4 - La dette envers ma mère - Couper le corps-don pour de vrai ! par Eliane G

 

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Par des synchronicités que je qualifierais de “farfelues”, trop longues à expliquer et parce que j’ai bien intégré le fait que, de toute façon, TOUT est LEÇON, je décidai de “suivre quelque chose“ qui me mena jusqu’à une abbaye au milieu de la Marne, pour y passer quelques jours de retrait(e) pensais-je.

J’avais hésité avec un autre monastère cistercien en Belgique. 

 

L'ordre cistercien joue un rôle de premier plan dans l'histoire religieuse du XIIe siècle. Par son organisation et par son autorité spirituelle, il s'impose dans tout l'Occident, jusque sur ses franges. Son influence se révèle particulièrement forte à l'est de l'Elbe où l'ordre fait « progresser à la fois le christianisme, la civilisation [occidentale] et la mise en valeur des terres (…)

Il doit son considérable développement à Bernard de Clairvaux (1090-1153), homme d'une personnalité et d'un charisme exceptionnels. Son rayonnement et son prestige personnel en ont fait au XIIe siècle le plus célèbre des cisterciens. S'il n'en est pas le fondateur, il demeure le maître spirituel de l'ordre (…)

 

Par ailleurs, on voit Bernard en Languedoc tenter d'enrayer les progrès de l'hérésie. Il parcourt la France, l'Allemagne, mobilisant les foules après le prêche de Vézelay (31 mars 1146) pour lancer la deuxième croisade.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_cistercien#Bernard_de_Clairvaux

 

 

Mais retournons à ce choix que j’ai fait : c’est parce que je sens la soeur Bernadette, avec qui j’avais échangé par mail, tellement accueillante et chaleureuse que je décide d’aller dans cette abbaye-là, une abbaye pour femmes dédiée à Notre-Dame. 

Je précise que “Bernadette” selon mon décodage mi-langage des oisons mi-étymologie : signifie la “dette envers la mère-courage”.

 

En arrivant sur les lieux, rien qu’à la vue de la muraille gigantesque qui “enferme” le parc, je sentis monter une forte angoisse. Dès cet instant et jusqu’à mon départ, j’ai vécu la peur au ventre. Comme si ma vie était en jeu.

 

Pour rajouter à la psychose, mon téléphone affiche “aucun service”.

Le lieu faisait remonter à la surface la peur de l’enfermement, d’être retenue prisonnière, l’angoisse d’étouffer. Au point que j’appelais ma mère (du téléphone fixe) pour lui dire où je me trouvais au cas où je ne réapparaissais pas ! C’est dingue quand même ce truc de toujours appeler sa mère à l’aide dès qu’on a peur !! “Aaaah maman !”

 

Son prédateur à l’autre bout du fil me demanda avec un ton plutôt dépréciatif “T’es là-bas encore pour tes trucs-là, toujours le même ?”

Je lui répondais que oui, effectivement j’avais un ‘truc” à faire ici, mais que je ne savais pas encore exactement (pour)quoi.

 

Un mal de tête commence à se déclarer, je pars pour une ballade !

La campagne, ses paysages, les odeurs, etc.. me rappellent beaucoup mon enfance chez ma grand-mère.

Et, Soeur Bernadette aussi me rappelle beaucoup ma grand-mère et ma mère.

Elle dit qu’elle court sans cesse “pour ne pas penser à elle-même” et c’est tout à fait ce qu’auraient pu dire les femmes de ma famille.

Des soi-niantes donc, des mères-poules programmées entre autres par la religion judéo-chrétienne, qui se dévouent corps et âme à leur progéniture mais attention pas gratuitement !!! Il y a un prix à payer, c’est donnant donnant ! Elles nous aiment mais nous leur devons quelque chose en échange ! J’ai toujours ressenti ça : que je devais quelque chose en échange à ma mère. Et ma mère a souvent eu ce genre de phrase : “Après tout ce que j’ai fait pour vous !?!” pour nous faire culpabiliser mes frère et soeurs et moi. Et ça marchait grave ! 

 

Oui, Soeur Bernadette est comme une maman, c’est d’ailleurs la “soeur hôtelière”, ce n’est pas pour rien. 

Alors que je suis assise sous les arbres en pleurs, je demande à mon enje son soutien. En effet, je pressens quelque chose, mais je ne sais pas si je fais bien de continuer à chercher, car je sens que “ce quelque chose” va être douloureux.

 

Une voiture se gare et un couple en descend. Ils me saluent, et je leur demande ce qu’ils font là. Ils m’expliquent qu’ils font un jeu mondial appelé “Geocaching” qui consiste à retrouver des trésors cachés.

 

Ca alors ! Une quête ! Eux aussi sont en quête ! Ils cherchent une boite qui, d’après les coordonnées que l’homme a à sa disposition, devrait se trouver ici tout près. Ils sont venus hier sans succès et retentent aujourd’hui. Après 15 minutes l’homme met enfin la main sur son trésor. Il est tellement heureux, ses efforts n’ont pas été vains !

