La vie de Jules César en quelques points essentiels

 

Informations compilées par Hélène

 

Bien que des indices dévoilant certaines origines stellaires que Cléopâtre et Jules César se sont eux-mêmes attribués, cette petite synthèse reste purement historique. Elle laisse donc au lecteur la possibilité de déployer ses propres antennes pour faire des liens par lui-même.

En cette fin de cycle actuelle, n'aurait-on pas comme une étrange impression de déjà vu ?

 

Et pour aller plus loin dans cette enquête, voici des écrits essentiels :

 

***

 

Selon les sources officielles, Jules César serait né en 100 av. J.C. et mort en 44 av. J.C.

 

 

Son ascension au pouvoir :

 

De par sa jeunesse, César ne semble pas destiné à devenir un homme de guerre, il est plutôt "homme de société". Il s'instruit beaucoup, parle plusieurs langues (dont le grec et le latin), aime écrire. Il est soigneux et prend soin de son corps.

Le surnom de sa famille, Caesar, signifie "celui qui tranche (avec son épée)", en référence aux victoires de guerre de ses ancêtres. C'est également un signe nous indiquant que le rôle de perturbateur et de révélateur qu'il va jouer au sein de la république romaine est déjà inscrit dans sa nature.

 

Faire passer ses idées est pour lui essentiel. Il comprend que s'il veut y arriver, il doit pouvoir accéder au Sénat de Rome (assemblée composée de magistrats, les représentants des grandes familles de la république romaine, jouant un rôle autant religieux, législatif, financier que politique).

 

Tableau de Romano Senado

 

Et pour en faire partie, il n'a d'autre choix que de gravir les échelons en se formant aux stratégies de guerre et en rassemblant une armée. Par la ruse et sa vivacité d'esprit extraordinaire, il parvient à se rapprocher de Pompée (grand général et homme d'État romain) qui devient en quelque sorte son mentor. Il rompt d’ailleurs les fiançailles de sa fille Julia avec Brutus (son fils adoptif et futur assassin) pour la marier avec Pompée. César prend goût à sa nouvelle vie de conquérant et devient le chef de guerre le plus stratégique que Rome ait connu.

 

Il eut donc un rôle militaire aussi important que politique (en tant que général, consul puis imperator). Dans les deux cas, il s'appliquait à être extrêmement clair. C'est pour cette raison qu'il n'employait pas de mots ayant un double sens et qu'il utilisait dans ses écrits les langues complémentaires que sont le latin et le grec. Même lorsqu'il était éloigné de ses hommes ou du peuple romain, il gardait toujours un contact avec eux par communiqués.

 

 

Un chef de guerre particulier

 

Il étudie beaucoup le terrain et les peuples qui y vivent. Il applique "l'art hellénistique" du preneur de ville (technique grecque d'encerclement des villes par la construction). Il est donc un grand bâtisseur d'espace : pour dresser des sièges, il aménage le territoire. Ces travaux sont herculéens et demandent une grande discipline. Finalement, ses soldats consacrent davantage d'énergie à la construction et à compiler avec les éléments de la nature qu'à faire la guerre ! Cependant "En moins de dix ans qu’a duré sa guerre dans les Gaules, il a pris d’assaut plus de huit cents villes […]"

 

Conquêtes des Gaules par César de - 58 à - 50 avant J.C.

 

Pendant sa guerre des Gaules, il a beaucoup étudié la géographie et le comportement des habitants selon trois zones géographiques : les terres celtes (ou gauloises), aquitaines puis belges. Fait intéressant : dans ses sept livres intitulés La guerre des Gaules, il a l’honnêteté de relater pourquoi il trouvait que les belges étaient les plus courageux. D'après lui, par leur éloignement de la province romaine, ils étaient moins influencés par la civilisation, donc plus intelligents et résistants !

 

Sur le terrain, il recadre ses hommes quand ils manquent de réflexion et de sang froid. Il réprouve leur côté orgueilleux, quand par exemple ils veulent passer à l'action lorsqu'ils estiment que la victoire sera facile à remporter du fait de la faiblesse de l'ennemi. César préférait avoir le minimum de perte humaine et exigeait discipline, courage et force d'âme.

En 52 av. J.C., Jules César remporte une victoire décisive au siège d'Alésia, où il reçoit la reddition de Vercingétorix. Bien que ce fut dans un contexte de guerre, César et Vercingétorix ont participé tous deux à unifier les peuples gaulois, jusqu’alors ennemis mutuels.

