieux du crime" ! Comme projetée sur une autre ligne temporelle sur laquelle l’irréparable venait d'être commis, je lui fis part de mon angoisse : être jugée et condamnée pour homicide involontaire et avoir à vivre ad vitam æternam, avec la mort de quelqu’un sur ma conscience !

 

À moitié lucide et à moitié en prise avec mon émotionnel, ayant la sensation de devoir aller me dénoncer aux autorités pour ne plus avoir à ressentir ce poids, je me sentais si mal qu'enfin, les larmes se mirent à couler. Cette péripétie m'avait-elle permis de libérer une mémoire ?

Désemparée, je demandai l'aide de mon Soi supérieur pour saisir le sens de toute cette aventure et compris que, mémoire ou pas, ma seule responsabilité était de m'affranchir, couche après couche, de la culpabilité que je portais.

 

 

Pardonnons-nous nos offenses

 

La nuit qui suivit, me voilà "transportée" dans l’église Saint Eloi, lieu de culte catholique de mon enfance. D'une certaine manière, il me fut donné d'observer en conscience, ce que j'avais vécu par le passé. Alors, de quoi s’agissait-il ? Et quel rapport avec la culpabilité ?

 

Il faut savoir qu’entre six et douze ans, pratiquement tous les samedis, j’avais accompagné ma grand-mère à la messe. Par mon consentement non-éclairé, chants, prières, symboles et protocoles, avaient donc été les outils de prédilection d'une lourde programmation mentale.

Jusqu'à présent, par naïveté et suffisance, j’avais sous-estimé l’impact de telles pratiques à la fois sur ma psyché et dans mon génome.

 

Il faut comprendre que les religions fabriquaient des croyances tenaces et très élaborées qui interdisaient aux fidèles et à leurs chefs religieux, de remettre en route leur cerveau pour réfléchir. Car, quelle que soit la confession, l'enseignement religieux est tout bonnement la plus magistrale et extraordinaire méthode de programmation qui ait été inventée, pour parvenir à subjuguer l'esprit humain.

Les religions ont toujours forgé de profonds et puissants dogmes qui, à force d'être répétés et martelés dans l'esprit de l'homme ordinaire, se sont transformés en croyance et finalement, en d'indétrônables doctrines de l'esprit. Extrait du Cahier de l'ange n°26

 

Ces cérémonies perçues comme normales par la plupart d’entre nous, s’apparenteraient donc plutôt à du lavage de cerveau en bonne et due forme, ou à des séances collectives d'hypnose lors desquelles, tout bonnement, je faisais allégeance et offrais mon âme au diable !

 

Bien sûr, ces rituels sataniques de programmation n'avaient pas été reconnus comme tels par ma conscience de l'époque. Aujourd’hui, en acceptant d’ouvrir les yeux, je peux constater ce qu'il en est réellement du monarque du Vatican ; autorité reconnue par l’église à laquelle j’appartenais autrefois. Ainsi, le satanisme s'affiche et se revendique pour que chacun puisse enfin Voir et user de son libre arbitre en connaissance de cause.

 

De ce fait, lors de ce "voyage temporel", ce qui jusque-là ne semblait être que des gestes et des paroles prononcées en l’air, m’apparaissait tout à coup comme de véritables tortures psychologiques à visée traumatique. Plus particulièrement, je compris que la programmation spécifiquement dédiée à ce que s’intègre en moi la notion de faute et de culpabilité, était d'une violence (le viol en soi) inouïe ! Sans parler de la multitude de mensonges colportés puis ancrés dans ma conscience, comme par exemple, l'inéluctabilité de la mort.

 

Cette fameuse nuit fut donc le moment pour moi d’accueillir la douleur et l’incompréhension de la "petite Eli", qui semblait me dire : "C’est horrible, ça n’a aucun sens ! Je n’ai rien fait de mal, alors pourquoi dois-je me sentir coupable et demander pardon à dieu ?"

 

Alors que les "Notre père" et autres "Je vous salue Marie" résonnaient dans mon esprit, je pris amèrement conscience que toute l’énergie allouée à ce principe extérieur - en l’occurrence An, le Seigneur ou "Soi-nieur" de la 3ème densité – avait impliqué ma totale dé-responsabilisation ! À la fois triste et en colère, je pleurais des larmes et des larmes, contactant véritablement le fait d’avoir remis tout mon pouvoir aux mains d’un imposteur.

 

(…) Croire en Dieu est la plus monumentale manipulation psychique instaurée par les religions. Dieu n'est qu'un concept abstrait pour les simples d'esprit.

