Mes expériences en hôpital psychiatrique - par Emilie

 

Bonjour Sand et Jenaël, Hélène et tous les auteurs et lecteurs du réseau Léo,

 

J’ai été bien occupé ces dernières semaines et j’ai pris beaucoup de retard dans les publications, une vidéo m’avait faite réagir et j’avais donc pris la plume pour commencer d’écrire mes expériences. Après une relecture et correction des fautes, je prends enfin le temps de vous transmettre ces messages écrits il y a presque 1 mois maintenant.

 

Je ne pouvais pas laisser cela dans les oubliettes et d’ailleurs ça me bloque même pour lire et visionner les nouveaux articles car n’ayant pas fait le pas, je ne peux continuer d’en apprendre davantage avec les publications sans acter pour le chemin de mon âme et exprimer ce que je tiens à mettre en lumière. Partage, transparence et authenticité, c’est cela la voix SDA.

 

Il y en a 2, le premier était terminé mais pour le deuxième, je m’étais arrêtée en cours de route et du coup, il n’a jamais été fini. Je vous le transmets quand même, il pourra peut-être apporter quelques informations. A vous de voir si vous souhaitez le publier ou non.

 

Merci à tous et à Bientôt

Emilie

 


Le 12/10/2017

 

Merci, merci de me permettre enfin de faire un pas vers le partage de mes expériences, plusieurs fois vous avez évoqué certaines de mes compréhensions qui découlent de ces expériences vécues mais à chaque fois je pensais que je devais tout déballer, le récit, le ressenti, les prises de conscience… tout d’un bloc pour ne pas en oublier et faire preuve de transparence dans le partage de ces infos. Il était encore trop tôt et ça l'est encore pour tout dévoiler mais aujourd’hui une porte s’ouvre, une opportunité m’est donnée pour introduire ce sujet et apporter quelques compréhensions.

 

Je suis en plein visionnage de la vidéo un après-midi avec Nina et de nombreux points évoqués me parlent, notamment la compréhension que fait Jenaël sur le fait que quand le prédateur se rallie à nous il devient l’ennemi des prédateurs sds et subit lui aussi des attaques de leur part, ainsi que le sujet des TDI et tout ce qui s’y rapporte.

 

Ayant vécu il y a quelques années une expérience très traumatisante sur l’instant mais surtout très initiatique qui m’a permis de découvrir la voie sda par la suite grâce à votre « rencontre » ainsi que la réception de nombreuses informations dont je comprends davantage le sens de jour en jour grâce au réseau Leo, aux livres de Laura Knight, Anton Parks, les Cassiopéens, Ra…

 

De même, que vous venez de publier ce jour, un article sur les maladies psychiatriques vue par les chamans, texte que j’ai déjà lu quelques temps après ces expériences traumatiques, qui m’a beaucoup parlé car je savais que par rapport à ce qu’il m’était arrivé, il y a quelques chose à comprendre de cet évènement, que cela ne m’est pas arrivé par hasard par simple folie et pétage de câble de mon cerveau mais qu’une initiation était à l’œuvre.

Il ne s’agissait en aucun d’une folie dans le sens où l’on est inconscient et complètement neuneu de la situation, mais plutôt que l’on avait bien conscience que des choses invisibles avaient lieu mais que le manque d’informations et donc de connaissances pour décrire et comprendre ces phénomènes ainsi que les nombreuses attaques et neutralisations que le corpus sds, utilisent sur les personnes ayant accès à ce type d’informations. Ces informations et comportements n’étant pas compris par le commun des mortels, il est plus facile pour l’humain de cataloguer ces gens de fous et de ne pas chercher à les comprendre pour savoir vraiment ce qu’il se passe car je peux témoigner que malgré le vécu de ce type d’expérience, j’ai encore toute ma tête et je dirai même davantage !!!

 

Cette expérience douloureuse ou du moins ces expériences douloureuses, m’ont conduite en hôpital psychiatrique où j’ai été internée à la demande d’un tiers et peu importe ce que quiconque puisse en penser, je remercie ma supraconscience, mon âme que ces expériences me soient arrivées, certes douleurs psychiques il y a eu, mais elles m’ont permis d’ouvrir les yeux, de visiter de nombreuses mémoires, d’accéder et de comprendre les différents sujets évoqués et décrits au sein du réseau Leo. De nombreuses prises de conscience ont découlé à la suite de ces évènements et de nombreuses sont encore à venir.

 

Je sais aujourd’hui que j’ai également subi des attaques de la part du corpus SDS, attaques que j’ai permis de se produire en raison de mon niveau de conscience de l’époque et de ma rébellion envers ce corpus même si à l’époque je ne savais pas vraiment contre qui je me rebellais !! En pensant m’affaiblir et me neutraliser, il m’ont permis de prendre conscience de leur existence et de leur mode d’actions et aujourd’hui, je sais que je n’ai pas à me rebeller contre eux ou chercher à leur faire du tort, chacun a son rôle à jouer dans ce jeu mais chacun a le droit de choisir de quelle manière il veut agir et c’est cela qui est important.

