Drôle d’oiseau - par Déborah O

 

1- Animaux

 

A- Le 04/09 :

 

Après avoir terminé et envoyé le dernier témoignage (Presqu'one), il était environ 17H30, et je suis allée sur la terrasse pour sentir la température de l’air dehors, et là à hauteur d’yeux, contre le mur j’ai vu une mante morte prise au piège dans une toile d’araignée… Cette même mante je l’avais croisé quelques jours plus tôt au bout du parking et je l’avais salué et bien observé une ou deux minutes ; je crois que je lui ai même dit : « alors c’est toi mandida ? Bonne journée »… Là, en la voyant dans la toile, la pensée qui m’est alors venue est : « Mon prédateur s’est fait bouffer dans la toile de ma créativité... » ; en effet malgré les pensées perturbatrices qui passaient alors, j’avais continué à écrire et j’avais acté faisant fi de tous commentaires intérieurs en envoyant le témoignage...

 

Symboliques trouvées:

(https://www7.inra.fr/opie-insectes/pdf/i104bois.pdf)

 

Mante :

« La Mante religieuse, appelée aussi "prie-Dieu" ou "bigote", est sans conteste un des insectes les plus spectaculaires et aussi l'un des plus mystérieux. Avec son corps gracieux et élancé, ses pattes ravisseuses barbelées d'épines acérées et sa tête triangulaire montée sur pivot, elle a vraiment tout pour faire un parfait extra-terrestre, tel un "Alien" sorti tout droit d'un film fantastique ou d'un roman de science fiction !

Mais le plus impressionnant concerne sans nul doute ses yeux ! Des yeux qui semblent vous observer, vous surveiller... Comme le dit très justement R. Caillois : "les autres ne peuvent que voir, celle-ci peut regarder" et pour J.H. Fabre, c'est le seul insecte qui dirige son regard. »

(…)

« Mi-ange, mi-démon, la Mante religieuse incarne tous les paradoxes : les interprétations maléfiques côtoient les dévotions les plus excessives. C'est l'ambivalence, le jeu des contraires, l'attraction-répulsion qui la rendent si fascinante dans la plupart des cultures à travers le monde. Une telle dualité ne laisse personne indifférent et lui confère une place de choix dans la trame magique de la Nature. »

 

L’araignée :

« Le nombre des pattes de l'araignée est de 8, ce qui renvoie à l'infini. Elle est l'infini diversité dans les créations. 8, c'est deux fois 4, qui sont les 4 vents, les 4 points cardinaux. L'araignée signifie la responsabilité, il faut assumer la vie par rapport à ce qu'il arrive. Nous tissons nous même notre toile du destin. Elle nous enseigne qu'il faut regarder au-delà de notre horizon personnel et envisager d'autres dimensions. »

« Depuis au moins quatre mille ans, l'araignée est utilisée comme symbole dans de nombreuses civilisations, soit comme prédatrice (…) soit en raison de sa toile étonnamment régulière, fragile et évoquant la fragilité de nos certitudes et des apparences trompeuses, régulièrement reconstruite, mais si bien adaptée au piégeage des insectes, soit en raison du fil qu'elle tisse, qui évoque celui des Parques. L'araignée (ou sa toile) est présente dans certains décors, et dans divers mythes fondateurs en tant que démiurge, créatrice cosmique. »

 

 

B- Balade

 

Puis, je me sentais encore ce jour-là, bien nerveuse, (comme sous haut-voltage) ; je suis donc sortie avec un livre et un cahier pour aller à pieds dans un endroit de nature calme et continuer à utiliser cette énergie matérielle qui m’habitait alors. Il faisait bon, et un petit vent chaud soufflait par moment, et je me suis posée à une table en bois avec bancs incorporés et j’ai sorti le crayon pour prendre des notes sur ce qui me traversais alors…

 

A peine ai-je commencé à prendre des notes qu’une ligne de fourmis passa sur mon cahier (j’étais en fait moi-même sur leur ligne de navigation dans les 2 sens) mais elles étaient dans leur marche super speed ! Je me suis alors calmée voyant que c’était mon énergie qui les rendait hyper actives ; et à plusieurs reprises les fourmis passaient de marche tranquille à marche super rapide en fonction de ma propre vitesse d’écriture et de l’énergie que je véhiculais dans mon champ vibratoire. Cela m’a fait rire et pour finir, j’ai fermé livre et cahier et j’ai profité de l’ambiance de cette belle fin de journée me rendant compte que la fourmi me renvoyait à mon alter « trop travailleuse »..

