11. L’enseignement de la tisseuse - par Orsula

 

1. Le plafonnement mental :

 

Une série de synchronicités qui s’est mise en place, nous a indiqué, pas à pas, la limitation psychique. Cela débuta par l’appel de mon oncle Mohammed (lignée paternelle) pour prendre de nos nouvelles (on ne s’appelle jamais). Il souffre de retard mental. Mon autre oncle Mohammed (lignée maternelle) souffre aussi d’handicap mental. Sans oublier que le premier prénom d’Anas, que personne n’utilise est Mohammed.

 

Nous recevons aussi la visite de ma sœur, je constate qu’elle ne grandit pas psychiquement, comme bloquée dans un état enfantin. En plus, elle persiste à me traiter d’idiote.

 

L’idée du plafonnement est renforcée par le rêve du dernier partage «10. Mycose entre culpabilité et manipulations transdimensionnelles » dans lequel je remarque des taches sur mon front que je traduis par une possible programmation limitante.

 

En plus, il y a de cela quelques mois, mon regard a été attiré par une batterie de téléphone avec la mention «Li-ion » que j’avais d’abord lu comme « Lion ». Me disant que c’était peut-être un signe, j’ai fait quelques recherches concernant cet ion.

 

« Le lithium est un traitement utilisé depuis près d’un siècle chez les patients souffrant de trouble bipolaire et reconnu comme le meilleur stabilisateur de l’humeur. Des études ont démontré que :

  • Les patients traités par lithium ont une densité dendritique augmentée dans le cortex frontal (en comparaison avec les patients non traités par cet élément) ;
  • Les télomères des personnes prenant de faibles doses de lithium sur de longues durées (plus de 30 mois) sont plus longs d’environ 35%, indiquant une protection contre le raccourcissement des télomères ;
  • Le lithium diminue le risque de maladies liées à l’âge (Alzhaimer, Parkinson...), en entrainant indirectement l’inhibition de l’enzyme GSK3β. »

Cela fait maintenant 3 mois que je me supplémente en Lithium. Et comme le souligne le paragraphe suivant du cahier 26 « Dieu, un sacré filou ! » :

 

« Le cerveau ne lit donc jamais la totalité de ce champ d'information, mais en serait éventuellement capable s'il pouvait développer tout le potentiel de ses connexions neuronales, notamment celui de certaines couches corticales contenant de grandes quantités de dendrites. » 

 

La guidance m’offrait-elle une aide physique pour dépasser cette limitation ?

 

Dernièrement, je me suis aussi retrouvée, à maintes reprises, avec des araignées collées à moi. Un matin, j’avais trouvé une araignée nichée dans la prise de courant. Le circuit électrique me renvoie l’image du cerveau, composé de cellules nerveuses qui constituent un réseau câblé très précis et qui communiquent entre elles par signaux électriques (entre autres). En tout cas la vision d’une araignée fichée dans le circuit électrique (extérieur) me fournit l’information que peut-être une entité est installée au niveau de mon circuit électrique (intérieur).

 

Cette idée est appuyée par la « coïncidence » :  Je prends un roman (fiction) au hasard et je tombe dès le prologue sur des êtres Arachnides développés qui étudient les humains. Ainsi que par un rêve que j’avais fait :

 « … Je reviens sur mes pas, quand je surprends une grosse araignée rouge et velue pondre des œufs sur l’avant du crâne d’Anas et se cacher rapidement sous sa peau, à l’arrière de la tête. »

 

Dans ce rêve j’avais l’impression que tout ce que Anas blablatait venait de l’araignée, que les œufs étaient ses pensées, ses croyances qu’elle incrustait dans sa psyché.

 

Notre bulle de perception nous renvoie le « plafonnement mental » avec une possible emprise d’une entité de type arachnide. 

 

 

2. Le féminin coupé :

 

En parallèle, d’autres signes se sont mis en place, cette fois-ci, pour nous indiquer l’incision du féminin.

Anas a rencontré deux femmes (mère-fille) qui se chamaillaient car leur voiture était bloquée et elles ne parvenaient pas à la manœuvrer pour la sortir de l’impasse. De ce fait, Anas s’est retrouvé aussi dans l’impossibilité de bouger notre voiture. Il s’est proposé et a manié la voiture des voisines pour la dégager. Par cet évènement anodin, nous constatons que le blocage du féminin se répercute sur le masculin qui ne peut pas avancer, que son intervention est nécessaire pour libérer le féminin.