 

Ces expériences ont renforcée, ma partie humaine, prédatrice et toutes les autres facettes de moi-même. Même si pour vous, tout cela doit paraitre flou étant donné que je n’ai pas encore partagé ce récit, à personne d’ailleurs même dans mon entourage proche, ils n’ont pas conscience de ce que j’ai perçu et de ce qu’il s’est réellement produit, même si on en a très vaguement discuté, comprendre vraiment ce que j’ai vécu ne fait pas parti de leurs recherches. Ils sont tellement heureux d’avoir retrouvé leur fille, conjointe… que peu leur importe de savoir ce que j’ai réellement vécu. C’est ainsi et je n’ai pas à leur en vouloir.

 

Je vous demande donc d’être encore un peu patient car j’ai bien l’intention de les partager, mais c’est très dur pour moi, surtout qu’il y a le récit de l’instant T, comment se sont déroulés ces évènements, le film qui a défilé devant moi, dans ma psyché tels que vécu sur l’instant et puis mon ressenti à chaud, après cette phase de modifications de conscience lorsque j’ai réintégré le monde 3D et mon ressenti à froid avec le recul et le « temps » qui me permets de décortiquer et comprendre ce qui s’est produit. J’ai déjà listé les grosses lignes mais il y a encore du boulot.

 

Pour essayer de résumer la chose, j’ai vécu ce que les psychiatres qualifie de BDA, bouffées délirantes aigues, et par la suite ils m’ont parlé de crises d’angoisses car à chaque nouvelle manifestation ou crise, le film était de plus en plus horrible, mais je m’y accoutumé de plus en plus. Car oui, il y en a eu 5 au total, 2 m’ont conduite en hôpital psy séjour de 15 jrs et 1 sem et pour les 3 autres je me suis soignée seule chez moi sans l’aide des médecins. Mon état de conscience s’est modifié, (suite à une trop forte pression — émotionnel, stress, ras le bol —, le cerveau a surchauffé) jusqu’à me détacher de la réalité et m’emmener dans un tout autre monde.

Comme un film défilant devant mes yeux, je recevais de nombreuses pensées majoritairement négatives, décortiquais chaque acte du monde sds/3d. Tout cela, déclencha et alimenta une peur extrême dans laquelle je n’arrivais pas à me défaire, j’ai littéralement plongé au fond du gouffre et me suis offerte à la situation quitte à y laisser ma vie, mon corps, cela m’importait. C’est étrange mais même si très souvent j’étais en désaccord avec les pensées qui traversaient ma psyché en répondant intérieurement non à toutes ces choses horribles (viols, meurtres, abus, maltraitance….) et que je souhaitais que tout cela cesse, je n’ai jamais prié pour que l’on me sorte de là, que tout s’arrête, je devais aller au bout du film, il fallait que je visite ces mémoires, quitte à rester sous le joug des prédateurs et à nourrir un canal énorme qui s’est propagé sur mon entourage.

 

Je ressentais comme si une partie de mon âme, des autres moi (mon prédateur probablement) était descendu dans mon corps et se retrouvait piégé en 3d ne sachant pas comment penser, agir. J’avais perdu toute notion de la réalité 3d, la routine métro boulot dodo et toutes les actions quotidiennes anodines avait disparu et n’avait plus aucun sens. Pour faire le lien avec ce que disait Jenaël dans la vidéo, je ressentais la traque, qu’elle/je était en mode survie. Je percevais qu’une symbolique existait pour chaque chose, chaque personne, chaque action qui se trouvaient dans ma bulle de perception, ce n’était pas là par hasard mais je n’arrivais pas à en comprendre le sens. J’étais incapable d’agir, de prendre des décisions, je savais que suivant ce que je faisais ça avait une incidence m’ouvrant ou fermant des portes par rapport au cheminement de mon âme, du plan. Ayant très peu de connaissances sur tout cela à l’époque, je n’arrivais pas à faire le lien entre les actions 3D et leurs répercussions et significations dans le monde invisible. Je ne savais littéralement plus qui j’étais.

 

Les dates, les lieux, les prénoms, les personnes tout ce qui m'entoure avait une importance, une signification dans le déroulement de ces événements et cela ne peut pas être un simple passage de ma vie à oublier et ne pas chercher à comprendre comme me l’a conseillé la psychiatre qui me suivait à l’époque. Loin de là, hors de question, il m’est impossible d’oublier, au contraire, même si au début il m’était très dur et désagréable de me remémorer ce qui venait de se produire (dû a la peur du renouvellement, du redéclenchement de ce phénomène…).

Aujourd’hui je peux me les remémorer avec beaucoup plus d’acceptation et de détachement, c’est même devenu un de mes « outils de travail » qui m’enseigne de jour en jour et qui n’a pas fini de me faire grandir. D’autant plus qu’en suivant le réseau Léo, je me rends compte que bon nombre d’entre vous ont des visions et remontées de ce genre même si elles se manifestent différemment.

