Chapitre 9.2 - Programme animal, violence-sexualité - par Galline

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Il y a bien des chapitres antérieurs mais un instinct, (une force ?) me pousse à publier cela avant.

 

Dans le cahier 7.4 - Se préparer au changement de densité, il est écrit :

« vous pouvez considérer en quelque sorte, que vous recevez de nouveaux fragments codants qui serviront à réparer les 12 brins d'ADN initiaux et restaurer plus de la centaine de paires de chromosomes originels qui vous avaient été enlevés par les entités scientifiques prédatrices. Vous aviez été de cette façon réduits au stade d'Homo Sapiens sapiens, des humanoïdes à la conscience et aux facultés extrêmement diminuées. » 

 

Ma conscience est altérée par les dommages faits à mon ADN, des programmes de comportements automatiques conditionnés en moi, à mon insu, suite à des chocs émotionnels ou physiques. Je suis endormie à ma propre programmation. Pourtant mon réveil est en train de se faire.

 

Lors de notre journée en amoureux avec mon époux, nous allons aux courses. Une fois arrivée à la caisse libre service, nous introduisons (nous-même, il n'y a pas de caissière à cette caisse) les billets pour payer. Voilà que la machine les prend mais ne les enregistrent pas. Une caissière qui supervise la zone a tout vu et notre argent est recomptabilisé sans erreur.

Je dis fièrement à mon mari : « tu vois c'est un sacré coup de notre prédateur de quatrième dimension mais il a été déjoué par une force bénéfique ! » Il est perplexe.

 

Il démarre la voiture. Soudain il pile net et me dit : "tu as vu sous la roue ?" Je lui réponds : « Il n'y a rien et je n'ai rien vu. » Il est décontenancé, comme abasourdi. Il est pourtant persuadé qu'il y avait quelque chose. Mais comment a-t-il pu voir quelque chose d’invisible ? Je lui explique qu'il a sûrement perçu avec son instinct l'ombre noire de son prédateur, sans pour autant le voir avec ses yeux. A ce moment là, son prédateur-enseignant lui fournit une information qui active son réflexe de survie. Il l’a senti avec son âme et le choc est si violent qu'il a freiné (par instinct). 

 

Suite à cela, il va lire mon dernier texte Partie 9 : Reconnexion féminin - masculin ; La part de l'autre, un manque en soi ; Réparation épigénétique transgénérationnelle ; Mémoire militaire ; Homme-femme, piégés dans une génétique détériorée de génération en génération

Il veut comprendre. Je suis ravie ! Je me mords la langue, je tourne sur ma chaise pour le laisser tranquille et ne pas intervenir dans son processus de compréhension. Avec le recul, je vois bien ma pulsion à le questionner, mon désir d’être aimée pour mon travail accompli : « Aimes-tu ? Qu’en penses-tu ? ». C'est mon prédateur qui me pousse à interférer dans sa compréhension. Appuyant ainsi sur mon besoin de sauver l’autre, en particulier celui que j’aime ! Mon prédateur utilise mon attachement à mon époux pour se nourrir. Je tiens bon, restant silencieuse, mais pas longtemps…

Autour d'un bon repas qu'il a préparé, je me mets à lui parler sans cesse de lui, de mes compréhensions, des programmes que je vois en lui... Bizarrement je ne parle jamais des miens (de mes programmes actifs). 

 

Il m’a fait un beau cadeau (le repas), je me sens redevable, je lui offre à mon tour un beau cadeau : ma compréhension de ses programmes. Voilà comment mon prédateur me piège avec l’automatisme : « je reçois, je rends ». Le fameux « donnant-donnant » ! Le syndrome du gentil ou de l’entraide affectueuse ! Notre ego se régale dans ce sentiment de valorisation de nous-même.

Dans un de mes cours de marketing, il est clairement stipulé qu’une des plus efficaces manière d’influencer l’autre est la règle de réciprocité. 

 

Recherche effectuée sur internet : 

« la Science de l’Influence » du psychologue Robert Cialdini. « Qui donne reçoit » : ce type de relation obéit au « principe de réciprocité ». Le principe de réciprocité semble inscrit dans notre ADN. Quand vous donnez, vous créez une obligation chez l’autre. Dans un français châtié, on entend : « je suis votre obligé ». La personne signifie ainsi qu’elle vous doit quelque chose parce qu’elle a reçu quelque chose de vous. 

 

Le principe fonctionne aussi pour les cadeaux non sollicités : nous nous sentons également redevables. Cialdini cite l’exemple d’une action par envoi postal émanant d’une association de vétérans : Un simple message de demande d’aide suscite 18% de réponses positives, remarque l’auteur. Si le courrier contient un objet en guise de cadeau. Alors, le taux de réponse atteint les 35%. Selon le principe de réciprocité, celui qui reçoit est obligé d’accepter. Ce qui complique la règle. Si celui qui reçoit est obligé d’accepter, de ce fait, il ne peut pas choisir de qui il reçoit (ce cadeau) et se trouve parfois obligé envers des personnes à qui il ne souhaite pas conférer ce pouvoir. Est-ce que vous vous reconnaissez dans ces quelques exemples ?

