1. Cheminement SDA en famille - par KarPhil

 

Introduction :

 

(Philippe)

En juillet 2017 j’ai connu le réseau Léo par mon épouse qui m’en a parlé. Je suis une personne qui ne lit jamais ni n’écrit, Ouah !! Je le fais, car aujourd’hui j’en ressens le besoin de partager. Et maintenant je suis le réseau Léo et regarde les vidéos, car j’ai trouvé les réponses que je cherche depuis longtemps, à savoir que faisons-nous sur cette terre, car en effet j’ai toujours fait les choses, car il fallait les faire, mais n’ai jamais trouvé ma place ni un sens précis de pourquoi nous sommes là.

 

(Karine)

En effet, j’ai découvert le réseau par « hazard » -le z du lézard- en 2016 après une période new-age (et une de plus !). Mais je dois reconnaître, (et en cela je rejoins tout à fait François Y, lorsqu’il dit qu’un de ces sites lui « a permis de consolider en lui un état vibratoire plus élevé pour ne pas tomber dans la dépression »), que certains sites et certaines méthodes ont eu leur place à un moment donné de ma vie en m’aidant à passer un cap notamment moralement (je pense particulièrement à l’EFT).

 

Cela faisait quelques temps déjà que Philippe me disait qu’il nous fallait nous mettre à écrire. Je sentais aussi cet appel, mais un programme de procrastination chez moi se déclenchait, m’empêchant de me mettre au travail. Et puis c’était au tour du programme dévalorisation « les léos écrivent tellement bien », « ils arrivent à tellement bien analyser, moi je ne sais pas faire comme eux », « ai-je assez avancé, n’allons-nous pas installer les fameuses pailles dans le réseau et nous prendre un carton rouge ?» (Merci à Yakout pour cette image qui a permis à notre fille Cassandre de comprendre la prédation. D’ailleurs je tiens à préciser qu’elle est allée toute seule dans la réflexion en m’affirmant simplement : « mais maman, il faut boucher les pailles ! »).

 

Premiers pas :

 

(Philippe)

Suite aux différentes lectures, avec Karine nous avons pris la décision de cheminer ensemble et d’expérimenter.

En septembre 2017 nous avons pris la décision de manger Paléo Céto et de nous faire remettre l’Atlas en place et avons posé la question (Question 119 - KarPhil - Que penser du réalignement de l’Atlas ?) aux Léos. En décembre nous fîmes l’expérience, puis en février nos filles suivirent. 

Depuis la mise en place de l’Atlas, j’ai ressenti un changement intérieur, une connexion différente, un équilibre et un apaisement. Au niveau physique, je n’ai plus besoin de semelles proprioceptives et finies les douleurs au genou gauche (côté féminin) !

Je vous fais part de rêves marquants pour moi et pleins de renseignements. 

 

Rêve du 10/03/2018 :

Je me trouve dehors et je perçois trois immenses créatures vertes très calmes et bienveillantes, d’au moins trois mètres (amasutums) ; derrière elles se trouve une grande montagne. Je dois me diriger vers un couloir. Je suis en train de survoler les gens qui ne me voient pas. Je suis pourchassé au milieu de la foule par des être gris. Ils veulent également du mal aux gens qui m’entourent. Je suis le seul à les voir ; je dois me diriger dans une salle d’embarquement où se trouvent plein d’humains que je dois protéger, mais ces ombres grises gravitent au-dessus pour m’empêcher de partir (je suis dans une salle d’embarquement comme à l’aéroport). A ce moment-là une créature avec une grosse tête, des écailles vertes avec un peu de noir et aux yeux de serpent m’attaque et je l’étrangle pour sauver tout le monde.

 

Ce rêve me montre que la prédation des gris (futur SDS) veut m’empêcher de faire mon chemin et les trois amasutum m’épaulent dans mon chemin.

Karine : Lorsque Philippe me raconte son rêve je pense aussitôt aux livres d’Anton Parks dont j’avais bien avancé en lecture et lui explique que cette créature est un reptilien. Ne s’agirait-il pas de mémoires de guerres intergalactiques puisqu’il arrive à changer de densité pour ne pas être vu (tel Saam par exemple) ? Reste à savoir de quel alter il s’agit.

