Centre de Connaissance LEONIN


 

 

Le Centre de Connaissance Léonin constitue l'Université créative d'une humanité qui se range à "l'heure Léonidée" et retourne sur les bancs de l'école transdimensionnelle. Là, notre désir profond d’apprendre et de connaître le "miraculeux", interagit avec le message provenant du centre de pensée Léonin. Il dépend donc de chacun de nous, que cette Conscience infuse notre espace-temps.

 

L'énergie des LEO, après d'autres comme celle des Cassiopéens, est entrée en résonance avec une grande vague de changement qui se déplace à travers le cosmos, véhiculant une information de mise à jour des consciences humaines et que Laura Knight appelle l'Onde.

La Connaissance des Léonidés nous est proposée depuis un de nos futurs où se trouve les lignées galactiques qui leur sont apparentées, que nous appelons les Urmahs.

 

A l'appel de notre âme, cette "communication avec notre futur" nous prépare à l'arrivée de nouvelles alternatives au sein de notre système. Elles sont les différents potentiels de réalisation propagés dans notre galaxie par cette vague, et qui doivent nous permettre de participer au maintien de l'Équilibre intersidéral.

 

De nombreuses traditions, de l'Occident à l'Orient en passant par l’Afrique, donnent une place importante à l'archétype Léonin dans leurs cosmogonies célestes. À travers les représentations qui lui sont attribuées, nous pouvons déceler ce que l'image du Lion a revêtu jusqu'alors et pressentir quelles sont les mémoires liées à l'histoire commune de nos deux espèces, inscrites dans notre inconscient collectif. La Connaissance secrète d’Afrique, dont le chamane zoulou Credo Mutwa est un des portes paroles les plus impliqués, est très explicite à ce sujet :

 

"La genèse selon les égyptiens se nomme Zep Tepi (Zep = temps, tepi = premier). Cela signifie aussi « les ancêtres », ceux qui viennent en premier. Tepi-aui sont les divinités ancestrales qui créèrent la civilisation, durant l’Âge d’Or. Le hiéroglyphe correspondant montre un lion, ce qui indique que les premiers ancêtres étaient léonins. Horus descend donc d'un lignage de divinités léonines. L’Âge d’Or est aussi en lien avec l'Âge du Lion en astrologie. La constellation prédominante dans l’hémisphère nord était le Lion en 10,500 avant J.-C ".

 

Paragraphe extrait d’un résumé du livre de Linda Tucker, Mystery of the White Lions : Children of the Sun God, que vous trouverez dans l’onglet "chamanisme".

 

L'épopée spirituelle des Léonins les a conduit de l'ambivalence, d'une dualité exacerbée à l'authenticité, à la synthèse des contraires dans lesquels leur âme était auparavant dissociée, comme l'est encore majoritairement celle des humains d'aujourd'hui dans notre Matrice.

 

Le Dictionnaire des Symboles nous signale la forme que pouvait prendre l'antagonisme qui présidait antérieurement à la vie intrinsèque Léonine.

 

D’un côté le lion apparaît comme un intercesseur avec le monde divin, et de sa stature, transparaît "la force et le courage, le destructeur du mal et de l’ignorance". Il est symbole de justice et de connaissance. Son rugissement que l’on attribue aussi au Boudha, manifeste la puissance de la Loi Universelle, "son pouvoir d'ébranlement et d'éveil, sa propagation dans l'espace et le temps."

 

Le lion est également à l'intersection des connaissances ésotériques, notamment celles qui alimentent la quête de l'alchimiste. La rencontre allégorique du lion blanc et du lion rouge marque un tournant crucial de l'œuvre magistrale (cf. chapitre V de L’Épopée de la Conscience).

 

D'un autre côté, l'image du Lion montre une polarité masculine aveuglée tant par sa force physique que par son pouvoir spirituel. Celui-ci ne se rend plus compte de ses pulsions. L'orgueil le pousse à assouvir l'impétuosité de son appétit irascible, souvent avec une brutalité hors du commun.

