Projet communautaire, summum de la prédation - Loredana - Partage n°1

 

Version française :

 

Bonjour à vous tous Hélène, Sand, Jenaël et tous les amis du Réseau LEO,

 

Je partage une partie de ma vie, ce que j’ai compris et mes intégrations. Je l’ai écris en italien pour ne pas perdre la fluidité de mon discours et la spontanéité de l’écriture. Au cas que vous trouvez ce texte difficile à comprendre, je l'ai traduit en français.

 

Depuis octobre et jusqu’au présent à fin mars, j’ai dédié beaucoup de mon énergie pour changer de lieu de résidence et ainsi conclure avec une période de mon passé très lourde mais en même temps pleine de “leçons” qui a durée à peu près 18 ans. A dire vrai, elle n’est pas encore conclue car chaque jour des nouveaux obstacles arrivent pour m’épuiser.

 

Il y a 18 ans, avec mon ex mari, on avait acheté une très belle maison dans les collines du Friuli, en Italie. On a investi notre argent avec deux autres couples pour acheter une cour avec beaucoup de terre tout autour, incité par l’illusion de créer une ”communauté/groupe d’amis-fraternels” qui partagerait un cheminement de vie “spirituelle” ensemble. Naturellement ce projet s’est révélé un vrai fiasco car il n’y avait ni la maturité, ni l’humilité pour un vrai partage. Dès les premières rencontres pour décider comment procéder à restructurer la maison, j’ai naturellement dû me rendre compte que je devais faire face à des aspects de l’ego extérieurs – les “amis-fraternels” (clairement aussi une partie de moi) qui ne voulaient autre chose que de commander, gérer, contrôler sans respecter les délais, ni les moyens financiers ou les différents points de vue.

 

L’impact était un vrai choc pour moi – pour ma partie naïve et infantile. Ma vie de femme mariée était déjà très lourde (mais cela est un autre chapitre que je traiterais prochainement), en plus étant très naïve, j’ai dû prendre une décision qui s’est immédiatement révélée un grand échec, au moins en termes d’une survie ordinaire.

 

Ma modalité me menait à ne pas me mélanger trop avec ces personnes, mais la terre en copropriété en quelque sorte nous obligeait à la gérer et inévitablement à nous confronter. Des fois, non seulement pour ne pas trop céder aux décisions des autres, j’étais obligée à me défendre (de plus, sans l’appui du mari) à l’arrogance et au contrôle d’autrui. On a eu des années de conflits, litiges, incompréhensions, pression et fuites. Naturellement, pas seulement de ma part, mais de tous les autres membres de cette pseudo communauté.

 

Il est aussi vrai que cela m’a poussé à travailler sur moi-même, de regarder à l'intérieur, voir les miroirs, ce qui n’a pas été facile d'admettre que j’avais inconsciemment. Et donc à l’extérieur je projetais une réalité pleine d’orgueil, d’arrogance, violence psychique, manipulation etc., cela était vraiment dur. Le contexte dehors était merveilleux… avec une vue magnifique, un bois devant la maison, les collines, des vignobles, oliveraies, le silence, la nature… tout en clair contraste avec l’environnement humaine qui m’enveloppait... Chacun reprochait aux autres ses propres malaises et la tension apportait à des litiges qu’on a créé réciproquement.

 

Toutefois, poussée par une profonde honnêteté intérieure que je me retrouvais depuis toujours, je n’étais pas satisfaite de voir seulement l’extérieur, mais j’essayais de vérifier et comprendre plus en profondeur le sens de cette réalité des relations.