 

Rêve du 27/05/2018

Cela débute sur un pont en deux parties qui ne se touchent pas et qui sont en mouvement de bas en haut. Je me trouve avec une autre personne et nous devons aller en haut de ce pont. Pour ce faire, la personne avec moi doit, à l’aide d’une chaine, se jeter dans le vide et planter un pieu pour bloquer la chaine. Ce système de poulie réalisé, nous pouvons monter.

 

Ce passage me permet d’aller de l’avant, de franchir l’obstacle avec l’aide de chaine et poulie

(Pont : construction permettant de franchir un fleuve, une voie ferrée, une route, etc.

Chaine : Suite d’anneaux de métal, de plastique, etc., engagés les uns dans les autres (chaînons) ou articulés entre aux (maillons), et servant à orner, à attacher, à transmettre un mouvement, La Poulie : Transmet le mouvement)

 

Ensuite, nous nous trouvons dans une rue, face à un vieux bâtiment sombre avec des barreaux au rez-de-chaussée (Prison). A l’étage, au second, je peux voir des fenêtres sans vitres. Une chaine se trouve au sol. On la prend pour essayer de rentrer. On veut la lancer pour grimper. Puis je décide de faire bouger les barreaux ; ceux-ci se descellent légèrement, mais je n’ai pas assez de force. Soudain, je sens une présence (beaucoup de monde dans la rue, mais je ne les perçois pas) : un homme costaud nous aide et descelle les barreaux.

 

Je le ressens comme un enfermant (Barreau : petite barre de bois ou de métal servant de fermeture) que je libère une guidance qui opère à mes côtés (l’homme costaud, le soutien).

 

Une fois à l’intérieur, il fait sombre. Il y a un grand mur terreux sur ma gauche, représentant des grands cadres  avec des silhouettes de personnes ; en le grattant, il s’effrite. De l’autre côté de la pièce, parmi des objets divers non définissables, se trouve un grand tableau bien visible d’un singe. Tout à coup, les personnes emmurées sortent du mur et se dirigent vers moi. Elles ne sont pas distinctes, mais on aperçoit quelques visages.  Une personne à mes côtés attrape soudain une assiette et dessine le visage d’une de ces personnes et le lui montre, cette dernière prend peur et retourne dans le mur, c’est alors que je comprends qu’ils ont peur de leur image et surtout du singe qui y est pour quelque chose.

 

Les gens emmurés sont comme des prédateurs (terreux : personne salie) voulant s’accaparer de moi, le dessin du visage est un reflet : effet miroir. (Le singe : représente la sagesse le protecteur).

 

Ensuite je décide de continuer plus loin (les personnes me suivent) dans le bâtiment, est je vois une cour pavée avec un grand portail et qui donne sur une rue (je le perçois comme une grande sortie libératrice vers un autre chemin (Cours : Espace découvert, entouré de murs et/ou de bâtiments,Portail : entrée principale d’un bâtiment, d’un parc, etc.) On s’y aventure ; c’est alors que je m’aperçois que je vois tous nos doubles. A moi on me dit «  tiens c’est toi là », mais je cherche et je ne me vois pas. Pareil pour les autres qui se cherchent, ils ne se voient pas non plus (on voit les doubles des autres, mais pas soi, autre dimension ?).

Ensuite, plus loin dans la rue, je vois une personne mal en point sur un fauteuil qui veut me brûler avec sa cigarette. Je tape sur la cendre avec ma main droite pour ne pas être brûlé.

 

On veut m’empêcher de prendre mes repères, la bonne direction (brûler : Détruire ou endommager quelque chose, blesser quelqu’un par le feu, une partie du corps ; Main droite :La règle de la main droite permet de se représenter facilement un repère direct).

 

Plus loin je me retrouve dans un passage qui va en contrebas, c’est un tunnel cylindrique gris. Une personne qui est avec moi s’engouffre à l’intérieur ;  je la suis, soudain je veux remonter, mais je ne peux pas, car tout le monde y va et je ne peux remonter et en fait je comprends que l’on va vers la mine.

 

Je comprends qu’il faut que je prenne ce chemin pour effectuer le mien afin d’explorer un peu plus profondément en moi. (Mine : Cavité creusée dans le sol pour extraire le minerai ou le charbon : Descendre dans la mine. Ensemble des installations nécessaires à l’exploitation d’un gisement).