 

(note feed bach : j’ai appris la leçon de me calmer quand suite à ma période « burn-out » il y a quelques années, j’ai pris conscience que si je n’écoutais pas mes besoins de calme je surpassais alors mes réserves d’énergie vitale, et c’était alors la Vie qui me remettait en harmonie en me « couchant au sol » par divers moyens (grippe, déprime, grosse fatigue, plus d’argent...) qui me semblait un peu violent, comme une réponse déclarée de la polarité opposée en fait me remettant en équilibre.. Je reparlerais de cette période quand ce sera plus clair pour moi..).

 

De plus, la symbolique de cet animal trouvée correspond à l’énergie que je véhiculais à ce moment là..

 

Symbolisme de la fourmi : (net)

« La fourmi est symbole de travail, d’activité, de construction, de vie en société. Elle est prévoyante, besogneuse, appliquée et infatigable, mais parfois excessive dans son attachement à la matière, aux biens de ce monde. Elle est aussi guerrière. »

 

 

C- Suite de la journée

 

Puis, ce jour là, en rentrant chez moi, j’ai continué à travailler un peu en cherchant le champ lexical du corps et du ressenti dans un petit livre d’Eric Baret qui m’est tombé sous la main et j’ai également recopié un petit passage car mon oreille droite a sifflé comme pour me signifier que ce passage devait être dans mon prochain témoignage. (Je les ai mis à la fin.)

 

Pendant les semaines qui ont suivi, je n’ai quasi rien écrit et je suis passée par divers états et j’ai remarqué que partager sur le réseau Léo amplifiait certains états et prises de conscience dans tous les pôles, comme un travail intérieur possédant plus d’amplitude, plus de révélations, je ressens que c’est grâce à tous ces observateurs/lecteurs qui, par leur lecture, me donnent télépathiquement d’autres informations que je n’avais alors pas perçue et de l’énergie je dirais .. Et puis le fait que je me partage à moi-même en réseau fait que je m’enseigne beaucoup mieux ; je donne ici ce que j’ai le plus besoin d’entendre ; le service d’autrui est le service de soi-même…

(...)

 

 

D- Feed Bach/Drôle d’oiseau :

 

Il y a quelques années, j’habitais alors une autre ville proche, et pendant l’écroulement intérieur que je vivais alors ; il m’arrivait assez souvent d’aller m’allonger parmi les hautes herbes dans un coin de nature, une sorte de petite colline avec très peu de passage à dix minutes à pieds de chez moi, je m’allongeais alors sur une couverture au sol pendant plusieurs heures, regardant les insectes, le ciel, ressentant les émotions avec le contact direct à la terre… Cela me permettait de prendre un peu l’air et de sortir de chez moi, trouvant souvent le temps long à cette époque, parfois chaque seconde semblait durer une éternité, la vie ayant perdu à ce moment là tout son sens..

 

Il m’est revenu un souvenir sur le « décor du monde » lié à ces temps-ci ; en effet, je me souviens qu’à force de regarder les oiseaux un peu plus bas vers les arbres, je voyais une sorte de sphère rose autour d’eux et je me disais alors que les oiseaux « mettent en quelque sorte leurs bonnes ondes partout où ils passent ».

 

Une fin d’après-midi d’été, un avion passa (un aéroport tout près) et avec le soleil couchant les vitres renvoyèrent alors une forte luminosité du à l’angle de la vitre avec les rayons du soleil. Puis peu de temps après un oiseau de couleur noire qui volait assez haut dans la même trajectoire passa… Je fus plus qu’étonnée et devenais comme un point d’interrogation suite à son passage ! ; en effet, le soleil sur l’oiseau provoqua le même phénomène qu’avec l’avion, le rayonnement dépassait il me semble de l’oiseau. Il y avait donc une vitre ! Ce n’était donc pas un oiseau ! Mon intuition, (même si je n’en suis pas sûre) me dit que c’était une sorte de vaisseau de surveillance déguisé en oiseau !

(…)

 

 

E- Alimentation

 

Rien à voir avec ce qui précède, cet extrait ci-dessous m’a interpellé quand je l’ai entendu, je l’ai donc noté ; Bernard de Montréal parle de la viande et du fait qu’il remercie ceux qui tuent les animaux pour lui car lui ne pourrait pas le faire (résonance).