 

Anas fait le rêve suivant :

« …une femme vient le voir et dénude son torse. Ses seins ont été coupés. A leurs places persistent deux cicatrices. » 

 

Cette incision est indiquée aussi par la rage de dent d’Anas (Dictionnaire du langage de vos dents d’Estelle Vereeck) :

« Les canines inférieures ou dents des origines représentent les croyances, habitudes ou coutumes héritées de la lignée. L’héritage transmis par la mère biologique ou maman (canine gauche). Lésion : la personne refuse de se reconnaître comme son enfant, de suivre ses traces, de vivre comme elle ou de perpétuer la tradition familiale... Elle a besoin de retrouver ses racines archaïques, de se réconcilier avec ses pulsions les plus obscures et les plus primitives. »

 

Au court de cette période, la mère de Anas nous avait rendu visite. Lors de son séjour, j’ai ressenti du rejet envers elle. Elle m’a raconté son histoire : enfant, elle a été abandonnée par sa mère (divorce) à qui, elle en a voulu sa vie durant, refusant de lui rendre visite. Ce ne fut qu’après la naissance d’Anas qu’elle comprit que sa mère devait avoir ses raisons et a renoué avec elle. Ce schéma s’est reproduit dans ma lignée maternelle (abandon puis rejet), ce qui a engendré des séquelles qui font que la mère est exclusivement éducatrice.

 

A ce point, il nous était clair qu’il y avait un problème avec La mère, le féminin. Une blessure inscrite dans notre génome.

 

Nous n’avons vu le lien entre le plafonnement mental et la coupure du féminin, qu’à la lecture du cahier de l’ange n°27 :

« La réalité étant fonction de l'émotionnel de l'individu, un individu sans fonction émotionnelle, reste un organisme doté d'un cerveau incomplet, dans le sens que les fonctionnalités du néocortex sont restées atrophiées et celles du cerveau reptilien quelque peu hypertrophiées ! »

 

Ainsi que le passage suivant du chapitre 10 de l’épopée de la conscience :

« Les information intellectuelles (aussi intéressantes soient-elles) n'étant pas intégrées émotionnellement, où en tout cas pas suffisamment profondément, ne pouvaient faire croître le discernement. Celui-ci se développe non pas à travers un mental fort mais à travers un organisme réceptif aux informations émotionnelles que viennent compléter les informations intellectuelles. Et tant que cette union intérieure des potentiels féminin et masculin n'est pas effective, le prédateur reste roi dans son royaume et aucune forme de discernement centrée sur le mental ne peut le détrôner ! »

 

Tant que le féminin est incisé, nous sommes dans l’impasse. Notre intelligence est incomplète puisque se basant uniquement sur l’aspect intellectuel, elle se retrouve plafonnée à l’actuelle réalité de 3ème densité. Pour prétendre à ce futur SDA, il est primordial de recontacter cette partie oubliée.

 

Un autre signe, qui s’est reproduit à deux reprises, vient renforcer cette idée. Anas en partant au travail, voit une femme près de la caisse de sécurité sociale. A son arrivée au boulot, il la retrouve près de la caisse de prévoyance sociale (elle le précède). Ces deux organismes, c’est ce qui se rapproche un peu d’un principe SDA : mettre notre énergie en commun pour le bénéfice de ceux d’entre nous qui en ont besoin. Au début de ce cycle, en quittant le service d’autrui, nous avons été coupés du principe Féminin. Maintenant, que la fin du cycle est là, que nous décidons de regagner cette réalité SDA, nous retrouvons ce principe qui doit reprend sa juste place.

 

 

3. Le rapatriement des Alters :

 

En voulant agir, nous nous sommes retrouvés devant l’incompréhension : Le féminin c’est quoi au juste ? La réponse toute prête est : Emotion ; Intuition. En vrai, cela n’avait aucun sens pour nous. Sur le réseau Léo, la définition « PRINCIPE FEMININ-MASCULIN ET FRACTALES D'ÂME » fournit quelques explications : 

 

« En ce qui concerne la complémentarité des polarités féminine et masculine, elle peut effectivement être vécue sur un plan subtil par la reconnaissance et l'intégration de fractales porteuses d'une énergie spécialement féminine ou masculine, voire même androgyne. »

 

Il nous fallait rapatrier les alters à polarité féminine, mais voilà : qu’est ce qui pouvait bien les empêcher de se pointer ? J’ai fait alors un rêve, qui montre la programmation limitante :

 

