Témoignage 53 - Michel Bigoni

Commentaire suite à l'article : L'ombre et la lumière

 

Bonjour,

 

Je viens de vivre une expérience similaire. J'étais étendu sur mon canapé du salon à demi endormi, lorsque m'est apparu un être reptilien, vraiment avec un visage de serpent : il m'observait.

Je n'ai pas eu peur le moins du monde. De son contact émanaient une attention certaine mais en rien malveillante. Depuis, je fais des recherches en vain sur les reptiliens, car je n'y trouve que confusion.


Par contre, le témoignage de "La Pouliche" m' a merveilleusement éclairé. J'ai les mêmes références qu'elle et me trouve à peu près au même stade d'ouverture de la sphère physique en moi. Merci pour avoir saisi le sens à donner à cette vision.


J'ai écrit un livre qui s'intitule "Alaya, la prophétie des rêves" Voir page facebook à ce nom.

 


Extrait d'Alaya : le guerrier celte.


Je retrouve Alaya dans ma maison, près de mon poêle à bois qui ronronne doucement. Bien qu’il s’agisse d’une rencontre onirique, je suis particulièrement conscient, comme en état d’éveil. En fait, mon corps dort tout près sur le canapé.


--- Regarde l’image de la vieille matière, me dit Alaya en se tournant vers le poêle.


Ce poêle est semblable à ceux qui chauffaient jadis les écoles primaires. Et c’est pour ce côté « nostalgie » que je l’aime. Par la petite porte aux vitres de mica, je regarde les flammes enroulées autour des bûches. Le charme de la nostalgie soudain s’estompe et je suis envahi par une profonde tristesse, comme si j’observais une très vieille chose poussiéreuse et démodée.


Ce n’est pas l’aspect archaïque du fourneau qui me choque ainsi, mais la substance même de la fonte et des flammes captives. Je suis saisi par la sensation que le monde physique tel que nous le vivons aujourd’hui est dépassé.
Soudain, je bascule dans un lointain passé…


Je suis un grand guerrier celte ou viking assis devant un feu de camp.
--- Regarde-toi, il y a quelques millénaires… Tu avais déjà cette même question au cœur…
En effet, j’observe les flammes sur le sol avec une sorte d’angoisse, comme asphyxié par la fixité des choses de la terre. J’aspire à « autre chose » d’intensément nouveau, de plus beau, de plus imprévu, de plus souple et doux, de plus impérissable…


Alors, je saisis mon épée couchée à mes côtés et je la lève des deux mains au-dessus de ma tête…. Je frappe de toutes mes forces sur le feu de bois comme si je voulais briser quelque chose d’irrémédiable dans la matière terrestre. Un coup d’épée formidable…

http://michelbigoni.wixsite.com/alaya/bio

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