 

Youtube "Vivre sa vie ici et maintenant" 2eme partie :

 

57min29

« C’est comme le phénomène de la viande ; y’a des gens qui me demandent est ce que je mange de la viande ? Moi je mange de la viande plus que n’importe qui dans la salle parce que je travaille très fort, si je mangeais pas de la viande je ne pourrais pas travailler ; et les gens me disent mais oui mais vous êtes sensés être un homme spirituel ; je dis que je ne suis pas un homme spirituel, je dis je suis un homme qui vit ma vie d’une façon intelligente, et si l’intelligence me fait manger de la viande parce que j’ai besoin de beaucoup de protéines parce que je fais un travail fort parce que je n’ai pas beaucoup de forces pour me maintenir, à ce moment là je suis l’énergie de l’intelligence, alors la personne me dit mais oui mais si tout le monde faisait comme vous, mais je dis à ce moment là si tout le monde faisait comme moi, si tout le monde mangeait de la viande, tout le monde tuerait les animaux, mais je dis à ce moment là la situation sera autre parce que moi je ne tue pas les animaux, je ne peux pas tuer un animal mais si vous le faites pour moi j’en suis gracieux ; alors si le boucher tue l’animal c’est que lui il a la vibration pour la faire, lui ne souffre pas, moi je souffre si je tue l’animal, alors si lui il a la vibration pour la faire et que moi je peux me servir de cette viande qui est là je vais le faire ; parce qu’à ce moment là la conscience éthérique de l’animal ne fait pas de communications avec ma conscience éthérique, alors je ne souffre pas, alors ça résous le problème de la viande. (rires salle). »

 

 

2- Re-Créations

 

Des souvenirs me reviennent et je les partage alors ; j’ai comme du mal à me plonger à fond dans un certain thème pour écrire en ce moment, je débute plein de fichiers mais cela reste des mots clés et l’inspiration n’y est pas complète, et dans le cahier de l’ange n°16, j’ai eu une aide qui m’a relaxé par rapport à cela :

 

« Alors que signifie récapituler ?

 

Récapituler signifie non seulement revenir sur la totalité de ses programmes d'incarnation et de son passé transdimensionnel pour en tirer leçon, mais observer les signes et les synchronicités dans le temps présent, pour bénéficier de leurs enseignements directs. »

 

Donc, dans l’instant présent par exemple, ce souvenir (d’oiseau) est remonté (j’étais alors en mode détente dans le canapé) et quand je me suis demandée si je devais le partager sur le réseau mon oreille droite a sifflé comme pour me dire OUI !

De plus, je note une facilité pour décrire/écrire ce souvenir. Je prends conscience que c’est ma conscience supérieure qui me fait parvenir la récapitulation, le thème, car la prédation est présente et n’ayant pas encore franchi « le seuil » je dois me rappeler que j’ai de la compagnie !

Donc je note que s’il y a de la fluidité (ce qui ne veut pas dire aucun effort) c’est que cela est juste pour le partager car là, c’est la guidance de l’Ange..

 

Par rapport à ma perspective de partager et de créer des écritures, j’ai noté ces parties du dialogue avec notre ange n°20-1 qui me semblent importantes dans mon cas :

 

« Il ne faut pas confondre faire ou réaliser un projet, avec l'intention de créer un projet. Car avant toute chose, c'est l'intention qui génère l'énergie et fait appel à tous les "potentiels" (les potes-en-ciel = Anges) inscrits ou présents dans votre univers et non pas le vouloir en lui-même, parce que "vouloir faire" exprime une énergie égotique, donc limitée dans l'espace-temps pour matérialiser ce projet !

L'intention quant à elle, même si elle est également exprimée par le mental, se détache de l'ego car elle est détachée du résultat. L'intention n'est pas attachée à un quelconque lieu, ou a un quelconque espace dans le temps.

 

L'intention permet à votre multidimensionnalité d'être (les potes-en-ciel/anges/âmes) de vous proposer la meilleure alternative correspondant au mieux à ce que vous devez expérimenter à ce moment là. Car ce n'est qu'ainsi que la magie (l'âme agit) peut opérer.

 

Ne focalisez donc plus votre énergie dans un projet matériel dans l'objectif qu'il réponde à vos attentes et croyances ! Contentez-vous de poser simplement une intention, puis d'observer les synchronicités que vous propose votre univers avant de vouloir passer à l'action. Apprenez ainsi à rester absolument dans le moment présent.

 

Cet apprentissage est une étape clé de votre ascension dans des réalités d'existence supérieures. S'accrocher à la volonté d'obtenir quelque chose ou un résultat par n'importe quel moyen, n'est pas votre chemin. »

(…)

« Acceptez, sans condition, de laisser place à l'inconnu en faisant confiance à votre multidimensionnalité. Elle est votre intelligence primordiale, souveraine et légitime, qui par le complexe glandulaire pinéale-pituitaire peut interférer dans votre densité pour accomplir le meilleur pour votre évolution ! »

 

Donc, le vouloir que je perçois souvent en moi n’est pas toujours juste dans sa mise en action ; et il est parfois juste que je sois en mode « écroulement » et que j’accepte le « creux de la vague », le ressenti des angoisses et des émotions qui passent dans l’ambiance intérieure et auxquelles je m’identifie encore ; c’est une leçon qui est dans ma bulle depuis toujours ; les messages que j’ai le plus perçu pendant ces vingt dernières années est d’accepter la descente. Si la vague monte haut elle redescend d’autant plus ; c’est le rythme et ce n’est jamais pareil.