Moi oui : ce sujet me fait penser à des situations où je me suis sentie coincée et manipulée et auxquelles je repense avec déplaisir. Source 

 

Le manège avec mon époux continue un long moment sous la houlette de mon verbe prédateur. Je lui demande de m'emmener au travail. Un peu plus de temps pour le suriner, un peu plus de temps pour mon prédateur, pour se nourrir de cette prise d'énergie. Le répit pour lui sera court. Le soir je recommence ma leçon de conscience. C’est du bourrage de crâne mais positif ! Tant que c’est pour son bien pourquoi s’inquiéter ? C’est en réalité pour le bien de mon prédateur. 

 

Cette fois pour lui démontrer sa programmation animale, j’appuis mon discours avec une vidéo des Léo  un après-midi de partage chez Nina 

 

Ma fille intervient. Elle vient vers nous au moment où nous écoutons la vidéo. "Regarde maman mon beau collier !" me dit-elle. Nous sommes furieux tous les deux qu'elle nous empêche d'accéder à cette information. Ma fille vient me dire que je passe la corde au coup, le collier à mon mari.

En effet, j’impose ma perception des programmes que je vois s’opérer en lui. Je les ai reconnus (car ce sont aussi les miens). Oh oui mon prédateur m'a gentiment informé de ce qu'il a été fait à mon époux. Sachant que par la manière dont il l'apprend, c'est une intrusion de ma part dans son processus d’éveil donc il y a une grande chance qu'il n'y croit car il se sent manipulé (et à juste titre). Il ne retiendra que ma manière de faire totalement abusive à son égard. Il sera ensuite facile (sous l’influence de son prédateur) d'éliminer ce début de piste de libération. L'information de son programme deviendra secondaire face à la découverte de mon abus de contrôle sur lui. Il oubliera vite cette information clé et avec un peu de chance, il ne voudra plus jamais entendre parler du prédateur et de tout ce qui est lié à tout ça. 

 

Nos prédateurs se sont alliés pour ne pas être dévoilés. A eux deux ils sont plus forts ! Le stratagème est parfait et se déroule comme prévu ! Mon mari est furieux que je le pousse ainsi à voir ce qui se cache derrière ses comportements qu'ils jugent (avec l'aide de son prédateur) parfaitement normaux.

 

C'est vrai je le harcèle, je suis obsessionnelle avec lui ! Mais j’ai une bonne excuse, je le fais par amour bien-sûr ! « Je lui dois bien ça lui qui m’offre une vie de princesse ! » La règle de réciprocité comme prison d’involution. Je vois alors comment mon comportement ferme la porte à sa prise de conscience. Je suis effondrée. Remonte en moi la peur de le perdre, de prendre un autre chemin que lui, sans lui. Je suis morte de peur à l'idée de me retrouver seule. Je suis bien dans un comportement conditionné par mon attachement à lui. Encouragé par mon prédateur, je vois la pression que je mets sur lui, ça me terrifie... Cette fois j'en pleure de douleur de me voir agir. Pourtant je n’arrive pas à faire autrement c’est automatique chez moi. (c’est programmé chez moi) Quand je le vois souffrir je viens à son secours ! 

 

Je demande à ma Supra-conscience à comprendre pourquoi je tente constamment de le sauver de son prédateur ! C'est plus fort que moi. Cet automatisme m’emprisonne et l’emprisonne. Oui, je me fais manipuler par mon prédateur mais quelle faille, en moi, il utilise ?

 

Je vois alors un autre espace-temps. Pour la première fois, je crois que c'est un de mes futurs potentiels. Je me vois à genoux à ses côtés, il agonise. Je pleure, je lui promets de tout faire pour le sauver. Je lui dis : "J'y arriverai quoi qu'il m'en coûte ! Je te sauverai !" Et je me vois m'écrouler à ses côtés.

 

J'ai toujours eu la sensation de revenir du futur pour changer les choses mais changer quoi ? Changer mon avenir potentiel ? Quelle est cette promesse que je lui fais ? Ce peut-il que ce type de promesse nous lie à l'autre en attente d'être honorée ? Je suis alors en dette envers lui (même si cela s’est produit dans un autre espace-temps). Je dois tout faire pour la « payer ». Me voilà donc par le biais de cette mémoire, constamment en train de la revivre symboliquement. Je passe en mode « sauveur », piégée dans un comportement devenu obsessionnel avec lui pour le sauver selon ma promesse. Jusqu’à ce que je comprenne cet attachement inscrit dans ma mémoire génétique, cette promesse, cette dette faite... 

 

Quand j'ai vu que par mon comportement je l'encourage à fermer la porte de son réveil (l’inverse de ma promesse) j'en ai pleuré. Je suis sortie dans le jardin et j'ai crié à son double, son alter dans le "futur potentiel" : "je suis désolée je n'arriverai pas à te sauver. Je ne peux pas te sauver contre toi. Si tu ne veux pas voir (tes programmes), je ne peux rien faire. Je suis désolée je n'y arriverai pas. Je ne peux pas continuer à faire ça (sous-entendu à lutter contre la volonté de ton autre toi ici présent). Il n'y a que toi qui peut l'aider, moi je ne peux rien." Je pleurais de le perdre, je pleurais la douleur issue d'un autre espace-temps (émotion qui me maintenait dans mon programme de sauveur). Il était temps que ça cesse. J'implore le soi futur de mon époux de transmettre à son soi présent un déclic pour l'aider car moi je ne peux rien. Je décide de ne plus interférer dans son cheminement de conscience. Une nouvelle résolution plus dure à tenir que je ne l’imagine.