 

J'ai tout fait pour comprendre et résoudre ces conflits, m’accrochant à toutes les techniques imaginables du courant New Age: "Merci je t'aime" "Amour et Lumière", "Pardon", "Méditations guidées dans ce but", PMT, Diksha, les cristaux et beaucoup d’autres. Pendant un bon moment j’admets qu’ils marchaient, je sentais mon cœur ouvert qui me faisait croire que tout s’était résolu. Mais peu après ou suite à de l’arrogance, je replongeais dans l’abysse des conflits. En apparence je me disais: "Oui, j'accepte ces parties de moi, j'ai en moi de l'arrogance, le contrôle, le désir de dominer, je suis en concurrence contre ceux qui ont un jardin ou une maison plus belle, etc. ..., mais à la base il y avait un profond REFUS de ce prédateur qui me saisissait jour et nuit avec ses pensées et actions.

 

Il faut considérer que cette maison nous a coûté une fortune. Avec mon mari, nous avions un emprunt très élevé en plus que d'autres dépenses relatives au renouvellement de la maison et à l’intervention sur la terre. Je sentais que mon mariage était fatiguant, de même les relations avec les voisins, comme aussi financièrement...

Un vrai cauchemar !!!!

 

Par conséquent, depuis quelques années, mon ex-mari, découragé par la crise économique, avait décidé de fermer son entreprise de matériel électrotechnique en Friluli, ouverte 15 ans avant (avec le cœur lourd de quitter le Haut-Adige où il était bien). Nous avons donc décidé de déménager à Bolzano, sa ville de naissance.

 

On essaye de vendre la maison de la communauté, mais puisque entre-temps, nous avions engagé une procédure civile pour diviser la copropriété entre nos voisins, car on était incapables de nous entendre et nous mettre d'accord sur la gestion et l'entretien, notre maison était impossible à vendre. Personne, bien sûr, avec la justice qu’on se retrouve, et des problèmes de voisinage, ne veut en savoir d’une propriété où il y a promiscuité.

La décision de mon ex-mari d'aller explorer Bolzano pour verifier s’il y avait du travail et pour trouver une maison convenable à nous deux s’est révélé, en vérité, un motif pour réaliser que notre mariage était fini depuis un beau moment. Toutefois les programmes d'attachement, d'abandon, la peur du manque, ne nous permettaient pas d'admettre cela .... Donc séparation ... divorce ... (ce qui n’a pas été facile).

 

Je suis restée dans ce qui était "notre" maison, avec un prêt à rembourser qui pour moi était impossible, avec peu de travail, difficultés de survie et encore des tensions avec les voisins, la gestion de la maison (grand jardin à entretenir, l'élagage des arbres et tout ce qui est relatif avec "posséder et contrôler" les parcelles de terre) et toujours l'affaire civile avec avocats, techniciens, juges,,,,). A tout gérer seule, puisque mon ex-mari s'en est complètement lavé les mains.

 

Cinq années extrêmement difficiles. Finalement l'affaire civile se conclue (elle a durée 8 ans !!!). Le jugement fixe les limites pour que personne ne puisse disposer des droits dont ils n’ont plus le titre. Ma maison était toujours en vente. En attendant, car je ne pouvais pas rembourser le prêt, la banque, après plusieurs rappels de paiement (impossibles pour moi), menace d’exécuter la saisie ! En vérité, si initialement cela m'effrayait, en travaillant sur le programme d'attachement et de possession, particulièrement de cette maison qui m'avait coûté tant d'énergie sur tous les fronts, petit à petit, j’ai commencé à couper le lien. Mais elle était toujours difficile à vendre. Clairement, des fragments d'attachement persistaient. Et j'étais tendue, inquiète des conséquences de la saisie, car à la banque il ne suffit pas d’emporter la maison pour recouvrir le paiement que le débiteur leur doit, mais ils poursuivent à vie le débiteur par rapport à d'autres dépenses relatives au processus de saisie.

 

Bien sûr, j'ai essayé de voir cela avec objectivité : ce qui est à l’extérieur est ce qui est à l'intérieur – de toute l'énergie qu’il soutirait, mon prédateur était bien nourri, mais cela était aussi comme s'il se mettait devant moi pour permettre d’"être mieux vu".