 

Je le vis de mieux en mieux, il y a même quelques fois bien des périodes où cela me semble aisé ; le point zéro, la neutralité, la « divine indifférence ».. Ce n’est cependant pas encore toujours le cas, les plis psychiques de repli/fuite, de rejet et d’auto-sabotage sont encore bien présents, et il y a toujours des traces de la Présence de certaines programmations qui peuvent « prendre comme possession de moi » en me faisant courir pour rien et où je me retrouve à jouer ces anciens programmes ; mais ça se passe plutôt bien car je suis du genre depuis quelques années à me féliciter quand je m’aperçois du « pire » en moi.

 

J’ai lu plus jeune que si on ne devenait pas son propre ami (être dans le non-jugement sur ce que je découvre) le chemin était alors impossible étant donné que de s’approcher de sa Lumière fait ressortir les zones d’ombre, il est normal que tous ces défauts vu à la loupe peuvent de prime abord surprendre et peuvent sembler impossible à surmonter. Pour y arriver je dois être mon meilleur ami, et m’aimer du mieux que je peux. J’ai ressenti d’ailleurs à ce sujet une grande évolution dans ma propre estime de moi-même quand il y a moins de deux ans je dirais, un soir, des mémoires/émotions douloureuses apparaissaient et je me sentais pleine de haine envers moi-même, j’étais dans le canapé allongée, ressentant ces douleurs et surtout du rejet envers mon corps que je trouvais trop maigre à l’époque et, dans le mental il y avait la même ambiance teintée probablement par des entités astrales de dévalorisation..

Je ne savais pas quoi faire de moi.. Je me souviens m’être alors prise dans les bras, peu importe le dégoût que cela me renvoyait alors ; à peine me suis-je pris dans les bras, touchant mes os et ma peau que des larmes salvatrices sortirent ainsi que quelques sanglots libérateurs. Je venais de sentir que j’étais là pour moi. Depuis ce temps-là, je continue à me prendre régulièrement dans mes bras ou à me tenir la main..

 

Dans la prochaine partie je récapitule une ancienne relation amicale qui s’est terminé il y a environ un an.

 

 

3- JM

 

A- Fin septembre (juste après avoir lu le témoignage d’Hélène)

 

En lisant l’histoire entre Hélène et Gégé dans le chapitre 15 (l’épopée de la conscience), une similitude/résonance dans l’énergie de la relation m’est venue à l’esprit ; ma relation avec Jean Marc :

 

JM a été mon meilleur ami pendant environ deux ans ; on s’est rencontré à une terrasse de café ; j’ai vu tout de suite dans ses yeux qu’on était pareils, c’est à dire j’ai vu qu’il émergeait d’une période d’écroulement, et aussi que l’on était sur la même longueur d’onde ; on se rendait quelques services, cela se faisait tout seul ; de plus comme nous étions tous les deux en période de « remonter la pente », notre amitié était alors une force pour tous les deux nous permettant d’échanger nos ressentis, des fois un repas, une balade ou un film. Il était du même signe astrologique que moi et je percevais bien qu’il était un reflet/alter de moi-même. Cette relation a donc été un cadeau de la vie.

 

Cependant, vers la fin de la relation, nous avons eu un petit rapprochement amoureux, mais cela n’a pas fonctionné du tout (nous avons laissé tomber l’idée d’un commun accord), mais quelques minutes plus tard j’ai senti son « dracos » (j’en prends conscience mieux maintenant), ce n’était plus à JM que j’avais alors affaire. Cela ne durait pas longtemps et même au début je lui mettais le doigt dessus, lui expliquant que c’était génial de voir, et qu’il était un reflet miroir de mon propre prédateur. Cela passait donc même s’il y avait des petites prises énergétiques parfois, car je sentais un respect (on se remettait en question quand on voyait nos « erreurs » de comportements) et je vivais de plus une envie de conserver (conserve : en boîte ?) cette amitié qui est très importante pour moi et j’étais heureuse d’avoir cet ami.

 

Ceci dit un point de non-retour a été atteint et j’ai alors coupé la relation grâce à ma vigilance obtenue par mes écoutes du réseau Léo sur la prédation ainsi que des vieux dossiers douloureux de ma vie qui sont devenus de superbes enseignements par la suite ; cela a commencé par des reproches quand je passais boire une tisane chez lui et que je souhaitais ensuite rentrer chez moi. Comme si je lui devais ma présence plus longtemps. Étant plutôt du genre à m’écouter même si je traînais un peu pour finir je rentrais et là quelques SMS assez virulents ont commencé à apparaître dans ma bulle de perception sur mon écran de téléphone… Je les lisais dès le réveil (mon téléphone étant éteint la nuit), je me prenais alors comme une claque énergétique, ne m’y attendant pas, je pleurais dès le réveil.