Toutefois, Yahvé-Jehovah-Allah, le Dieu décrit par toutes les religions du Livre, se révèle être une créature de 4ème densité SDS qui s'est fait passer pour le Créateur. Ce Dieu usurpateur, est ce véritable "démon" que tous les ignorants et simples d'esprit devraient pourtant craindre.

(...)

Il s'avère finalement que ce "Dieu le père" n'est absolument pas ce "notre père qui est aux cieux dont le nom devait être sanctifié" ! Par contre, il est sans conteste ce grand monarque du corpus reptilien qui dirige l'oppression de l'humanité. C'est lui et ses laquais des religions chrétiennes, musulmanes ou juives qui pendant des siècles ont inculqué de force, ce "sacré mensonge" à des milliards d'individus sur terre.

 

Ce dieu usurpateur ainsi désigné est bien évidemment Anu, cette entité de type reptilienne que l'humain ordinaire appelait An-Yahvé-Allah-Jéhovah…, et est celui qui contrôle votre monde de 3ème densité à travers la corruption, l'argent, les guerres, et la peur. Ce contrôle s'opère alors essentiellement au travers de manipulations de type psychique et génétique.

 

L'humain devrait maintenant savoir que lorsqu'il prie Dieu (un Dieu extérieur soi-disant sauveur et non son Être suprême intérieur), il s'adresse inévitablement à une lignée d'entités prédatrices ayant planifié de leur 4ème densité, l'asservissement de ce monde de 3ème densité.

Extrait du Cahier de l'Ange n°26

 

Idée confirmée par ces extraits des Chroniques de Girku d’Anton Parks :

 

La décomposition du terme latin religio (religion) effectuée grâce à notre syllabaire originel, donne RE7-LI-GI4-U8, litt. « ce qui accompagne les tablettes d’apprentissage des moutons » ou encore « les tablettes d’apprentissage qui guident les moutons ». (…)

Nous retrouvons la même idée de soumission dans la langue arabe où le mot religion se dit « aldîn » et qui a pour sens l’assujettissement, la domination ou l’obéissance. En Gina’abul-sumérien aldîn se décompose en AL-DI-IN, litt. « la représentation (ou le symbole) de la sévère condamnation ». Oui ! les Hommes furent effectivement condamnés à subir l’influence et la domination du Bestiaire Céleste.

https://laireduverseau.wordpress.com/2015/05/19/le-language-sumerien-langue-des-annunaki-et-mere-des-langues-modernes/

et http://www.orandia.com/forum/index.php?id=154993

 

Après cette expérience et la libération émotionnelle qui s’ensuivit, il me fallut glaner des informations pour qu’à travers moi, mes alter "croyants" puissent être éclairés au sujet de cette gigantesque fumisterie et de sa raison d’être ! Car comme le dit l’Ange dans la Chronique n°11 concernant les agissements de certaines entités SDS de 4ème densité à l'encontre de l'humain : "c’était le jeu pour que l’homme puisse apprendre de lui-même à s’extirper de sa matrice de 3ème densité" !

 

Alors aujourd’hui, pour en sortir justement, il m’appartient en premier lieu, de me pardonner mes propres offenses, c’est-à-dire les blessures que je me suis infligées au cours de toutes mes incarnations.

Mais qu’est-ce que cela signifie ? À priori, cela n’a bien sûr rien à voir avec le pardon judéo-chrétien, lequel renvoie inexorablement à la notion de faute commise.

Pardonner signifierait tout simplement "donner la part". Autrement dit, me pardonner renvoie au fait de reprendre ma part de responsabilité dans une expérience donnée, dans les rôles que j’ai consenti à jouer.

 

Dès lors, être responsable signifierait trouver les réponses aux événements que j’attire à moi (mon karma) ! Et pour cela, encore faut-il se poser les bonnes questions !

Voilà pourquoi me libérer de mes mémoires/programmes du passé pour être en mesure d'accueillir le neuf, requiert de m’interroger avec sincérité sur le pourquoi de telle ou telle situation, sans remettre la faute sur autrui, même pas sur An !

 

Pour apprendre à vibrer la paix en vos corps énergétiques, il est essentiel que vous acceptiez d'être entièrement responsables de votre karma, c'est-à-dire de tout ce qui s'exprime dans votre quotidien. C'est l'acceptation totale de ce principe qui signe l'ouverture de votre Soi intérieur, qui lui, influence et oriente la modification de vos codes ADN.

