Rien de tel qu'une petite récapitulation pour illustrer comment est née l'impulsion à créer l'ÉCOLEO ! Différents signes et expériences nous balisaient avec habileté le chemin vers la "maison des LEO".

 

 

 

 

Ce n'est qu'après les événements de 2012 et n'écoutant que leur passion de "quêteurs de Connaissance", que nos trois chercheurs furent amenés à conjuguer leurs recherches et leur énergie pour arriver à gravir les échelons de la connaissance alchimique des mystères, qu'ils partagèrent avec ferveur.

 

Car malgré l'apparent échec d'un projet collectif sur les terres Cathares et Templières du Bézu (expériences relatées dans "L'appel du Pays Cathare" et "Quand le sceau de l'inquisition devient un outil de déprogrammation"), l'apprentissage qui en résulta fut l'étape sine qua non à la construction de solides fondations pour un avenir orienté vers le Service d'autrui.

 

 

 

Nous devions intégrer qu'il est tout simplement impossible de co-créer un lieu qui puisse braver le chaos qui s’abat actuellement sur l'humanité, avec des individus qui choisissent de FAIRE avant d'apprendre à ÊTRE. En effet, une telle inversion pratiquée par une société dénuée de conscience et ignorante des lois universelles, nous amène inexorablement vers l'abrogation des rapports humains.

Cette expérience éprouvante nous permit d'aboutir au constat suivant : malgré toutes les bonnes intentions du monde, sans les outils et la conscience adéquate, chaque impulsion créative est systématiquement récupérée pour servir le "petit soi" et la logique involutive.

La mise en place d'un support de partage devint alors une évidence…

 

 

 

 

 

Partager la connaissance résultant du vécu et des recherches de chacun, fédérer nos énergies avec d'autres alchimistes au Service d'autrui, telle fut la raison de notre investissement total dans le développement du Réseau LEO.

 

Chaque lecteur était alors invité à prendre part avec vigilance et discernement au jeu de traque des programmes du Service de soi. Bien que cette transformation intérieure demande une intense discipline, honnêteté et transparence envers soi-même et envers autrui, ce mouvement personnel et collectif pris rapidement de l’ampleur. Celui qui parvenait à dépasser ses programmes limitants trouvait alors sa propre manière de mettre en application sa vocation pour servir un collectif de consciences. C'est ainsi que plusieurs personnes aspirant à cette dynamique se sont rapprochées. L'équipe était prête pour la phase d'apprentissage suivante : appliquer et partager une connaissance collective, mais cette fois-ci dans la matière !

 

 

 

 

 

Construire ou acquérir une structure permettant un vécu collectif sans aucun moyen financier, ni bien matériel en réserve, est une entreprise hors du commun… Cette dernière ne peut s'accorder avec une vision "raisonnable" et cartésienne – d'autant plus qu'aucune contribution financière obligatoire ne sera demandée aux personnes venant partager l'apprentissage LEO.

 

C'est une des raison pour laquelle une telle aventure expérimentale demande d'identifier tous nos anciens mécanismes de contrôle afin de développer une foi sans faille. Les balises sur le sentier ne manquèrent pas, il suffisait d'y prêter attention... Elles nous menèrent d'ailleurs tout droit au col du Paradis vers l'Estagnol, une maison forestière abandonnée depuis plus de 50 ans !

 

Le "col du Paradis" dans le langage symbolique des initiés de la "Langue d'Oc" est riche de sens ! Le col est un lieu de transition entre deux vallées, deux univers. Le Paradis, nous l'associons non pas à un nouveau paradigme où règne l'amour et la lumière, mais à un niveau de conscience où les forces jusqu'alors en opposition, fonctionnent en complémentarité, en quorum.

 

Ce n'est que plus tard que nous découvrions que le col du Paradis fut autrefois déjà le centre d'activités diverses en rapport avec la nature et l'écologie, de même qu'il fût un lieu de rencontres-partages tel que nous l'initions à nouveau aujourd'hui.

 

 

La régénération de l'environnement naturel

 

A la fin du 19ème siècle, Théodore Rousseau, conservateur des eaux et forêts consacra sa vie au reboisement et à la régulation des cours d'eau du massif du Rialsesse qui était dans un état catastrophique lors de ses premiers travaux (1886). Une stèle/menhir fut érigée près de la maison forestière de l'Estagnol pour commémorer son œuvre de régénération de l'écosystème forestier.

 

 

 

La renaissance de "l'Esprit Cathare"

 

C'est à partir de la 2ème moitié du 20ème siècle que Déodat Roché initia des partages entre initiés sur ces lieux.

 

Sa philosophie en quelques mots :

 

"De son père, Déodat apprendra très tôt « l'inanité des récompenses enfantines comme celles des gloires humaines » et c'est pourquoi sans doute, malgré de multiples propositions, Déodat. refusa toujours d'être décoré de la Légion d'Honneur. […]

 

Ayant lui-même suivi un long chemin initiatique, il avait pressenti que les Cathares étaient un maillon dans la longue chaîne des Initiés qui va des Mystères de l'Antiquité lointaine à nos modernes sociétés initiatiques.