Je ne sais pas comment, mais finalement j’ai trouvé l'acheteur, un garçon qui dès le début a aimé cette maison, la zone, le climat etc. etc., l’affaire au tribunal c’est réglée... bien. On fait le contrat préliminaire de vente le 27 décembre pour finaliser l’acte au mois de mars... date limite, établie avec ma banque, qui m’a aussi accordé une petite remise sur le total dû. Évidemment la proposition de vente ne tient pas compte de la valeur réelle de la propriété, mais afin de me débarrasser de ce qui depuis un moment était un poids, j’étais prête à vendre au rabais, presque "faire cadeau" ces beaux murs meublés.

 

Mais le prédateur, toujours vigilant à ne pas perdre sa nourriture, et prêt à faire échouer mon projet de détachement ainsi que ma chance à prendre même si seulement un petit envol.

 

Pendant ce temps, j'essaie de trouver une maison à louer dans un village dans les alentours de chez moi, même si avec une anxiété activé par le programme de peur du manque et donc de comment je payerais mon loyer. Tout de même, j’avance car au mois de mars il y aura l'acte de vente, en conséquence de l'argent devrait arriver.

Avec l'aide de mes amis et de grands efforts, je déménage et m'installe dans la nouvelle maison.

Pendant la période de déménagement, je me disais "à la fin, je vais me débarrasser de cette réalité, mais je pars et je n'ai pas vraiment intégré la leçon qui m'a été transmise par le conflit relationnel avec les voisins. Oui j'ai beaucoup travaillé sur l’attachement, mais cette autre partie n'est pas vraiment résolue."

 

Les programmes se présentent sous des milliers de facettes, surtout s'ils sont également soutenus par l'autre programme qui reste toujours actif : celui du sens de culpabilité.

A la fin, ce qui s'avère est que le jugement transcrit pour obtenir la séparation des terrains entre les co-propriétaires contenait des fautes et pour cela on ne pouvait pas l’enregistrer. Il faudra tout refaire... cela implique des temps bibliques... et signifie que la vente ne sera pas conclue en mars comme établi. Et si l'acte ne se fait pas au plus tard en mars, l’accord de remise accordé par la banque sera invalidé, cela implique beaucoup plus d'argent (un bain de sang et d'énergie !!!!!). Panic totale !!!!

 

Je ne peux pas attendre des mois et peut-être un an pour résoudre la correction du jugement.

Je vais chez un notaire et il semble pouvoir éviter de passer par le tribunal, ainsi respectant aussi les délais mais naturellement payant beaucoup d'argent – € 4,600 !! Au secours ! Clairement, je suis prête à "payer" de ma poche pour que tout puisse se résoudre.

Mais... voilà que ma voisine, poussée par la vengeance, sa "vendetta" (elle l’a même admis) ne veut pas passer par le notaire, puis renvoie le rendez-vous pour la signature de toutes les parties qui font part de l’acte, car elle veut prendre son temps (elle dit qu’elle ne veut pas être obligée et pressée). Encore de panique, de colère, de douleur !

 

Pendant la nuit, pris de l'insomnie pour cet ultérieur obstacle... Je m’arrête et demande QUE DOIS-JE APPRENDRE, COMPRENDRE, INTÉGRER DE CETTE LEÇON ???? Je ne veux pas entrer dans le rôle de victime-bourreau... JE VEUX VOIR.

Dans cette période, j’étais en train de lire le livre de Lebreton sur la création des alter pendant les états dissociatifs. Mais les alter ne sont pas seulement les identités qui se créent pendant les dissociations de la conscience dues à un fort traumatisme. L'alter sont les fractales de l'âme représentées même par les personnes, des êtres qu’on rencontre sur notre chemin. Les autres sont donc des parties de moi, des fractales de mon âme qui aspirent à se reconnecter pour que la conscience puisse continuer son chemin évolutif.