 

Il y a eu deux épisodes qui m’ont permis d’acter et de couper pour de bon cette relation et de prendre conscience qu’il est vital de m’écouter, de choisir l’option qui est juste pour moi en premier.

 

Le cinéma : C’était en automne, pas très envie d’y aller mais je n’ai pas osé annuler pour ne pas froisser mon ami (il était de plus en plus critique à mon égard et suspicieux à tendance parano sur de menus détails à mon sujet). Résultat, avant la fin du film, il y avait du monde, il faisait très chaud et j’ai commencé à vomir. Beaucoup de temps pour rentrer ensuite chez moi (10 km environ) je m’arrêtais tous les 500 mètres pour vomir. Un retour d’enfer, et j’ai pris conscience que si je m’étais écouté je serais rester tranquille et n’aurait pas eu à vivre ce que j’appelais alors « un calvaire » mais que par culpabilité et par peur de déplaire encore une fois j’avais écouté un avis extérieur. Cela c’est tout de même bien passé, j’ai dormi chez mon ami qui habitait alors à moins deux kilomètres environ de chez moi, et suis repartie à l’aube quand je me suis sentie « prête à rouler ». Ce lendemain, j’ai passé la journée tranquille chez moi en paix, les vomissements ayant certainement nettoyé beaucoup de lourdeurs.. Tout concourt au bien..

 

Autre Souvenir : Je me souviens d’un jour où je me sentais malade, légère nausée et bobo à la tête. Je m’étais déjà engagée à venir l’aider pour déménager quelques cartons car il avait un véhicule mais plus le permis de conduire à cette période.

Je me souviens qu’ayant de la culpabilité de le laisser seul ce jour là ; je m’étais tout de même motivée à aller l’aider ; au téléphone, je lui avais alors dit que je serais seulement « son chauffeur » que c’était lui qui porterait les cartons ; ayant moi-même un faible niveau d’énergie ce jour-là. Il est d’accord et me remercia au téléphone.

La journée se passe, on fait deux aller-retours avec son kangoo bien rempli ; puis, il a envie d’aller faire une course, je me gare devant le magasin mais mon attitude semble ne pas lui plaire ; je ne lui donne pas toute l’attention qu’il désire. Pour finir nous repartons du magasin sans y rentrer en ayant moi-même assez de perdre mon temps et mon énergie ; je le ramène.

Je reste ferme et froide bien que je le salue pour lui dire au revoir. Quelques jours plus tard il m’insultera par message car il trouve que je ne l’ai pas vraiment aidé ce jour là ; j’ai juste conduit et porter un ou deux cartons à chaque voyage ! Je le trouve alors vraiment culotté ! Cela continuera un bon moment (les échanges sms), car manquant alors de recul je répondrais à chaque fois par ma vérité, alors que son alter présent me voit coupable ! Un échange où chacun reste dans son monde, donc un échange complètement improductif en terme de communication.

Je laisserais donc tomber, mais lui revenant cependant à la charge avec des messages nocturnes que je lis au réveil, me mettant les nerfs et les larmes de bon matin… N’en pouvant plus et ayant moi-même à ce moment là un double des clés de chez lui je ferais cesser cet enfer téléphonique par un ultimatum ! Je sais en effet qu’il prend très soin de toutes ses affaires alors je lui dit : « Sois tu stoppes immédiatement tous ces messages, tu m’oublies et chacun sa route, soit au seul prochain message je viens chez toi pendant que tu es au travail et je casse tout ! »

 

Ce qui m’a aidé c’est que quelques jours plus tôt, tremblante de tous ces échanges j’étais passée chez lui pour lui dire Stop en face (en face, il parlait comme si ce n’était pas si grave ses messages, il ne pouvait pas s’en empêcher la nuit quand il n’arrivait pas à dormir, il parlait limite avec un brin d’humour..) Et donc, pour lui montrer et acter ma colère et surtout pour ne pas l’écouter me dire n’importe quoi, j’ai balancé deux chaises en plastique dans les jardins des voisins et j’étais partie en cassant une petite lumière sans vraiment faire exprès, il pensait donc que je tiendrais parole.... (Note : il y avait deux lumières solaire qui produisaient des belles lumières la nuit tombée chez lui, je crois maintenant qu’elles symbolisaient les deux parties de notre amitié, le fait de casser celle-ci symbolisait alors le fait d’éteindre cette part de moi dans sa bulle de perception par rapport à notre amitié.)