 

La musique, les films, ont tenu également un rôle important dans le déroulement et le déclenchement des crises, je dirais même avant, pendant et après les crises et cela agit également au quotidien, pour transmettre des messages/informations, déclencher une programmation...

 

De toute façon, bien avant que cela n’arrive, je savais que quelque chose allait se produire, (programmation ou avertissement de mon âme ??), mais je savais qu’il allait m’arriver quelque chose de « grave » en lien avec la santé sans savoir quoi précisément et que je m’en sortirai que je surpasserai cet évènement. J’aurais pu penser à tout sauf à ce genre de phénomène.

 

Je tiens à vous préciser que cela s’est déroulé sous l’emprise de cannabis en très faible quantité. En effet je suis fumeuse depuis plus d’une dizaine d’années. Fumeuse au quotidien et jamais je n’avais vécu d’état semblable à ces évènements relatés. De même que j’étais en grande diminution lorsque cela m’est arrivé, je souhaitais fortement diminuer, voire arrêter complètement, pour ne fumer qu’à « l’occasion ».

 

Les médecins ont déterminé que c’était dû au cannabis mais il n’en est rien, j’en suis persuadé, il a pu accentuer les choses peut-être, mais en aucun cas les déclencher. Depuis j’ai arrêté à plusieurs reprises. Il faut dire qu’après la crise, l’envie de fumer me passe instantanément. Je n’en ressens pas le besoin mais avec le temps, l’envie se remanifeste et ce n’est pas toujours évident de ne pas succomber. Aujourd’hui je ne fume plus de cannabis, même si je me laisse séduire par un petit de temps en temps (clin d’œil à Nina)

 

De même qu’à la première crise et encore maintenant, mais avec beaucoup plus de conscience, la programmation SDS est bien en place, une famille aimante, un conjoint, une maison, un travail et tout le toin toin d’un bon mouton programmé, c’est d’ailleurs en partie cette routine qui m’a fait perdre sens. Même si cela n’est et n’a toujours été qu’une couverture, un costume dans cette pièce de théâtre, un doux brouillard pour le corpus sds car depuis mon enfance, je me pose des questions. Je ne peux m’empêcher de remettre en question ce qui est si facilement établi et que tout ne s’arrête pas à cette chère matrice.

 

Enfin voilà un début de partage qui permet de mettre un pied de plus à l’étrier.

Merci à vous tous, il y a tant à dire, à partager sur de nombreux sujets, on se retrouve dans chacun des cas évoqués, avec chacun son expérience propre à un degré quelque peu différent, mais le même apprentissage à la clé.

 

Bonne route à tous et à bientôt.

Emilie

 

* * *

 

Le 16/10/2017,

 

Ce week-end j’ai avancé dans le visionnage de la vidéo un après-midi avec Nina, les sujets évoqués me parlent en tout point et quelle surprise de voir que Sand touche du doigt ce que je tente de relater et expliquer dans ce que je vous ai décrit en amont.

 

Sand s’interroge sur le processus de l’âme lorsque celle-ci subit un traumatisme important et qu’elle sort du corps. Mais qu’advient-elle ? En effet, je pense également que si la personne conscientise et accepte ce qui vient de lui arriver et donc qu’elle ne plonge pas dans le déni ou l’oubli, alors l’âme, au lieu de se diviser, se fragmenter, et bien fusionne ou s’assemble avec d’autres parties d’elle-même présentes sur d’autres plans afin de continuer son processus d’évolution et permettre également à d’autres parties d’elle-même, ses autres moi reconnus de cheminer ensemble dans le processus évolutif de la conscience.

C’est tout à fait ce que j’ai vécu lors de cette expérience que j’ai commencé de relater dans la première partie de mon texte. En effet, au lieu de se trouver avec différentes parties de nous bien dissociés et sans contact les unes avec les autres, je dirais qu’au contraire celles-ci communiquent ensemble et s’entraide pour avancer dans le cheminement de l’âme et lui permettre de grandir, de retrouver ses différentes parties d’elle pour retrouver sa totalité.

 

En effet, je n’ai pas l’impression d’être seule lorsque personne (extérieur à moi et mes autres moi) ne sont présents dans ma bulle de perception et cela ne m’empêche pas d’avancer dans mon cheminement, me poser des questions, recevoir les réponses… Je pars dans ma tête et navigue au grès de mes interrogations. J’ai toujours eu la sensation de ne pas être seule « dans ma tête », qu’il y en a plusieurs en moi, des « gentils », des « méchants », il y en a toute une gamme !!! Ils me conseillent, me désorientent…

 

D’ailleurs, j’apprécie de me retrouver seule et de pouvoir m’interroger sur tout et rien et que chacun des moi « donne son avis », que le petit conseil se retrouve et trouve un terrain d’entente pour cheminer ensemble.

Les gens de mon entourage ne me comprennent pas toujours car je suis quelqu’un de très discrète, qui s’exprime peu et m’efface facilement. Lorsque l’on est plusieurs, en groupe, je trouve les conversations très superflues alors qu’il en est tout autre quand je me retrouve avec une seule personne où l’on peut discuter en profondeur, en authenticité.

 

Emilie

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