"Et lorsque vous apprenez ce qu'il en est au sujet de votre propre histoire personnelle
et que vous découvrez tout un ensemble de comportements
et croyances absurdes que vous devez changer ou abandonner,
la planète vibrera à travers vos nouveaux modèles de comportements"
Extrait Chronique n° 5
Depuis quelque temps, plusieurs signes en rapport avec l'autorité et en particulier avec l'école, se sont présentés dans ma bulle de perception. Mis bout à bout, ces indices me mirent sur la piste de la dyslexie, difficulté relativement prononcée dont je "souffre" depuis l'enfance. C'est alors que je ressentis l'impulsion d'enquêter pour découvrir l'origine de ce phénomène et ce qu'il renferme.
Selon certains chercheurs, la dyslexie pourrait survenir suite à l'administration d'un vaccin, dès le plus jeune âge. Cette information me parut tout à fait sensée, cependant, cela signifiait-t-il pour autant que le vaccin soit le seul responsable ? (Voir à ce sujet : https://chocverite.jimdofree.com/2017/02/12/des-scientifiques-d%C3%A9couvrent-un-lien-entre-le-vaccin-et-les-troubles-neuropsychiatriques/)
En effectuant d'autres recherches, je tombai sur un document, "l’Historique de la dyslexie" https://dysmoi.fr/historique-de-la-dyslexie/, dont les informations se révélèrent capitales dans le cadre de mon investigation, puisqu'elles résonnèrent fortement avec "mon propre historique".
"La dyslexie est un terme inventé en 1887 par Rudolf Berlin en Allemagne, pour décrire l’incapacité de lire. Le mot "Dyslexie" vient du grec, Dys qui est un préfixe péjoratif exprimant une idée de difficulté ou de malheur et "lexie" signifiant : le mot, la langue écrite".
"Hinshelwood, en 1917, fait la description d’enfants intelligents mais incapables d’apprendre à lire. On "découvre" que ce n’est pas une question d’intelligence !"
Tout d'abord, le terme "péjoratif" offert par cette définition, mit en avant le caractère dépréciatif de la dyslexie. M'apparut alors indéniablement, toute la dévalorisation qui s'y rapporte et qui donc, m'habitait. Inscrit dans mon bagage génétique, ce programme de "dépréciation" sans cesse révélé et alimenté par les moqueries dont je faisais l'objet, me maintenait dans le rôle de la victime.
Car bien que "ce ne soit pas une question d'intelligence", devoir travailler deux fois plus que les autres pour comprendre les exercices de français, me conditionna à penser que j'étais un idiot. De plus, n'ayant pas conscience à l'époque, que j'étais responsable des circonstances que j'attirais à moi (mon propre film), un sentiment d'injustice ne pouvait que m'envahir.
Il était donc à présent temps d'accepter de contacter ma blessure liée à la dyslexie, afin de comprendre de quoi il en retournait, pour in fine, être en mesure de considérer les choses autrement ; changer ma paire de lunettes pour non plus souffrir de "ce qui est", mais en grandir.
Aussi, en lisant en langage alchimique, la dyslexie se révéla comme la difficulté à exprimer les "maux" ou les "malheurs" c'est-à-dire, la difficulté à libérer des émotions douloureuses. Ce en quoi je me reconnus parfaitement et qui m'était aujourd'hui renvoyé en plein visage, afin de m'en affranchir.
"En 1985, Richard Olson s’interroge sur le fait que des familles touchées par la dyslexie peuvent avoir plusieurs membres dyslexiques. (…) L’étude suggère donc une origine génétique".
Confirmant que je n'avais finalement rien à me reprocher, cette information concernant le caractère héréditaire me permit une fois pour toutes, de faire taire ma culpabilité. Mon père étant lui aussi dyslexique, il s'agissait bien d'un programme encodé dans notre génétique commune.
En poursuivant, deux autres clés de compréhension se révélèrent : le temps et l'émotionnel.
« Selon Paula Tallah et Michael Merzenich, la dyslexie viendrait d’un déficit auditif touchant la perception des sons (phonèmes courts) et le traitement d’informations sensorielles (...). L’analyse des sons serait donc plus lente pour un dyslexique. (…)
"En 2005, Caroll, Maughan, Goodman et Metzer mettent en évidence les relations entre les difficultés de lecture et les problèmes émotionnels/comportementaux". »
Mon cerveau demanderait donc davantage de temps pour traiter l’information. Effectivement, lire à voix haute m’oblige tout particulièrement à prendre le temps de déchiffrer chaque mot. Tenter de dissimuler ma difficulté en accélérant, ne fait qu'empirer le résultat ! Le stress occasionné me rendant incapable d'appréhender ce qui est écrit et encore moins d'en saisir le sens.
Il se peut donc que le simple fait de devoir lire à voix haute, me ramenant instantanément aux situations de stress extrême vécues dans mon enfance, provoque chez moi une dissociation. Dans ces moments-là, se présenterait alors l'alter enfant dyslexique, manipulé par une entité qui elle, se nourrit de son émotionnel (peur d'être rejeté, dévalorisation, victimisation).
