Mon voyage au pays du "Man-songe" - par François R (Frans)

 

Début octobre, mes parents, Sylvie, Philippe et moi-même, sommes allés chez mon frère Dan, afin de rencontrer Paul, son nouveau né, et de faire quelques travaux ensemble.

C’était un voyage pour se retrouver en famille et surtout, l’occasion de prendre conscience des liens d'attachement qui me lient encore très fort à elle, et d’être attentif aux signes proposés par ma guidance.

En général, mes échanges avec mes proches ont été un challenge. Je devais surmonter mes peurs de dire avec franchise ce que je percevais, sans craindre leurs réactions. Ma famille s'est montrée plutôt ouverte et réceptive, bien qu'elle trouvait quand-même mon nouveau regard sur la vie, inhabituel. « Mais pourquoi se poser toutes ces questions et aller si loin ?? » se demandait Philippe.

 

 

Le prénom que je porte

 

En l’occurrence, je m'interrogeais sur mon prénom, « François », d'où il venait et ce que je portais « à travers lui ».

J'appris que « François », était le prénom de l'oncle de ma mère : François Péchiné, mort pendant la seconde guerre mondiale, du diabète, faute d'avoir pu recevoir de l'insuline. Il avait 7 ans.

Que me raconte le diabète ?

 

Ce que j'en ai compris, c'est qu'il représente le surplus de sucre dans le sang. Je pense donc qu'il est temps pour moi de ne plus jouer au jeu dangereux des glucides. D'ailleurs, autre indice, j'avais des maux de tête très handicapants ces dernières années, que j'avais attribué au sucre. Depuis plus de 6 mois je mange paléo-céto, et j'ai remarqué que mes maux de tête ont disparu !

 

Concernant le décodage biologique du diabète, j’ai regardé dans le livre « Le grand dictionnaire des malaises et des maladies », et j’ai lu un passage qui m'a aidé à y voir plus clair sur la situation que j’étais en train de vivre :

 

« Si je suis diabétique et que je dois recevoir des injections d'insuline, je dois me demander à quoi est liée cette dépendance au niveau affectif : est-ce que je suis encore dépendant face à un ou à mes deux parents ?

(..) Si je suis un enfant, c'est le temps de prendre des initiative et d'aller de l'avant. Plusieurs opportunité pour améliorer mes condition de vie se présentent, mais je résiste a celle-ci, car elles auront pour effet d'amener des changement important dans ma vie.

Je suis fatiguée toujours « tirer le diable par la queue ». Je peux ne pas me sentir soutenu par mon père (ou par la personne qui le représente) ou penser que ce dernier ne montre aucun intérêt envers moi ou mes activités. Je ressens son indifférence. Si je suis une femme ou je suis un homme avec un coté féminin très développé, je désir devenir plus actif et indépendant. Cependant, je sais que cela va déranger mon entourage et j'ai peur que cela m'éloigne des gens que j'aime.

J'accepte le passé d'une manière détachée, pour ce qu'il est. »

 

Dans le langage des oisons, j'entends aussi « diable bête », ce qui me parle de ma partie sombre (ego/prédateur) que je suis appelé à reconnaître. Cette part de moi qui manipule mon ego, me faisait croire que la vie n'est qu'amour et lumière, et m'empêchait ainsi de contacter toutes mes émotions dites « négatives ».

Je me rassurais, me persuadant que je ne « faisais qu’Un avec le tout », mais c’était une fausse croyance ! Mes recherches spirituelles étaient superficielles, je ne regardais rien en profondeur.

Le grand oncle François, mort du diabète, s'appelait « Péchiné », nom dans lequel je vois « pêche innée » et « pêché nié », tous les deux me renvoyant au côté « amour et lumière », c’est-à-dire à la programmation New Age. De même, une coupure sur mon poignet gauche m'invitait à regarder plus en détail les bagages que je transporte, puisque le « poids-nié» symbolise des « mémoires ».

 

 

Le jeu de l’observation et ce qui en est ressorti

 

En étant plus vigilant que d’habitude, je fus interpellé par tous les devoirs auxquels chacun se plie par « obligation familiale ».

Par exemple, Dan et sa copine Audrey ont envoyé des faire-parts pour prévenir de la naissance de leur enfant à toute la famille, même lointaine. Ils ont alors reçu en retour un cadeau pour ce dernier, de la part d'une personne avec qui ils n'ont pratiquement aucun contact !

