(Vous trouverez un pdf en bas de page)
Préliminaires :
(Mimi) Mon envie de construire une famille avec Damien se faisait plus pressante et d’ailleurs ce serait avec lui ou ça ne serait pas ! (jusque là j’étais plutôt dans la peur d’avoir un enfant et de devoir accoucher).
Quelques mois après notre ré-union à l’Union, nous décidons d’avoir un enfant, nous nous mettons alors en quête d’un nouvel appartement plus adapté. Nous en trouvons un qui correspond à nos attentes et nous emménageons le jour où j’apprends que je suis enceinte !
(Damien) Il est nécessaire de préciser que notre envie de quitter l’appartement de l’Union vient aussi du fait qu’il était devenu insalubre, des traces de moisissures se présentaient un peu partout et le toit étant percé, il pleuvait dans l’appartement. Il s’agissait d’un ancien garage arrangé en appartement donc très sombre. Après avoir insisté et invité Monsieur K, qui s’occupait de l’appartement de mon propriétaire handicapé sous tutelle, à constater les fuites, une bâche est placée sur nos têtes. Ce petit bricolage traduisait l’incapacité de l’agence de tutelle qui gérait ce bien, à faire le nécessaire, afin de résoudre définitivement le problème.
Je décide donc d’enquêter et comprends que le toit sous lequel nous sommes fait partie d’une copropriété dont Monsieur K est membre, en effet il possède l’usine se situant juste à quelques mètres de notre logement. J’appris que tous les toits devaient être rénovés mais l’argent manquait ou plutôt n’avait pas été utilisé à cette fin. Je compris rapidement le traquenard de la situation (statu quo des responsables) et devant l’ampleur de l’humidité et des incuries nous trouvons un autre appartement dans l’urgence à Mondouzil proche de l’Union. Nous découvrons qu’il a un jardin, une vue panoramique sur le coucher de soleil, une grande pièce à vivre et surtout deux chambres, le propriétaire nous informe qu’il a baissé le montant du loyer de 70 euros ce qui est assez conséquent quand on voit le prix du marché et je rajoute que cela nous permet de le louer. Nous signons le jour même malgré que Mimi soit au chômage, il nous fait confiance et on en-ménage le week-end qui suit.
Quelle rapidité, quelle facilité, on était ébahi. Notre joie ne faisait que commencer car deux semaines auparavant nous avions exprimés à notre supra-conscience notre ressenti d’être prêt à construire une famille et d’accueillir un enfant si cela était dans l’ordre de notre évolution harmonieuse. Nous apprenons que mimi est enceinte le jour de notre installation le 1er avril.
Je comprends aujourd’hui en me munissant des lunettes chamaniques du message de la situation de l’Union en effet nous étions dans l’union et dans un logement qui au fur et à mesure de mon apprentis sage se dégradait. Le propriétaire est handicapé et une agence de tutelle s’en occupe, cependant je loue cet appartement auprès d’un intermédiaire qui fabrique et répare des tapis roulants et plus précisément la partie virage de ceux ci, ce qui m’indique qu’il me permet d’aborder un virage dans ma vie. Le handicap et la non possibilité de changer la condition de cet appart (si ce n’est quelques bricolages alternatifs) fait le parallèle avec le destin de ce monde et sa destruction.
Je constate aujourd’hui que ce logement est abandonné et n’accueille plus personne si ce n’est quelques loirs. En résumé le fruit de notre union et apprenti-sage ne pouvait se concrétiser dans ces lieux entropiques mais bien dans un nouveau lieu, Mon « douzil » (Mondouzil).
Définition Wikitionnaire de douzil :
Étymologie [modifier le wikicode]
Du latin dux (« qui conduit ») via un diminutif *duciculus qui donne aussi l'occitan dozil.
1. Petite cheville qui sert à boucher le trou fait à un tonneau pour en tirer du vin.
◦ Mettre un douzil.
◦ Le douzil étant la cannelle d’une barrique, le fripe-douzil est celui qui porte ses lèvres à ladite cannelle pour s’y désaltérer abondamment. — (Dominique Fournier Mots d’galarne: dictionnaire pour bien bagouler notre patois aujourd’hui, 1998)
Voici une image d’un douzil ;
Le message est clair nous sommes dans le lieu qui permet de goûter les fruits de notre union.
Acte et naissances
(Mimi) La nouvelle Marie-Josée naît lorsque j’apprends qu’une nouvelle vie émerge en moi !
Et en même temps que se développe ce petit être, je commence à me découvrir en profondeur, je reconnaît ma partie féminine jusque là très enfouie.