 

Cette menace « bien reçue » a permis de ne plus avoir de ses nouvelles et un bon mois après je lui remettais dans sa boîte à lettres le double de ces clefs. Je reçus alors un message ; « mais pourquoi tu me rends ma clef ? On est toujours amis. » Je lui ai alors répondu fermement et de façon aimable en le remerciant pour tout mais c’était définitif cette fois. Il n’avait aucune conscience de son prédateur qui prenait parfois complètement possession de lui et une fois en voyant ses yeux j’ai eu peur de lui ; et je me suis alors dit qu’il était impossible pour moi d’avoir des amis dont j’avais peur.

 

Il a essayé de me recontacter très peu de temps après, ce jour-là j’avais dans les mains une sorte de jeu de divination ; j’ai tiré une carte demandant alors si je devais tenir bon ou non par rapport à lui. La carte sortie a été « le droit de pleurer ». Je lui ai expliqué qu’on devait vivre ce deuil maintenant, qu’il n’y avait plus rien d’autre à faire et j’ai envoyé la photo de la carte en réponse.

 

En décortiquant ce passé, je me rends compte que tout comme Gégé avec Hélène, JM attendait de moi que je lui donne cette tendresse et énergie sexuelle et que comme je ne souhaitais pas rentrer dans son jeu alors son prédateur passait en mode attaque (du fait que la relation était devenu plus intime je pense, il se permettait d’être familier et parfois dans le non-respect vis-à-vis de moi, par exemple il se servait de ce que je lui confiais pour le retourner contre moi, chose qu’il ne s’était jamais permis de faire auparavant).

 

Il y a bien sûr dans tout ceci une énergie/résonance que je portais en moi, ce qui m’a permis de voir dans quels cas dans le passé je m’étais permise de vouloir posséder l’autre dans les relations proches et cela dans la même énergie que JM à mon égard. Je crois que je suis restée plus longtemps que nécessaire dans cette relation car justement je me disais que moi aussi je n’avais pas toujours bien agi dans mon passé ; mais l’esprit m’a fait comprendre que c’était n’importe quoi. Personne ne doit accepter ce genre de comportements prédateurs.

 

Ce sont toutes ces précieuses leçons qui me permettent aujourd’hui de mieux m’écouter ; ceci car dans le passé je ne l’ai pas toujours fait. Et je remarque qu’à chaque fois que j’ai accepté de faire des choses non par envie (préfère/pré/faire) mais avec une certaine forme de culpabilité cela a toujours tourné au vinaigre pour moi ensuite. (Enseignement..)

 

 

B- Extraits :

 

Par rapport à ce sujet, j’ai noté cet extrait du cahier ange n° 16, au sujet des Dracos ;

 

« Les Flyers sont des parasites de la pensée et des parasites énergétiques qui forcent l'individu à rechercher une contrepartie énergétique pour continuer à nourrir son corpus. Et spécialement en ce qui concerne les Dracos, cette nourriture énergétique est recherchée parmi la gente féminine. »

 

Puis des extraits tirés de l’onde tome 6 :

 

« (…) Mais au final, on en revient toujours au fait que le libre arbitre ne peut être restreint que lorsqu’il y a consentement.

Ce qui nous amène à la nécessité d’affronter nos propres failles internes qui nous rendent vulnérables à la manipulation, à la trahison et à l’abus de confiance. Durant l’enfance, dans notre état d’innocence, nous subissons une programmation qui vise à susciter chez nous le sentiment que nous ne valons rien. En raison de cette programmation, nous acceptons sans cesse la manipulation et la trahison, car nous pensons que, quelque part, nous le méritons. »

 

« Les Cassiopéens disent que tout est leçon, et que tant que nous n’avons pas sondé nos propres abysses et réglé nos failles en nous, les mêmes leçons se présenteront à nous et auront tendance à s’intensifier afin d’attirer notre attention. Mais encore une fois, ce sont nos propres failles, les choses que nous n’avons pas résolues en nous, qui nous rendent vulnérables à ce type de prédations. Lorsque nous remplaçons notre tendance à l’auto-dévalorisation par l’estime de soi, nous comprenons alors les remarques de Don Juan sur la bonne utilisation de l’énergie. (...) » ( p197)

(…)

« Ainsi, même si j’étais consciente/au fait des niveaux supérieures d’être, que j’en avais acquis une certaine connaissance, et que j’étais au fait de l’action des vampires psychiques et des petits tyrans, il était clair que ma connaissance était encore insuffisante (…). Nous savions qu’il nous fallait conserver notre énergie, mais nous ignorions alors que viendrait un temps où nous commencerions à saisir de façon bien plus profonde ce que voulait dire l’impeccabilité. « L’impeccabilité » […] n’est rien d’autre que le bon usage de l’énergie. […] Pour comprendre cela, tu dois toi-même épargner assez d’énergie.

