La Mère, me rappeler des origines - par Christelle M

 

Écrire ce texte me permit de rassembler et de relier des indices me ramenant à la Mère en moi, et surtout de comprendre et d’intégrer ses différentes facettes ; celles-ci s’exprimant dans ma vie de tous les jours.

 

Ce rôle de “mère” étant indissociable de mon lien avec le masculin, un incroyable jeu de piste concernant mes expériences avec les hommes de mon entourage m’amena jusqu’aux origines de l’humanité.

 

Persévérer dans ma quête m’a finalement conduit à retrouver David et à m’investir pleinement dans une nouvelle dynamique avec mes enfants, ce qui concourrait à identifier les schémas de “l’ancienne mère” et me menait vers ma nouvelle réalité.

 

Remonter aux origines

 

Lors d’un partage à propos des origines galactiques, Virginie évoqua nos points communs en rapport avec le département de la Dordogne. Secouée intérieurement par les informations qui me parvenaient, je me mis alors à pleurer. Je conscientisais ensuite que plusieurs éléments de ma vie passée corroboraient ces mémoires en train de remonter à la surface.

Tout d’abord, je fus amenée à vivre avec mon ex-compagnon “Yohan” en Dordogne, d’où il était originaire. Fascinée par cette région, un lieu m’attirait particulièrement pour son passé : le village Les Eyzies-de-Tayac, dans la vallée de l’Homme, haut-lieu de la préhistoire en France. C’est sur un de ses sites qu’a été découvert le célèbre “Homme de Cro-Magnon”.

 

                        Les Eyzies-de-Tayac en Dordogne                                              L’abri de “Cro-Magnon”

 

En 1868, l'Homme de Cro-Magnon était découvert sous une falaise d'une commune de Dordogne. Au total, ce sont les restes d'au moins cinq individus qui y sont exhumés, livrant de précieuses informations sur l'homme anatomiquement moderne, Homo sapiens. L'abri-sous-roche où il est apparu était nommé “Cro-Magnon” qui signifie “grand creux” en occitan. https://www.geo.fr/histoire/homme-de-cro-magnon-qui-etait-cet-hominide-decouvert-en-1868-dans-un-abri-de-dordogne-208931

 

Ce qui m’avait attiré chez Yohan était justement sa proximité avec la nature, son côté “homme des bois” et sa morphologie robuste. Pour son loisir, il taillait parfois des silex, ce qui à l’époque me paraissait original ! Cette attirance mettait en évidence l’existence probable de nos liens karmiques, notamment ceux de l’époque paléolithique.

 

Le fait que le gynécologue qui suivit mes deux grossesses se nommait Yves Adam m’apparaissait comme un signe indiquant une mémoire de mère de “l’Adam”, symbole du premier homme créé. Aussi, avoir choisi d’accoucher à domicile (toujours en Dordogne) révélerait l’instinct originel de cette part de moi ancestrale.

 

Ce n’est qu’à présent que je saisis pourquoi tous ces aspects-là étaient si importants. Tels des cailloux blancs parsemés sur mon chemin, ils me permettaient de me rappeler une part de moi remontant aux origines : une mère génitrice des temps préhistoriques qui aurait participé à donner vie à des progénitures Homme de Cro-Magnon/Adam/Homo sapiens.

 

Dans son ouvrage Les chroniques du girkù 2 Ádam Genisis, Anton Parks évoque cet être, l’Homo sapiens dénommé Ukubi-Âdam Min (“Homo-animaux deuxième”) en sumérien, faisant partie de la lignée de Caïn et ayant été créé par le clan patriarcal reptilien des Usumgal-Anunna :

“Le nouvel ouvrier a les yeux brûlants, il mord la poussière de l'Edin et cultive tant bien que mal les terres stériles du grand Sàtam (administrateur territorial). Son combat pour sa survie et celui de notre colonie est impressionnant. Il a les pieds endoloris.” p.249

 

“Ainsi donc, j’ai [An] décidé que les nouveaux travailleurs que tu [Enki] fabriqueras et perfectionneras avec les gènes de l'Ukubi-Adam […] devront connaître l'affliction dès la naissance. Ils devront cambrer les reins dans la douleur lorsqu'ils enfanteront d'eux-mêmes. Nous t'ordonnons de leur composer un bassin plus étroit.” p.246

 

Cet extrait ne serait-il pas à rapprocher d’un chapitre de la Genèse décrivant la chute de l’Homme dans lequel Adam et Eve, punis par Dieu pour avoir mangé du fruit défendu, ont été chassés du jardin d’Eden ? : “le sol sera maudit à cause de toi. […] C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain” et “j'augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur”.