« Ma mère m’invite dans une sororité secrète. Les femmes y viennent pour échapper à la domination du masculin, pour se retrouver, se recharger. Pendant qu’elle discute avec ces femmes, elle leur fournie un faux nom, elle me présente aussi comme psychothérapeute. J’observe ces femmes et je vois leurs mensonges. Elles font mine de s’apprécier, mais tout est faux en elles. Je me lève et je leur parle, je dévoile tout, je pleure et ça fait mal. Je leur demande pourquoi nous ne pouvons pas être réellement des sœurs ; être vraies ; nous soutenir mutuellement… »

 

A mon réveil, je constate que dans le rêve, les autres femmes ne disaient et ne faisaient rien justifiant les « mensonges » que je leur reprochais. C’était plutôt moi qui projetais ma croyance sur elles, les regardant à travers mes filtres. Je prends alors conscience de cet aspect chez moi. Dès qu’une femme se pointe, je colle un sourire sur mes lèvres et je pointe une épée invisible vers elle, m’attendant au pire. Ce manque de confiance dans le féminin, je le traine depuis toujours, sans raison apparente. Au départ, j’avais la prétention de croire que seules les autres femmes avaient ces travers (médisance ; traitrise ; sournoiserie…), après 5 ans de travail dans un bureau avec 2 puis 5 femmes, avec des femmes comme supérieures, dans un organisme qui pullule de femmes et à leur tête, au sommet, un homme (qui nous faisait trembler de peur), j’ai compris que ces travers, je les porte aussi. J’avais alors quitté ce poste parce que je n’en pouvais plus.

 

Je comprends qu’en rejetant les autres femmes, je me rejette moi-même, et surtout ces alters à polarité féminine qui veulent être intégrés. 

 

Je fais un autre rêve, la même nuit, dans lequel « J’ai mes règles ». Ceci me rappelle le partage d’Eli et Frans « Non, l’espoir ne fait pas vivre ! & La magie des pleurs » et surtout le passage suivant :

 

« Le lien entre mes règles et mon travail de rééquilibrage énergétique avec un masculin, Frans, me semble évident. Elles sont pour moi le signe que mon énergie féminine se remet progressivement en route. D’ailleurs, quelques jours plus tard, mon Soi supérieur m’invita à reconnaître ce « Féminin » en moi. Après un petit jeu de piste, je me retrouvai à pleurer à chaudes larmes la réintégration de mon alter Amasutum, et eus pour la première fois, la sensation d’être « des leurs ». J’étais en joie ! »

 

Alors que je me demandais, dans mon cas, la nature de cet alter, Lylia me pressa de dire « oui », je le dis et elle m’informa : « grand serpent ». Je me rappelle de ce grand serpent qui s’est transformé en femme pour me parler, partagé dans le texte « 1. Carnivore de nouveau ! Un bond hors du New Age ». Suite à ce rêve, ma vision concernant les partages des Léos avait changé radicalement, j’osais enfin accepter de regarder ce qu’ils révélaient.

 

Une autre Alter s’est pointée lors de cette même période.

J’ai cherché la raison qui se cachait derrière le fait que ma canine droite supérieure n’était pas sortie après la tombée de la dent de lait. La radio avait révélé qu’elle était entièrement formée, mais avait poussé à l’horizontal à l’intérieur de la mâchoire. 

 

Dent de la volonté : Elle représente la capacité de taper du poing sur la table, de donner de la voix pour faire passer ses idées ou imposer un projet. La dent incarne la force qui permet de montrer les crocs pour se défendre, de faire valoir ses opinions, de leur donner de l’impact ou du poids… 

 

Atteinte : perte de l’intégrité morale, psychique, voire physique. Forme de castration. La personne a cédé tout ou partie de son pouvoir au parent éducateur (la mère) … Elle ravale sa colère… Elle s’efface devant autrui... Elle a peur qu’on la qualifie de méchante ou d’hargneuse si elle exprimait sa colère à voix haute. Elle renonce à se défendre et à mordre, elle plie les genoux, fait le dos rond… Elle a besoin … d’accepter sa colère, voire sa violence, manifestation réprimée de sa puissance, afin de reconquérir son intégrité...

 

Dent incluse, entièrement formée : L’individu n’a pu développer un domaine de sa personnalité qu’en se cachant, à l’insu de tous et surtout du parent... Elle ne peut s’exprimer que dans le secret de son intimité.

