17ᵉ part-âge : Au-delà du mensonge - par Damien

 

Après avoir pris connaissance de mon dernier écrit : un grenier où se retrouver soi, ma mère me notifia par texto que des propos mensongers y figuraient. Sa réaction fut alors pour moi le début d’un jeu de piste, qui m’amena à défaire certaines de mes croyances limitantes concernant la notion “de mensonge et de vérité”.

 

J’expose donc ici mes nouvelles compréhensions issues de ce long travail d’introspection. Pour plus de clarté, voici ce que j’avais écrit et apparaît en gras ce qui provoqua la réaction de ma mère :

 

En bas âge, je fus confié à ma grand-mère durant deux mois, […] Durant cette période, mes parents étaient au chevet de ma sœur de dix mois mon aîné. À sa naissance, elle avait fait plusieurs arrêts cardiaques avant de parvenir à se raccrocher à la vie ; gardant toutefois des séquelles qui lui valurent de nombreux séjours à l’hôpital durant son enfance.

 

[…] à l’âge de vingt-cinq ans, je décidai de revenir vivre chez mes parents, afin de trouver des réponses à mes questions existentielles. Je travaillais alors dans l’entreprise familiale. Un jour, confrontés à un apprenti qui sabotait le travail et provoquait sans cesse, mes parents décidèrent de convoquer son père pour en discuter.

 

Ma mère tentait d’expliquer la situation alors que mon père gardait le silence. Je pris alors la parole et exposais la problématique. Ma mère voyant le visage déconfit du père [de l’apprenti], intervint et faisant volte-face lui confia que me connaissant : il se pourrait bien que je sois à l’origine du problème !

 

À ce moment-là, je ressentis une haute trahison, de l’injustice et de l’humiliation. Stupéfait, je ne pus expulser toute la colère réprimée que quelques années plus tard, lorsque je décidai de commencer un travail d’introspection.

 

Voici maintenant le contenu du message de ma mère, que je reçus quelques jours après la publication de mon dernier texte :

 

“Ta sœur n’a jamais eu de séquelles et moi je ne me souviens pas avoir dit que tu étais l’origine du problème.”

 

Véritablement abasourdi par cette nouvelle, résonnaient alors dans mon esprit les deux remarques qui y figuraient. Relisant plusieurs fois le texto, je répétai la phrase suivante, en m’interrogeant : “séquelles, l’origine du problème ?” ou autrement dit : “c’est qu’elle (le féminin) l’origine du problème ?”.

 

Présumant que cette homophonie me donnerait une réponse, je ne parvenais pas pour autant à la saisir, encore sonné par le choc de ces informations. Tout comme ma mère, j’étais d’abord dans l’incompréhension la plus totale, ensuite vint le sentiment d’injustice et la colère : “il s’agissait pourtant bien de mes souvenirs et des ressentis liés à mon vécu !”

 

Comment avais-je pu croire que ma sœur avait eu des séquelles, si ce n’était pas le cas ?

 

Il s’avéra que j’avais associé trois évènements n’ayant aucun rapport entre eux : la naissance difficile de ma sœur, son hospitalisation et mon séjour chez ma grand-mère. Le fait d’avoir relié entre eux ces évènements, probablement associés à d’autres informations interprétées par ma psyché d’enfant, m’avait amené à croire que ma mère m’avait laissé chez ma grand-mère pour être au chevet de ma sœur, suite à des séquelles dues à sa naissance difficile.

 

Ma mère m’expliqua qu’en réalité, j’avais séjourné chez ma grand-mère pour les vacances et que mon souvenir d’avoir visité ma sœur hospitalisée, concernait en fait une pneumonie qui n’avait aucun rapport avec sa naissance difficile. Ce souvenir s’était imprimé en moi, car en la voyant bloquée sur le lit d’hôpital et ne comprenant pas ce qui se passait pour elle, j’avais ressenti de fortes émotions, me laissant dans l’incompréhension.

 

Interloqué, je découvris que la psychologie nomme ce genre de distorsion les “faux souvenirs”.