 

Dans ce cas, l'apparence Léonine rompt avec la figure lumineuse décrite ci-dessus et a trait alors aux secteurs sombres et infernaux de notre psyché et de celle du lion. Le contexte d'expression de ces forces destructrices, nous éloigne du respect du contrat inter-espèces et du rôle de la mort (cf. les propos de Mutwa sur le côté sacré de la chasse) en accord avec l'équilibre gérant la relation prédateur/proie. Le lion est alors celui qui dévore et engloutit de manière effrénée, rappelant la présence toute proche du monde chthonien (divinités infernales ou souterraines) du penchant entropique de la Création.

 

D'ailleurs, les principaux courants religieux monothéistes et patriarcaux, en adoptant le lion hiératique et aristocratique comme emblème de leur suprématie théologique se sont pourvus de cette dimension, à la fois de force et de terreur. La mythologie du lion contenant également une allusion à la notion de secret qui, dans certains cas, a pour objectif de préserver un statut de domination, il n’est pas étonnant qu'il lui soit fait un clin d'œil dans le cérémonial de la Franc-maçonnerie, avec la fameuse poignée dite "patte de lion".

 

Souvent le lion, qu'il soit érigé à Belfort en l'honneur de la résistance à l'envahisseur ou effigie de footballeurs, est assimilé à la lutte et à la victoire, concepts typiquement patriarcaux héritiers de la pensée SDS.

 

En Égypte ancienne, deux lions étaient souvent adossés l'un à l'autre, l'un regardant à l'est le lever du soleil et l'autre à l'ouest son coucher. Cette disposition était pour les égyptiens une manière de concilier les deux facettes Léonine dont nous parlons : "Et, puisque le voyage infernal du soleil le menait de la gueule du Lion d'occident à celle du lion d'Orient, d'où il renaissait au matin, ils devinrent l'agent fondamental du rajeunissement de l'astre", citation incluse provenant du Dictionnaire de la civilisation égyptienne de G. Posener.

 

C'est dans cette conscientisation que la tension entre les deux faces de la figure léonine est assagie, éclairée, équilibrée, et que le prédateur prend sa place dans l'ordre des choses. C'est ce travail de transformation que nous livre désormais les lions.

 

Le lion LEO, qui a su faire son cheminement intérieur, en donnant le positionnement juste à sa partie prédatrice, devient dépositaire d’une connaissance fondamentale, celle du principe de mort/renaissance inhérent à toute évolution. Le lien qui lie le prédateur et la proie au travers de la mort, peut signaler alors le libre consentement des deux protagonistes du mariage cosmique de la matière et de la conscience. Ce moyen primordial par lequel la migration des Âmes et de l'information a lieu, est au carrefour des cycles de l'Évolution.

 

En descendant de son piédestal, le lion quitte la position exclusive de messager stellaire viril. Il tend son oreille vers l'intérieur, il donne place à la lionne qui sommeillait en lui, celle qui reçoit l'information, qui est à l’écoute de son intériorité, de ce qui se meut en elle et autour d'elle, phénomènes par ailleurs, dont il ne s’intéresse pas vraiment de classer la provenance. Le lion prête l'attention à celle qui applique la Connaissance de manière vivante. Le lion "androgyne", accède alors à l'humilité et l'authenticité réelle de la connexion à soi.

 

Le substantif "humilité" a la même racine que le mot "humus" dont l'étymologie latine signifie "terre". Et en effet, l'esprit léonin a incorporé une vision plus "terre à terre", prenant à bras le corps la réalité pragmatique de toutes ses composantes internes qui constituent le vrai terreau d'une évolution concrète. Et il a mis son ardeur légendaire au service de l'authenticité de sa démarche au Service d'Autrui-SDA lien comme en témoigne son rayonnement.

 

La conscience Léonine n'est plus extériorisée à la surface des choses et d’elle-même, là où tout s’oppose inéluctablement. Du moins voit-elle maintenant cet aspect d'un tout autre point de vue, plus consistant, depuis qu’elle habite la conscience d'elle-même et de la réalité profonde de son incarnation psycho-physique. Elle prend naissance à l'intérieur de la Création, du seul endroit où cela est consciemment pleinement possible.

 

Cet espace ouvert totalement sur soi et donc sur les leviers de la dynamique universelle, dispense peu à peu de tout artifice, de tout exutoire, de tout paraître, de tout rituel et sacrifice pour apaiser et équilibrer les forces infernales et celles de développement.