La personne qui est en train de me barrer la rue est mon fractale ! Avec cette vision je lui ai demandé explicitement CE QU’IL/ELLE VOULAIT DE MOI ?

 

Réponse: JE VEUX ÊTRE CONSIDÉRÉ /E !

 

Pffff, cette réponse m'a gelé... l'illumination de la compréhension m’avait frappé... Mon prédateur physiquement représenté par ma voisine, aussi mon fractale, voulait être vu ! C'est-à-dire être considérée, tandis que moi, qui pensais avoir accepté les parties de moi que je n'aimais pas du tout, je ne faisais rien d’autre que de REFUSER, NIER, METTRE DES OBSTACLES à sa vie et sa présence.

J'ai perçu toute mon arrogance, mon droit de nier cette partie en supposant que j'avais passé cette phase...

 

Soudain, j'ai senti la tension disparaitre dans mon corps avec l’écoulement des larmes... J'ai vu pour la première fois mon prédateur avec ces traits là et je l'aimais... vraiment, je l'ai même remercié, j'ai remercié mon "Ange" qui m'avait répondu si franchement.

La résistance s'était dissolue, je ne sentais plus de faire partie du jeu de victime-bourreau... C’était la libération.

 

Le jour qu’on a signé l'acte chez le notaire j'étais intérieurement calme, mais évidemment il restait quelque chose. En fait le prédateur n’était pas encore content à travers ma voisine qui continuait à manifester des résistances. Elle ne veut pas payer son avocat qu’elle avait engagé pour donner au notaire le jugement initial qui peut être obtenu seulement suite à une demande au tribunal de la part d’un avocat… Et pour cela, elle n'avait pas apporté les documents dont le notaire avait besoin.

Cette fois-ci, je ne me suis pas sentie victime et n'ai pas inutilement nourri le prédateur avec sa ruse. J'ai appelé mon avocat et on est allés au tribunal pour retirer le jugement.

 

Le temps passe vite et on arrive à la fin du mois, même si avec difficultés et toujours de course, l'acte se reporte de seulement une semaine... mais cela n'est pas grave.

 

Tandis que le technicien appelle disant qu’il doit mettre à jour les registres du cadastre et dit qu'il y A ENCORE UNE ERREUR DANS LA TRANSCRIPTION DU JUGEMENT, cette fois par le registre... du tribunal !!!!

 

CELA N'EST PAS POSSIBLE !

 

Que veux-tu encore de moi ?

 

Voici l'autre programme qui est très subtil : le sentiment de culpabilité.

 

Je me sens coupable pour me permettre de fermer ce cycle sans obligations, poids, dettes pour recommencer avec une nouvelle conscience.

Je me sens coupable de me permettre (même si provisoire) un appartement spacieux et "confortable".

Je me sens coupable d’avoir obtenu (même si pas beaucoup) de l'argent pour la vente de la maison qui était aussi de mon ex-mari.

Je me sens coupable de vivre un peu plus tranquillement car cela signifie que je ne suis pas en train d’évoluer. Très forte croyance en moi qui vient de la "religion" yoga : la croissance intérieure, spirituelle doit être marquée "par le sang sur le chemin".

Ce n'est pas une coïncidence que la dépense d'énergie est à la fois sous forme d'argent et d'énergie physique (fatigue, insomnie).

Je remplis ce sens de culpabilité avec de la nourriture, donnant plus d'énergie à ce programme.

 

Je travaillais en synergie à l’Attachement-Sens de culpabilité… marqué par cette partie qui ne veut pas se détacher du passé (la maison et tout ce qui y est annexé) et en termes physique, mes jambes sont devenues plus lourdes… je n’arrive pas à prendre mon envol.

Il reste encore des choses à comprendre de toute cette affaire, de tous ces évènements.

Pour le moment je termine cette partie ainsi, le reste et mes compréhensions suivantes… seront dans le prochain épisode.

Je vous remercie pour la possibilité de partager avec vous et pour l’accueil.