 

En lisant ces mots, j’ai été submergée par une colère telle, que j’ai vite fait de claquer la porte dessus. Je savais que je devais m’en occuper mais j’ignorais comment. Je ne voulais pas y plonger et me rouler dans l’émotionnel à la grande joie des prédateurs. C’est alors que le prénom « Eli » est apparu à maintes reprises dans ma bulle de perception (dessins animés, documentaires…).

En relisant le partage d’Eli « 21 : Recon-naître nos liens. », le passage suivant fait tilt :

 

« Alors qu’en réalité, pour ne plus me sentir mal, je devais d’abord accepter de me sentir mal, comprendre qui en moi se sentait mal...

Et oui ! J’avais oublié mes alter, oublié que nous étions plusieurs à l’intérieur de moi qui partagions nos pensées ! J’avais le pouvoir de trancher, mais pas avant d’avoir reconnu leur présence.

Je pris alors conscience qu’accueillir toutes leurs émotions était un devoir...

Il me fallait donc accepter sans chercher à lutter et sans m’identifier à ce que "moi" j’avais l’impression de vivre. Car, en effet, mes alter sont une partie de moi mais ils ne sont pas moi. Par contre, ils ont besoin de moi pour bifurquer sur une voie évolutive.

Alors, même si je peux faire preuve du détachement nécessaire afin de ne pas m’enliser dans le passionnel, vigilance ! Car il y a une différence entre ne pas me rouler dans l’émotionnel et sauter l’étape “pleureuse”. »

 

J’ai pris conscience que j’avais intégré qu’Alter signifie un soi sur une autre ligne temporelle, et que puisque cette colère était liée à mon enfance sur cette ligne-ci, je m’étais automatiquement identifiée à elle. 

 

Dans le livre « guérir les traumatismes du développement », les auteurs décrivent les besoins fondamentaux de l’enfant et le processus de résignation face à un besoin continuellement insatisfait. Voici un bref résumé :

 

Lorsque le besoin d’un enfant est non satisfait de manière appropriée, sa demande s’intensifie en escaladant la branche sympathique du système nerveux central. L’enfant plonge peu à peu dans la colère, qui est une réponse de soutien-de-vie destinée à avoir un impact sur un environnement non soutenant. Lorsque le manque de réponse adéquate au besoin est chronique, la colère et l’agression ne peuvent être résolus. Ce qui provoque une excitation sympathique chronique et surcharge le système nerveux. Cet état est vécu instinctivement par l’enfant comme une menace pour la relation d’attachement (au parent) et donc dangereux pour sa survie. Comme tentative de protection de la relation d’attachement, il y a exclusion de l’expression de base : colère, agression, authenticité. L’enfant s’adapte par la résignation. La réponse parasympathique crée un état de gel (cristallisation) dominant. Il ne résout pas le problème de base mais engourdit efficacement l’enfant à son besoin et à ses émotions. 

 

Avec le recul, le rôle de mère à mon tour, je n’ai aucune raison d’en vouloir à mes parents ; la responsabilité de me libérer des chaines de la matrice me revient. En tant qu’adulte, je comprends. Cependant, une part de moi est restée une enfant en colère. Je me suis coupée d’elle et j’ai développé un pattern de survie : ne jamais dire non ; être conciliante, docile… etc.

 

Exemple de cette séparation : quand j’étais enfant, j’avais demandé à mon père de m’acheter une arbalète. Surpris, il m’avait demandé pourquoi. J’ai répondu « pour tirer sur maman ». Ma réponse avait surgi toute seule, sans que j’y pense. Ça m’avait choqué et je suis tombée en larmes.

 

Dernièrement, j’ai rêvé que :

« Nous montons Anas, Lylia et moi à l’avant de la voiture de Fri (ami de Anas dont le nom de famille rappel le mot anglais Free = Libre). Sur le chemin, face à nous, nous rencontrons un Lion, puis une Lionne. Les deux se sont échappés du Zoo. Anas arrête la voiture entre ces deux énergies féroces. J’ai peur car je sens qu’un affrontement est imminent entre les deux félins et que nous risquons d’en faire les frais. Anas refuse de fuir. »

 

Sur le chemin de la liberté, les énergies léonines masculin/féminin de notre futur qui se sont déjà échappés de la matrice, viennent à notre rencontre. Ces énergies sont féroces, à l’inverse de la croyance new-âge qui persistait en moi : un être évolué est bienveillant, doux, voire mou. Le lendemain, j’ai fait un autre rêve, dans lequel je suis un lionceau femelle aventureuse mais qui ne dégage aucune férocité

 

Depuis quelques années, j’ai remarqué la difficulté que j’ai à dire « non » aux autres sans justification. Anas l’a relevé à maintes reprises en soulignant que je ne suis tranchante qu’avec lui. Toutefois, comme le révèle ma dent incluse « entièrement formée », mon côté féroce existe bien. Seulement, je ne lui permets d’être qu’en cachette. Puisque Anas fait partie de mon intimité, face à lui, je ne démords pas ! Par contre, dès qu’un individu s’ajoute à l’équation, le programme de survie s’enclenche.