 

Nous en revenons à l’idée que nous vivons nos propres leçons ; que si nous sommes vulnérables aux prédations d’un petit tyran, c’est parce que, dans un sens, nous avons l’impression de le mériter. Et oui, il est possible que cette impression soit le simple résultat d’une programmation sociale et familiale (…). Il est également possible que ces programmes soient issus de vies antérieures (…). Voilà pour la mauvaise nouvelle. La bonne nouvelle est que, dès l’instant où on prend pleinement conscience de ces facteurs, on a le droit de changer d’avis. On a le droit d’arrêter sur le champ de se faire utiliser, manipuler et trahir par les autres.(...) »

(…)

« Le bon usage de l’énergie, ou l’impeccabilité, c’est apprendre « dans quelles circonstances [ne pas se montrer « gentil »] quand il s’agit de protéger la vie de l’âme. […] Quand [l’âme] est menacée, il n’est pas seulement recommandé, mais requis, de prendre ses distances. »

 

« Quoi qu’il en soit, quels que soient les facteurs à l’œuvre, la meilleure façon d’aborder ces leçons sur les prédateurs est d’allier le bon usage de l’énergie à l’éradication du programme d’auto-dévalorisation. Nous savons que ce programme est effacé lorsqu’il ne reste plus une seule trace de suffisance en nous, lorsque nous ne sommes plus offensés personnellement par les actes des prédateurs. Bien sûr, cela ne veut pas dire que nous cherchons plus à les découvrir, à les capturer et à les maîtriser lorsqu’ils font irruption dans nos vies. Nous savons bien qu’il y aura toujours des occasions où nous montrer gentils ne protégera pas notre âme. Nous devons toujours rester sur nos gardes, guetter tout ce qui peut menacer l’âme, toute usurpation de notre énergie ou de notre libre arbitre, et ce n’est pas parce que nous ne sommes plus offensés personnellement que nous ne devons pas prendre nos distances – de façon très claire.(...) »

 

« Don Juan explique que l’erreur de l’homme moyen, lorsqu’il s’agit d’affronter les petits tyrans, est qu’il ne comprend pas que la réalité est le résultat de l’interprétation qu’il en fait, et que celle-ci est fondée sur la connaissance et la prise de conscience. Le fait est que les petits tyrans interprètent la réalité à l’aune du dictionnaire enfantin. Ils se prennent mortellement au sérieux, au contraire des guerriers. Les guerriers, eux, interprètent la réalité à l’aune de la dynamique théologique, et utilisent le substrat psychologique comme instrument d’application des quatre attributs : contrôle, discipline, endurance et sens du minutage. »

 

Dans la prochaine partie, je partage un extrait d’une conférence de Bernard de Montréal qui m’a beaucoup parlé (résonance avec mon propre vécu) et que j’ai noté il y a presque un mois.

 

 

4- Angoisse

 

"L’anxiété dans l’intelligence"  #169 Youtube

 

0:23 min

« Puisque nous parlons à l’homme conscient, à l’homme en évolution, nous devons regarder l’angoisse à partir de ce stade de l’évolution de la conscience humaine, bien que son étude puisse concerner tous les hommes.

L’angoisse est une énergie qui affecte tous les plans, de la réalité humaine, le plan mental l’émotionnel le vital et le physique. Et c’est pour cette raison qu’elle doit être enrayée de l’expérience de l’homme parce que elle diminue sa conscience et affecte sa conscience et elle bloque son énergie. L’angoisse est responsable chez l’homme du « blocage » de son énergie mentale et une des raisons pour laquelle l’angoisse existe, c’est justement parce que l’homme n’est pas suffisamment conscient de son énergie créative. (…) L’angoisse crée chez l’homme un manque de foi, dans sa capacité de transcender l’événementiel, de dépasser l’évènementiel. (…)

L’angoisse est définitivement une énergie astrale. (…)

Une personne angoissée est une personne qui souffre de ne pas être en contrôle d’elle-même. (…) donc incapable de se sentir bien dans sa peau justement parce qu’elle sent constamment que la vie lui glisse entre les doigts.