En assistant à l’ouverture des courriers de félicitation, j'ai tenté d'attirer leur attention en blaguant sur le fait qu'ils avaient omis d'envoyer avec leur courrier, des menottes ! Je voulais souligner le fait qu'ils s’emprisonnent, sans le savoir, dans des rôles, et nourrissent en permanence le lien d’attachement à travers ce genre de coutumes.

Ces « traditions » (que l’on pourrait voir comme des rituels) ne sont pas à considérer comme « négatives », il appartient à chacun de les voir pour pouvoir ensuite choisir, soit de continuer à les alimenter, soit pas.

 

 

Je trouve intéressant de chercher à comprendre pourquoi les individus les perpétuent, et qui se cachent derrière. A qui profitent ces liens !?

 

Pendant les travaux avec Dan et Philippe, je percevais souvent l'envie qu'ils avaient d’être dans la matière pour « faire ». Or, une partie de moi ne rentre plus en résonance avec cela, et se sent de moins en moins à sa place dans le « vouloir toujours faire ». Mon envie est de chercher davantage à apprendre à « être ».

Sur le chantier, nous pouvions discuter, mais avec l’énergie d’empressement, avec pleins de choses déjà planifiées et l'envie de finir rapidement. Cela nous laissait très peu de place pour échanger sur des sujets plus profonds, qui demandent du temps et un esprit libre.

Dan et moi avons posé des rails de support pour une sous face, ce qui m'a fait repenser à la porte arrière droite de mon véhicule (chemin de vie- côté masculin). Un dysfonctionnement au niveau de la roulette coulissant dans un raye (lignée), rendait la porte difficilement ouvrable et m'obligeait à forcer, ce qui parfois bloquait la poignée (poids-nié !).

Cette indice me montre qu'il y a un rapprochement à faire entre le poids-nié et ma lignée (lit-nié ?) du passé !

 

Alors que j’allais appeler Eli, je me suis vu vouloir valoriser ma famille et moi au passage. « Ma famille est géniale ! Au final, elle comprend, ça se passe super bien. On a fait du beau travail ! Mon frère a une très belle maison blablabla »

J’ai remarqué chez moi ce besoin de valorisation, qui était en résonance avec mon père en particulier. Du coup, avant de l'appeler je me suis posé la question : «Qui pense ?» Qu'est-ce qui fait que j'ai besoin de m'exprimer ainsi ?

J’avais apparemment un besoin de gonfler mon ego et de montrer à l’extérieur que je suis une bonne personne. Cette valorisation que je veux donner à mon entourage ou à moi-même, m’a donné une indication sur le fait que j'ai peut-être un vide intérieur, que je cherchais à combler par mes divertissements, mon travail, mes relations et toute la reconnaissance que j'en tirais. Et bien sûr, toutes ces « activités » me laissaient très peu de place pour apprendre à me connaître réellement. Je n'avais pas envie d'aller chercher qui je suis, par peur de ce que je pouvais découvrir et aussi, par crainte d'avoir à changer mes habitudes et comportements. Aujourd'hui, je comprends que si je connais ma valeur et ma raison d’être, alors je n’ai pas besoin de chercher de la reconnaissance à l'extérieur à travers mes échanges avec les autres.

 

Un soir, Dan passionné comme moi par les jeux de société, nous a proposé de faire une partie. Le but du jeu consistait à s'enrichir en construisant une ville, et pour gagner, il était judicieux de déstabiliser l'autre au maximum. Cela faisait partie de mes habitudes avec mes amis, il y avait des gagnants et des perdants, de la joie, de la colère, de la jalousie, etc. Ces émotions sont de l’énergie récupérée pour nourrir nos ego et donc nos prédateurs, qui se battent pour être « le meilleur ».

 

 

Cette compétition, je l'ai remarqué au club associatif où je faisais du foot, j’étais tellement « dedans » pour faire gagner mon équipe, que j'en arrivais à pousser agressivement mon adversaire pour marquer un but. Plusieurs autres signes comme une ampoule au talon, des petites entorses à la cheville et un mal de ventre après les matchs, m'avertissaient d'une situation qui me rongeait progressivement.