 

Les faux souvenirs s’élaborent par combinaison de vrais souvenirs et de suggestions provenant d’autres personnes. Au cours du processus, les sujets sont susceptibles d’oublier la source de l’information. C’est un exemple classique de confusion de source, où le contenu et la source sont dissociés. Les faux souvenirs

 

Me serais-je induit ce souvenir pour m’expliquer des situations traumatisantes vécues lorsque j’étais tout petit ?

 

 

Reprise de contact

 

Suite à la réaction de ma mère, j’étais tiraillé entre l’impulsion de l’appeler et mes résistances à communiquer avec elle, croyant que nous ne parviendrions pas à nous comprendre. L’absence de réponse de ma part fit alors émerger chez elle, un ton de plus en plus menaçant provoquant chez moi de la crainte et de la peur. Mais que redoutais-je au juste ?

 

Adressant cette fois-ci un message par le biais du site “le Réseau LEO”, elle me réitéra sa demande : que soit retiré de mon texte ces passages mensongers. Toutefois, ses propos véhiculaient une autre énergie, laissant percevoir la véritable nature de son intervention : le besoin sincère de communiquer et de changer les choses. La notion de menace ne me signifiait-elle donc pas que cette situation avec ma mère tentait de me “mener à ce” autrement dit “à soi” ? Voilà ce que je redoutais : accepter de voir en moi ce qui avait généré cette situation.

 

Prenant alors de la hauteur et utilisant l’outil du miroir quantique, je compris que son intervention répondait tout bonnement au cri de mon âme, dissimulé derrière mes résistances égotiques qui me maintenaient dans un contrôle (contre le rôle). En effet, comment pouvions-nous sortir de notre incompréhension mutuelle autrement qu’en osant communiquer ?

 

Je décidai alors de l’appeler ; elle me confia avoir été marquée par le fait que je me sois senti blessé par ses propos lors de l’évènement vécu avec l’apprenti, et se demandait pourquoi je ne lui en avais jamais parlé.

 

À l’époque, choqué par sa remarque qui provoqua manifestement chez moi un état dissociatif, je fus incapable de partager mes ressentis. Éprouvant une sensation de détachement de moi-même, je compris par après qu’il s’agissait là d’un système de protection, ayant permis à une part de moi de s’échapper de ma conscience pour ne pas ressentir cet émotionnel douloureux. À présent, celui-ci refaisait surface au travers de la vive réaction de ma mère, me donnant ainsi l’opportunité de m’en libérer et de réintégrer cette part de moi.

 

Au cours de notre conversation téléphonique l’ambiance jusque-là électrique s’apaisa, pour laisser place à un réel échange. Partageant alors mes aventures et les leçons que j’en avais tirées, elle put me confier à son tour ses ressentis et ses questionnements. Je vivais là une véritable reprise de contact avec ma mère.

 

J’eus alors l’impulsion de mettre par écrit les émotions ressenties lors d’évènements vécus avec mes parents, qui étaient restées inexprimées. Tout me revenait en mémoire et pleurant longuement, je constatais à quel point ces parts de moi brimées étaient restées figées dans l’incompréhension et la souffrance. Logées jusque-là dans mon inconscient, c’était sûrement elles qui s’étaient aussi exprimées dans mon dernier partage, interpellant ainsi ma mère afin de reprendre contact et au fond, de faire la paix. Cette libération émotionnelle me fit ressentir une profonde sérénité ; défila ensuite dans mon esprit les pensées de mes autres parts, qui ont quant à elles gardé de bons souvenirs.

 

 

La multidimensionnalité du cœur

 

Pressentant que ma mère, ma sœur et moi étions tous trois liés par ce qui venait d’être relevé dans mon texte, je demandai à avoir plus d’informations à mon Ange.

 

“Que devais-je comprendre de ces “faux souvenirs”?”

 

S’ensuivit alors un jeu de piste qui se déroula parallèlement à notre reprise de contact et dans lequel se manifestèrent, de plusieurs manières dans mon quotidien, une multitude de cœurs.