 

Le soir nous échangeons ensemble, je lui fais part de ma compréhension sur mon comportement. Je pleure de me voir dans cette manipulation avec lui. Il se met alors en colère : "Comment je peux croire quelque chose que je ne vois pas. Je dois te croire sur parole, sur la base de tes ressentis ? Puisque tu le dis alors c'est que ça doit être vrai ! Mais comment savoir ?"

Je pleure de plus belle car il a raison je n'ai aucun moyen de lui prouver mon ressenti alors je me tais. Durant ce silence je vois que les larmes lui montent aux yeux. "J'ai compris" me dit-il. "Je dois faire le saut de la foi ! Laisse moi le faire quand je serai prêt, ne m'influence pas. Par contre j'ai des questions, je veux des réponses." Je lui explique que les réponses ne viendront peut-être pas de moi mais du site Léo, de Laura Knight ou autre... Il paraît satisfait, on monte se coucher. Pourtant son prédateur ne tardera pas à reprendre le pouvoir sur lui. 

 

A peine au lit, il me caresse me demandant de faire l'amour ou au moins une gâterie. J'écoute mon instinct et refuse. Il me demande : "tu n'as pas d'envies ?" Je lui réponds hésitante : « Non pas ce soir ». Mes mots sont douloureux. Pour la première fois je lui dis non fermement. Je suis terrifiée de sa réponse. Mon cœur bat très fort, je demande l'aide de ma supra-conscience pour tenir bon sur mon ressenti. Je m'attends à ce qu'il se mette en colère d'une telle privation. (Mais est-ce bien lui ou son prédateur qui se met en colère de ne pas manger, de ne pas pouvoir se nourrir de l'énergie de cet acte sexuel.) 

 

Je lui avoue ma peur de sa réaction et ma difficulté à lui dire non. Je refuse ce soir de passer en sacrifice. Il ne me reprochera rien. Je sens pourtant qu'il vit un moment douloureux physiquement… Son prédateur appuie sur un bouton d’influx hormonal. Des pics de pulsion sexuelle le lance intérieurement. Arrive-t-il à voir que ses envies sont mécanisées ? A un certain moment de la nuit, il retentera de me caresser pour obtenir un regain de désir de ma part pour que j'accomplisse le rituel sexuel. Maintenant je vois le manège de son prédateur et je refuse. C'est très dur pour tous les deux. J'ai la sensation que lui voit mon comportement comme un rejet, un manque d'amour à son égard. Au contraire c'est tout l'inverse, par amour pour lui je ne peux pas accepter un rituel d'amour orchestré par nos prédateurs pour me prendre et lui prendre de l'énergie et ainsi nous affaiblir tous les deux. 

 

Mon instinct me met en garde contre cette sexualité animale, un warning s'allume en moi. Et j'en ai fait l'expérience : à chaque fois que j'accepte de céder et de le contenter comme un poupée sacrifiée, je suis alors vidée de mon énergie au point que j'en suffoque, je m'étouffe presque. En connaissance de cause, je ne peux pas recommencer. 

 

Comment puis-je savoir que c'est une sexualité dirigée par nos prédateurs respectifs ? Ce soir là il m'a demandé de le laisser seul pour réfléchir. Or juste après, il n’est plus le temps de réfléchir. Il faut faire l'amour. Pourquoi a-t'il changé d’avis ? Qui lui a fait changer d’avis ? (Son prédateur qui ne souhaite pas que ce silence soit révélateur d’une prise de conscience en lui ?) C'est là qu’opère le pansement rassurant qu'offre le sexe. Les endorphines créées par l’acte sexuel apaisent la montée d'émotions. Pas d’émotions, pas de questionnement pas d'ouverture de conscience. 

 

C’est l’exemple des fuites orchestrées par le prédateur pour éviter d'être seul avec soi-même. Que ce soit en faisant l'amour, en travaillant ou en regardant la télé, tout est fait pour éviter ce face à face avec soi. Car ce temps libre de tout influence, ce temps de solitude, est un danger pour le prédateur. C’est le temps propice au questionnement de ses comportements. Pas le temps de se questionner, pas le temps de chercher des réponses, pas le temps de prendre conscience.

 

Le lendemain matin c'est encore plus comique. Je me lève, je rentre dans la salle de bain. Je me déshabille : je suis en string. Là, ma mère arrive pour avoir son ordinateur (qu'on partage). Me voilà la suivre sein nu en string dans la cuisine, attelée devant mon ordinateur à côté d'elle pour lui montrer comment faire. Mon époux vient près de moi et me caresse la raie des fesses lentement en disant à mon oreille : "que c'est beau tout ça !" Ouaaah, cette fois je lui dis : "stop c'est pas le moment". Quelques minutes plus tard avant qu'il parte travailler je lis un petit mot qu'il a écrit à mon attention "Je t'aime arion" (il manque le M de mon prénom, phonétiquement le « aime, l’énergie quantique faible). Je vois alors la prison de sexe que l'on entretien l'un vers l'autre. 

