Expérience de vie - Témoignage n°5 d'Alicia-Atmaja

Bonjour Sand, Jenaël, et Leos amis !

Depuis quelques semaines, je poursuis mes découvertes, qui m’ amènent à une meilleure connaissance de mon prédateur préféré : le mien !!!
Désormais, (heuuuu, du moins en ces jours!) nous cheminons de concert : moi ayant déposé les armes, et proposant ouvertement de la nourriture (offrande de mes émotions, négativité, ruminations mentales, joies...) plutôt que de l’opposition, et lui, répondant vraisemblablement par diverses mises en situation qui me donnent l’impression d’être une détective privée apte à le discerner. Je vis cela avec une légèreté pleine d’humour, et néanmoins beaucoup de sérieux.


J’ai ainsi pu constater « son » empreinte dans ma vie amoureuse et m’en libérer, en accueillant de nouveau mon « amoureux » (potentiel), que j’avais chassé de ma vie :
En effet, après une bonne dizaines de jours passés à me libérer de l’emprise de l’état amoureux, un beau jour, je demandais à l’univers une réponse claire sur le bien fondé de reprendre une quelconque relation avec D., demandant une réponse explicite (vu que je suis « bouchée » !). Or, une heure après, je recevais le premier coup de tél de D. après le clash que j’avais (m’enfin, mon prédateur !) causé, et nous avons repris une relation saine, (après débriefing !) expurgée de mes tentations de… prédation sur D…
De plus, j’y ai perdu l'état amoureux (ouf), au profit d’une liberté de recevoir et de vivre le moment présent sans plus de formalités mentales : simplicité et spontanéité.
Ceci pour l’ épisode « amour ».

Par ailleurs, il me fut donné de comprendre les chaînes de causalités qui m’ont amenée à vivre en ce lieu où s’est matérialisée la présence d’un redoutable prédateur, voici maintenant 10ans, après qu’il soit resté tapi dans l’ombre les dix années précédentes.


Je butais, d’une manière récurrente, dans mes nuits ou même mes jours (depuis mon enfance…) mes« méditations », sur des résurgences de passés fort douloureux, avec des revivances de tourments, tortures, bûchers, pendaison… et autres divertissements… Revivances de vies de « sorcière », « chaman », guerrière, cathare…. etc etc etc.


Or, cette nuit là, du 19 au 20 octobre, je compris que là encore, se représentait l’un de ces vécus d’intense souffrance. Alors  je dis « ok », message reçu…
Nuit d’insomnie… comme presque toutes mes nuits (je dors 4 à 5h, réveillée du milieu de la nuit à avant l’ aube)….
Le lendemain matin, je fais cette découverte : mon voisin fut mon BOURREAU dans plusieurs de ces incarnations.


Surprise : cela ne me fige pas d’effroi, ne suscite pas de réaction émotionnelle : j'intège l’information.
Il m’est instamment demandé de PARDONNER à mon bourreau…


En suis je capable? Le puis je, honnêtement, en vérité ?


En fait :
Il m’apparait que cette mémoire n’est pas « ma » mémoire ! Non ! Elle ne m’appartient nullement ! Je DOIS la laisser se libérer ! Ne pas me l’approprier ! (en prédateur) ! Je pratique abondamment en ce sens, ho’oponopono, et autres, selon l’intuition qui me vient, souvent aussi en parlant à voix haute, au gré de l’inspiration… Je me laisse imprégner de cette révélation et cherche en moi, au plus profond, si le pardon  y existe et peut être finalisé.
Le lendemain, j’entends « tout est terminé ».

Je remercie et depuis ce jour, je me contente de vivre l’instant, je suis légère, libérée de ce poids énorme d’angoisse qui faisait qu’avant même d’ouvrir les yeux, dans ce déclic du réveil, je sombrais régulièrement dans un insondable gouffre noir d'angoisse, de sourde inquiétude, comme si un péril imminent me menaçait.

Ensuite, bien sûr, « cela » disparaissait, mais, parfois aussi, « cela » demeurait, altérant mes jours comme hantant mes nuits, donnant une bizarre coloration grisâtre et une lourdeur... chevillée à mon âme… et cette obsession du combat à mener…ces fantasmes de violences guerrières et vengeresses… cette peur de l’ homme...
Cela a disparu en un déclic.


Je croise, vois et observe mon voisin sans plus aucun état émotionnel.
J’ai pardonné au bourreau et proposé la rédemption, avec ce pardon, (ou bien la simple dissolution car, s’il n’ y a pas de conscience cela sera le cas.)
J’ai remis le fardeau, le procès, toutes les conséquences, à « là- haut », à la Conscience supérieure, à l’univers… dans la conscience que, ayant fait ici-bas tout ce que, humainement, j’ avais à faire, je dois désormais me retirer d’un jeu qui ne m’appartient pas, lui non plus. Et laisser à d’autres forces que les miennes, celles de la petite personnalité, le soin de s’ occuper de cela.

Depuis ce jour, j’agis en laissant les choses s’agir à travers moi. Je suis à ma place, utile quand je le peux, disponible aussi, au service de qui vient vers moi, sans fatigue gênante ou stress, tout coule d’une manière si fluide, sans que mon mental n’ait à programmer quoi que ce soit…
Et pourtant, « je » n’ai pas changé ! J’ai les mêmes défauts et qualités, je ne suis ni meilleure ni pire, non ! Mais je suis PRESENTE. C’est tout, et cela est simple, évident et fluide.


Je sais que la Vie est abondance, et elle me le montre ; car des amis me reviennent, de très anciens contacts se refont, et de nouveaux se créent spontanément. On me donne de la nourriture, etc etc : des cadeaux ! Et je fais plein de choses comme avant MAIS : sans être affectée par la fatigue qui est présente mais ne me gêne pas.


Voilà ce dont, ce soir, je voulais témoigner.
Le meilleur est sans nul doute une nouvelle compréhension-intégration de « mon prédateur » qui, pour l’heure, semble tranquille et rassuré…
Cette histoire est à suivre car j’ignore tout de demain et ne peux témoigner que d’aujourd’hui et des jours qui ont préparé ces « aujourd’hui » !


Chère Sand, cher Jenaël, ne manquez pas de me dire ce que vous dit cette petite histoire, dont vous avez eu connaissance de certains épisodes !!! LOL !!! De même si mon discernement est défaillant, ne manquez pas de me secouer, même si je n’ai pas de puces ! re lol !
Je vous embrasse

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