 

Ainsi, plusieurs fois par jour, s’affichait dans ma boîte mail un message intitulé “le rôle des pendentifs cordiformes dans la transition vers l’au-delà, en Égypte antique”. La redondance de ces mails m’interpella, m’indiquant certainement un indice en rapport avec l’au-delà.

 

Un matin, en ouvrant les volets, j’aperçus une pierre en forme de cœur, posée juste en bas de la maison. Gaby me raconta ensuite son rêve : vêtue d’une cape noire, elle me demandait de lui fabriquer un collier plus solide. Ayant des difficultés à me le décrire, elle me le dessina faisant alors apparaître un ras de cou en forme de cœur.

 

L’après-midi même, ayant l’envie d’apprendre de nouveaux mots en anglais, Gaby me cita ceux qu’elle souhaitait connaître. Dans cette liste figurait “cœur”, que je lui épelai non pas “h-e-a-r-t” mais “h-a-r-t”. Satisfaits de notre travail, nous le faisions lire à Margi qui s’agaça un peu en relevant l’erreur ; alors que pour moi il ne s’agissait que d’une petite faute d’orthographe ! En colère, elle me lança : “non mais là Dam’s, tu lui apprends des bêtises, le mot anglais “hart” signifie “cerf” en français !”.

 

Dans l’incompréhension de sa vive réaction et n’y prêtant pas plus attention, je décidai d’aller vérifier le bon fonctionnement de notre véhicule en vue du contrôle technique qui approchait. Je constatai que l’essuie-glace arrière ne fonctionnait plus.

 

Au moment de rentrer chez moi, les voisins, Sand et Jenaël, obligés de stopper leur travail suite à une coupure d’électricité qui venait de les plonger dans le noir, m’interpelèrent, pour m’inviter à discuter. Devant le non-sens de mon comportement à bricoler la voiture par cette tempête, ils me firent part de leur stupéfaction. En effet, dehors les fortes rafales de vent entremêlées de pluie auraient dû me faire comprendre que ce n’était clairement pas le moment de m’occuper de l’entretien de la voiture !

 

“Que se passe-t-il Dam’s ?” me demanda Sand. Je répondis que quelque chose n’allait pas et que l’essuie-glace arrière qui était hors service, me donnait un indice quant à la présence d’un émotionnel relatif à mon passé. Partant du principe que le véhicule serait la représentation de mon chemin de vie, la partie avant concernerait le futur et la partie arrière, le passé.

 

Racontant ensuite ma récente altercation avec Margi au sujet du cœur, du “heart” qui était devenu “hart”, Sand s’exclama : “cerf, mais c’est le serf, celui qui sert (au sens de servitude) !”.

 

À ce propos “hart” est également selon wikipedia un mot français, “un nom commun (féminin) peu usité, synonyme de lien en bois souple (osier, par exemple) ou de corde.” Et également “la corde avec laquelle on étranglait ou on pendait les criminels. C’était également le nom de ce supplice.”

 

C’est en regardant la définition de serf que j’ai pu faire des rapprochements. Selon le dictionnaire Larousse, “Serf : Dans la société féodale, personne attachée à une terre et dépendant d’un seigneur”.

 

En recoupant toutes ses informations, se révélait alors à moi un mode de fonctionnement relié au passé : me mettre au service de l’extérieur au détriment de mon intérieur, préférant ainsi braver la tempête extérieure, plutôt que de me confronter à la tempête intérieure qui était en train d’émerger. Continuer dans ce mécanisme ne revenait-il pas à entretenir des liens (hart) menant inévitablement à la souffrance, voire la mort (supplice du hart) ? Je compris donc que je devais me remettre au travail non pas sur le véhicule à l’extérieur, mais sur moi-même en poursuivant mon enquête !

 

Leur parler du déferlement d’indices au sujet des cœurs survenus dans ma bulle de perception, me fit repenser à une lettre écrite à ma sœur quelques années auparavant, que j’avais placée dans une boîte en forme de cœur pour la lui offrir. Je lui avais exprimé à l’époque mon sentiment de gratitude à son égard et la forme d’admiration que j’avais pour elle. En effet, s’accrocher à la vie dès sa naissance, après plusieurs arrêts cardiaques, était pour moi synonyme d’une grande force intérieure ! À l’évocation de ce souvenir, je me mis à pleurer.