 

L’information délivrée par l’émotion, expliquée par l’intellect, il me fallait l’intégrer. J’ai fait ce que Sand avait raconté dans une vidéo : j’ai parlé à l’alter. J’ai laissé l’émotion de la fillette jaillir et je l’ai pleuré. Je lui ai alors expliqué que nous ne vivions plus cette situation et qu’elle avait le droit de formuler son refus, qu’elle n’avait pas besoin de se refouler, qu’elle avait le droit de s’exprimer. La colère s’est dissoute.

 

Alors que le confinement obligatoire s’installe, une voisine nous a demandé le code Wifi et a envoyé ses deux fillettes le récupérer. Nous comprenons que des alters féminines se présentent et qu’elles demandent l’accès à notre connectivité.

 

Le soir même, je fais ce rêve :

« Je suis un masculin et je m’approche d’une matrice. Dedans est enfermée « La mère » et il est interdit de lui ouvrir. Je sais par contre qu’il est temps. J’ouvre et cette énergie féminine se déploie. Elle peut prendre l’aspect d’une femme, mais préfère celui de l’aigle. »

 

La symbolique de l’aigle :

L’aigle est le messager du monde des esprits ; La capacité à prendre les devants lorsque le moment opportun se présente ; Le pouvoir de voir, d’avoir une vision claire des situations ; Le totem de l’aigle a un lien fort avec le monde de la sagesse et des esprits ; Symbole de la conscience spirituelle. L’animal totem de l’aigle appartient au domaine de la symbolique et sagesse des oiseaux. De ce fait, il porte les attributs qui sont associés à la capacité de voler et de toucher des hauteurs autrement inaccessibles.

 

Deux nuits plus tard, je fais un autre rêve :

« Nous sommes suivis, un groupe de femmes et d’hommes, par des médecins-scientifiques car nous portons en nous une anomalie génétique, que les humains appellent handicap mental, mais qu’eux nomment THI. Ils nous font passer une série d’analyses (scan, IRM, prise de sang…) et les résultats enthousiasment leur chef. Cette anomalie génétique fera de nous d’excellents esclaves et de bons travailleurs dans le futur (notions de travail dans des vaisseau).

 

Je me réveille dans ce laboratoire alors que mes compagnons continuent de dormir. Je me lève et je trouve dans mon lit (comme sous moi) une enfant (2 ans). Je la prends dans mes bras et je la reconnais. C’est ma fille ! (Une fractale d’âme) Je suis heureuse. Au moment où je la pose contre ma poitrine, elle s’intègre en moi. Je sors de cette installation.

 

S’ensuit alors mon mariage avec une femme, au court duquel l’information est lue : Le THI est une anomalie génétique qui crée des fissures dans la psyché. Ces brèches sont convoitées par des races prédatrices car elles peuvent s’y infiltrer, y déposer leurs œufs pour se sustenter en énergie mentale. 

 

Je me réveille une nouvelle fois. Je suis dans un lit avec Lylia. A côté, d’autre personnes dorment toujours. Je sens une forte pression vers le bas du dos. Quelqu’un me colle et pèse des tonnes. Je la reconnais, c’est l’arachnide (bien qu’elle ait l’aspect d’une sœur). Sa lourdeur m’oppresse. D’une main, je la repousse. Elle résiste et induit en moi des sensations du type « Sœurs ; rendors-toi ». Je m’affirme face à elle et j’exige (par le même procédé) qu’elle libère mon espace de vie, qu’elle s’en aille et prenne ses œufs avec elle. C’est alors qu’une nouvelle information remonte de moi, en moi : maintenant que le féminin est libéré, il va occuper sa place naturelle et colmater les brèches. Rien (œufs ou ce type de prédateur) ne peut plus survivre en moi. L’arachnide s’en va et la pression disparait. »

 

