2 - Débusquer notre prédateur personnel, un travail de tous les instants - par François Y.

Bonjour à toutes et à tous, Bonjour Hélène et David,

 

Je viens de lire pour la première fois l'introduction : Histoires de Dragons dans l'épopée de la Conscience

 

Cela a été très instructif, passionnant et cet enseignement s'harmonise, se complète avec les enseignements "Dialogues avec l'Ange" de Sand et Jenaël.

Cependant, je ne vais pas apporter de commentaires à ce texte très clair, très intéressant mais je vais commenter la première réaction que j'avais eue, il y a quelques mois sur les histoires de dragons dans un autre chapitre.

 

J'ai fait part récemment d'un commentaire sur lequel je voudrais revenir dans Chapitre X, 1ère partie - "Coupe-le" attachement et Anneau de Pouvoir".

 

J'ai écrit ceci :

"Pourtant, je dois t'avouer Hélène, qu'au nom de notre engagement à cette transparence, que je n'avais jamais pu jusqu'à ce jour lire intégralement les chapitres "épopée de la Conscience" alors que les dialogues avec notre ange me parlent énormément.

Je ne comprenais pas ces histoires de dragons, je trouvais un récit trop narratif, trop analytique et je n'arrivai pas à réaliser une synthèse en ma conscience si bien j'en avais abandonné la lecture." 

(cf. Témoignage 168)

 

 

Je ne suis plus du tout d'accord avec mon commentaire. Je ne peux pas le retirer, c'est mon engagement aux règles du réseau Léo et c'est très bien ainsi, mais je peux m'en servir pour comprendre où se cache les réactions de mon ego et donc de la prédation qui est à l'oeuvre.

 

Pourquoi ne pas ressentir dans mes propres messages si la prédation est à l'oeuvre ? N'est-ce pas un bon exercice ?

 

On a tendance à voir les défauts chez les autres mais ne serait-il pas judicieux de les découvrir en moi en dénichant la prédation ? 

C'est bien ce travail de fond qui s'impose si l'on souhaite s'engager vers la voie SDA. Si nous sommes des étudiants assidus et courageux, la prédation nous aide à progresser vers un futur SDA comme le dit Hélène et David dans "Histoire de dragons".

 

C'est ce travail qui consiste à débusquer la prédation dans nos écrits, nos paroles, nos programmes karmiques, d'écouter nos pensées et  nos émotions qui s'impose alors. 

C'est un travail de chaque instant mais n'est-ce pas toujours notre prédateur qui cherche à nous dissuader d'accomplir cette tâche ?  

Je l'entends dire : c'est un travail sans fin, c'est impossible d'y arriver, il y a toujours d'autres pensées et émotions qui viendront anéantir ton travail. 

 

C'est alors qu'une pensée est revenue en moi. Il y a une dizaine d'années, j'avais entrepris de nettoyer deux bois de 1500 m2 chacun.

Ces deux bois n'avaient jamais été nettoyés. Les broussailles faisaient deux mètres de haut, entremêlés d'arbustes et de ronces. 

Tous les jours, je m'attelais à la tâche. Je ne ressentais ni fatigue, ni renoncement et au bout de quelques semaines, j'ai pu découvrir de beaux arbres fruitiers. Je nettoie tous les ans pour enlever ronce et repousse mais c'est devenu de l'entretien et le nettoyage est beaucoup plus rapide.

Mais si je ne persiste pas dans ce travail annuel, si j'attends deux ou trois ans, alors, le travail ne sera plus le même.

 

Relire mes messages avec du recul est une bonne occasion pour dénicher la prédation qui s'y cache.

Si je n'ai pas pu lire, il y a quelques temps les enseignements de l'épopée de la Conscience, c'est parce que je n'étais certainement pas dans les bonnes énergies à ce moment-là pour être à l'écoute comme aujourd'hui.

N'est-ce pas l'ego qui juge, qui tranche, qui compare, qui dit ce qui est bien, ce qui est mal et qui dit :

Non, cette lecture ne m'apportera rien, ce n'est pas intéressant, c'est ennuyeux alors que c'est tout le contraire que je ressens maintenant. 

 

Ces enseignements ne sont ni trop narratifs, ni trop analytiques, ils sont très agréables à lire, instructifs et permettent de bien assimiler, de digérer toutes cette Connaissance et je vais en continuer la lecture.

 

Je me suis dit aussi : au lieu de commencer par le chapitre 10, il serait plus judicieux de commencer par le début, le premier chapitre.

 

C'est comme un enfant à l'école, il vaut mieux d'abord lui apprendre à lire avant de lui présenter un livre de cinquième. 

Encore merci pour ces enseignements.

 

François Y.

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Commentaires: 1
  • #1

    Isa (samedi, 05 août 2017 20:41)

    Trop bien !