 

La libération de cet émotionnel semblait me révéler l’existence d’une corrélation avec ce qui lui était arrivé à la naissance. Les arrêts cardiaques seraient-ils le “cœur” du sujet ? Une part de moi se serait-elle ainsi manifestée, lors de la rédaction de cette lettre ?

 

Je repensais alors au premier indice, à ce mail redondant ; le pendentif cordiforme utilisé dans les rites funéraires en Égypte antique. Il me montrait manifestement la présence d’alter dans “l’au-delà” qui cherchaient ainsi à entrer en communication avec moi.

 

Le lendemain, une gêne se fit sentir au niveau de mon rein droit et se transforma en douleur qu’aucune posture ne pouvait soulager. Il s’agissait de calculs rénaux.

 

Voici ce qu’en dit Le grand dictionnaire des malaises et maladies de Jacques Martel :

 

Calculs rénaux ou lithiase urinaire

Les calculs rénaux, aussi appelés pierres au rein, sont reliés au rein, siège de la peur. C’est la formation de pierres ou cristaux venant de quantités abondantes de sel d’acide urique, déchet hormonal du rein. L’acide urique représente de vieilles émotions à évacuer. Le calcul peut se former dans les différentes parties du système urinaire. C’est une masse d’énergie solidifiée créée à partir des pensées, des peurs, des émotions et des sentiments agressifs éprouvés envers quelqu’un ou une situation. […] « Je vis des frustrations et des sentiments agressifs dans mes relations depuis si longtemps que mon attention est uniquement fixée là-dessus. » Une personne équilibrée a les « reins solides », mais différents traits de caractère peuvent causer les calculs : je suis très autoritaire, souvent à l’extrême, dur envers moi-même et les autres, je décide et je fais mes choix en « réaction », je reste sérieusement accroché au passé, je manque de volonté et de confiance. […] Je dois commencer par retrouver une certaine paix intérieure si je veux arrêter d’avoir des calculs. Je devrais moins m’attarder à certaines situations conflictuelles et à certains problèmes car, en continuant ainsi, je m’empêche d’aller de l’avant. Je dois les régler définitivement et voir le futur avec calme et souplesse. C’est une question de conscience et d’attitude.

 

Cette forte douleur me fit vivre une terrible souffrance qui m’obligea à lâcher prise, brisant ainsi mes résistances intérieures à contacter l’émotionnel que je transportais. Entre pleurs et vomissements, j’exprimai “aller, que ça sorte !” ; mon corps fut alors pris de fortes secousses. Vivant manifestement une importante déprogrammation, je perçus ensuite se superposer à moi un être visiblement humain. S’agissait-il d’un alter concerné par toute cette histoire qui réintégrait mes énergies ? Quoi qu’il en soit, la souffrance se dissipa instantanément, me permettant de me reposer.

 

Pendant les quelques jours que durèrent mon complet rétablissement, je repensais aux faux souvenirs et à l’émotionnel qu’ils avaient suscité. Renfermaient-ils des informations sur ce qu’un alter pouvait vivre sur une autre ligne temporelle ?

 

D’autres éléments allaient me parvenir, dévoilant alors le tableau dans son ensemble.

 

C’est au cours d’une autre conversation téléphonique, lorsque ma mère aborda le sujet de l’altercation avec le père de l’apprenti, que sa première phrase m’interpella.

 

“Je ne parlais pas à toi, mais au père” (de l’apprenti), me dit-elle.

 

Je ressentis alors clairement en arrière-plan, la présence de cette autre part de moi : il s’agissait manifestement d’un père. Et quand elle m’exprima ensuite ce dont elle se souvenait de cet épisode, je perçus que selon toute vraisemblance, nous formions un couple sur un autre plan et qu’un enfant, possiblement représenté dans cette réalité-ci par l’apprenti, était probablement au cœur de notre discorde.