 

Cette chute serait le symbole de la manipulation génétique opérée par les “dieux” hyperdimensionnels sur nos ancêtres humains, dans le but de faire d’eux leurs esclaves et de les limiter.

 

Ces “dieux”, des êtres généticiens Gina’abul (https://www.reseauleo.com/2016/03/01/races-galactiques-ou-extraterrestres/), auraient généré deux lignées adamiques : celle de l’Homo neanderthalensis représentée par Abel le berger, et celle de l’Homo sapiens personnifiée par Caïn le cultivateur.

 

Durant mon enquête concernant l’Homo sapiens et la chute de l’Homme, le lien entre ces informations et ma propre vie me frappa.

Tout d’abord, étant née dans une famille de cultivateurs et ayant été saisonnière agricole, j’ai connu comme les Adam (les “animaux” en sumérien) la pénibilité des travaux des champs. N’aurais-je pas en mon génome une part de cette lignée de femmes Ukubi/Homo sapiens destinée à être esclave pour nourrir le clan patriarcal ?

 

Ensuite, le jeu de piste se compléta puisque le prénom “Yves” du gynécologue se prononce de la même manière que Eve en anglais. J’ai tout de même choisi d’être accompagnée durant mes deux grossesses par un médecin nommé Yves Adam, révélant ainsi les archétypes d’Adam et d’Eve !

 

Tout comme Eve, j’ai connu “l’affliction” de l’enfantement : pétrie de peurs, mon premier accouchement, suivi du baby blues, fut long, douloureux et traumatisant, à tel point que je me suis demandé pourquoi j’avais fait le choix de concevoir un enfant ! (Un indice pour la suite de l’enquête.)

 

Ainsi, à travers les deux archétypes originels de l’Homo sapiens modifiés génétiquement – Eve et Adam – je devais, en revivant les affres de leurs conditions de vie, me souvenir et conscientiser les programmes de ces créatures.

 

Et en même temps, émergeait la mémoire de la généticienne Amasutum (signifiant “la mère qui déploie le travail”) qui aurait participé à leur conception et à leur modification sous les ordres du clan patriarcal. De ce fait, en rencontrant Yohan, cette Mère créatrice retrouvait, en quelque sorte, son spécimen Homme de Cro-Magnon.

 

Assurément, tous ces éléments de mon parcours de vie m’indiquaient les “Mères en moi”, à la fois terrestre et multidimensionnelle.

 

Je compris enfin pourquoi j’avais toujours défendu “l’Homme de Cro-Magnon” que la plupart avaient généralement tendance à qualifier de primitif et d’inintelligent, et pourquoi, depuis mon adolescence, j’ai toujours mené des recherches sur les origines de l’humanité et les civilisations anciennes !

 

 

Prendre conscience des programmes de la mère “adamique”

 

Plusieurs expériences m’amenèrent à aller plus loin dans la compréhension de mon rôle de mère, afin de dépasser des programmes limitants implantés dans ma génétique.

 

Lorsque je décidai de m’investir pleinement dans ma quête intérieure, je fus poussée à déménager. Je laissais la garde de nos deux fils à leur père, ne voulant pas imposer mes choix de vie à mes enfants. Cependant, je n’avais pas conscience de fuir quelque chose. Prise par une culpabilité à les “abandonner” ainsi, je mis du temps à identifier une autre de mes facettes qui préférait “se débarrasser” de sa progéniture, en n’assumant pas son/mon travail de mère. Serait-ce en particulier cette part qui, ayant souffert lors de l’accouchement et en révolte inconsciente contre cette douleur infligée, rejetait alors ses enfants, les associant à cette souffrance ?