Cette période est le temps de l’émergence d’émotions fortes, d’une sérénité jusque là jamais ressentie (ma peur notamment de l’accouchement s’était envolée), d’une absorption importante d’informations, de documentation sur tout ce qui est alternatif (habitat, médecine, éducation, alimentation sans viande) et aussi de l’apprentissage à lâcher des croyances inscrites en moi (comme par exemple la culpabilité de ne pas travailler).
Je veux être prête et pouvoir accueillir cet enfant en ayant déjà mis en place mon projet professionnel : m’installer pour produire des plantes aromatiques et médicinales et travailler à mi-temps dans un magasin bio. Je veux être une femme et une maman stable qui sait où elle va et qui a sa place dans cette société. Bref je voulais répondre inconsciemment aux stéréotypes du corpus SDS. Bien sûr plus je veux contrôler mon avenir et plus j’accumule les échecs, les tentatives au jardin sont peu concluantes et les réponses sont négatives à toutes mes prospections, je reconnais ce schéma de vouloir tout contrôler seulement depuis peu.
(Damien) Je n’en reviens pas quelle rapidité à peine notre demande faite, Mimi était enceinte. La conception s’est faite en pleine nature dans une montagne prés d’Ayet en Bethmale et nous avons eu un signe important ce jour là, un grand bruit se fit entendre dans le ciel juste au dessus de nous je me souviens avoir dévaler le sentier avec mimi ayant ressenti en nous une peur d’être abductués en plein jour. Je comprends maintenant que ce bruit nous signifiait le début d’un nouveau cycle, c’était un signe de la présence d’êtres nous accompagnant vers notre libération.
Je précise que je suis né à Saint Girons en Ariège et que Bethmale est une vallée qui a vu grandir tous mes ancêtres depuis plusieurs générations. J’y ai fait durant mon enfance une rencontre surprenante que j’ai envie de vous raconter. Nous étions trois enfants d’environ 10 ans, nous revenions d’une balade et nous nous sommes arrêtés sur un balcon face aux montagnes pour profiter de l’ombre et en nous retournant on vit sur le mur de la maison une araignée qui faisait la taille de celui-ci environ 3 mètres sur 4 elle était immobile. Mes deux comparses ont rapidement détalé. Quant à moi je l’observais et je n’avais aucune peur, je voyais sa taille gigantesque et me disais « mais que fais tu là ? ». Devant cette scène je ne pouvais que continuer mon chemin et dès que l’on voulu la revoir quelques minutes plus tard accompagnés d’autres personnes, elle avait disparu. Cette rencontre m’a marqué car je ressentais déjà au fond de moi la présence d’autres vies dans l’invisible.
Alors que le ventre de mimi s’arrondit j’utilise mes nouvelles connaissances de médecine chinoise et décide de pratiquer le point d’acupuncture du bébé qui rit le jour et dort la nuit afin de tout mettre en œuvre pour que cette grossesse se déroule bien. Mimi finit même par consulter une sage femme acupunctrice qui la suivra jusqu’à l’accouchement. Nous avions vraiment à cœur de faire le maximum pour être prêt à accueillir un nouvel être. Cette période était comme suspendue dans le temps, nous étions en totale symbiose, je ne me souviens pas d’engueulade ou de disharmonie entre nous si ce n’est les émotions de Mimi qui remontaient à la surface lui permettant de mettre le doigt sur certains schémas et de les dépasser dans le partage et l’écoute.
Quel événement fabuleusement libérateur pour celui qui sait utiliser cette énergie de vie et ose se mettre à nu et cela ne concerne pas que la femme enceinte mais bien tout l’entourage de celle-ci qui peut se libérer de programmes bien enfouis. Au fur et à mesure de la grossesse et l’échéance de l’accouchement approchant un lâcher prise s’invitait en nous.
(Mimi) La date prévue par l’homme ou pré-dateur, à savoir le 17 décembre 2015, était arrivée mais pas Gabrielle, après une visite de contrôle à la maternité nous voilà tranquille pour deux jours de plus après il faudra « déclencher » car il y a peu de liquide amniotique, mais Gabrielle en avait décidé autrement après une autre visite de routine on peut finalement attendre deux jours de plus car tout va bien à l’écho de contrôle !?