Aujourd’hui, il est devenu important pour moi d'écouter ces signes et d’arrêter les jeux de compétition en tous genres. J'ai bien vu que ceux-ci, bien que donnant une apparence de divertissement agréable, nous programment à la compétition. Par la suite, il y a une répercussion inconsciente dans la société à tous les niveaux.

 

Pendant un échange, nous avons abordé le sujet de ma source de revenus, ma famille ne comprenait pas comment je pouvais demander le RSA.

Je commence à comprendre que lorsque je mets mon énergie à travailler sur moi, à reconnaître qui je suis et à sortir des schémas de prédation, ma guidance m'aide. Donc, ce que je vois c’est que « si tu donnes sans attendre quelque chose en retour, tu reçois ». Même si je ne reçois pas forcément de la manière que j'avais imaginée !

Comme par exemple, mes droits Pôle emploi : Bloqués pendant 3 mois, la situation s'est rétablie au moment où j'ai accepté l'information qui m'a été donnée par le groupe. A savoir, accepter d'ouvrir les yeux sur ma peur du manque, et comprendre que donner de l’argent en espérant en recevoir en retour, n’allait me mener nulle part ! Donner de soi-même sans rien attendre en retour, voilà la clé pour ne jamais manquer.

Et c’est ce que je fais en travaillant avec le groupe à la construction de l’Ecoleo, ou à travers nos partages. Ce travail n'est peut-être pas reconnu par l’État, mais c'est une forme de travail qui nous porte et qui profite à ceux qui, comme nous, recherchent cette connaissance.

Donc, je n'ai aucune raison d'avoir de la culpabilité à demander le minimum des aides de l’État. C’est pour le moment, la seule aide qui me permet de vivre. Un moment viendra peut-être où l’État reconnaîtra notre projet social et son enseignement. J'imagine que toute grande association a commencé par du bénévolat, a grandi puis a fini par trouver le soutien des autorités. Cela parce qu'elle a sa raison d’être.

 

Lors de notre dernière soirée en famille, nous attendions Audrey pour commencer le repas, celle-ci devait rentrer en train de son travail. Nous reçûmes un message de sa part expliquant que son train avait été annulé. Sylvie est donc partie la chercher. A son arrivée, Audrey était un peu embarrassée de nous avoir fait attendre, et suite à une discussion que nous avions, mes parents m'ont demandé comment je pouvais interpréter cette situation.

J’ai alors apporté ma vision des choses en faisant appel à mes propres expériences. J'ai expliqué que chaque situation est là pour m'apprendre une leçon. Donc, il est inutile de perdre mon temps à chercher à l’extérieur ce qui ne va pas. Mon environnement me renvoie ce que je vibre à l’intérieur, et dont je n'ai pas conscience. Dans le cas présent, pas besoin de perdre de l’énergie à en vouloir au train ou à la direction de la SNCF.

Une fois que j'accepte de voir ce qu'il y a derrière « ce qui m’arrive », les choses se mettent plus naturellement en place, sans aller chercher trop loin, et à condition que je lâche le contrôle.

 

Je me suis amusé à regarder ce que pouvait représenter symboliquement nos 6 prénoms, il m’est venu une phrase qui m’a parlé sur le moment :

« File Dans l'Aude et si tu mets la vie en ta guidance, tu Franchiras les Paul et tu accepteras les louky te montrent une partie de toi. »

 

 

L’observation continue ! Retour dans l’Aude

 

Pendant le trajet de retour, j'ai commencé à avoir un mal de gorge, signe qui pouvait m’indiquer que j’avais encore des choses à dire à mes parents. Mais j'ai préféré attendre, probablement par peur de m'exprimer ou par manque de mots, d'informations et de compréhensions.

Après ce voyage, il était prévu que je fasse une semaine de travaux chez mon père. Une partie de moi ne souhaitait pas y aller, de peur de me retrouver dans un rythme qui me rappelait mon ancien travail. En plus, ma priorité était de finaliser la couverture à l’Estagnol avec le groupe. Mais une autre part de moi, poussée par la culpabilité, envisageait quand-même d’accepter de faire les deux.

Après en avoir discuté avec mes colocataires, j’ai commencé à comprendre que la peur de dire « non » à mon père, était due au lien d'attachement. Je me sentais complètement redevable envers lui.