A mon réveil, j’ai fait une recherche sur le net pour voir si la « maladie THI » existe dans notre réalité. Le premier résultat qui s’affiche :

Maladie de Tay-Sachs, aussi appelée idiotie amaurotique familiale (en d'autres termes : déficit intellectuel sévère et cécité héréditaires) est une maladie génétique lysosomale du groupe des lipidoses à transmission autosomique récessive. C'est une maladie neurodégénérative incurable… prévalence plus élevée dans la population juive originaire d'Europe occidentale (Ashkénaze)… Il existe trois formes : Forme infantile (décès entre 2 et 5 ans) ; Forme juvénile (progression lente) ; Forme adulte avec parfois un tableau de psychose maniaco-dépressive (troubles bipolaires).

 

Coïncidence ?

 

Certaines informations m’ont aidé à comprendre un peu l’origine du rejet du féminin. Dans le livre « guérir les traumatismes du développement », il est précisé que :

Chacun des modes adaptatifs de survie est sous-tendu par des identifications fondées sur la honte (culpabilité), identifications qui se sont développés afin de donner sens aux manquements de l’environnement. En réaction à cette honte sous-jacente, la majorité des gens vont développer des contre-identifications fondées sur la fierté, qui sont une tentative (inconsciente) de changer la honte en vertu. Paradoxalement, plus une personne investit d’énergie dans une contre identification basée sur la fierté, plus l’identification basée sur la honte se fortifie. Les identifications et contre-identifications sont toutes des illusions. 

 

La blessure initiale doit remonter aux ancêtres reptiliens (l’abandon de la mère, du féminin ; La guerre entre les deux polarités). La mémoire karmique de l’abandon s’est répétée dans nos lignées (mémoires transgénérationnelles), et puisque l’identification fondée sur la honte était difficile à supporter (honte d’exister ; impression d’être un fardeau), la contre-identification basée sur la fierté a pris place (qui a besoin d’une mère ?! qui a besoin du féminin ?!). 

 

Avec le recul, je vois ma vision biaisée de la réalité. Je me rappelle d’une fois, j’avais 7 ou 8 ans, ma mère nous avait acheté des jouets et au moment où elle m’a prise dans ses bras, j’ai pensé « t’essayes de m’acheter ! ». Je vois aussi que par la suite, elle a essayé de laisser son côté « nourricier » s’exprimer, mais trop obtuse, je ne voyais en ça que de la manipulation « trop tard ma vielle ! ». 

 

Je le constate aussi avec les « amies ». Plusieurs jeunes filles avaient tenté de nouer des liens avec moi. J’étais trop fière « je n’ai pas besoin des autres ! » pour être sincère. Leur besoin de connexion me paraissait comme une faiblesse. « J’étais bien au-dessus de ça ! ». Et je faisais tout pour m’en distancer. La peur d’être rejetée, abandonnée, me fit rejeter et abandonner les autres en premier. 

 

La croyance : « je n’ai besoin de personne », camouflait la peur de « me faire rejeter », qui cachait la culpabilité : « je ne mérite pas d’exister ». 

 

Dans le livre « la biologie des croyances », un passage me parle :

Ce don particulier comporte néanmoins un désavantage tout aussi particulier. Alors que la plupart des organismes doivent faire eux-mêmes l'expérience de stimuli, notre cerveau est si apte à « apprendre » les perceptions, que nous pouvons les acquérir indirectement de nos éducateurs. Une fois que nous acceptons celles des autres comme des « vérités », leurs perceptions se cristallisent dans notre cerveau et deviennent nos « vérités ».

 

Et voilà, j’ai accepté les vérités instillées par les éducateurs (mes prédateurs) comme miennes et toutes ces années, j’ai regardé la vie à travers cette programmation. Ce programme inscrit dans notre génétique a été plus dévastateur chez l’alter et sert les buts du corpus SDS, fasciné par l’anomalie génétique engendrée, et les potentiels de création d’une humanité futur esclave. 

 

 

4. Le mensonge dans l’être :

 

A ce point, je croyais avoir saisi la leçon, m’être libérée de la limitation mentale et de l’emprise arachnide. Je pressentais que quelque chose manquait mais je n’arrivais pas à mettre le doigt dessus. Lorsque Anas a lu ce qui précède, il a relevé que pour lui « Araignée » c’est l’énergie féminine. Ce qui m’a rappelé que dans les chroniques de Girku, les deux épreuves que passèrent les Amasutum à Sa’am portaient le nom de l’araignée (As et Pes). Anton Parks relate quelques traditions à travers le monde où l’araignée est symbole de la Déesse-Mère. Chez les berbères aussi, l’araignée est un symbole féminin, qui représente la vie laborieuse, la patience, l’harmonie, et surtout le tissage.