 

Je lui explique mon refus de ses caresses. Je n'ai pas d'envie pour le moment car lui faire l'amour, est de ma part lui donner une carotte pour avancer. En d'autre terme, cela revient à lui dire : "Si tu as été un gentil mari, si tu as vu ton programme prédateur et que quand je te questionne, tu me réponds : "oui, je l'ai vu" alors tu auras ton cadeau : je te ferai l'amour." Quelle perversion autour de la sexualité. Nous sommes tous les deux dans la "love bite". Le sexe nous rassure. Pour lui c’est comme un indicateur de notre « bonne relation » (de ma bonne soumission sexuelle) par amour. Pour moi, c’est comme un indicateur de sa « bonne conduite » (de sa bonne soumission spirituelle). Son prédateur active en lui le désir de sexe pour atténuer les remontées nous répond émotionnelles qui pourraient faire naître en lui des questionnements et provoquer la démarche de débusquage de son prédateur.

De mon côté, mon prédateur active en moi le sacrifice au sexe pour m'assurer de sa présence à mes côtés, et de son soutien à ma cause (financière, d'élévation de conscience...) pour éviter ma solitude qui me révèlerait à mon attachement matériel à lui (mon incapacité à l’autonomie). 

 

Je m'aperçois qu'on répond tous les deux au même programme violence - sexualité. A travers la vidéo des Léo : un après-midi de partage chez Nina, j'ai compris que mon époux à travers ses années d'armée avait vu sa part animale exacerbée grâce à une modification de son ADN. Ainsi, il devenait un soldat plus animal, plus instinctif, plus féroce. 

 

Aujourd'hui c'est sa fille qui lui montre ce programme. Elle est avec lui d'une agressivité incroyable. A chaque fois qu'il s'adresse à elle, elle lui crie dessus ou elle repousse violemment l'assiette tendue. Évidement ça le rend fou et il la gronde avec une violence incroyable, c'est pas une mais trois fessées qu'elle prend. Bien sûr, son prédateur lui dira qu'elle le mérite bien, quel caprice ! C'est ignorer le processus par lequel l'enfant intervient avec nous. Il nous aide à reconnaître nos programmes en les mimant pour que nous puissions nous rendre compte de nos comportements abus programmés. Et il s'opère bien le dévoilement du programme "animal" induit à son insu en lui.

Elle lui montre par son attitude, la violence enfouie en lui (et sûrement la violence enfouie en elle car elle porte aussi ce programme qu’il lui a transmis). Instinctivement en miroir à la violence de sa fille, il montrera sa violence. Etrangement, chaque accès de violence et suivi le soir d'une envie irrépressible de câlins. Il y'a un effet de cause à conséquence. Quand sa violence s'exprime - et fait naître en lui une énergie « inconvenable », trop dense qui révèle cet aspect animal qu'il ne reconnaît pas et n'accepte pas de lui - il tente de l'évacuer par l'éjaculation. Le sexe "sans craquer" ne lui apporte aucun soulagement. Voilà la prison dans laquelle il est. 

 

Quand il est dans le refus de sa violence, il l'étouffe et donc intériorise sa colère en soufflant pour se calmer. Il le dit lui-même : "allez je me calme avant de la tuer" sauf que l'énergie doit être évacuée autrement, il reste alors le sexe. En réalité, s'il laissait l'énergie circuler et donc s'il laissait son accès de violence s'exprimer il pourrait voir son côté animal et ainsi par lui-même en prendre conscience. Pleurer son impuissance face à sa propre violence. Sauf qu'il freine la remontée de cet aspect animal en lui. Il a trop peur. Il a peur de lui-même, peur d'être incontrôlable, au point de perdre tout humanité : devenir totalement animal et tuer. Voilà la faille par laquelle s'infiltre son prédateur : sa peur de tuer. 

 

Dans d'autres espace-temps, il a dû tuer et cet acte le hante au point que son prédateur s'en serve pour le maintenir dans ce "programme animal violence - sexe" et le vider de son énergie. Le sexe est bien un pansement à sa plus grande douleur, sa violence et ses conséquences, celles d'avoir ôté la vie. L'ironie du sort, c'est qu'il utilise (avec l'aide de son prédateur) le sexe pour ne pas aller contacter cette douleur. Pourtant le sexe dans ces conditions, vide l'énergie de sa partenaire et lui ôte sa vitalité (ôter la vitalité : symboliquement ôter la vie, la mort).

En voulant fuir la situation, il y est quand même confronté. Sa violence le ramène à son acte de mort. Il procède alors par rachat à ses accès de violence. Il est adorable avec la personne (le révélateur) avec laquelle s’est exprimé sa violence offrant des fleurs, des cadeaux, du sexe. Il se rassure avec l’adage suivant : « Si je te fais l'amour, si je suis gentil c'est bien que je ne peux pas être méchant (tuer). » Il m'a dit d'ailleurs : "faites l'amour pas la guerre."