Je suis donc allé le voir, pour lui annoncer que je ne souhaitais plus faire les travaux. Il s'est mis en colère et a employé des mots très forts qui m'ont blessé, car pour lui mon désistement était incompréhensible. Face à sa réaction, j'ai été en incapacité de dire clairement ce que j'avais compris.

Le soir même, je lui ai envoyé une lettre pour mettre des mots sur ce que je n'avais pas pu exprimer face à lui. La voici :

 

Je me positionne en sortant de toute culpabilité

Suite à une prise de conscience la nuit dernière, est venu mon choix de ne pas faire les travaux avec toi à la maison. Je comprend que la seule chose qui me donnait envie de faire les travaux, était de te faire plaisir et de ne pas te blesser, car je me sentais redevable de tous ce que tu avais fait pour moi.

Je sais que souvent tu le faisais par envie et pas parce qu’il le fallait. Pourtant parfois je sentais que tu m’aidais par obligation, par lien d’attachement car je suis ton fils, ou pour en retours attendre une forme de reconnaissance de ma part.

Je suis très reconnaissant de ce que tu as fais pour moi. Mais aujourd’hui je ne me sens plus redevable de quoi que soit envers mon entourage, je sais que c'est pas une croyance habituelle mais désormais c'est mon choix de fonctionner comme ça. Je décide de ce qui est bon pour moi et bon pour mon évolution personnelle.

Je mène avec les Léo un travail très enrichissant, je sens que ma place est avec le groupe c'est pour cela que je passe la plus grande partie de mon temps avec eux, pour partager ce qui me porte.

Le fait de décider de changer mon fonctionnement envers vous, de lâcher mes anciennes croyances, me soulage. Car si je coupe ce lien d'attachement cela me permettra d’être davantage libre et neutre, et plus dans une obligation d’être comme vous attendez que je sois.

Le cheminement que je prend m'ouvre les yeux sur le fonctionnement de ce monde et m'aide à sortir de certains schémas et éviter toute prise d'énergie inutile.

Maintenant j’apprends à être plus franc envers autrui, ce qui ne veux pas dire couper tout partage avec l’extérieur.

Voici un lien qui m’a aidé a prendre conscience des liens d'attachements https://bienvenussurlanouvelleterre.jimdo.com/2015-dialogue-38/

Ma lettre aux compagnons https://www.reseauleo.com/ma-lettre-aux-compagnons-du-devoir-par-fran%C3%A7ois-r/

A bientôt »

 

De retour sur le chantier, je me suis fait deux coupures sur mes deux doigts majeurs. Et, indice supplémentaire, il n’était plus nécessaire que je fasse le bâchage/débâchage du coté nord du toit, puisque la pose du pare-pluie était terminée. Je compris que « le bas âge » était terminé, en référence à l'enfant que j’étais qui, petit à petit, devient majeur.

Quelques jours plus tard, après des rêves et des échanges avec le groupe, j'ai pris conscience de mon « énergie empressée ». Je voulais exprimer rapidement ce que je veux être à présent, sans être passé par la compréhension totale, en moi-même, de cette décision.

La réponse/réaction radicale de mon père m’a montré que j’étais moi-même radical et dans la réaction. Mon entourage étant mon miroir, j'ai à comprendre leur message et à l’accepter.

 

Cette lettre me semblait juste à ce moment-là, pourtant j'ai agi de manière empressée, voulant acter avant d'avoir parfaitement intégré l’information qu'elle contient.

Résultat, j’étais en colère contre moi-même d'avoir fait souffrir mon entourage, et contre les autres qui réagissaient avec plus au moins de violence, ne comprenant pas ma nouvelle direction.

J’ai encore une fois pu constater que mon attachement envers ma famille était très présent, et je sais que le seul véritable amour que je puisse donner, est de leur partager mes compréhensions, aussi difficiles à entendre soient-elles.

Pour confirmer mon état d’être, quelques jours après, je me suis fait un coup au front. En regardant dans le dictionnaire des maux, un passage me donna une explication :

« Toute blessure au front révèle une peur ou une culpabilité par rapport à mes propres opinions que j'ai de la difficulté à assumer pleinement, sachant que je risque de déranger mon entourage ».

 

Deux semaines plus tard, après deux rêves me montrant des scènes de travaux chez mes parents, je compris qu'il était temps d'aller leur parler pour échanger sur mes compréhensions, car une part de moi était vraiment triste de ces événements. Je ne pouvais pas dire « non » à l’expérimentation.