 

La conquête de la Gaule fut l’une des plus grandes victoires de Rome et place César au rang des plus illustres généraux romains. Mais pour le Sénat, il fit une grave erreur en provoquant le ralliement de clans gaulois contre Rome.

 

 

Son retour à Rome

 

Alors qu'il revient de ses conquêtes, vers -54, le Sénat qui craint maintenant sa force, fait en sorte qu'il perde du crédit par des rumeurs propagées avant son arrivée. Des officiers se livrent à un intense travail de désinformation, affirmant que César était devenu odieux et détesté par ses soldats, et induisent Pompée à le sous-estimer. César lui, ne désire qu'une chose : qu’on accepte sa candidature au consulat. Mais Caton, en tant qu'homme politique puissant, refuse qu’un simple citoyen impose ses conditions à l’État. Le Sénat décrète que César doit abandonner son poste de gouverneur et revenir à Rome en simple particulier. Il a l'interdiction de franchir le Rubicon (rivière marquant la frontière entre la Gaule et l'Italie) avec ses hommes.

 

Prenant alors l’initiative de l’illégalité, il décide le 11 janvier 49 av J.C. de pénétrer armé en Italie, et franchit le Rubicon. Il s'exclama en grec (la langue des élites romaines de l'époque) "Anerrifthô Kubos" : Que soit jeté le dé ! Il affirmait ainsi qu'il se lançait vers l'inconnu et qu'il avait foi en sa destinée. De là est née la fameuse expression "le sort en est jeté !" signifiant s’engager d’une manière irrévocable.

 

Pour César, il n’y avait plus que deux issues : la mort et le déshonneur ou la victoire et le pouvoir. Dans sa vie, il mena une seule guerre d'assaut, et ce fut face aux armées de son ancien allié, Pompée. Il misa sur l’audace et la rapidité de ses déplacements et sur l’expérience et la fidélité de ses légions. Tout au long de son avancée, il n’exerça ni proscriptions, ni représailles. Toutes les armées se replièrent. Il longea l'Adriatique puis entra dans Rome, chassa Pompée et soumit l'Italie entière en neuf semaines. Pompée fuit en Égypte pour se réfugier chez Ptolémée XIV (le frère de Cléopâtre).

 

Le peuple acclama César tel un imperator favorisé des dieux. Seul maître à Rome après une suite de victoires foudroyantes sur ses adversaires, il entreprend alors de réformer l’État et de modifier l'organisation de la classe politique dirigeante afin de satisfaire les revendications de la mouvance des populares dont il se revendique. Après ça, le peuple le fera désigner dictateur (durant la République romaine, dictateur désigne un magistrat extraordinaire qui détient les pleins pouvoirs pour un mandat à durée normalement limitée).

 

 

Ses "origines divines"

 

César affirme descendre de la déesse Venus représentée à la fois par la Vénus Génitrix (la génitrice) et la Vénus Victrix (la guerrière). Pour célébrer ses victoires, César construit un temple qu'il lui dédie.

 

Wikipédia explique :

Le temple permet d'exalter les origines divines prétendues de la gens Iulia et donc indirectement celles de César. Cette disposition architecturale est d'ailleurs revendiquée par César lui-même lorsque, contrairement à l'usage, il reçoit le Sénat sur le forum, installé en avant du temple, tel un dieu vivant. Ce geste, qui révèle clairement les ambitions absolues du dictateur, lui vaudra d'être particulièrement impopulaire auprès des sénateurs, jusqu'à son assassinat.

 

Mais une autre version pourrait être que César ayant pris conscience de ses origines galactiques, rend hommage à la Venus Génitrix/Victrix lors de la réunion du Sénat. Attitude sans aucun doute jugée comme orgueilleuse.

 

Un détail important (mais non révélé par les sites officiels) réside sur la pièce de monnaie qu'il a faite frapper. Un petit être apparaît près du bouclier, contre le mollet gauche de la Venus, et un autre être ailé dans sa main. Ne seraient-ils pas "ses enfants" ?

 

"Caesar dict perpétuo" signifie "César dictateur perpétuel" et "Macer" signifie "Grand" en grec

 

Sur le côté "pile" de cette pièce, César n'aurait-il pas représenté sa mère créatrice, (l'Amasutum Kadistu) et lui-même en tant que "progéniture" ? Ne dévoilerait-il pas ainsi ses origines hyperdimensionnelles de Nungal ?