 

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« Ce n’est pas facile d’éliminer l’angoisse mais c’est possible, et pour éliminer cette énergie en soi, il faut quelque part au cours de l’évolution de la conscience humaine, que l’homme réalise qu’il a le pouvoir intégral de ne pas être assujetti à cette énergie pourvu qu’il sache que ce qu’elle crée en lui d’illusions est parfaitement illusoire. »

 

5min

« Il faut que l’homme ait conscience qu’il a la capacité intégrale et absolue de transposer une situation défavorable en une situation favorable pourvu qu’il ait la volonté et l’intelligence de le faire. (…) Il n’y a rien dans l’angoisse qui soit intelligent (...) même si la cause de l’angoisse est raisonnable. (...) »

 

7min05

« L’angoisse représente pour l’homme une manipulation totale de son psyché. (…) Si pour des raisons rationnelles, des raisons semi-intelligentes nous donnons à l’angoisse un espace dans notre mental, il prendra de l’énergie émotive en nous, transformera cette énergie et affectera notre mental de sorte que notre disposition de vie en sera grandement aggravée. (...) »

 

09min11

« (…) l’angoisse est une manipulation qui fait partie de sa conscience, temporairement, jusqu’à ce qu’il ait éliminé complètement cette vibration.

 

11min13

« (…) parce qu’il faut avoir un certain contact avec soi-même pour pouvoir délier, neutraliser des angoisses avant qu’elle nous créé trop de perte d’énergie. »

 

12min16

« (…) et si l’homme va vers une conscience supérieure, il doit comprendre que non seulement les aspects occultes de la conscience doivent être compris mais aussi les aspects psychologiques de cette même conscience qui sont reliés à l’occulte de cette conscience (…), il doit prendre conscience de l’importance de déraciner l’angoisse aussitôt qu’elle se produit dans sa vie à quelque niveau que ce soit. Nous ne parlons pas seulement des grandes angoisses nous parlons aussi de ces petites angoisses, mouvements d’énergie dans la conscience humaine qui assombrissent temporairement sa vie. »

 

 

Et pour finir, je partage la recherche décrite en début de texte ;

 

5- Eric Baret, le yoga tantrique du cachemire,

    Champ lexical, lié au corps, au ressenti :

 

« en chair et en os » ; structure physique ; cerveau ; langue ; la sensation globale de la main ; en sentant bien le mouvement articulaire ; au plan musculaire ; « mettre en question la mémoire de la solidité du corps » ; la totalité de la sensation corporelle éveillée ; le corps schématique ; « le corps n’est qu’espace » ; une véritable régénération corporelle ; une autre région plus profondément tendu ; la tension qui semble être fondamentale ; la sensibilité corporelle ; la physiologie ; la pose physiologique ; la rencontre physique ; toute la sensation tactile du corps ; la substance musculaire ; vous verrez votre corps de dos ; le corps subtil ; le déplacement ; interpellés par certains visages ; une rencontre effective ; un certain nombre de localisations ; à des couches plus ou moins subtiles de votre anatomie ; aspects moteur ; lorsque la colonne vertébrale se redresse ; l’assise implique le contact ; toute pesanteur corporelle ; sans contact avec le sol ; très moelleux ; souffrir ; la verticalité ; réceptif aux énergies de la terre ; trouve sa position juste ; sur les fessiers ; le coccyx ; le sens du toucher ; en état de disponibilité ; le souffle ; un geste ; inspire ; rétention ; expire ; l’élément phénoménale ; à droite ; le dos se voûte ; la détente ; la sensorialité ; la sonorité ; la mâchoire ; une masse de réactions ; se tapoter, se bercer ; une détente très approfondie ; une grande détente corporel ; une légère oscillation ; une écoute totale ; main radiante...

 

Citation copiée :

« (…) Ne jamais faire référence à la physiologie du corps, car si l’on en accepte les limites, le corps restera toujours séparé de son environnement ; arriver à une très grande liberté sensorielle, ressentir le corps comme lourd, aquatique, vide rayonnant, immense… De larges espaces entre les articulations seront ressentis : la tête touchera le plafond, la poitrine et le dos toucheront les murs qui leur font face.

Le yoga ne se réfère pas à l’anatomie telle que la définissent les modernes. On pourrait trouver aberrant, selon la physiologie classique, de croiser les jambes dans la position du lotus ou même de prendre la position sur la tête. »

 

Je continue à éclaircir certains sujets,

Merci à tous.

 

Déborah O (cénacle - dépt 01)

 

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Commentaires: 2
  • #1

    Layla (samedi, 20 octobre 2018 15:15)

    Salut Déborah et merci pour ce long témoignage introspectif qui me rappelle l'importance salvatrice du partage en réseau et de ces détails-émotions-ressentis qui me traversent à la minute, au quotidien.
    Je vis depuis début septembre cette rencontre avec le petit tyran, incarné par un enfant dans le cadre de mon travail. Je visite-réfléchis en ce moment à cet enseignement.

  • #2

    Déborah O (mardi, 23 octobre 2018 08:43)

    Bonjour Layla et merci pour ton commentaire très intéressant et justement je me disais il y a quelques temps que j'aimerais bien avoir un (autre) commentaire de ta part.. C'est fait..:) A bientôt.