Avant d'y aller, j'eus l'appréhension d’une nouvelle confrontation, mais notre échange s'est fait dans le calme, les deux semaines passées avaient apparemment apaisé les choses, même s'ils trouvaient toujours mon positionnement anormal. De mon côté, le temps m'avait permis de prendre conscience de mes actes, et le fait d'avoir écrit et partagé ce que je vivais avec les LEO, avait rendu les choses en moi plus claires et explicables.

 

Dans ce processus de transformation que je débute, et en lien avec mon empressement, j’ai remarqué un indice dans la symbolique de mon nom de famille : « ri va lent-ement ». Cela me fait penser à une trame à suivre. Si je vis un rapide changement de direction, c’est-à-dire sans prendre le temps d’intégrer, je constate que cela perturbe mon entourage. Ils s’inquiètent de mon cheminement et me font douter de mes choix. Ils me renvoient en fait tout simplement ces parts de moi qui ont peur, effet miroir oblige !

Cheminer dans le sens de la voie du service d'autrui me fait grandir, et contrairement à ce que beaucoup pensent, je ne suis aucun gourou, personne ne contrôle mes décisions ou pensées, mis à part des entités prédatrices !

 

***

 

Avec tous ces signes, je n'ai pas de raison de devenir fou, ma guidance m'a bien montré que je prenais une direction qui a du sens.

Ces expériences avec ma lignée biologique, me font penser à un train qui avance sur des rails en allant dans une direction déjà planifiée. Cela me laisse très peu de manœuvre, je peux au mieux, changer de place ou de classe. Cette planification figée de mon futur, très présente dans ma vie d'avant, m’empêchait d'accepter d'autres possibilités de chemins qui s’offraient à moi.

 

 

Je me rends compte en lisant les Dialogues, que ce train (ma vie d’avant) va dans le décor et qu'il est temps de le quitter. C'est pour moi une perte d'énergie de vouloir agir sur l’extérieur, sauver ce train ou aider les passagers, alors que je dois me sauver moi-même. La seule aide que je peux apporter à ces passagers, c'est leur montrer comment j'en suis sorti en partageant mes expériences. Le développement de ma vigilance aux signes envoyés par ma guidance, me donne les clés pour parcourir ce nouveau cheminement.

 

Ces journées en famille ont donc été très enrichissantes car elles m’ont permis de voir que je me situe entre deux mondes. D’un côté, l’ancien avec une apparence agréable, mais toutefois de moins en moins attirant, et de l’autre côté, cette nouvelle vision de la réalité qui me semble plus juste.

 

Mon voyage au Mans, reflète le « men-songe » entretenu par mes croyances. Celles-ci m’empêchent de voir la réalité derrière les liens d’attachement à la famille.

Je me rends à présent compte que mes proches ne sont pas intéressés par ce que je leur raconte sur la prédation et sur mes expériences. Ils ne me croient pas, c'est pour eux de la science fiction. Il y a donc de moins en moins d’échange possible entre nous. Mais une partie de moi, toujours attachée, se dit qu’elle peut toujours partager des expériences ponctuelles avec eux.

 

La leçon suite aux situations inconfortables que j’ai vécu, est maintenant d’être vigilant à mes pensées, de voir mon empressement, et de prendre le temps d'assimiler ce que je comprends mentalement. Petit à petit, j'apprends à détecter le prédateur qui m'habite, et à faire la différence entre ses pensées et les miennes. Il agit souvent à travers mon émotionnel (colère, joie, culpabilité etc..) et la seule chose qui me permet de ne pas partir dans des extrêmes, est de faire confiance à ceux qui ont déjà expérimenté, et qui donc sont plus aptes que moi à déceler les entités prédatrices.

 

Je tiens à dire que je ne juge personne, tous les signes que je perçois autour de moi, les compréhensions que j'en ai, me parlent à moi et c'est à chacun d'y voir ou pas, ce qui résonne pour lui-même.

En plus de me permettre d’intégrer les leçons, ce texte, écrit avec l'aide d'Eli, est un super exercice pour mettre nos énergies en commun.

D'autres enquêtes se présentent déjà, à moi d’observer les nouveaux signes laissés par ma guidance, afin de me découvrir davantage.

 

À bientôt pour de nouvelles aventures,

 

Frans

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