 

Être une “véritable” mère, dans le sens d’une mère consciente, était une responsabilité contre laquelle je luttais. Effectivement, ne saisissant pas encore le véritable sens de l’effet miroir, à savoir le miroir que les enfants – en tant que prolongement de mon génome adamique – me présentaient, je croyais que le rôle de mère était trop difficile et la charge trop lourde à porter.

 

Ce qui me paraissait lourd et insurmontable était finalement le poids de mon propre sac à dos, qui s'alourdissait à chaque fois que je refusais de l’ouvrir lorsqu’une situation confrontante se présentait.

 

En l’occurrence, au contact des garçons, j’avais peur de faire face à leurs émotions ; par exemple la colère et la tristesse qu’ils avaient éprouvées lorsqu’ils s’étaient sentis abandonnés lors de mon départ. En plus de ma culpabilité, cela faisait en effet écho à mes souffrances d’enfant lorsque, moi aussi, je me sentais rejetée ou mal-aimée par ma mère (Cf. Me concilier et retrouver la gnaque). Au fond, pour ne pas avoir à ressentir la blessure, je replongeais sans m’en rendre compte dans un état dissociatif.

 

Durant ces premiers temps dans l’Aude, je ne savais pas comment me réajuster vis-à-vis de mes enfants, d’autant plus que persistaient de fortes tensions avec Yohan, ce qui compliquait la situation. Beaucoup de peurs me traversaient : peur du conflit et de m’affirmer face à lui alors qu’il me soulignait sans cesse mes incohérences et s’opposait à mes demandes de garde. De ce fait, je me jugeais de ne pas être une “bonne mère”, de ne pas faire ce qu’une mère responsable devrait faire.

 

Puis, par un travail de remise en question, j’ai réalisé que les programmes du Service de soi (la dévalorisation, l’orgueil, la déresponsabilisation) que je portais me conduisaient à mettre sous le tapis les informations dérangeantes. Ce qui m’empêchait de découvrir l’essentiel.

 

Désormais, une nouvelle dynamique, les accompagner en leur communiquant les compréhensions découlant de mes expériences et de mes ressentis, se met en place progressivement avec mes enfants.

 

J’accepte alors de reconnaître à travers eux l’expression de mes propres programmes limitants et de mes blessures afin de m’en libérer et de me guérir.

 

 

Les traumas de l’enfant et l’abandon de la mère

 

Un jour, la veille de son départ pour rendre visite à son père, mon fils aîné “Harry” était triste à l’idée de repartir. Yakout, captant son émotion, le prit dans ses bras et il se mit alors à pleurer. Je ne compris pas pourquoi je n’avais pas perçu son émotionnel, je m’en voulais qu’une autre mère l’ait consolé à ma place. Il exprima également le souhait de ne plus aller au collège, car l’idée d’y aller le stressait.

 

Alors que le lendemain nous rejoignions son père, je décidai de lui parler du souhait de Harry de ne plus se rendre au collège et de son besoin de ma présence, ce qui impliquait que j’entreprenne l’école à la maison. Yohan, agacé, s’y opposa. Ayant l’impression d’être face à un mur et de ne pouvoir être entendue, je pleurais alors toute ma colère et mon impuissance à répondre aux besoins de mon fils.

 

Il était donc temps que j’identifie l’origine de l’édification de ce mur intérieur, qui apparaissait lors de ces interactions difficiles et récurrentes avec Yohan et les enfants !