 

Je me retrouve dans une pièce où il faut mettre nos tenues (une combinaison blanche comme les scientifiques), je demande à une femme et sans le vouloir je prononce un peu son prénom « Cécile » et celle-ci fait remarquer à sa collègue Sandrine que je connais son prénom (ce qui apparemment ne devrait pas, car je ressens que personne n’a de mémoire ni de ressenti, les personnes sont comme des êtres sans vie, sans paroles, des moutons).

 

(Karine)

Depuis la remise en place de nos atlas respectifs, si pour Philippe un apaisement s’est produit, pour moi un défilé d’abductions avait décidé de se produire toutes les semaines sur le podium de mes rêves. C’en a été éprouvant et j’en venais à redouter de m’endormir et à éprouver de la colère à me faire avoir et servir de cobaye ainsi. Malgré tout, je me suis surprise à me rebeller lorsque je me rendais compte de la supercherie même si je pense avoir réagi toujours trop tard dans les rêves. 

 

Je m’explique en vous racontant le tout premier (je précise qu’il me restait une deuxième séance à faire pour l’atlas) :

Nous venions de participer à une rencontre Léo alors que les filles étaient à l’école. Nous devions  rejoindre Sand et Jenaël dans ce qui semblait être une cave en pierre. Pour ce faire, il fallait traverser une vieille échoppe et tout un dédale de souterrains qui s’enfonçaient de plus en plus. Une fois arrivés dans cette salle sans fenêtre et au plafond bas, je vois des Léos et Jenaël assis sur un banc accolé à l’un des murs ; le reste de la pièce est vide. Une discussion s’amorce et pendant ce temps Jenaël prend des notes sur un ordinateur portable, ce que je trouve étrange sur le moment. La discussion continue et Sand n’est toujours pas là et lorsque j’en demande la raison on me répond qu’elle est au téléphone, qu’elle n’en n’a pas pour longtemps. Je trouve ça également bizarre.

Tout à coup, les personnes avec qui l’on discutait m’attrapent et m’allongent sur une table chirurgicale. On m’explique que l’on va finaliser la remise en place de l’atlas. Je trouve pour le moins curieux de le faire à ce moment- là et avec des « spectateurs », d’autant plus que je me retrouve nue à la vue de tout le monde même si on me glisse rapidement dessus un tissu blanc.

Je me rends compte que ces personnes sont des femmes et qu’elles sont de moins en moins sympathiques. Je m’aperçois que Jenaël n’est pas vraiment Jenaël et que sur l’écran de son ordinateur n’apparaissent pas des notes mais des diagrammes et graphiques en tout genre (du style écran de radio dans les hôpitaux) et Sand n’est toujours pas là ! De là une espèce de sonde métallique rectangulaire s’approche de mon anatomie intime. Prise d’une colère, je saisie la main qui la dirige et la serre fortement en la repoussant, mais elle me résiste et réussit quand même à m’insérer un peu de liquide verdâtre. Je réussi à m’extirper du rêve et à me réveiller. 

 

J’ai compris alors le mécanisme des « rêves écrans » qui me permettent à chaque fois de me sentir confiante : « ils » se servent d’éléments connus de ma vie « réelle » pour opérer graduellement leurs actes.

 

Bref, régulièrement, je me retrouvais à un moment donné de mes rêves avec soit une perfusion au bras, soit avec un décollement de ma peau pour m’y glisser je ne sais quoi, et avec parfois encore la sensation ou une légère douleur, bref que du bonheur !!

 

Ces abductions ont fini par s’estomper et laisser place à des rêves plus symboliques avec par exemple celui de deux panthères blanches dans notre jardin et d’un magnifique tigre déambulant tranquillement dans notre couloir et traversant la maison ! Ou celui d’un énorme corbeau noir bleuté volant vers moi et déployant son aile et telle une main me désignant. Il vient ensuite poser sa « joue » contre ma joue droite (je ressens encore aujourd’hui la sensation de chaleur et la douceur de ses plumes) ; je me trouve dans un état de paix intérieure, il me transmet ce que je pourrais qualifier d’ « amour ». S’agissait-il d’un animal totem ?

 

Premières décisions et conséquences dans la matrice :

 

Juin 2018 :

Nous décidons que notre fille Cassandre fera l’école à la maison. Ce qui aujourd’hui est effectif.