 

A bientôt

 

Loredana

 

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 versione italiana

 

Progetto comunitario, il culmine della predazione

 

 

Buongiorno a voi tutti Hélène, Sand, Jenael et tous les Amis qui aiment le Reseau LEO,

 

Ho deciso di condividere una parte del mio vissuto, mie comprensioni e integrazioni scrivendo nella mia lingua, in italiano, per non perdere la fluidità del discorso e la spontaneità della scrittura. Semmai in un secondo momento se vi è troppo ostica la comprensione andrò a tradurre in francese.

 

Da ottobre ad oggi, fine marzo mi sono impegnata con grande energia a cambiare luogo di residenza e concludere così un periodo del mio passato molto pesante ma anche ricco di “lezioni” durato circa 18 anni. Anzi a dire il vero non si è ancora del tutto concluso perché ogni giorno continuano a subentrare ostacoli da rendermi davvero sfinita.

 

Circa 18 anni fa ho acquistato col mio ex marito una casa molto bella in collina nella zona Friulana qui in Italia. Insieme ad altre due coppie abbiamo investito i nostri danari per acquistare una corte con tanto terreno intorno, spinti dall’illusione di voler creare una ”comunità di amici-fratelli” per poter condividere la nostra vita e il nostro cammino “spirituale”. Ovviamente questo progetto si è rivelato un fiasco in piena regola poiché non c’era né una maturità né l’umiltà di condividere veramente. Dopo i primi incontri per decidere sulla ristrutturazione di questo casale, io mi sono dovuta rendere conto che mi trovavo di fronte ad aspetti egoici esterni i “compagni-fratelli” (ma ovviamente parti di me) che volevano solo comandare, gestire, controllare senza avere rispetto di tempi, disponibilità economiche e anche diversi punti di vista.

 

Per me questo impatto è stato un vero shock per lamia parte ingenua e infantile. Già la mia realtà matrimoniale era molto pesante (ma è un altro capitolo di cui parlerò successivamente), per di più con grande ingenuità mi ero ritrovata a fare una scelta che si è subito rivelata essere un grande scacco almeno dal punto di vista della ordinaria sopravvivenza.

Per cui lamia modalità è stata quella di non avere troppo a che fare con queste persone se pur il fatto di essere comproprietari di tanto terreno da dover gestire ci metteva inevitabilmente a confronto. Non solo ma per non soccombere eccessivamente alle decisioni altrui, a volte mi trovavo costretta a difendermi (tra l’altro da sola senza il sostegno del marito) dalla prepotenza e dal controllo altrui. Anni di grandi conflitti, litigi, incomprensioni, forzature, fughe..naturalmente non solo da parte mia ma da tutti i componenti di questa pseudo comunità.

 

Vero anche che è stato grande spunto di lavoro per me a livello interiore, guardare quegli specchi non è stato per niente facile,ammettere di avere in me inconsciamente e quindi di proiettare fuori una realtà piena di orgoglio, prepotenza, violenza psichica, manipolazione e via dicendo, è stato davvero duro. Il contesto esterno era meraviglioso..una panoramica stupenda, bosco fuori casa, collina, vigneti, uliveti, silenzio, natura…esattamente in contrasto col clima umano che si respirava….Ognuno incolpava l’altro dei propri malesseri e della tensione litigiosa che avevamo creato reciprocamente.

Ma spinta da una mia profonda onestà interiore che mi riconosco da sempre, non mi accontentavo solo di vedere fuori, cercavo di carpire, comprendere più in profondità il senso di questa realtà relazionale.