 

« C'est en agissant, en vivant pour les autres qu'on s'élève par soi-même à la hauteur du Moi Spirituel, du Soi analogue à celui de tous les autres » […]

 

Conscient de l'importance de cette pensée gnostique qui caractérisait un profond idéal moral, empreint de lucidité extrême, Déodat Roché souhaitait la dévoiler à ses contemporains parce qu'elle lui paraissait contenir, en dépit des calomnies proférées par l'Inquisition et l'Église vaticane, des germes d'avenir spirituel pour les Hommes de notre Terre. […]

 

« Mes sympathies vont à l'Église Cathare à laquelle je suis lié par la tradition ; mon village [Arques] a été détruit par les Croisés en 1210. J'ai rêvé dans son château. J'ai pensé à ses martyrs brûlés sous prétexte de sorcellerie et j'ai senti couler dans mes veines le sang des Albigeois » (p. 277 Égl. cathare). […]

 

Il deviendra maire d’Arques et administrera pendant plusieurs années cette petite commune des Corbières, avec un tel souci du bien général, avec tant d'esprit de tolérance et d'équité, qu'il sera à chaque consultation électorale municipale, réélu avec la totalité des voix. […]

 

De 1948 à 1950 Déodat Roché consacrera une grande partie de son temps et de ses ressources personnelles à la rédaction de la revue qu'il venait de créer : « Cahiers d'Études Cathares » qui, modeste à ses débuts, deviendra très rapidement revue internationale, reçue aux U.S.A., au Japon, et bien entendu dans tous les pays d'Europe. […]

 

Déodat Roché avait organisé un camp d'été à l'Estagnol près du village d'Arques. « C’est ainsi que se tenaient aux mois de juillet-août des séjours philosophiques où les journées s'y déroulaient, enrichissantes et sereines, avec séances de travail, conférences matin et fin d'après-midi, discussions multiples entre collaborateurs, recherches symboliques en cours de soirée. "

 

Extrait de Spiritualité cathare (Hors série, mai 1994) écrits par Lucienne Julien, sa collaboratrice. L'intégralité de son témoignage est disponible ici :

https://www.catharisme.eu/Documents/reseau/roche/Deodat-Roche-bio-Julien-1994.pdf

 

Ce lieu est sans conteste le terreau de germination idéal pour une école des mystères ! Les travaux sylvicoles effectués par le garde forestier Théodore Rousseau, nous lèguent un environnement forestier équilibré et sauvage, un creuset parfait pour accompagner l'humain à contacter ses mémoires originelles. Tandis que Déodat Roché nous confirme, au-delà du temps linéaire, la prédisposition du site pour un travail de réactivation collective d'une génétique christique.

 

 

 

 

Les ingrédients étaient bien là, mais pour que les démarches dans la matière puissent enfin s'amorcer, il nous fallut un petit coup de pouce… Celui-ci nous fut prodigué par la "formidable" expérience avec "Gégé le scientifique" qui nous permit de réaffirmer à nouveau notre intention de nous extirper du karma rétroactif du Bézu (voir les Cahiers de l'Ange n°16 et n°17 et de l'Épopée de la Conscience les Chapitres 15 et 16).

Grâce à lui, nous venions d'avoir l'impulsion pour nous plonger dans le dédale juridique, financier et administratif. Mais également la confirmation qu'aucun statut juridique répondant à un besoin de sécurité – en octroyant par exemple des droits proportionnels à l'argent investit par un individu – ne saurait être en adéquation avec l'éthique de l'école des LEO !

 

C'est tout naturellement que l'ÉCOLEO trouva chaussure à son pied grâce au fonctionnement de la Loi 1901. Depuis leur origine, ces statuts ont été pour ainsi dire rédigés pour les candidats au Service d’autrui que nous sommes ! Ils imposent un fonctionnement à but non lucratif par lequel les personnes mettent en commun leurs savoirs et leurs expériences, non pas pour partager des bénéfices, mais pour élever leurs perceptions et leurs connaissances.

 

L'association est une entité immortelle qui personnifie la somme des consciences associées. C'est elle qui reçoit les dons, paye les dépenses, devient propriétaire. Elle permet à l'école du Service d'autrui de prendre tout son sens et inhibe naturellement toute ambition du Service de soi par un quelconque profit.

D'ailleurs, nous n'aurions pu acquérir la maison pour l'ÉCOLEO si Jenaël n'avait pas créé l'association Nouvelle Terre dix ans auparavant (voir le Cahier de L'Ange n°15 : « Pré-faire l'école des mystères »). Encore une fois, tout était parfaitement prévu !

L'ÉCOLEO aspire à fonctionner le plus possible en autonomie énergétique et financière sans circulation d'argent en interne. Les échanges financiers avec le monde extérieur, réduits au minimum, seront principalement établis sur le concept de dons et d'échanges. Et pour se faire nous avons parfaitement été guidés vers l'organisme le plus proche de l'éthique du Service d'autrui pour soutenir notre association dans son fonctionnement économique. Il s'agit de Helloasso (voir la page "nous soutenir").


 

À présent, de nombreux LEOs nous ont rejoints pour participer à l'ouvrage matériel et spirituel... 

 

Et les travaux ont déjà bien avancé !