Cela expliquerait notamment pourquoi il est si peu apprécié des sénateurs, qui finalement ne seraient autres que les descendants des Anunnaki et des Dracos défendant l'État profond de Rome.

 

Inscription : CAESAR•DIC•TER

"Caesar Dictator Tertium" signifie "César, dictateur pour la troisième fois"

 

Jules César a dédié cette pièce de monnaie à Minerve, la première des déesses honorée par les Gaulois, qui est aussi une déesse de la victoire. Un autre symbole des Mères guerrières et protectrices que la civilisation sumérienne nomme "peuple du serpent".

 

 

Son voyage en Égypte et sa rencontre avec Cléopâtre

 

Après s'être assuré du soutien des nouveaux gouvernants romains, César part à Alexandrie en Égypte, sur les traces de Pompée pour l'empêcher de lever une armée.

 

Il arrive dans le contexte suivant :

 

Cléopâtre vient d'épouser son demi-frère Ptolémée XIII (Les mariages stratégiques au sein d'une même famille se pratiquaient couramment à l'époque). Elle est accusée de complot contre son frère. Celui-ci provoque un soulèvement des alexandrins, ce qui génère une guerre civile. Cléopâtre doit fuir en Syrie puis en Judée, où elle se constitue une armée de mercenaires recrutés parmi les tribus arabes.

 

En tant que tuteur d’Égypte – puisque ce pays est comme tous ceux du pourtour méditerranéen, sous domination et protectorat romain –, César demande à ce que les amants remontent sur le trône ensemble. Mais Ptolémée refuse que Cléopâtre accède au pouvoir. C'est à ce moment que se déroule l'épisode souvent mis en scène au cinéma, dans lequel la reine se serait faite enroulée dans un tapis afin de parvenir en Égypte jusqu'à Jules César.

 

De son côté, le jeune Ptolémée, croyant ainsi gagner les faveurs de l'imperator, se retourne contre Pompée, son ancien allié. Il le fit exécuter et offrit sa tête à Jules César. Mais César fut apparemment très attristé de la mort de son ancien mentor. Plutarque décrivit comment César s'était "détourné avec horreur quand on lui avait présenté la tête de Pompée, mais il accepta l'anneau du sceau de Pompée et versa des larmes dessus." Suite à cet évènement et aussi certainement par intérêt stratégique et sentimental, il décida de prendre parti pour Cléopâtre et de la rétablir au pouvoir contre Ptolémée.

 

César reste en Égypte et découvre alors l’administration impériale léguée par Alexandre le Grand dont il va s'inspirer pour le nouvel empire romain.

 

Cléopâtre est une souveraine d'une grande intelligence : les écrivains antiques rapportent qu'elle parlait neuf langues et séduisait par la qualité de ses conversations. Plusieurs traités de métrologie, d'alchimie, de gynécologie ou de cosmétique (le Kosmètikon) lui sont attribués. Il est cependant difficile de cerner la véritable personnalité de Cléopâtre, qu'un certain romantisme a contribué à déformer ; mais elle possède à l'évidence beaucoup de courage et se révèle suffisamment intelligente pour inquiéter les Romains. Elle était d'ailleurs surnommée "le serpent du Nil" !

 

César est en admiration devant Cléopâtre qui assure un pouvoir royal d'essence divine. En effet Cléopâtre, à la différence de César, ne se dit pas "descendante de Vénus/Isis", mais affirme "être Vénus/Isis" ! Elle en est très profondément persuadée et le peuple égyptien aussi. César aurait-il ainsi trouvé celle qui sur un autre plan était sa Vénus Genitrix, sa Mère créatrice ?

 

Il eut un fils avec elle, nommé Césarion, qui serait à ce moment-là le seul enfant de César – sa fille Julia, qui avait été mariée à Pompée, était morte en couches.

 

 

Son retour à Rome avec Cléopâtre

 

À son retour à Rome, il accueille Cléopâtre dans sa villa. Il fait construire une statue en or en son honneur qu'il fit installer à l'intérieur même du temple de la Vénus Génitrix. Ce fut l'occasion de célébrer une immense fête où tout le peuple fut convié. C'était une manière d'affirmer auprès des romains la légitimité de sa "maîtresse divine" !

Étant donné que, déjà à cette époque, le peuple était désabusé par le pouvoir religieux, la religion officielle avait finalement peu de valeur à leurs yeux. Les romains ne se sont donc pas opposés à la présence de Cléopâtre.