 

Cercavo da ogni dove per comprendere e risolvere questi conflitti, mi sono aggrappata a tutte le tecniche possibili e immaginabili New Age : “Grazie ti Amo”.”Amore e Luce“ , il “Perdono”, “Meditazioni guidate a questo scopo”, PMT, Diksha, utilizzo dei Cristalli, e tanto altro. E devo dire che per un po’ funzionavano, avevo veramente degli stati di apertura di cuore che mi facevano credere che tutto era risolto. Ma dopo qualche periodo o anche una prepotenza che arrivava, rieccomi nel baratro conflittuale. Apparentemente mi dicevo: “Si accetto che queste sono parti di me, ho in me la prepotenza, il controllo, il voler dominare, competizione a chi crea un giardino e una casa più bella ,etc…, ma n fondo in fondo c’era invece un profondissimo RIFIUTO di questo predatore che mi attanagliava giorno e notte coi suoi pensieri e le sue azioni.

 

Senza contare che questa casa ci costava un occhio della testa, avevamo, io e mio marito, un mutuo elevatissimo, oltre a tante altre spese che una casa ristrutturata con campi annessi richiede in continuazione. Quindi per quanto mi riguarda: matrimonio faticoso, relazioni coi vicini altrettanto, finanziariamente pure… Un vero incubo !!!!

 

Insomma qualche anno fa il mio ex con la crisi economica generale decide di chiudere la ditta di impianti elettrici che aveva aperto 15 anni prima in Friuli, trasferendosi (a malincuore dall’Alto Adige dove riteneva di stare bene) e scegliamo di trasferirci entrambi a Bolzano , la sua città natale.

 

Mettiamo in vendita la casa, ma poiché nel frattempo eravamo entrati in causa civile per dividere i terreni di comproprietà coi vicini, appunto per nostra generale incapacità di accordarci nella gestione e cura, il nostro pezzo di casa è improponibile a vendersi. Nessuno, ovviamente, vuole impegolarsi con una proprietà promiscua, con la giustizia e con problemi di vicinato.

 

Ma la decisione di mio ex di andare in avanscoperta a Bolzano per cercare un lavoro e un’abitazione adeguato ad entrambi si rivela, in verità, opportunità per rendersi conto che il nostro matrimonio era finito da un pezzo, ma i programmi di attaccamento, abbandono, paura della mancanza, non ci permettevano di ammettere questa realtà… Quindi separazione…divorzio… (che ovviamente non sono stati una passeggiata).

 

Io rimango in questa che era la “nostra” casa , con un mutuo per me improponibile, poco lavoro quindi difficoltà di sopravvivenza e ancora con tensioni relazionali coi vicini, e la gestione della casa (giardino grande da mantenere, potatura alberi e tutto ciò che comporta “possedere e controllare” appezzamenti) e ancora la causa civile con avvocati, tecnici, giudici,,,,). Tutto da sola, poiché l’ex marito se n’è lavato completamente le mani.

 

5 anni durissimi. Finalmente si conclude la causa civile (durata 8 anni !!!), in sentenza vengono definiti i confini di pertinenza e così nessuno può osare diritti che non competono più. La mia casa sempre in vendita. Nel frattempo non avendo più potuto pagare mutuo, la banca dopo vari solleciti di rientro (per me impossibili) minaccia il pignoramento! In verità se all’inizio questo mi spaventava, lavorando sul programma dell’attaccamento e del possesso, in particolare di questa casa che mi era costata tanta energia su tutti i fronti, poco alla volta mi sono sganciata, ma sempre difficile da vendere. Evidentemente brandelli di attaccamento continuavano a persistere. Ed io ero in tensione, in ansia per le conseguenze del pignoramento, perché alla banca non basta togliere la casa per rientrare dello scoperto economico che il debitore le deve, poi perseguita a vita per altre spese che vanno ad incidere attivando questo processo di pignoramento.

 

Ovviamente cercavo di vedere tutto questo anche con oggettività : ciò che è fuori è ciò che è dentro e il mio predatore era ben pasciuto con tutta l’energia che mi sottraeva, ma anche era come se si mettesse di fronte a me per “farsi vedere meglio”.