Enfin, le document prétend que "l'on ne guérit pas de la dyslexie". Encore faudrait-il pour cela, que ce soit une maladie ! Selon moi, la dyslexie témoignerait avant tout d'une différence. Mais force est de constater que, dans ce monde de 3ème densité, la dyslexie, comme je le disais plus haut, est considérée comme une tare. En tant que telle, elle génère beaucoup de souffrance, fréquence vibratoire dont les entités se délectent !
Cela étant dit, il faut savoir que la différence au niveau cérébral entre moi et "quelqu'un de normal", dénoterait d'un équilibre entre mes deux hémisphères. Effectivement, deux chercheurs sont parvenus à démontrer que les dyslexiques, contrairement aux autres, n’avaient pas d’œil dominant.
Symboliquement, ils auraient donc une facilité pour déchiffrer leur environnement autant avec leur côté masculin (mental), qu'avec leur côté féminin (intuitif) ; ils parviendraient donc peut-être plus aisément que d'autres, à trouver un équilibre entre leurs deux polarités ?
Alors, en adoptant un regard neuf sur cette situation, la dyslexie ne serait-elle pas plutôt une sorte de don ?
Toujours est-il qu'elle me demande une grande vigilance à l’écrit comme à l’oral, et qu'elle me réserve souvent bien des surprises, tant le langage regorge de sens cachés que cette soi-disant "anomalie" permet parfois de dévoiler.
***
Aussi, ce programme hérité de mon père, me valut un jour une douloureuse expérience dont il m'est désormais possible d'en comprendre la leçon.
Un jour, alors que j'étais élève en CM1, mon professeur de français m'interrogea et devant mon incapacité à lui répondre correctement, me gifla devant toute la classe. Outre l'humiliation subie, impossible pour moi d'exprimer la colère que j'avais ressentie. Le soir même, en expliquant à mes parents ce qui s'était passé, ces derniers, à mon grand désarroi, soutinrent mon professeur ! Ce qui eut pour effet d'amplifier ma culpabilité et d'ancrer la croyance que laisser sortir quelque émotion "dérangeante", m'était "interdit".
Pourquoi n'avais-je pas pu m'exprimer et pourquoi ma colère ne pouvait-elle pas être entendue ? Manifestement, dans ma famille, nous semblions tous avoir été conditionnés à prétendre que tout allait toujours bien, ou en tous cas, à ne pas parler de ce qui pouvait aller mal. Quitte, finalement, à se mentir.
Mais, le prénom que je porte "François", dans le langage des oisons, ne se lirait-il pas "Sois franc", c'est-à-dire, dis les choses avec franchise, exprime-toi !?
Fort de cette prise de conscience, il était clair que je me devais de sortir de cette programmation pour cesser de perpétuer ces schémas transgénérationnels. Car à propos de karma familial, j'ai découvert en persévérant dans mon enquête, que deux personnes de ma famille étaient décédées d’un cancer du pancréas. Vu la symbolique de cette maladie (voir ci-dessous), ne seraient-elles pas décédées faute de ne pas avoir pu exprimer le "mal" qui les rongeait ?
"Je vis beaucoup de rage face à la vie, car elle ne m’offre plus de « douceur ». Je veux la rejeter. Je vis une colère immense, me sentant emprisonné face a une personne ou à une situation. Je suis dans une impasse et je préfère rester sur place avec toutes mes émotions qui me font me sentir impuissant, car je ne sais pas comment transiger avec elles". Extrait issu du dictionnaire de Jacques Martel.
Aujourd'hui, il est donc temps d'arrêter de penser qu'exprimer des émotions "désagréables" , va faire de moi un être sombre ! Car cette fausse croyance provenant de la programmation New Age, visait tout simplement à m'empêcher de contacter ce que j'avais à libérer.
Voici à ce propos, un extrait du Dialogue avec notre Ange n°27 :
En conséquence, cette nouvelle idéologie (le New Age) consiste à occulter la Vérité originelle en détournant les véritables lois universelles de l'Évolution, afin de freiner et neutraliser l’impulsion d'éveil de l'humanité.
Semant la confusion dans l'esprit des gens, cette idéologie cible l’émotionnel de l'individu en entretenant irrémédiablement le principe de la dualité de 3ème densité. Dans la psyché de ces individus, ce mode de pensée ne sublime que l'une des deux polarités qui régit les lois de l'univers. C'est ainsi que la polarité positive "la lumière", est valorisée à l'extrême au détriment de la polarité négative "la lumière sombre".
Cela sans penser un seul instant que cette idéologie est contre nature, puisque je vous rappelle que dans l'univers quantique, "l'obscurité" et "la lumière", les deux polarités de la dualité, reçoivent exactement la même dose d’énergie de la part de "la Source". Cela sous-entend que les deux polarités ne sont pas en opposition, mais sont complémentaires pour permettre l'Évolution.
Les concepts de bien-être tels que vivre en harmonie, dans la paix, dans la joie, dans l'amour inconditionnel, qui glorifient exclusivement les émotions positives, deviennent dans la psyché des "adeptes" du New Age, des valeurs idéalistes qu'ils projettent dans un futur illusoire. De ce fait, ils sont déviés de l'impulsion originelle de leur âme qui les appelle à se libérer de leur processus karmique. De même que leur ego se trouve rassuré de ne pas devoir aller visiter ses côtés sombres.