 

À point nommé, des informations de la capsule intuitive n°4 vinrent éclairer ma situation. Les commentaires de cette vidéo, qui évoquent cet épisode avec mon fils, m’aidèrent à comprendre le mécanisme à l’œuvre engendrant mes difficultés en tant que mère :

 

Ayant connaissance de ce processus d’intrusion psychique, mais peinant à s’en libérer, cette maman restait piégée par cette “programmation” qui la replongeait à chaque fois dans ses mécanismes d’autoprotection.[…]

 

En effet, Layla ne comprenait pas, à ce moment-là, qu’elle avait affaire à une situation dans laquelle la personne avec qui elle échangeait, était momentanément dissociée, autrement dit, qu’elle n’était pas entièrement en contact avec ses pensées et ses émotions. Son comportement mécanique dissimulant maladroitement sa peine.[…]

 

Sa dissociation constituait alors un refuge temporaire de l’âme, permettant d’atténuer le choc émotionnel lié au proche départ de son enfant, puisqu’elle ne parvenait pas à affirmer son autorité parentale. C’est ainsi qu’à cause de ses peurs, se prolongeait la dissociation de son âme, laissant perdurer son incapacité à soutenir ses enfants et aussi, faisant durer le conflit avec son ex-compagnon.

 

Le comportement mécanique et invalidant qui découlait de cette dissociation psychique entretenait donc ses périodes de repli sur soi qui parfois, la coupait de son sens.

 

Effectivement, dans cette situation qui me demandait de m’affirmer, ma forte crainte d’être face à l’autorité, figurée à ce moment-là par le père des enfants, m’avait plongée dans un état dissociatif. J’ai compris que durant mon enfance, des traumas engendrés par des comportements autoritaires d’adultes (dans la famille ou à l’école) avaient fortement ancré ma peur de l’autorité. Cette peur intense provoquait alors une dissociation psychique (cf vidéo : Réactivation d'une mémoire traumatique).

 

Ces figures d’autorité avaient grandement affecté l’estime et la confiance en moi-même. Et c’est justement cette mésestime qui constituait le mur intérieur contre lequel je me heurtais, me coupant de moi-même et m’empêchant de me faire entendre à l’extérieur.

 

J’avais désormais une réponse concernant mon manque de présence, lorsque mon fils avait manifesté le souhait de rester avec moi : submergée par la souffrance réactivée de la “petite Christelle”, s’était déclenché le réflexe de me figer, c’est-à-dire de me dissocier, afin d’éteindre cet émotionnel douloureux de manque de confiance et d’impuissance.

 

Je découvris par la suite que d’un point de vue physiologique, l’âme se dissociant du corps impliquerait une anesthésie provoquée par une sécrétion d’endorphines, d’où la raison de l’absence de ressentis émotionnels chez moi à ce moment-là.

 

J’ai réalisé également que d’autres stratégies de protection s’étaient installées dans ma vie pour gérer les situations difficiles me rappelant inconsciemment les traumas de l’enfance : la fuite, la dépendance affective et les formes d’agressivité tournée vers les autres, que j’ai pu manifester envers mon ex-compagnon, en faisaient partie.

 

N’ayant pas encore la conscience qu’il fallait avant tout que j’accueille, que je protège cet enfant intérieur et communique avec lui, j’étais de ce fait dans l’incapacité de déployer cette même force envers mes enfants et d’être une mère sécurisante.

 

À présent consciente des conséquences des blessures de l’enfant que j’étais, j’ai la responsabilité de parler à cette partie de moi et de la rassurer lorsqu’elle resurgit. Au lieu de toujours tenter de combattre cet émotionnel de mésestime, donc de repousser et d’éloigner la petite fille blessée, j’apprends à la rassurer en lui apportant mes compréhensions, l’affection, l’attention dont elle a besoin. À travers la mère adulte que je suis, l’enfant en moi peut davantage exprimer ses émotions en sécurité et se libérer de sa souffrance – processus permettant également d’établir cette relation bénéfique avec mes enfants.

 

 

Apprendre le détachement et la réconciliation

 

Quatre mois plus tard, avant la rentrée scolaire, je ramenai une nouvelle fois les enfants à leur père, mais cette fois-ci jusqu’en Dordogne, où je n’étais pas revenue depuis mon départ deux ans auparavant.

 

Je proposai une discussion à Yohan à propos de l’instruction à la maison que j’envisageais depuis longtemps, les enfants étant d’accord pour ce mode ; mais chacun des parents restait sur ses positions, Yohan n’optait que pour l’école.