Le problème n'est pas le sexe, acheter des fleurs ou faire un cadeau. C'est l'énergie qui sous-tend tous ces gestes, l'énergie de rachat, de pardon. Energie dont se nourrit son prédateur, ce qui l'incite à le maintenir dans cette posture inconsciente de "coupable repenti" : faire le "bien" pour réparer le mal - l'ani-mal (le masculin animal, son programme).

 

C'est ainsi qu'est né son programme "gentillesse". Ce programme a sauté (enfin c'est ce que je croyais) grâce à ses pleurs suite à une altercation avec son adjoint Nico à qui il avait rendu service. En effet, il tente depuis des années d'être en amitié avec son adjoint, qui le traite en retour de manière « terrible ». "Je ne sais pas comment je ne l'ai pas encore tué !" a-t-il déclaré un jour.

A la place, au travail, il fait tout pour l'aider, par des conseils santé, de la gentillesse, couvrant ses erreurs de travail ou acceptant sa grande fainéantise. Récemment Nico est tombé de son destrier (sa moto) en allant chercher des clopes. Il est revenu au bureau "handicapé" à la jambe. Mon mari l'a soigné. Puis il a pris sa voiture et est allé lui chercher ses cigarettes (lui qui l'a toujours incité à arrêter mais par gentillesse que ne ferions-nous pas ?)

Au final, mon époux crève sa roue en montant sur un trottoir et reste sur place (il a du changer son pneu). De retour au bureau, il raconte sa mésaventure à son adjoint qui se moque de lui ouvertement : "c'est bien fait, ça prouve que ta voiture c'est de la merdre !" A ce moment là, il part pleurer. Il m'avouera que c'était cela ou le fracasser. 

 

Je lui ai fait ma belle analyse de la situation lui promettant qu'il avait enfin déverrouillé « son programme de gentil ». Mais je n'avais pas tout vu. Ma déduction était influencée par mon prédateur qui ne me laissait voir qu'une partie de la réalité. Au regard des nouveaux éléments de compréhension, je me demande si dans un autre espace-temps, mon époux "n'est pas en faute" d'avoir blessé dans un accès de violence cet homme. Il se rachète dans cet espace-temps en gentillesse et servilité pour effacer la douleur liée à la culpabilité de son acte. Sauf que quand cet homme est tombé de son destrier (symbole d'une chute de cheval) par gentillesse ou par rachat, mon époux le soigne et lui vient en aide. Pourtant l'homme se moque de lui. Rien n’est réparé ! Du coup, mon époux retombe dans la rage, la même rage qui a provoquée cet incident (la chute du destrier et la mort de son adjoint) dans un autre espace-temps.

Grâce à l’émotionnel, les espace-temps se relient. Il retombe à la source de son geste, perçoit son côté animal est en pleure. Car Nico (par sa moquerie) lui a montré que même la gentillesse ou tout autre acte de réparation est inutile. Il pleure l’inutilité de son rachat. Il doit encore accepter ses gestes de mort inscrits dans sa mémoire génétique. Accepter son côté animal comme une part de lui sans se juger, sans se dévaloriser. C'est là qu'intervient sa fille violente pour lui montrer au grand jour sa propre violence. Étant donnée que par mon intervention, je l'ai induit en erreur en interprétant partiellement la situation pour l'aider, le sauver. La situation se reproduit alors à travers quelqu'un d'autre pour être vue pour qu’il pleure consciemment cette fois la souffrance de voir cette part en lui. Il pourra alors pleurer sa culpabilité, son impuissance face à sa violence animale.

 

* * *

 

Quand j'ai vu que ma posture de sauveur risquait de nous séparer l'un de l'autre. Cela m'a terrifiée. En revanche, je me suis dit : « il faut qu'on mette de la distance entre nous pour réfléchir. Mais c'est moi qui part. Tout sauf être avec ma fille ! » Car elle me reflète parfaitement. Elle me montre constamment mes programmes et c'est très douloureux. Je la vois comme un obstacle dans ma vie (un obstacle pour mon prédateur car elle me révèle en miroir mes comportements abusifs !). 

 

Il y a des fois où j'aimerai lui tordre le coup. Moi aussi j'ai des mémoires animales de violence. Elles ressortent sous la forme de pulsion infanticide. Le soir avant de dormir, elle me demande sans cesse à boire, la couette, la chanson pour le dodo... ça m'épuise. Je me vois lui hurler dessus et crier : « moi aussi j'existe ! » et me taper la main contre ma poitrine violemment. Je retourne ma violence contre moi plutôt que contre elle. J’ai peur de ce que je pourrai lui faire. D'autre fois, je tape sur la table plutôt que sur elle. C'est aussi un geste que fait mon époux... 

 

J’appelle notre fille ANNA. Ce surnom donné par sa grand-mère lui correspond bien. Elle nous montre en miroir nos comportements. (si je présente devant un miroir un papier sur lequel il est écrit AN il apparaît en reflet NA). 

 

Un midi, il cuisinait. Anna - de mon point de vue le harcelait - en réalité elle faisait tout pour l'aider à voir des parties cachées en lui (c'est pour moi cela l'amour SDA). Exténué il se retourna et se rua vers elle, la cuillère en bois levée au dessus de sa tête, j'ai bien cru qu'il allait la massacrer. 