 

Non so come, finalmente trovo l’acquirente, un ragazzo a cui è piaciuta subito questa casa, la zona, il clima etcc.., la sentenza risolta…bene. Si fa la premessa di compravendita il 27 dicembre per andare a rogito la fine di marzo…termine stabilito con la mia banca con la quale , tra l’altro, ero riuscita ad ottenere un piccolo stralcio sul totale economico da dare. Ovviamente la proposta di vendita non tiene conto del vero valore dell’immobile, ma pur di liberarmi di questa omai divenuta palla al piede, sono disposta a svendere, quasi “regalare” queste belle mura arredate.

 

Ma il predatore, attento a non perdere il suo cibo, è pronto a mettere il bastone fra le ruote a questo mio progetto di distacco e la possibilità di iniziare a spiccare almeno un piccolo volo.

 

Intanto cerco e trovo una casa in affitto in un paese vicino a dove abito, se pur con l’ansia attivata la programma della paura della mancanza e quindi come farò a pagarmi un affitto, azzardo lo stesso il passo , anche perché comunque a marzo c’è l’atto di compra-vendita., quindi qualche danaro dovrebbe entrarmi.

Quindi con aiuto di amici e grande fatica, trasloco e mi installo nella nuova casa.

Ma mentre mi trasferivo in me dicevo “ alla fine, si che mi libero di questa realtà, ma me ne vado che non ho veramente integrato la lezione impartitami attraverso il conflitto relazionale coi vicini.. Si ho fatto un grande lavoro sull’attaccamento, il possesso, ma quest’altra parte non l’ho veramente risolta”.

 

I programmi hanno migliaia di sfaccettature con cui presentarsi. soprattutto se sostenuto anche dall’altro programma per eccellenza sempre attivo : il senso di colpa.

 

Insomma salta fuori che la sentenza è stata trascritta sbagliata dalla conservatoria per cui non può essere registrata e bisogna rifare tutto… questo implica tempi biblici… vuol dire che non riesco a concludere la compravendita entro marzo come stabilito. E se non vado a rogito entro marzo salta lo stralcio concessomi dalla banca, e questo comporta tanto altro esborso di danaro (dissanguamento energetico !!!!!). Panico !!!!

Non posso aspettare mesi e forse un anno per risolvere la correzione della sentenza.

 

Mi rivolgo ad un notaio col quale pare si possano by passare i tempi del tribunale, rimanendo quindi nei tempi previsti ma ovviamente pagando molto danaro ..4.600 Euro !!!! Aiuto. Naturalmente sono disposta a “pagare” io per tutti pur di risolvere.

 

Ma… ecco che la mia vicina di casa, spinta dalla vendetta, dalla ripicca (l’ha ammesso lei stessa) non vuole presentarsi dal notaio, e rimanda quindi l’appuntamento per le firme di tutti i componenti degli attori della sentenza, perché se la vuole prendere con comodo (dice, non vuole sentirsi obbligata ad avere fretta). Altro panico, rabbia, dolore.

 

Durante la notte, presa dall’insonnia per questo ulteriore ostacolo… MI FERMO e chiedo COSA DEVO VEDERE, IMPARARE, CAPIRE, INTEGRARE DA QUESTA LEZIONE ????

Non voglio entrare nei ruoli di vittima-carnefice…VOGLIO VEDERE.

 

In questo periodo, stavo, sto leggendo MK di Lebreton, a proposito della creazione degli alter durante gli stati dissociativi. Ma gli alter non sono solo le identità che si vengono a creare durante le dissociazioni della coscienza dovuti a forti traumi. Gli alter sono i frattali d’anima rappresentati anche dalle persone, esseri che si incontrano sul proprio cammino. Per cui gli altri sono parti di me, i frattali della mia anima che anela ricongiungere affinché la coscienza possa procedere nel suo cammino evolutivo.

 

Dunque questa persona che mi sta ostacolando, è un mio frattale ! Quindi con questa visione ho chiesto esplicitamente a lui/lei COSA VUOI DA ME ?