 

Elle poursuivit : “le père de l’apprenti venait d’exposer le fait que tu étais agressif envers son fils sur les chantiers ; c’est là que je lui ai répondu : oui, ça c’est possible, je connais mon fils. Mais mon intention n’était pas là de te tenir seul responsable.

 

“Entre les lignes” se révéla alors à moi, de façon fulgurante, une mémoire karmique. La trahison vécue ce jour-là faisait manifestement écho à un douloureux passé, dans lequel ma mère et moi aurions été parents d’un enfant probablement handicapé suite à des séquelles.

 

En effet, le comportement de cet apprenti sur les chantiers pouvait ressembler à de la provocation tellement ses bourdes étaient énormes. En y apportant un nouveau regard, je remarquai qu’il semblait montrer à ce moment-là, sous mes yeux ahuris, l’attitude d’un enfant qui aurait eu beaucoup de difficultés à comprendre ce qui lui était demandé, d’où le handicap !

 

À l’époque, ayant vraiment la sensation qu’il se moquait de nous, mes réactions face à ses comportements se manifestaient par de l’agressivité et de la colère envers lui. Aussi, le père que je suis sur cette autre ligne devait vraisemblablement faire preuve des mêmes débordements émotionnels envers lui-même et la situation, générant les calculs rénaux d’aujourd’hui.

 

Me revint également à l’esprit, le fait que ma mère, même si elle l’avait entrevu quelquefois, ne pouvait pas vraiment se rendre compte du calvaire que je vivais au quotidien avec l’apprenti sur les chantiers.

 

Mettant tous ces indices bout à bout, je comprends à présent ce que semblaient me révéler cet ensemble d’évènements. Sur une autre ligne temporelle, je me serais probablement retrouvé seul, démuni et en colère face à un enfant en situation de handicap (suite à des séquelles), me sentant abandonné et non soutenu par ma conjointe – ma contrepartie féminine – sans doute absente. Aussi, cet enfant serait certainement une part de ma sœur sur cet autre plan d’existence. Et le seul souvenir de la voir hospitalisée avait suffi à raviver cette autre ligne temporelle, sans pour autant qu’elle ait de séquelles dans cette vie-ci.

 

Durant l’épisode conflictuel avec l’apprenti, lorsque j’avais cru être à l’origine du problème, c’était certainement ce père qui se sentait à l’origine du handicap de l’enfant et qui avait emmagasiné une terrible rancœur entremêlée de colère envers sa femme absente.

 

“C’est qu’elle (le féminin) l’origine du problème” m’apparaissait soudainement clair, c’était bien ce que pensait cet alter blessé.

 

J’avais vécu cette expérience avec ma mère dans cette vie pour me rappeler, puis libérer aujourd’hui cette mémoire et l’émotionnel qui y était lié. Voilà pourquoi notre reprise de contact fut autant salvatrice, c’était visiblement aussi celles de ces parts de nous qui trouvaient là une voie de communication, n’ayant pu y parvenir sur leur plan d’existence passé. Le sentiment d’incompréhension mutuellement ressenti trouvait également là une explication.

 

J’ai pu aussi remarquer que tant que je restais cantonné à la croyance que ma mère ne comprendrait pas mon point de vue ou ma vérité, je restais dans une vision unidimensionnelle, linéaire des évènements, entretenant une perpétuelle incompréhension. À ce propos, ce constat ne définirait-il pas une forme de handicap ?

 

Cette enquête me permit donc de mieux comprendre la multidimensionnalité de mon âme, et de rendre caduque la notion de mensonge et de vérité telle que je la percevais avec ma psyché linéaire. En effet, j’ai pu constater que des souvenirs, ne s’expliquant pas par mon vécu et qualifiés de mensonge du point de vue de mon ego, pouvaient être de véritables informations/mémoires, provenant des différentes réalités vécues par les multiples extensions de mon âme. La multitude de cœurs était par conséquent venue me rappeler ce principe universel, pour finalement me guider vers le véritable pardon, c’est-à-dire le fait de reprendre mes responsabilités vis-à-vis de moi-même ainsi que de mes alter.

 

Damien et Margi (Da’Margi)

Écrire commentaire

Commentaires: 0