 

Puisque mon ex-compagnon et moi ne trouvions toujours pas d’accord, avant de dormir sur place, je demandai de l’aide à mon Soi supérieur pour que la situation se débloque.

 

En réponse, j’eus des indices. Le lendemain matin, alors que j’allais écrire dans un carnet, il s’ouvrit sur les pages où j’avais pris des notes de la vidéo-partage Retrouvailles à Graulhet,

quelques années auparavant. Ce que je lus me frappa : “L’ATTACHEMENT, un programme qui vibre dans les champs énergétiques. Se détacher : redonner la liberté aux autres de pouvoir faire ce qu’ils veulent. Tant que tu es attachée énergétiquement, ils n’ont pas la liberté de faire ce qu’ils veulent. Ils répondent à ce que tu attends d’eux !”.

Le message de ma guidance ne pouvait être plus clair !

Il me fallait prendre conscience et progressivement me défaire de l’attachement toxique de la mère inquiète ou possessive envers ses enfants.

 

Tandis que nous reprîmes la conversation de la veille concernant l’instruction de nos fils, nous demandâmes à Harry quelle était son opinion à ce sujet. Il se mit alors à pleurer, ne supportant plus la tension et le fait d’être tiraillé entre ses deux parents. Son père finit par lui demander s’il voulait rentrer au collège, ce à quoi il répondit par l’affirmative. Sa réponse me fit l’effet d’un électrochoc, je m’éloignai alors pour pleurer, ne comprenant pas son changement d’avis. J’exprimai ensuite que j’avais peur que les enfants aillent à l’école au risque de se faire vacciner (nous étions en pleine période Co-vid) et “programmer” davantage à travers le système éducatif en place.

 

L’indice que m’avait donné mon Soi prenait tout son sens : accepter le choix de mon fils sans faire intrusion par mon attachement et mes blessures dans les expériences qu’il avait choisies de vivre. C’est de cette manière que je fus et suis encore amenée à approfondir le travail de détachement et à répondre au besoin d’expérimentation des enfants.

 

Avant de partir, j’eus une dernière discussion avec Yohan. Ce fut l’opportunité de lui exprimer mes compréhensions relatives à notre ancien couple, notamment celles à propos de mes comportements possessifs et rancuniers envers lui, car à ce moment-là, j’étais justement plongée dans l’écriture de mon texte Me réconcilier et retrouver la gnaque.

 

Il m’écouta avec attention et pour finir, nous nous prîmes dans les bras ; une grande première depuis notre séparation 4 ans plus tôt !

 

En reconnaissant et acceptant ce féminin en moi blessé par le masculin, et par conséquent blessant envers lui, les ressentiments qui persistaient encore se résorbaient progressivement.

 

Par ailleurs, je compris que me réconcilier avec le père des enfants était une autre étape dans l’acceptation de mon rôle de mère. Yohan et les garçons incarnant chacun à leur manière les Adam, renouer le dialogue avec ces hommes de Cro-Magnon, était un processus parallèle au fait d’intégrer que la Mère en moi, autant génitrice que généticienne, avait participé à leur donner vie en leur léguant ses codes génétiques. Certains de ces codes altérés, à reconnaître en moi, se manifestaient entre autres par l’aspect de la créature “handicapée” du fait d’être coupée de ses émotions, de ne pouvoir les exprimer et de ne savoir communiquer.

 

 

Le renouveau

 

De cette manière, un cycle de mon passé concernant le couple et des anciens schémas se bouclait, ouvrant la porte au nouveau. J’étais prête à une nouvelle forme de relation avec le masculin, un binôme se formait alors avec David. Ce fut l’occasion de travailler sur nos mémoires concernant différents plans d’existence. Je retrouvais également en lui “mon” spécimen Adam/Homme de Cro-Magnon. À noter d’ailleurs que la sage-femme qui participa aux accouchements de “mes petits Adam” s’appelait Mme DAVID !

 

Curieusement, 4 ans auparavant, au moment de ma rupture avec Yohan et lors d’une escapade dans l’Aude, je croisai “par hasard” David dans une rue d’Esperaza. Bien qu’à cette époque il avait quitté l’équipe, je le connaissais au travers des vidéos du Réseau LEO.

