Lettre-partage 1 - de Doris

Le 20, 21, 22, 23, …26/02/2017

 

Bonjour,

 

Me voici une fois de plus avec le désir de communiquer suite à votre "Partage à 4 à Cassaignes".

 

J’ai reçu il y a 3 ou 4 jours par la Poste, un livre qui révèle une des strates de la prédation : celle d’humains ayant transformé leur être entier à l’aide de technologies. En recevant cet ouvrage, j’ai eu la surprise de constater que l’enveloppe qui le contenait avait été ouverte d’une étrange façon, comme si une souris ou quelqu’un avec ses ongles l’avait déchiquetée minutieusement pelure après pelure ! L’ouvrage avait subi de légers dommages glissant à terre très facilement hors de sa protection et vu son poids. 

 

J’ai dû appuyer sur un bouton (le livre interdit ?) car le prédateur sortit de sa boîte de Pandore entre sommeil et réveil :

La première nuit, j’ai perçu le portrait du héros du livre comme sur un écran lumineux. Hologramme artificiel ou véritablement envoyé d’esprit à esprit ? Je l’ai regardé comme on regarde une belle affiche en restant la plus neutre possible. Le livre était posé à mon chevet, le portrait très en vue puisqu’en couverture.

 

Quelques jours après, toujours à ce moment clé, je suis réveillée dans mon sommeil par la « beuglante » d’un humanoïde qui piqua à mon encontre une violente colère dans une langue que je n’ai pas comprise car n’existant pas chez les humains. C’était extrêmement puissant alors j’ai écouté, regardé ; le fait d’en prendre conscience, de me parler intérieurement, de me dire que parfois moi aussi j’ai des colères qui ressemblent à ça… et d’entrer dans l’énergie de mon cœur en me réfugiant dans une pratique de pacification car l’énergie de peur commençait à prendre le dessus.

Au moment où a disparu la puissante fréquence, j’ai aperçu une partie d’un autre de mes corps qui courrait pour se dissimuler. Je vis rentrer in extremis dans un lieu éthéré sa jambe droite qui depuis quelques années dans mon corps 3D, me fait boiter par moment. 

 

Je voudrais aussi témoigner de ce qui m’est arrivé il y a à peu près 5 ou 6 ans. On venait de me trouver un fibrome dans la paroi même de l’utérus, très abîmé, je suppose en raison de mémoires anciennes, et je commençais à avoir des douleurs. J’allais donc chez une gynécologue bien branchée comme je le supposais car elle se voulait naturopathe.

Je ne sais pourquoi je m’assis sur son fauteuil car son bureau étant placé bizarrement dans la pièce donnait à penser à un petit cocon paisible pour le patient. Cela la mit de mauvaise humeur, elle ne put se retenir en s’indignant de ce manque de respect, c’était elle et elle seule la thérapeute me dit-elle… Elle me fit mal physiquement ne s’adaptant pas à ma conformation.  Puis commença la peur suivie de douleurs plus fortes : il fallait opérer sinon j’allais souffrir le martyre, tel était le diagnostic.

Comprenant que je ne suivrai pas son conseil elle me donna quand même quelques plantes. Je sortis horrifiée me demandant comment j’allais esquiver l’opération car c’était la première fois que j’allais chez une gynéco, et elle était naturopathe, ce qui me semblait être très bien. Le doute s’infiltra.

 

 

Je choisis de changer de monde et de me rendre à un festival de folklore. Là, à un stand, je rencontrai une Mama chamane africaine qui me prit un peu sous son aile. Arriva alors sa fille qui portait un tee-shirt sur lequel je pus lire « Rescue Opération ». Je savais bien qu’en français cela ne voulait pas dire « opération chirurgicale » mais le mot « opération » était quand même présent… Là, commença un long processus de somatisation. 

 

Désespérée, je téléphonais à des amis pour leur demander où ils avaient fait leur stage de phosphénisme (travail avec la lumière) que je décidai de suivre sur le champ pour à nouveau changer de monde. Je vécus alors une sorte de course poursuite où il fallait à tout prix échapper à ce cauchemar. Je partis de chez moi alors que passait une ambulance, puis plusieurs sur l’autoroute que je croisais.

En m’arrêtant dans une station, je me suis retrouvée à côté d’un jeune homme qui, le portable à l’oreille, disait avec conviction à son interlocuteur : «  tu vois bien, je te l’avais dit qu’il fallait que tu te fasses opérer ! » 

 

Pendant le stage, des stagiaires m’invitèrent au restaurant dans un petit village où se tenait un marché du samedi. Là je vis un petit top qui me plaisait et me dirigeais vers le commerçant : 

- « d’où venez-vous ? » me demanda-t-il, 

- « de Clermont-Ferrand » répondis-je 

- « Ah je connais là-bas, je connais un super hôpital avec un excellent chirurgien ».

 

Il me fallut un certain temps pour dépasser la somatisation ; heureusement le stage fit merveille et je dus attendre des années pour que le fibrome en question éclate naturellement et sans dommage, sans souffrance. Je préférais mourir que de me soumettre. J’appris à ce stage par un chaman qui avait la mémoire de temps passés sur Mars, que lorsque les femmes avaient leurs règles sur cette planète, l’écoulement se passait de cette façon aussi rapidement. 

 

15 jours après j’entendais à la radio qu’on n’opérait plus les fibromes ! 

 

 

 

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La Création ? Là où rien et tout est possible (la Vacuité). Là où le concept de dualité n’existe pas, là où le temps est déjà transcendé. Alors déceler une par une toutes les strates de l’illusion en transcendant les émotions et si l’on peut, les voir arriver avant qu’elles nous embarquent  pour soi car aussi pour autrui.

 

Je me sens aussi des deux côtés de la frontière comme le dit si bien David et pourtant je pense que vous pourriez considérer que je ne capte pas vraiment l’enjeu, puisque je travaille avec le système actuel (avec en décalé et non pour) en attendant de passer un cap. Il y a beaucoup de souffrance autour de nous.

 

Je vous envoie mes meilleures pensées. Merci pour votre humour, ça fait du bien de vous voir rire, c’est contagieux. Je vous sens de plus en plus à l’aise sur l’écran. Merci.

 

Amitiés à tous,

Doris 

 

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