 

Je me suis aussi retrouvée avec une écharde dans le pied, m’empêchant d’avancer. Dans le grand dictionnaire des malaises et maladies :

« Les pieds représentent mon contact avec la terre, d’énergie nourricière. Ils sont en rapport avec les relations que je vis avec ma mère ainsi qu’avec les conflits par rapport à celle-ci … »

 

Au moment où j’enlève l’écharde, mon regard rencontre une grosse araignée suspendue à notre fenêtre. Elle a tissé sa toile au-delà du moustiquaire, impossible pour moi de l’atteindre. Je me réveille et je m’endors avec sa présence. En plus, les araignées pullulent de partout et ça m’oppresse, car j’ai l’intuition que je passe à côté de quelque chose d’important. A ce moment, tout ce que je vois c’est que l’entité me « prédate » et que je dois la dégager !

 

Alors que je regarde une vidéo, la personne fait le lien entre « boite aux lettres » et boite à « l’être » pour décortiquer une symbolique. C’est alors que je prends conscience que fenêtre peut s’écrire « fen-être ». En cherchant sur le net une possible signification à « fen », je tombe sur le Wolof (une langue du Sénégal, dont je venais de connaitre l’existence, la veille, en visionnant un spectacle). Fen en Wolof signifie « mentir ». L’araignée serait-elle suspendue à ma fenêtre, pour m’indiquer le mensonge dans mon être ?

 

Le rêve suivant est un premier indice :

« Je suis avec des membres du réseau Léo, nous échangeons quand des entités sombres se pointent. Chacun de nous prend une arme et nous les chassons en quelques secondes pour reprendre notre travail. C’est alors qu’un membre (masculin) me tient à part et m’explique qu’il y a une femme qui a dépassé ce stade et qu’elle a un enseignement si je le veux, cet enseignement consiste à ne pas chasser les prédateurs.

Je rencontre cette femme, une dame âgée qui tisse, assise face à moi. Je suis debout et je la regarde de haut (orgueilleuse) :

- Alors quoi, je discute avec eux (prédateurs) ?! (Je suis sarcastique et en colère).

Sa réponse me parvient en sensations : « laisse-toi simplement traverser ».

 

Je décide de mettre en pratique son conseil pour l’expérimenter. Je prends mon métier à tisser et je sors pour marcher et me laisser traverser par tout ce qui vient. Dès que je mets les pieds dehors, je vois un chien sombre qui a faim dépouiller un autre chien blanc plus faible pour le manger. Le chien blanc ne se débat pas, n’essaye pas de fuir, ne couine même pas. Je me dis que c’est la loi de la nature et que le chien qui a faim a le droit de manger l’autre. Mais voilà : sa manière de faire est injuste ! J’interviens, je dégage le chien sombre avec l’idée que je vais juste égorger le chien blanc pour qu’il ne souffre pas. C’est alors qu’une petite voix me parle : « qu’est ce qui te dit que l’égorger le fera moins souffrir ? » Je ne sais plus quoi faire. Je suis en colère contre le petit chien parce qu’il ne résiste pas, ne se débat pas… »

 

Au début de ce rêve, avec ces autres parties guerrières, nous nous sentions puissantes, puisque nous parvenions à chasser les entités sombres. Le problème, c’est que ces entités aussi, demandaient à être reconnues, acceptées, intégrées. Cependant, leur « ombre » me faisait les rejeter directement. Le mensonge en moi c’est de croire que j’accepte de VOIR la réalité de ce monde. Alors que comme le montre la dernière partie du rêve, je juge et j’interfère en établissant mes règles, ma manière de faire. Je sélectionne qui a le droit d’être intégré et qui ne le mérite pas. 

Je remarque aussi que les Amasutum étaient appelées les étoiles sombres. Ces reptiliennes ne se targuaient pas d’être seulement « lumière » mais précisaient ainsi, leur nature double, ombre et lumière. Tant que je persistais dans le rejet de l’entité sombre, je ne faisais que perpétuer la croyance new-âge, n’acceptant du féminin que son côté lumière. Pour prétendre à l’équilibre, il me fallait accepter « de retrouver mes racines archaïques, de me réconcilier avec mes pulsions les plus obscures et les plus primitives ». 