 

Mais pour l'aristocratie, c'est la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Aux yeux de la morale romaine, Cléopâtre reste la prostituée de César. Même si elle est reine ou déesse en Égypte, elle incarne une conquête ou une esclave qui ne doit pas offrir de descendance à César. Pline la surnommera même la regina meretrix, la « reine putain ». De nombreuses lampes à huile sont illustrées de scènes la caricaturant. On la voit ainsi s’accoupler avec un crocodile.

Au-delà de l'image en apparence dégradante, ces illustrations confirmeraient bien la génétique de créatrice reptilienne dont elle est porteuse !

 

Autre détail important : d'après plusieurs historiens, Cléopâtre ne ressemblait pas aux clichés cinématographiques récents d'une femme mince à la peau mate et aux cheveux noirs. Les œuvres les plus anciennes la représentent avec les cheveux roux !

 

En effet, Cléopâtre d'origine macédonienne (donc grecque) s'est établie à Alexandrie : une ville grecque en Égypte. Bien qu'elle ait hérité de l’appellation d' "égyptienne", Cléopâtre s'est efforcée de renouer avec les traditions séculaires de l’Égypte pharaonique et de s'accommoder avec son peuple.

Cela ne nous rappellerait-il pas l'archétype biblique de la Madeleine : une prostituée aux cheveux roux initiatrice d'un certain J. C. ?

 

 

Portrait posthume de Cléopâtre VII portant un diadème royal et des épingles à cheveux perlés,

de Herculanum, Italie, de la fin du Ier siècle avant notre ère.

 

 

  Andrea Solari   

   Giampietrino Felice

Ficherelli


Tableaux de Cléopâtre se suicidant par la morsure d'un serpent à un sein

 

Le lien entre la Mère nourricière et le serpent est à nouveau explicite. D'ailleurs, son attitude ressemble bien plus à celle d'une femme qui donne le sein, qu'à une personne qui se donne la mort !

 

En août 30 av. J.C. (après l'assassinat de César), Cléopâtre est faite prisonnière par Auguste. Elle est vouée à être humiliée et sacrifiée dans les arènes de Rome. Malgré la surveillance accrue, elle serait parvenue à se donner la mort en se faisant porter un panier de figues contenant un ou deux cobras. D'après la culture égyptienne, le cobra d'Amon-Rê aurait d'ailleurs la particularité de conférer l'immortalité à sa victime.

 

Finalement, à Rome, ce n'est pas tant Cléopâtre qui représente un danger pour l'oligarchie, mais surtout César qui, soutenu par le peuple auparavant opprimé, est sur le point d'accéder à tous les pouvoirs. En effet, entre - 46 et - 44, il devient consul à vie, dictateur à vie et instaure une nouvelle administration qui lui permet de "faire le ménage" au sein de l'ancienne république. En nommant lui-même les magistrats supérieurs, César arrête le cycle corrupteur des campagnes électorales qui ruinent les provinces. Mais ceci réduit les profits des républicains. Il fit même admettre des notables gaulois au Sénat romain, notamment des Hallobroges (considérés comme de vrais sauvages par les romains) !

 

César projetait ensuite de partir en campagne contre les Parthes pour protéger son empire et prendre la suite d'Alexandre le Grand. Pour cela, il devait se faire introniser Roi, il deviendrait alors Basilos : le roi théocratique.

 

C'est le 14 février 44 av. J.C. que le Sénat confère à César la dictature perpétuelle. Il est alors imperator et son pouvoir est désormais sans limite. Le terme latin d'imperium signifie que son détenteur jouit de deux formes de pouvoir, le pouvoir militaire hors de Rome (imperium militiæ), et le pouvoir civil à Rome (imperium domi).

 

 

Son assassinat

 

Pour l’année 44 av. J.C., César désigne Marc Antoine comme consul et Marcus Junius Brutus et Cassius comme préteurs. Selon Plutarque, la déception de Cassius qui espérait le consulat est sans doute une des raisons qui l’amènent à comploter. Ensuite, Cassius convainc Brutus d’agir contre César. Présenter Brutus comme l’inspirateur du complot contre César, permet de fédérer d’autres opposants.