 

(Karine)

Juillet 2018 :

Mon ex-mari me fait part par téléphone que A. (ma fille aînée de 16 ans) qui devait rentrer chez nous après son mois de vacances chez lui avait décidé de vivre chez lui. Le choc ! Et vas-y le prédateur : » C’est moi qui l’élève depuis toujours, il n’a jamais joué son rôle de père, on habite une belle maison, elle a une vrai chambre pour elle, l’école privée, à 5 min. à pied, elle pense à sa petite sœur de 9 ans ?, maintenant qu’elle commençait à manger paléo » Etc… Coulée de larmes non-stop pendant 2 jours, 2 nuits. Je suis passée par les stades de colère, de tristesse, de sentiment d’avoir échouer dans mon rôle de mère et surtout d’incompréhension : je voulais comprendre. Devoir accepter l’idée d’avoir cette fille » ingrate » à la maison 1 mois au quotidien dans une ambiance aussi lourde (sans échanges), c’en était trop. C’était décide ou décède ! Il devenait vital pour moi et nous tous de COUPER mon lien d’attachement avec ma fille. J’ai réalisé que notre cheminement SDA en dépendait, terrible de raisonner comme ça en « mode SDS » ! J’ai fini par conscientiser que cette « fille ingrate » ne l’était pas bien-sûr. Simplement, la prédation 4 D était à l’œuvre et avait déployé l’artillerie lourde. Et là je vais faire le parallèle avec le coup de théâtre de Gégé.

 

En effet, avec A. j’échangeais beaucoup, elle pouvait me parler librement, ce qu’elle faisait. Depuis toute jeune elle a des « antennes » hyper dimensionnelles. Elle est une habituée de visions d’ombres noires et autres phénomènes. Elle était bien engagée dans la compréhension de notre monde et du fonctionnement de la prédation. Elle commençait même à décortiquer des scènes qui se jouaient dans son environnement quotidien, au lycée par exemple. Et là bim, bam, boum, retournement de situation : elle ne croit pas à «mon truc de prédateurs 4 D » ! Elle veut vivre chez son père, lieu de vie à l’opposé du nôtre : le monde SDS grand format, technologie à fond avec jeux virtuels à gogo avec pour camarade de jeu : son papa ; gluten et sucres en tout genre à volonté, bref le rêve de tout adolescent SDS quoi ! Et oui j’avais alors compris que la prédation avait récupéré ma fille (nous avons ressentis avec Philippe qu’un lavage de cerveau avait été opéré durant ce mois passé avec des SDS).

 

Enfin le dernier acte : Par acquis de conscience, je lui laisse le choix de venir en vacances avec nous. Sans surprise, sa réponse fut « non » (le contact avec la nature lui est devenu évidemment difficile puisqu’elle se coupe de son soi-supérieur de plus en plus). Je lui rétorque aussitôt que puisqu’elle ne veut rien partager avec nous et qu’il restait 3 semaines avant la rentrée et le départ chez son père qu’elle n’avait qu’à partir dès maintenant !

 Je ne me sens plus trahie. J’ai compris qu’elle a un chemin à suivre, le sien pas le mien. J’accepte le choix de son âme même si je reste persuadée qu’elle a de forts pots-en-ciel SDA. Je reste ouverte, par contre je refuse lorsqu’elle vient à la maison que son prédateur place ses pailles dans nos verres… Je mets un bouchon, comme dit Cassandre.

 

Août 2018 :

Nous partons donc une semaine en vacances en Ariège à 3 (merci au Centre d’Apprentis-sage par la Famille : CAF, de son aide dont nous pouvions bénéficier mais que je (Karine) refusais jusqu’à présent à cause de Madame Culpabilité). Grâce aux enseignements du réseau et prise de conscience qui en ont découlées, j’ai compris que nous vivions dans cette matrice et que nous devions en accepter les règles et jouer. Donc si nous la respections nous pouvions bénéficier de ses avantages ; ce que nous avons acté.

Nous en avons profité pour visiter Rennes-le-Château, Rennes-les-Bains, Bugarach et Cassaignes.

 

KarPhil (Karine et Philippe, inscrits au cénacle dépt. 47)

 

Écrire commentaire

Commentaires: 1
  • #1

    François Y (vendredi, 23 novembre 2018 22:12)

    Bonjour Karine et Philippe et les Léos,
    Message très riche en événements avec beaucoup d'attitudes SDA.
    J'ai bien aimé ce magnifique message et la décision de partager votre travail avec les Léos.
    François Y.