 

Risposta : VOGLIO ESSERE CONSIDERATO/A !

 

Pffff, questa risposta mi ha raggelato…sono stata folgorata dall’illuminazione della comprensione… Il mio predatore rappresentato fisicamente da questa mia vicina, che però era anche un mio frattale, voleva che lo guardassi veramente! Ossia che lo considerassi, mentre io che credevo di aver accettato quelle parti di me che non mi piacevano affatto, non facevo altro che RIFIUTARE, NEGARE, OSTACOLARE la sua vita, la sua presenza.

 

Ho visto veramente tutta la mia arroganza, il mio diritto di negare quella parte presupponendo di aver superato quella fase…

 

Improvvisamente ho sentito sciogliersi la tensione nel mio corpo attraverso lo scorrere delle lacrime…vedevo per la prima volta il mio predatore con quelle sembianze e gli volevo bene…veramente, e anche lo ringraziavo, ringraziavo il mio “Angelo” che mi aveva risposto così francamente.

 

La resistenza si era dissolta, non mi sentivo più nel giogo di vittima-carnefice…..Liberazione.

 

Il giorno della firma dell’atto dal notaio ero interiormente tranquilla, ma ancora qualcosa evidentemente rimaneva. Infatti il predatore ancora non contento attraverso la mia vicina oppone altra resistenza. Non vuole affrontare spese per pagare il suo avvocato che si era impegnato a far avere al notaio la sentenza originaria che si può ottenere solo presentando in tribunale la richiesta di un legale.. Per cui non aveva portato i documenti necessari al notaio.

 

Ma questa volta, non mi sono sentita vittima, non ho nutrito inutilmente il predatore col suo giochetto, ho chiamato il mio avvocato e con lui sono andata in tribunale a ritirare la sentenza.

 

Intanto il tempo passa, ci avviciniamo alla fine del mese, ma anche se con l’affanno e in corsa dovrei esserci, rimandiamo solo di una settimana il rogito…ma non è grave..

 

E invece… chiama il tecnico che deve sistemare gli aggiornamenti al catasto e dice che C’E’ ANCORA UN ERRORE NELLA TRASCRIZIONE DELLA SENTENZA questa volta da parte della conservatoria… del tribunale !!!!

NON E’ POSSIBILE !

Cosa Volete ancora da me ?

Ecco l’altro programma sottile, sornione furbo : il senso di colpa.

Mi sento in colpa nel permettermi di chiudere un ciclo , libera da pendenze, pesi, debiti e ricominciare con una nuova consapevolezza.

Mi sento in colpa di essermi permessa (Anche se la sento provvisoria) un appartamento accogliente, spazioso, “comodo”

Mi sento in colpa nel permettermi di realizzare anche se pochi danari dalla vendita della casa che è stata anche di mio ex marito

Mi sento in colpa se mi permetto di vivere un pò più serenamente che allora vuol dire che non sto “evolvendo. Credenza molto forte in me che deriva dalla “religione” yoga: la crescita interiore, spirituale è segnata “dal sangue sulla via”.

Non a caso esborso energetico sia sotto forma di danaro che di energia fisica (stanchezza, insonnia).

Colmo questo senso di colpa col cibo, dando ulteriormente energia a questo programma).

 

Lavorano in sinergia Attaccamento-Senso di colpa… che si evidenziano con questo lembo che non vuole staccarsi dal passato (casa e tutto ciò che vi è annesso ) e anche fisicamente le mie gambe si sono appesantite… non posso prendere il volo.

 

C’è ancora qualcosa che devo comprendere da tutta sta vicenda, da tutti questi eventi.

 

Per ora termino qui questa parte, il resto e le successive comprensioni… alla prossima puntata.

Ringrazio per l’opportunità di condividere con voi e di essere accolta

 

Un abbraccio e a presto.

 

Loredana

 

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