Ces individus se privent alors d'une véritable prise de conscience et se détournent de l'opportunité de se libérer de leur karma. Ceci les prive d'accéder à une nouvelle dimension de conscience et les maintient irrémédiablement dans la 3/4ème densité de dualité. Ils sont tout simplement piégés par leur propre ego qui n'arrive pas à se dépêtrer de la résonance de l'égrégore égotique New Age, vibrant à la même fréquence."
Je réalisai enfin à quel point le programme de bienveillance inculqué et fomenté par ce dogme, me maintenait insidieusement muet. À force de minimiser continuellement mes ressentis dits "négatifs", la polarité "sombre" qui m'habitait avait fini par être totalement niée. Ainsi, de plus en plus déconnecté de mon émotionnel et par conséquent, à mille lieues de pouvoir l'exprimer, je me privais tout bonnement de l'information qu'il véhiculait et des libérations qui pouvaient en découler !
Alors, un beau jour, sans crier gare, eut lieu une de ces fameuses libérations !
Nous quittions l'Estagnol en voiture, lorsque je m'aperçus avoir laissé mon sac à dos sur le chantier. Forte de son ressenti, Eli identifia chez moi l'alter enfant-dyslexique qui venait d’oublier son cartable à l’école. Remontant alors le chemin menant à l'ÉCOLEO, nous croisâmes d'autres membres du groupe auxquels elle expliqua, sur le ton de la moquerie, que nous allions récupérer mon cartable !
Ce fut le déclencheur qui me propulsa instantanément sur une ligne temporelle passée ! Recontactant de manière brutale la blessure d'humiliation du "petit François", je laissai exploser sa rage. Eli, à la fois abasourdie et en colère elle aussi, m'envoya alors chercher mon sac à pied, tandis que mon alter blessé, en ayant plus qu'assez de subir des punitions, criait à l'injustice.
Assez rapidement, je compris qu'Eli, mon miroir inversé, jouait le rôle du bourreau, afin de me permettre de conscientiser une part de moi que je ne voulais pas voir en face, la victime. Puis, parvenant à revenir à moi grâce à la réelle acceptation de cette information, la situation s'allégea d'elle-même.
A fortiori, il ne s'agissait pas de nous à ce moment-là, mais bien de parts de nous. Autant le bourreau que la victime demandaient à être vus, reconnus puis libérés de leur souffrance respective. De ce fait, en tant que "canal", ni Eli ni moi ne nous sommes jugés de la situation, car bien que les cris pouvaient laisser présumer que quelque chose de grave était en train de se passer, il n'y avait rien de dramatique. Était venu le moment de nous laisser traverser par l'émotionnel de ces alter ; c'est ainsi que la colère refoulée depuis cet épisode traumatisant de mon enfance, aurait enfin trouvé une porte de sortie.
***
Avec le recul, l'influence de cet alter blessé sur ma vie passée, me sauta aux yeux. Je n'avais eu de cesse de contourner le "problème", par exemple, en choisissant une profession essentiellement manuelle. Évidemment, mon prédateur m'avait toujours insufflé l'idée qu'avoir un français moyen ne posait aucun problème, puisque mon entourage était là pour m'apporter son aide. Il s'agissait là d'une de ses ruses, afin de renforcer mon programme de victime irresponsable, et de continuer à puiser son énergie chez autrui, à travers moi. En l'occurrence, pour ce qui est de l’écriture de nos expériences-partages, Eli se faisait ainsi vider !
C’est au travers son refus de continuer de la sorte, que ma Conscience supérieure m'offrit l'opportunité de reprendre mes responsabilités et d'arrêter de me cacher derrière mes faiblesses d'une part, et mes aptitudes pratiques, d'autre part. Car "me cacher derrière" révélait effectivement la présence d'un alter effrayé par ce qu'il ne connaissait pas. Ainsi, entre lacune et facilité, retrouver un équilibre me sembla urgent, c'est pourquoi il me fallait développer davantage mes capacités de l’ordre de l’esprit !
À mon sens, cela passait par réapprendre à communiquer de façon claire à l'écrit comme à l'oral. D'ailleurs, par effet miroir, communiquer correctement avec l'extérieur, ne revenait-il pas à communiquer avec mon intérieur - mes alter - et à accueillir leurs informations ? J'étais donc invité à persévérer dans ce travail de reconnexion avec tous mes "moi" et de libération de mes mémoires-programmes, afin de sortir de mes limitations et d'élever petit à petit ma conscience.
En l'occurrence, ayant reconnu l'alter victime dyslexique, jouer son rôle n’était plus nécessaire ! Il devenait primordial pour moi de reprendre le chemin de l’apprentissage, de passer outre mes peurs et de déconstruire la croyance selon laquelle "je serai toujours nul en français" ou "je suis incapable d’exprimer ce que je ressens". Puisqu'après tout, ne suis-je pas à l'École ?
Frans et Eli
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