 

Laura avait dit dans le chapitre 10c de l’onde, à propos d’entités ressemblant à des araignées :

Donc, lorsque les réalités se sont “éclipsées”, une sorte de “choix” s’est fait à un niveau très profond, entre poursuivre une vie SDS prenant pour des réalités mes désirs d’amour et de lumière” en voulant tout “réparer”, ce qui continuerait à faire de moi de la « nourriture » pour des créatures de densité supérieure, ou bien j’allais ouvrir les yeux et VOIR.  Il semble que mon choix de changement et de « résistance » à l’activité qui se poursuivait a été le symbole du « glissement » qui a commencé à se manifester à partir de ce moment dans ma vie de tous les jours.

Il semble que si j’avais choisi de continuer à mener mon ancienne vie, pleine de vœux pieux, la version subjective de la réalité, j’en serais arrivée à un point, dans l’espace-temps, où je SERAIS DEVENUE ces horribles créatures qui tentaient de m’enlever !

 

Je prends conscience que « me réveiller » à l’emprise arachnide m’a fait passer du statut de « nourriture » à celui « d’enseignable ». Cependant, tant que je rejetais et condamnais l’araignée, je ne pouvais écouter son enseignement. Cette entité arachnide, bien qu’elle m’ait indiqué être une sœur (alter dans une autre réalité), je la rejetais. J’avais accepté de voir et d’intégrer l’alter enfant « victime », mais refusais radicalement l’alter arachnide « bourreau ». La contradiction, c’est que dernièrement j’avais trouvé une araignée sur la vaisselle. La petite bête paniquée essayait de se cacher, de fuir. Je l’avais acculée et je l’ai écrasé. Si l’araignée se sustente de moi, c’est condamnable, mais si je tus une araignée, il n’y a pas de quoi en faire un plat. Si je me fais manger, c’est horrible, mais si je mange une créature « inférieure », c’est une nécessité.

 

Je constate aussi que l’information qui est montée lors de la résistance face à l’arachnide, m’avait dit que le féminin allait colmater les brèches. Pas qu’il me faut combattre, lutter, tout rejeter à coup de volonté. Simplement ouvrir les yeux et réparer ce qui a été détruits en moi.

 

Appliquer l’enseignement de la tisseuse : « laisse-toi simplement traverser », nécessite une absence de jugement. Qui dit jugement bien/mal, dit réaction émotionnelle, dit nourriture pour la 4D. Je comprends que me laisser traverser me montrera d’abord mes mensonges. Les transcender me rendra « non stimulable » et de ce fait non comestible. 

 

 

5. Arachnoïde et le juste milieu :

 

Lors de l’écriture de ce partage, j’ai écrit tout le long « Arachnoïde » au lieu d’arachnide. En vérifiant si le mot s’écrit bien ainsi, j’ai trouvé :

L'arachnoïde est une fine enveloppe qui entoure le cerveau, le cervelet et la moelle épinière. Elle est comprise entre la dure-mère et la pie-mère (du latin, pia mater, « tendre matrice »), deux autres couches qui forment les méninges avec elle.

 

Je pleure à la lecture de ce paragraphe. Celle que j’éjectais par jugement, se trouve être celle qui peut m’apprendre à me tenir entre les deux extrêmes contraires, entre la dure-mère et la tendre-mère. 

 

Je comprends enfin le yoyo que je faisais ces derniers mois. Le rejet que je ressentis envers la mère de Anas, la « tendre-mère » et celui que je ressentis encore envers ma mère, « la dure mère ». Ce que je voyais/percevais de ces deux femmes, me renvoyait simplement le déséquilibre dans les deux extrêmes que je visitais.

 

Les cassiopéens avaient dit :

R : … Voyez-vous les parallèles ? Nous parlons de toutes les forces opposées de nature.  Quand elles se rencontrent, le résultat peut aller d’une extrême à l’autre. Ou bien il peut rester parfaitement en équilibre au milieu, ou être partiellement en équilibre d’un côté ou de l’autre.  C’est pourquoi tous les potentiels sont réalisés aux points d’intersection avec la réalité.

 

Dans un autre rêve « de rééquilibrage », je me suis retrouvée entre les deux extrêmes du féminin, représentées par ma « conscience » comme une femme douce, et une femme guerrière. J’ai passé la nuit à discuter avec elles, à me déplacer avec elles, toujours entre les deux. 

 

Orsula

Écrire commentaire

Commentaires: 0