Nous voilà le dimanche 20 sur le marché de St Aubin très hétéroclite, où nous avons l’habitude d’aller, j’en profite pour entrer dans la cathédrale et me poser dans une petite chapelle (comme on en trouve tout le long en parallèle de la nef centrale) dédiée à Saint Michel Archange, ainsi qu’à Sainte Rita patronne des causes désespérées !!! j’avais besoin d’aide et je me tournais vers ceux qui pourraient peut-être le faire, à ce moment là je suis en proie à mes angoisses, à mes peurs d’accouchement, peur d’être la cause du retard de l’arrivée de Gabrielle dans ma difficulté à lâcher-prise, peur de la hauteur que j’avais pris en accueillant la formation d’un être en mon être et dont la seule issue était de regarder en face ce vide immense, cet inconnu, et de sauter en toute confiance.
La veille j’avais crié, hurlé mon envie d’accoucher alors que nous étions en balade. Damien avait eu une vision de moi âgée d’environ 7 ou 8 ans perchée sur un très haut poteau l’air boudeur.
Il m’expliqua que dans l’accouchement qui se préparait, il était question de mon propre retour aux réalités de mon existence et d’acter le choix de descendre de ce poteau et montrer qui j’étais, peu importe les difficultés qu’il y avait au moment de mon enfance car je n’avais pas beaucoup de place, perchée sur ce poteau. Certes les difficultés étaient moindre mais la stagnation ne pouvait mener qu’à la souffrance et la descente de Gabrielle dans ce monde était un signal pour y aller.
Et voilà qu’en début de soirée la poche des eaux se perce, ouf je n’aurai pas besoin d’être « déclenchée », tout pouvait se dérouler le plus naturellement possible comme je le souhaitais.
Cependant tous les préparatifs, apprentissages de la respiration et autres certitudes visant à atténuer la douleur n’ont pas été d’une grande aide à l’arrivée des premières contractions. Rien ne peut décontracter ce genres de contractions si ce n’est commencer à accepter l’inacceptable pour moi, la péridurale.
Gabrielle pointe le bout de son crâne le lendemain matin, premier jour de l’hiver !
L’inacceptable continue avec l’échec de l’allaitement, je me rends à l’évidence, mes convictions sont ébranlées les unes après les autres et je comprends que seule l’écoute de mon ressenti permet l’équilibre.
Cette mise en pratique au jour le jour fonde les bases sur lesquelles se construit peu à peu la nouvelle Marie-Josée, confiante, responsable, autonome et à l’écoute.
(Damien) Je résumerai l’accouchement en utilisant le terme d’auto-torture car il s’agit bien d’utiliser le mal pour obtenir vérité ou vie-héritée comme si l’information utile au déroulement harmonieux de l’accouchement était tenue cachée par le prédateur, cependant rien n’arrête une âme décidée à expérimenter et ayant besoin de ces informations, elle va les chercher où elles sont, même si cela doit générer souffrance et même la mort de l’Âme-ère. Quand le bébé naît il y a soulagement et libération pour l’Âme-ère et l’éprouvante remontée vers l’esprit commence pour le bébé.
Des pleurs, des pleurs voilà ce qui anime Gabrielle durant 15 jours jusqu’à l’arrivée d’un biberon de lait maternisé qui la transforma totalement.
De toute évidence la nourriture manquait aux seins de Mimi, ce fut un premier indice d’un programme qui raisonnait entre nous. Cela nous invitait à chercher et enquêter sur nos identités multidimensionnelles. Nous sommes encore à l’assemblage de ce puzzle et nous ressentons que nous pourrons partager son dessin dans un prochain âge.
(Mimi) Voir Gabrielle grandir sous mes yeux me permet de comprendre petit à petit qu’elle me présente le reflet de moi même et surtout de mes blocages intérieurs.
Gabrielle se réveillait jusqu’à 5 fois par nuit durant une longue période, ce qui nous poussait à observer la trace éventuelle d’un programme.
Je devais me rendre à cette période là au mariage d’une ancienne amie en tant que témoin. J’avais été dans l’impossibilité de dire non à sa demande, au nom d’une vieille amitié ma culpabilité était trop forte, j’en avais même rajouté une couche : je m’étais proposée de lui faire la décoration florale étant fleuriste cela ne pouvait être autrement !!! Ce fut l’occasion pour moi d’expérimenter la séparation d’avec Gabrielle, et la solitude.
En revenant au milieu de la nuit, je constatais que Gabrielle dormait à poings fermés et Damien avait quelque chose à me dire : il m’explique qu’avant de s’endormir Gabrielle est rentrée dans une crise de pleurs et paraissait inconsolable. Il décida de se centrer corps, âme, esprit afin de rentrer en communication avec Gabrielle. Une discussion commence alors et les blocages sont mis en lumière, une demande est faite par Damien de renvoyer ces blocages à nous-mêmes afin que Gabrielle puisse s’en délester. Les informations arrivent alors et leur traduction explique que Damien et moi-même avions besoin d’entendre que Gabrielle était bien en vie. Cela nous renvoyait directement à notre peur de la mort et nous devions vivre et arrêter de contrôler que nous sommes bien en vie.