En le croisant, j’eus un choc… le souffle coupé, il me fallut m’asseoir pour reprendre ma respiration. En même temps, je ressentis une attirance physique envers lui et une énergie similaire à celle de mon ancien compagnon.

 

J’ai peu à peu compris que ce choc provenait du fait d’avoir capté un ensemble d’informations nous concernant, des informations non conscientisées sur l’instant, à propos de nos mémoires du passé et du futur, préfigurant le travail en binôme qui consiste justement à transformer la programmation SDS de couple.

 

Par ce duo avec David se réactivaient mes programmes du passé : j’éprouvais souvent de la jalousie, de la dépendance affective et le sentiment d’être rejetée. Traversée par des vagues d’insécurité, je recherchais ainsi l’attention et la protection de mon compagnon.

 

Vivant déjà ces états émotionnels avec Yohan, le travail conscient d’aujourd’hui me permet de pouvoir guérir progressivement mes blessures. Celles-ci me ramènent à la marque de Caïn qui, selon les Cassiopéens, est un de nos défauts génétiques implantés par nos créateurs reptiliens hyperdimensionnels :

 

La marque de Caïn renvoie au « facteur jalousie » instauré dans le cadre du changement facilité par la prise de pouvoir par les Lézards sur la fréquence vibratoire de la Terre. Le nœud au niveau de la colonne vertébrale est un vestige physique de la limitation de l’ADN délibérément ajoutée par les Lézards. Vous voyez ?

Transcriptions des sessions cassiopéennes du 26/11/1994 https://cassiopaea-org.translate.goog/forum/threads/seance-du-26-novembre-1994.45992/?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc.

 

Un jour, il se trouva qu’au même moment, David et Yohan eurent des douleurs similaires, l’un à une côte droite et l’autre à une côte gauche. Cette drôlerie me fit penser à la fameuse “côte d’Adam”. Tiens, tiens, une nouvelle fois cet Adam !

 

Mon enquête me mena vers le poème sumérien Enki et Ninhursag (L’histoire commence à Sumer de S.N. Kramer, p.192) : Ninhursag, la grande déesse-mère et compagne d’Enki a fait pousser huit plantes dans son jardin. Mais celui-ci les mange l’une après l’autre et la déesse, saisie de colère, disparaît. La santé d’Enki commence à décliner et huit parties de son corps deviennent malades. Ninhursag finit par revenir et crée alors huit divinités pour guérir les huit maladies de son époux, dont Ninti missionnée pour rétablir sa côte.

 

En faisant le parallèle entre ce poème et mon parcours, outre mon intérêt pour le jardin et les vertus des plantes, je vis en Ninhursag, par sa réticence à dispenser sa science de guérison à son compagnon, mon propre rejet des problématiques quotidiennes que le masculin manifeste.

 

En sumérien, côte se dit “ti” qui signifie aussi “vie”, ainsi Ninti se traduit par “la dame de la côte” ou “la dame de la vie”.

 

Ninti ou Nintu, terme générique sumérien désignant une sage-femme, une infirmière et aussi une “clôneuse”. NIN-TI se traduit litt. par “prêtresse de la vie”. On retrouve ce vocable sur de nombreuses tablettes sumériennes, surtout lorsqu'il est question d'accouchements, de soigner des personnes ou de clonage.
Adam Genisis d’Anton Parks, p. 192.

 

Donc, par ce jeu de symboles, ce que m’indiqueraient effectivement les douleurs aux côtes de David et Yohan est que mon “devoir” (celui du féminin créateur) est finalement de soigner les parts de moi, en accueillant l’émotionnel et les programmes mis en lumière par le masculin/rejeton. Ce dernier m’aide donc à voir ma propre côte, soit mes programmes SDS qui provoquent de la souffrance.

 

Révélé de manière très claire, il m’est essentiel “d’incorporer” ma fractale Amasutum, cet être clôneuse, et de mettre en pratique sa/ma capacité de guérisseuse.