Beaucoup accusent César d'avoir accumulé un nombre incroyable de titres et d'honneurs, et en obtenant le pouvoir par les armes, d'avoir alimenté son propre culte. Mais le Sénat a soigneusement mis en place cette image. Il a insisté pour parer César de ces titres et honneurs comme on pare le bouc que l'on destine au sacrifice ! Le message subliminal du Sénat était : "Regardez, c'est un tyran. Tous ces titres accumulés en sont la preuve !". Puisqu'ainsi il trahissait Rome, ils s'allouaient la légitimité de le tuer.

 

Peu de temps avant son meurtre, César prend des décisions surprenantes : il décrète une amnistie générale et licencie sa garde personnelle. Il ne porte plus d'arme sur lui, et n'est plus protégé. Les rumeurs de complot lui parviennent, mais il les néglige, affirmant en être informé, ou même en plaisante, quand on l'informe que Brutus complote. César néglige également les avertissements des devins, la mise en garde de son épouse qui, la veille, fit un cauchemar le voyant se vider de son sang.

Les consuls ont prévu leur attentat au début de la réunion du Sénat le 15 mars de l’an 44 av. J.C. : jour festif dédié à Mars, dieu de la guerre. Il est assassiné à 56 ans par 23 traitres. Tous l’assaillent et il tombe aux pieds de la statue de Pompée, percé de 23 coups de poignard. Le coup ultime dans le dos aurait été porté par Brutus, son fils adoptif.

 

La mort de César par Vincenzo Camuccini

 

 

Après sa mort

 

Écœuré par l’habile et pathétique mise en scène des oligarques, le peuple en colère entassa autour du lit funèbre le bois arraché aux boutiques avoisinantes et tout ce qui lui tombait sous la main pour construire un bûcher gigantesque. Les militaires de ses légions y jetèrent leurs armes et certaines femmes les bijoux qu’elles portaient. Tous se réunirent plusieurs nuits de suite autour de son tombeau pour le pleurer.

 

Une comète se mit à briller dans le ciel (apparition également attestée par les astronomes chinois) et l’Etna entra en éruption, faisant de sa mort un bouleversement cosmique. La comète brilla 7 jours de suite. Auguste (son successeur) se serait exprimé en ces termes : "Pendant la célébration de mes jeux, on aperçut durant sept jours une comète dans la région du ciel qui est au Septentrion. [...] Suivant l'opinion générale, cet astre annonça que l'âme de César avait été reçue au nombre des divinités éternelles ; c'est à ce titre qu'une comète fut ajoutée à sa statue."

 

Le peuple de Rome ne s'est jamais remis de l'injustice que représentait pour lui cet assassinat et une guerre civile s'ensuivit. Aucun des 23 meurtriers ne survécut plus de trois ans et ne mourut de mort naturelle. Certains périrent lors de naufrages, de combats, et bien souvent se suicidèrent avec le même poignard qui donna la mort à César.

 

Après la fin de la guerre, Auguste apporta la paix au sein de l'État romain qui avait été déchiré par un siècle de guerres civiles. Il devint ainsi l'homme le plus puissant du monde romain et sera le premier empereur romain puisqu'il transforma la République en un véritable Empire autocratique (système politique dans lequel le souverain dispose d'un pouvoir absolu).

 

La fin de la dernière Guerre civile républicaine marque le début de la Pax Romana, la plus longue période de paix et de stabilité que connut le bassin méditerranéen jusqu'à aujourd'hui.

 

***

 

Durant l'Antiquité, le puissant Empire romain voit l'ascension au pouvoir d'un César républicain. Un imperator qui dérange, puisqu'il ose "faire le ménage" au sein du Sénat corrompu. Il est finalement trahi et évincé par l'État profond de Rome.

Dans nos temps modernes, la souveraineté de l'État profond américain était menacé de même par un président républicain, qui menait une opération spéciale de "nettoyage de ce marécage puant". Résultat : il semblerait qu'il ait été trahi et évincé dans un climat de guerre civile. Mais est-ce la réalité ?

Alors à quand la longue paix du Nouvel Âge d'Or ?

 

 

Sources :

http://www.deomercurio.be/fr/minervae.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9nus_Victrix

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_C%C3%A9sar

https://www.nationalgeographic.fr/histoire/2020/10/cesarion-fruit-de-lalliance-de-cesar-et-cleopatre

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cl%C3%A9op%C3%A2tre_VII#G%C3%A9n%C3%A9alogie

https://histoire.online/index.php/2017/11/10/rome-le-passage-de-la-republique-lempire/ https://www.youtube.com/watch?v=TUyug5X_sM

 

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