Depuis les réveils nocturnes de Gabrielle se sont arrêtés.
(Damien) La période qui suivit jusqu’au trente mois de Gabrielle m’a permis d’expérimenter et d’acter ces capacités que je ressentais en moi et cela commence avec Juliette un bébé âgé de 8 mois qui souffrait de poussées dentaires. Sa maman, qui passait régulièrement à la station service la mine déconfite par une fatigue intense due à des nuits blanches à répétitions, me confia ne plus savoir comment faire. Je lui propose d’essayer de voir ce qui se passe et elle me donne son accord. La suite se déroule sur photo c’est une première pour moi et je me centre corps, âme, esprit et laisse aller mes mains ainsi que l’énergie à l’écoute de tout stimuli informationnel. Des images en découlent puis une scène où je rencontre alors Juliette et après une discussion de présentation et la formulation de son acceptation de cibler les blocages, nous observons ensemble la lumière s’y diriger afin de libérer l’information qui devait être entendue. Je fus émerveillé par ce véritable échange et je comprenais qu’une santé harmonieuse résidait dans savoir commu-niquer. Je remerciais alors la Source du Tout et continuais la soirée rempli de sérénité.
Dans la journée du lendemain je reçois un appel de sa maman qui me remercie pour tout et m’indique que Juliette avait changé radicalement elle était apaisée et tout le monde avait pu dormir d’un sommeil récupérateur. J’étais traversé de frissons et je ressenti le besoin de lui traduire les informations que j’avais reçues de Juliette et qui la concernait. Je cite « il est évident que j’étouffe je ne parviens pas à m’exprimer physiquement j’ai besoin de vivre . »
Il fallait maintenant que la maman intègre cette information et cela l’invita à se remettre en question et ainsi mettre le doigt sur un programme contrôlant. La suite est que le calme dura quelques semaines jusqu’à ce que Juliette ne voulant plus manger le soir, se réveillait la nuit pour réclamer un biberon. Elle continuait ainsi à exprimer un autre message mais cette fois-ci sans souffrance. Cela a permis à la maman de finaliser et de couper la dernière ramification de ce programme. L’harmonie régnait à présent et finit les non-dits.
Le bouche à oreille s’est très vite mis en place. Je faisais cela gratuitement car je ne pouvais pas faire payer ce que j’appelle de la communication subtile. Imaginez que vous finissez de discuter avec quelqu’un et que celui-ci vous réclame de l’argent car il vous a accordé de son temps. Vous comprendrez alors l’ampleur de l’orgueil qui se cache derrière ces pratiques. Cependant je constatais que les personnes insistaient pour me donner de l’argent malgré cette explication. Il est évident qu’il est plus simple de donner l’énergie argent plutôt que de pratiquer un travail sur soi qui mènerait tôt ou tard à la libération de ses propre énergies attirant à elles, telles des aimants la prospérité à tous les niveaux.
Mon prédateur a néanmoins réussi à m’illusionner en me poussant à investir dans du matériel et ainsi justifier une demande minimale d’argent, de plus je me déplaçais beaucoup et il fallait donc acheter de l’énergie. Cela a duré une année avant que je constate que les personnes que j’attirais à moi étaient devenues pour certaines comme accro à moi, j’étais devenu indispensable et comme emprisonné. Je profite de cette prise de conscience et comprends que je me suis fait berné par l’argent. Je me rends compte que celui-ci est en réalité un frein et qu’il agit en tant que maître. En effet c’est la perception que la personne a, concernant l’argent qui détermine le passage de l’information. En résumé dès que l’on paye on remet les clés au prédateur et c’est lui qui va récupérer les informations à coup sûr.
C’est parce que j’ai expérimenté cela que je connais à présent ce piège .
Dès que j’ai décidé d’arrêter de faire payer je n’ai plus jamais reçu ni attiré de personne sollicitant ces capacités et j’ai découvert le réseau Léo. La station service fermant ses portes, je suis licencié et déménage dans l’Aude.
Désormais je me suis promis en mon âme et conscience de progresser prudemment et le réseau Léo a permis une cascade de prises de consciences et d’actes libérateurs.
J’ai poussé mon premier cri véritablement libérateur en étant expulsé du ventre sds naissant ainsi sur la voie sda.
Écrire commentaire
Marie-Christine (samedi, 18 août 2018 10:19)
Merci pour votre témoignage fort et profond, un véritable acte de liberté et de partage