Extrait du Dialogue avec notre Ange n°22

 

En droit, être responsable signifie "qui doit rendre des comptes" et "qui doit réparer les dommages qu’il a causés". Là encore, cette définition m’invitait donc à prendre mes responsabilités, puisque c’est envers moi-même que j’ai des comptes à rendre et c’est en moi-même, dans mon génome, que je dois réparer les dommages causés !

 

Enfin, cette réparation dont il est question me ramena à la guérison ; guérison qui a pour synonyme le mot "rémission". Et oui, la fameuse rémission des péchés, dont parle les Écritures !

 

Au sujet du lien entre culpabilité, péché et … christianisme :

 

"Le christianisme (…) conserva et transmit de manière virulente certains idéaux du judaïsme qui posèrent les fondations sur lesquelles repose notre culture actuelle.

 

Le canevas principal du christianisme - directement reçu du judaïsme - est celui du péché. L'histoire du péché, de cette époque à nos jours, est celle de son triomphe. La conscience de la nature du péché donna lieu à une industrie florissante d'agences et de techniques pour y faire face.

(…) Les cultes païens s'intéressaient aussi aux problèmes de la souffrance et des difficultés. La grande différence était que, pour les païens, si les difficultés s'abattaient sur une personne, c'est parce qu'elle n'avait peut-être pas réussi à amadouer le dieu ou la déesse appropriés. La souffrance et les difficultés résultaient des actions des dieux (des dieux inconstants et étonnamment similaires aux humains) et non d'un "défaut" intérieur, personnel qui condamnait l'individu." (…)

De nombreuses idées païennes furent intégrées à la théologie chrétienne, mais la différence majeure, comme je l'ai noté, était l'idée de péché en tant que chose personnelle, faute personnelle, sorte de "principe du bouc émissaire" appliqué à l'âme humaine. Les païens ne considéraient jamais comme nécessaire de mourir avec ses péchés pardonnés (…)"

Tome 4 de l'Onde de Laura Knight p112-114

 

Dans le langage chrétien, "la rémission des péchés" désigne "le pardon". Être en rémission s’avère aussi être le terme employé lorsque l’on guérit d’une maladie et que l’on redevient "sain-t", c'est-à-dire "libéré de son karma" en quelque sorte.

 

Un jour, alors que nous discutions, Jenaël m’interpella en me disant que la religion avait en quelque sorte caricaturé notre travail.

"À ton avis, pourquoi les fidèles sont-ils invités à confesser leurs fautes ?" me demanda-t-il.

"Tout simplement, pour s’en libérer !" m’exclamais-je.

Ainsi, d’une certaine façon, mes fautes ou péchés correspondraient aux alter, rôles ou programmes limitants de bourreau-victime-sauveur logés dans mon ADN, sur lesquels je suis invitée à poser ma conscience sans jugement ni culpabilité, et cela effectivement, pour me libérer de mon karma.

 

Cependant, et c’est là que l’on peut parler de caricature, se confesser auprès de Mr le curé servirait au mieux à se donner bonne conscience ! Tandis que le travail intérieur consistant à identifier, accueillir et réintégrer toutes mes fractales d’âme, jusqu’à parvenir à une certaine forme de paix ou d’équilibre intérieur(e) et donc, à vibrer la neutralité dans mes corps énergétiques, requiert une profonde remise en question et relève uniquement de ma responsabilité. (Voir à ce propos les Dialogues n°13, 21, 22, 23-1) :

https://bienvenussurlanouvelleterre.jimdofree.com/2012-dialogue-13/

https://bienvenussurlanouvelleterre.jimdofree.com/2013-dialogue-21/

https://bienvenussurlanouvelleterre.jimdofree.com/2013-dialogue-22/

https://bienvenussurlanouvelleterre.jimdofree.com/2013-dialogue-23-1/

 

Voilà aussi pourquoi rester dans le déni de ma nature soi-disant pécheresse (mes alter), par culpabilité, honte, suffisance ou que sais-je encore, entrave le processus de métamorphose de l'âme dans lequel je me suis engagée et qui peu à peu, m’ouvre la voie vers une nouvelle réalité.

 

Dès lors, à chaque fois que je suis amenée, par l’observation de moi-même, à conscientiser la culpabilité qui m'habite, je me dois de me réajuster, reprendre mes esprits et faire ce que je dois, en étant le plus possible en accord avec mon éthique, c’est-à-dire le choix d’orientation de mon âme.

De ce fait, pour la candidate au Service d’Autrui que je suis, sortir de la culpabilité est vital, tout comme l’est le fait d’assumer mes responsabilités en tirant leçon des expériences qui me sont offertes, c'est-à-dire en appliquant la Connaissance.

 

Eli & Frans

 

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