J'étais là et je me suis dis : « n'était-ce ce pas comme ça qu'on charge dans une bataille pour se défendre, l'épée levée au dessus de la tête. » Mon époux est du côté de sa mère un descendant des chevaliers de France en lien avec Bertrand Du Guesclin, un homme connu pour sa grande férocité et sa violence naturelle dès son plus jeune âge.

Est-ce cet aspect de lui, présent dans ses mémoires génétiques que mon époux refuse de voir ? Il revivait dans la cuisine une scène de bataille d'un autre espace-temps. Plutôt que de profonder le crâne de sa fille comme ça a dû être le cas pour ses ennemis, il explosa la cuillère sur la table. Lui même a été étonné de la violence de son geste qui a amené la cuillère en bois à exploser en deux morceaux. Bien sûr son prédateur reprend les reines pour lui éviter de se questionner, il le persuade qu’elle l’a bien cherchée. Oui elle a cherché - à son insu - à l’aider à se remémorer un choc physique et émotionnel gravé en sa génétique et qui maintient comme une ancre son programme animal violent en son ADN.

Son prédateur le persuade qu'il a raté son coup, Anna s'en est bien sortie ! Il dira donc à sa fille sous cette impulsion : " la prochaine fois que tu recommences c'est sur tes fesses que je le ferai !" C'est parfait pour le prédateur. D'un côté cela a détourné l'attention de mon époux de sa mémoire génétique en attente de libération et de l'autre par la peur, cela dissuade sa fille de recommencer à lui montrer (à nouveau) cette scène de conflit d'un autre espace-temps. Tout est ainsi verrouillé ! 

 

Pour avoir moi aussi vécue ces accès de violence, je m'aperçois qu'il y a toujours une sorte de « protection ». Une retenue qui nous empêche de répéter cet acte de mort. On rejoue symboliquement la scène pour sortir de la culpabilité du geste. Cette même culpabilité qui crée notre prison et nous contraint à rejouer symboliquement la scène en boucle. Cependant dans cette répétition visant à se rappeler notre mémoire génétique, l'acte ultime de mort n'est pas répété. Je ressens que ce frein invisible est lié à notre ADN. Notre part SDA en notre ADN nous "protège". C'est un programme de "respect" de la vie qui existe en nous (de service à autrui). Ce programme évolutif cohabite avec nos programmes involutifs d'abus. Étant donné que chaque programme en nous influence notre comportement, l’un ravive la scène d’abus et de prise d’énergie, l’autre nous empêche de tuer et active notre compréhension de cette pulsion. Contrairement à un programme animal qui incite à la violence, celui-ci incite à la retenue. C'est comme cela que je comprends l'expression : "la connaissance protège." 

 

La connaissance par le processus émotionnel (le jeu de piste de nos vies et les émotions que l’on ressent) réactive des parts de notre ADN porteuses de programmes respectueux de la vie, de service d’autrui. On réagit donc différemment à un stimuli extérieur. Plus on fait ce travail de remémoration et d’acceptation de sa douleur plus on réactive une part de soi "vertueuse". On revit les scènes d’abus inscrites en notre génétique mais nos comportements changent. On revit symboliquement pour comprendre non pour répéter à l’identique l’acte.

Mes parts SDA en moi et en mon époux, nous ont permis de revivre à travers l’acte sexuel des impressions de viol. Cependant ce fut un ressenti accepté mutuellement. Je n’ai pas eu besoin de vivre à nouveau un viol. De même que mon époux blesse légèrement sa fille pour revivre le combat qui les oppose. Il n’a pas besoin de lui porter un coup mortel ou de l’envoyer à l’hôpital.

 

Je suis aussi dans le déni de ma violence. Je vois bien que je suis toujours dans cette culpabilité du « passé » (d’un geste abusif dans un autre espace-temps que je n’ai pas encore accepté pleinement et pleuré de reconnexion). Moi aussi je suis dans un acte de rachat avec ma fille de mes actes de « mère indigne ». Mon père me l'a d'ailleurs bien signalé : "comment peux tu priver ta fille d'un morceau de pain. Tu n'as pas honte ! "

Dans un autre espace temps, ai-je affamé mon enfant ? L'ai-je maltraitée ? Ironie du sort pour les gens qui me connaissent ! Je suis vue ici et maintenant comme la plus bienveillante des mamans ! Ai-je inconsciemment quelque chose à me faire pardonner ?

D'ailleurs j'ai un mal fou à lui dire non, j'accepte tout ce qu'elle désire. Lui dire non est pour moi comme si je la punissais ce qui me ramène à cette mémoire de mère punition qui m'est si douloureuse. Et c'est par cette faille de culpabilité que mon prédateur me tient.

 

En effet pour payer la merveilleuse école de ma fille où la vie est plus douce : des élèves moins nombreux, une écoute des besoins de l'enfant, un respect de son rythme, un goûter à base de fruits... Je travaille à l'école comme programmatrice, j'enseigne comment subtiliser de l'énergie (créer la fidélité du client, augmenter son désir...). D'ailleurs le cours s'appelle : les techniques de manipulations à usage commercial (tout est dit).