 

La vaine manœuvre, qui consiste à voir extérieurement des forces se confronter et à agir avec la croyance de pouvoir les assembler "en conscience" grâce à un protocole quelconque, est désormais devenu obsolète. Le cercle vicieux où se trouve enfermée toute conscience désaxée, projetée en dehors d'elle-même et de sa possibilité d'agir avec la perception ajustée, s’estompe. Tout subterfuge plaqué par dessus cette réalité vivante et profonde révèle son iniquité et sa valeur caduque.

 

La morale et ses règles, ou ce qui en est la version pasteurisée, l'éthique, s'effondrent. L'Âme libérée de la prison de l'Ego, la marionnette de la prédation SDS, cesse d'être ballottée entre glorification, encensement et dévalorisation, culpabilité.

 

C'est au travers de la démarche d'humilité SDA de chaque conscience, que l'évolution et l'équilibre invoqués par le contrat inter-espèces prédateur/proie sont opératifs. C’est à cette seule condition que la nature interconnectée qui sous-tend toutes les réalités se divulgue véritablement, à tous les niveaux et entre tous les niveaux, horizontalement et verticalement, vectrice naturelle des valeurs de souplesse, d'adaptabilité et de tolérance.

 

En acceptant la part pervertie livrée jusqu'alors à elle-même, l'enseignement de la lignée Léonine insiste sur le fait d'accueillir chacune de nos facettes, d'en faire la synthèse, sans vouloir les ranger derrière une image enjolivée ou tout autre à priori égotique sur l'élévation, et sans complaisance non plus.

 

Au sein d'une unité de la pluralité mise à jour, les morts successives de l'ego permettent de transcender une dualité subie et statique, et de basculer vers une dynamique évolutive de la Conscience.

 

L'esprit de la lignée Léonine est donc synonyme de réalisation de Soi et du Soi. Le caractère prophétique du lion, largement évoqué par différentes cultures, lui vient simplement de cette capacité d'être un interprète du monde stellaire, c’est à dire ni plus ni moins celle de pouvoir se relier à sa Supraconscience SDA. Cette faculté, la conscience Léonine la partage avec celle des véritables humains. Et aujourd'hui, la prophétie des Lions Blancs, thème central du livre de L. Tucker, est un moyen de nous informer sur notre situation et ses risques, mais surtout de nous renvoyer à nous-même et à notre véritable capacité de choisir et de créer notre futur. Voici ce que dit par la bouche de Mutwa, la Sagesse Zoulou sur la prophétie des Lions Blancs :

 

« Mais écoutez moi attentivement : une prédiction ne doit pas forcément s'accomplir. Elle n’arrive que si nous sommes aveuglés par la croyance que nous ne pouvons rien faire de ces signaux précoces. C’est la vérité qu'apportent les Lions Blancs messagers : nous ne devrions pas oublier qu'en tant qu'individus et être humains, nous pouvons faire quelque chose. »

 

Ainsi le témoignage Léonin, dont l'essence est déjà présente dans notre génome, semble être une façon pour notre Supraconscience de poursuivre notre émancipation en réveillant en nous la force et la souplesse des grands félins, afin que leur élan et leur détermination caractéristiques nous accompagnent dans notre parcours au Service d'Autrui-SDA.

 

D'autres portes s'ouvrent, de l'extérieur de notre monde sur notre Êtreté intérieure ; sur la Vérité vivante de l'Évolution, révélant l'authenticité d'une Connaissance et des moyens phénoménaux, accessibles depuis un espace qui est celui d'une intimité immense.

 

Seul espace, profond, créatif, qui de par les propriétés "mystérieuses et magiques" de la Conscience, indifférenciée et différenciable, est à la fois personnel, unique et identique en chaque entité, manifestant la forme hologrammique d'une réalité qui est individualité collective et unité plurielle. C'est une manière géniale d'acter et d'éprouver les grands principes d'échange et de partage de l'Univers.

 

"Selon Credo Mutwa, l'être humain n'a pas 5 mais 12 sens. « L'un de ces sens est la capacité de se déplacer hors de son corps à volonté et d'entrer dans un autre espace. Ce n'est pas surnaturel, c’est une chose naturelle… » « L'homme possède la capacité d'influencer non seulement les animaux mais aussi des objets inanimés. » .

 

Tel est donc le vaste programme auquel nous nous intéressons et qui porte sur la Connaissance de notre monde au-delà des frontières du connu.