 

À ce propos, la notion de côte et de code m’amène à un petit aparté scientifique :

Le schéma du squelette humain (la cage thoracique) et celui de la structure de l’ADN présente une similitude : l’ADN et la partie haute du squelette se structurent tous les deux selon un axe où des éléments se placent de manière symétrique. Par analogie, les côtes figureraient les paires de bases nucléiques se rassemblant au centre de l’ADN.

 

À ce titre, il est possible de voir dans le développement actuel du génie génétique la perpétuation du karma des origines. Par exemple, la technique CRISPR-Cas 9 permettant de couper, remplacer, inactiver et modifier un gène pourrait faire référence aux interventions des êtres généticiens, qui ont tronqué ou bridé des séquences du génome humain que représenterait la côte d’Adam.

 


 

 

Conclusion

 

Débutée il y a deux ans, l’écriture de ce texte fut un travail de persévérance, parfois aussi éprouvant qu’un accouchement.

 

M’interrogeant sur l’origine de ma culpabilité de mère, j’ai décelé que je me jugeais beaucoup de ressentir de la colère du fait d’avoir éprouvé de la douleur lors de mon premier accouchement, et par conséquent de rejeter mon fils qui, par réflexe, était associé à cette douleur. Suite à cette expérience, je me sentais fautive du rejet envers Harry et de l’abandon qu’il ressentait.

 

Allant plus loin, j’ai pris conscience de la réalité de la transmission générationnelle, via l’ADN mitochondrial, des programmes-mémoires (souffrance-rejet-culpabilité) des mères de ma lignée, concernant particulièrement la naissance du premier enfant :

 

- ma mère, avec laquelle j’avais vécu le rejet, avait certainement souffert d’être coupée de son premier-né lors de mon séjour en couveuse, suite à ma naissance prématurée. Se sentait-elle coupable de cela ?

- ma grand-mère, se sentait-elle coupable de la mort de son premier enfant âgé de deux mois, prénommé Doloris, qui signifie “douleur” !?

 

Cette programmation matrilinéaire remonterait d’ailleurs probablement beaucoup plus loin dans les générations.

Cette culpabilité de mère serait aussi celle de l’Amasutum généticienne sous les ordres des mâles, ayant dû modifier le corps des femmes humaines en altérant leur bassin, causant leur souffrance physique afin de limiter les naissances.

En fin de compte, j’avais à reconnaître ce duo “bourreau et victime” en moi, pour une réconciliation : la créatrice qui a engendré la douleur de l’enfantement et la femme révoltée qui subit celle-ci en accouchant.

 

D’autre part, intégrer les différentes facettes de la Mère est un processus me conduisant à assumer pas à pas l’Amasutum, une part prépondérante de ma multidimensionnalité. Ses facettes sont multiples : la généticienne créatrice de l’Homme de Cro-Magnon, la guérisseuse-pleureuse, la mère des temps préhistoriques, la mère possessive et inquiète ou qui rejette sa progéniture, la mère responsable qui prend soin d’elle et de ses enfants… Ma responsabilité et mon travail, en tant qu’humaine réceptionnant les codes de l’Amasutum, étant de permettre à celle-ci de transformer ses/mes codes involutifs en codes évolutifs.

 

Et justement ! Une autre étape de ma déprogrammation s’est présentée afin de réparer davantage en moi la marque de Caïn et la blessure de rejet. Les circonstances m’ont fait conscientiser la nécessité de transformer ma relation avec David, dans laquelle mon attachement toxique envers lui devait être encore “entaillé”. Dans cette crise, par la séparation du “coupe-le” et non du binôme, toute mon insécurité affective, ma souffrance a émergé.

 

Ce fut l’opportunité de continuer d’apprendre à me sécuriser intérieurement pour me renforcer, ce que je n’avais pas pu accomplir dans ma vie passée, à travers mes relations précédentes.

 

Dans ces moments où j’apprends à me laisser traverser, à accepter de ressentir la douleur, j’intègre la faculté de guérison du féminin en moi qui accueille l’émotionnel avec douceur et sans jugement.

 

Christelle M

Écrire commentaire

Commentaires: 0