On explique le pouvoir coercitif (basé sur la peur et le manque), le pouvoir informationnel (basé sur la honte), le pouvoir d'expertise (basé sur la peur de l'incapacité). Voilà comment mon prédateur me tient, par culpabilité de « mauvaise mère » (posture d’un autre moi dans un autre espace-temps). Je me sacrifie en travaillant pour le système. Je suis dans le « parent sacrifice ». Ça m'est douloureux.

 

En rentrant de l'école, je dis à ma mère que je n'en peux plus de faire ces cours, c'est trop dur d'enseigner la programmation commerciale (vectrice de faux désirs). Ma mère ajoute : "ça met du beurre dans les épinards". Je lui réponds : "tu as raison, j'attends l'accord de mon époux pour arrêter." Sous-entendu c'est le masculin qui a le fric, il a donc tout pouvoir sur moi. Il m'apparaît clairement l’image de l’esclave.

 

Merci de votre écoute.

Galline (inscrite au cénacle dépt. 83)

 


À la suite de ce texte, l'équipe LEO a correspondu avec Galline en ces termes :

 

Bonjour Galline,

 

Étant donné la qualité de ton travail et l'impact qu'il peut avoir sur les lecteurs, nous nous permettons quelques petites observations.

 

D'après ton texte 9 partie 2 que nous venons de relire récemment pour sa publication, nous avons perçu que tu pourrais effectivement avoir une sorte de dette d’âme envers ton mari. Mais ton propre prédateur te mène parfois en bourrique, parce que la partie de toi qui voudrait le sauver, provient très certainement d'un alter culpabilisé d'avoir échoué à cette mission.

Serais-tu revenue aujourd'hui pour t'affranchir de cette culpabilité ? Cette fois, il s'agit d'user de tempérance et de ne pas croire que "tout est la faute du prédateur", parce qu'une partie de lui est aussi l'enseignant (ce sont les deux facettes de Lucifer).

 

Cela dit, Nous avons relevé un petit passage qui pourrait prêter à confusion. Peut-être pourrait-il être revu. Nous nous permettons de te suggérer sa modification pour ne pas laisser croire aux lecteurs que tout est prédation ou prédateur. [...]

 

De plus, cela signifie également qu'à certains moments, ton mari est susceptible de te transmettre des informations que tu n'es peut-être pas capable d'entendre, car parfois tes oreilles sont bouchées par le corpus SDS. (Nous connaissons bien le phénomène pour l’avoir expérimenté !)

 

Le rôle de votre fille est capital en effet, puisque ses mémoires transportent des programmes actifs qui ne sont pas encore neutralisés dans votre propre génétique, surtout dans celle de ton mari militaire formaté par des réflexes de survie.

 

Comme tu l'as bien souligné, votre fille est le rejeton génétique de votre couple. Elle a reçu lors de sa conception tes chromosomes XX, et les XY de ton mari.

Vous êtes donc capables d'en venir à bout à la seule condition que toi et ton mari œuvrez de concert pour les découvrir.

Pour le moment vous êtes en bon chemin, mais attention à ne pas vouloir aller trop vite. Le masculin doit trouver le temps de se déprogrammer de tout son conditionnement militaire qui apparemment a provoqué des traumatismes dans son psychisme.

 

Ton rôle de sauveuse doit être limité à celui de celle qui sème la graine de la connaissance. Mais c'est à lui de choisir de l'arroser ou pas. Il doit avoir le libre arbitre de le faire. Si tu lui proposes "la connaissance" sans le forcer, il fera certainement l'effort de se lancer à sa quête, à son propre rythme.

 

S'il rechigne, il va automatiquement être remis dans les rails par son Soi supérieur. Et s'il n’écoute pas sa petite voie intérieure, il sera fatalement mis à l'épreuve par des douleurs physiques, une maladie, un accident…, et puis s'il n'écoute toujours pas, par son décès. Et dans ce cas, il devra revenir se réincarner dans cette 3ème densité, pour réapprendre la leçon.

 

Alors ne désespérez pas et partagez le plus possible vos compréhensions, sans les imposer à l'autre. Celles qui découleront de vos mises en commun vous élèveront, tandis que celles qui auraient tendance à vous séparer en créant des conflits, ne sont en réalité que partie remise pour de meilleures compréhensions ultérieures.

  

Concernant la 3ème partie (à venir), nous n'avons pas relevé d'incohérence et nous avons perçu ta capacité à être objective et autonome.

Grand merci pour cette mise à nu qui est d'une grande richesse et pour le partage de vos aventures avec autant de clarté et d'intégrité.

 

A très bientôt.

L'équipe LEO

 

 


Réponse de Galline :

Bonjour les Leo, merci pour ces remarques capitales, justes et adaptées. Les corrections me conviennent parfaitement. 

 

Ce travail de partage - ces écrits/témoignages et vos commentaires - nous aide à tenir le cap dans la tempête intérieure de notre déprogrammation. Mon époux lit mes textes et vos remarques avec intérêt. Nous étions sur le bateau, quand je lui ai lu vos remarques. Je lui ai demandé s'il souhaitait que je partage un de ses ressentis, il m'a répondu : "Est-ce que je peux jeter à l'eau mon prédateur ?"

Je vois à quel point (tout comme moi) nous avons encore une vision "négative" de notre prédateur enseignant - en raison des douloureuses révélations - qui pourtant nous offre les clés de notre libération. D'un autre côté on se jette à l'eau sans retenu et à nu. L'eau de mer (l'iode) est aussi un beau symbole de la mutation épigénétique en nous, le prédateur à l'eau, nos parts abus qui se réinforment par l'eau de nos pleurs.

 

Je vous rejoins sur le fait de prendre le temps de l'intégration. 

Aujourd'hui je me défais de mon besoin de protecteur (mon époux) tout comme de mon besoin d'être son protecteur (à mon époux). La "graine de la connaissance" se transmet par mes textes qu'il lit ou pas à son rythme. 

Sa supra-conscience le guidant par le biais d'une récente coupure à l'index et au majeur de la main gauche. Selon Jacques Martel, la coupure est un signe de notre volonté d'aller trop vite. 

 

Je pense à l'expression "jeter le bébé avec l'eau du bain". À vouloir couper trop vite avec son programme (par la volonté) on jette l'information (les événements de la vie) qui nous permet d'y arriver. Les récents événements (bronchite, avortement chapitre 11, blessure à la main) nous ont amenés à faire chambre à part avec mon époux. Une absence de contact qui permet un arrêt brutal avec l'automatisme sexuel.

 

C'est un choc douloureux, si intense qu'il n'est pas accepté, ni pleuré (d'où la raison de la blessure aux doigts ?) L'index et l'annulaire symbolise la brutale perte d'autorité sur la sexualité. La Love bite s'achève, la nécessité de se toucher pour se rassurer s'arrête. (Les expressions : "mon amour, mon bébé" ou une caresse, un bisou pour montrer son amour et être aimée en retour n'est plus une nécessité...).

 

Une force nous lie désormais, plus profonde, stable, inébranlable. La vie a matérialisé par ces récents événements la nécessité de prendre le temps de nous éloigner (de la Love bite) tout comme de nous retrouver (dans une autre forme de lien). Je suis également touchée par cette nécessité "d'aller doucement" - d'intégrer le passé (les événements formateurs) pour avancer -. J'ai des courbatures aux deux cuisses qui m'obligent à réduire mon allure. Votre commentaire mettait des mots sur notre situation. Il matérialise le message de notre Supra Conscience : "allez à son rythme".

 

Ce message a été mis en mot par votre intermédiaire et s'est projeté en image juste sous nos yeux. Un événement inattendu s'est produit quelques minutes après la lecture de votre commentaire. 

 

Nous étions amarrer à une bouée dans une crique face à la falaise. Cet endroit est escarpé et permet à de nombreux endroits de sauter dans l'eau depuis une grande hauteur. Une jeune femme monte au plus haut promontoire (pour un saut de 8m) accompagnée par un homme qui l'encourage. Plein d'entrain, elle saute dans le vide et son arrivée dans l'eau est brutale. N'ayant pas sautée d'une plus basse hauteur, elle ne sait pas comment se positionner pour une arrivée dans l'eau sans danger. Dès qu'elle refait surface elle gémit de douleur, elle est touchée à la jambe (claquage, fracture du genou ?).

 

Pour moi le message est clair :" fais le grand saut mais n'essaie pas d'impressionner l'autre ou de le suivre. Suis ton ressenti, prends ton temps et lance toi de la hauteur qui est la tienne - au regard de tes compréhensions."

 

Cela fait écho en moi, avec la récente vidéo de Marielle, le grand saut. Chacun a un saut à réaliser : le sien. Cet événement me montre que pousser l'autre à agir ou suivre les pas de l'autre sans discernement et volonté propre est dangereux. 

 

Je repense à cette jeune femme qui a suivie les pas de l'autre (d'une personne qu'elle admirait ?), et a été affectée au genou. Cela représente bien la difficulté à rester soi dans le groupe, le "je (dans le) nous". Peu importe si d'autres ont sautés avant nous, il y a un temps pour chacun. Et chacun ressent quand son temps est venu car c'est le moment et c'est respectueux pour soi (et en lien avec son Soi Supérieur).

Vouloir aller trop vite - sauter un palier d'entraînement - peut s'avérer dangereux. Chaque niveau, chaque compréhension a son sens. Je vois bien le piège de mon ego qui me pousse à l'héroïsme à aller tout de suite en haut du sommet pour ne pas perdre mon temps !

 

Maintenant je vais apprendre à respecter chaque étape de mon apprentissage et voir chaque "petit" saut avec gratitude sans vouloir accélérer les choses pour en "finir plus vite" ! 

Avec le recul, je m'aperçois qu'il n'y a pas de petit ou de grand saut. La notion de taille ou de valeur semble propre à la 3D et à une perception de jugement SDS. Il y a cependant une variable d'intensité dans chaque saut. Cette nouvelle information va me permettre de ne plus être dans le jugement sur les choix de vie d'un autre.

 

Bon saut (dans la quête) à tous ! 

Galline 

 

P.S : Merci de ce travail d'échange.

C'est "toute ma vie" ! Je souris en disant cela car oui cela me prend toute l'énergie de ma vie (actuelle) pour reconstituer le puzzle de mes vies (d'alter engrammés en ma génétique) en une seule vie (un seul être ici et maintenant) ! Quelle vie !!!

 

Galline (inscrite au cénacle dépt. 83)

 

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