J’y vois un signe pour ma propre quête ! Mon enje m’encourage comme d’habitude.

 

Le soir venu, j’assiste à la dernière messe, 19h45, je suis seule dans l’église.

La cérémonie m’apparait comme un rituel. Les soeurs chantent et se prosternent à 90 degrés. Elles portent de longues toges blanches. A un moment donné, elles se placent en arc de cercle, face au Christ, dos à moi, les lumières s’éteignent dans cette grand église austère, ne reste qu’un spot sur la croix, et je vois leurs “ombres”, à contre jour, avec leurs chants qui s’élèvent, c’est très impressionnant. Leurs silhouettes me font penser à des fantômes ou à des membres du KKK ! Le flip total évidemment !

 

J’interroge encore une fois mon enje parce que la situation est carrément surréaliste et j’aimerais comprendre ce que je fais ici.

Je reçois comme réponse : pardonner. Et je me mets à nouveau à pleurer comme une madeleine sans comprendre.

 

Il est à présent 20h15, les grilles du portail se ferment et nous nous retrouvons enfermés dans l’abbaye. La situation n’est pas l’idéal pour une claustrophobe comme moi. Je suis fatiguée et prête à aller dormir mais quand je me retrouve dans ma petite chambre 24 : je suis terrorisée. En plus, le mal de tête de l’après-midi s’est changé en migraine carabinée. Première attaque ? je ne sais pas et à ce moment là, je choisis de mettre ça sur le compte de la fatigue et de la faim.

Comme une enfant, j’ai la trouille du noir, je me fais des films et des films... je ne suis vraiment mais vraiment pas à l’aise dans cet endroit !

 

Je veille parce que j’ai l’impression que sinon, il va m’arriver quelque chose, je ne m’autorise pas à fermer l’oeil. J’ignore si c’est le prédateur qui me fait tomber dans la paranoïa, je suis embrouillée, perdue et j’ai un poignard dans la tête. Hors de question que je m’aventure dans les couloirs jusqu’à la cuisine pour prendre de l’eau et un cachet pour que cette migraine disparaisse. 

 

Personne pour me rassurer ou me venir en aide, pas de téléphone, je suis seule. Et je n’ai même pas la présence d’esprit de me tourner vers mon enje !!!

Je compte littéralement les heures jusqu’au petit matin.

Le matin, c’est simple : je veux fuir. Je vais voir Soeur Bernadette pour lui dire que j’avance mon départ, que je partirai le jour même après le repas de midi.

 

Elle m’invite à m’asseoir et nous avons une discussion :

-- “je pense que vous avez mal commencé disons. Vous n’êtes pas rentrée dans le jeu” “vous n’êtes pas dans la démarche spirituelle” dit elle.

-- “Ma soeur, dès que je suis arrivée et que j’ai vu les murs, j’ai eu mal au ventre vous comprenez ? Je ne sais pas pourquoi, mais ce que je sais c’est que j’ai voulu partir dès que je suis arrivée ! Et j’ai quand-même tenu 24 heures !”

-- “aaaah dit-elle en levant les bras au ciel, nous vivons cloitrées voyez-vous? Mais c’est un emprisonnement volontaire !” me dit-elle en souriant.

“Dans la vie, il faut assumer quand on prend une décision”.

 

Ca y est ! Je culpabilise, j’ai des doutes, je ne peux pas “lui faire ça”. 

Elle a sûrement raison “je dois vaincre ma peur !” me dit mon prédateur. La soeur (son prédateur) a une sacrée emprise, et un lien énergétique est en place.

Pour me dépêtrer, ce n’est pas simple, mon prédateur me fait tourner en bourrique comme souvent.

Puis, la soeur me conseille d’aller demander conseil au Christ. Très bonne idée, j’y vais. 

 

Je sors de l’abbaye et vais m’allonger sur un banc sous les arbres. Il fait superbe, le calme règne (je n’y suis pas habituée, je suis une fille de la ville) et les oiseaux ont des conversations incroyables au-dessus de ma tête, je les enregistre tellement je suis épatée par leur “langage”. Petit à petit avec la nuit blanche que je viens de passer, je “pars”...
Tout à coup c’est très clair : Le langage des oisons, la femme avec qui j’ai échangé deux mots qui me parle de l’Aisne, et le souvenir encore vif de cette migraine ! Je dois “migrer vers l’Aisne” !

 

Midi. Je partage un dernier repas avec les autres hôtes, deux suisses allemands venus réparés des machines pour les soeurs. Ces deux hommes refusaient catégoriquement de faire la vaisselle après le dîner, bien que cela soit demandé aux hôtes.

Je le raconte parce que j’ai compris après (comme toujours), pourquoi ça m’énervait à ce point, et la “véritable” signification, derrière les apparences.

 

Pour mon prédatateur (contraction de prédateur et dictateur !) : je suis désolée mais faire sa vaisselle, étant donné que nous sommes ici accueillis, nourris et logés sans demande de contrepartie (en apparence), “c’est quand-même la moindre des choses !!!!” alors je m’offusque en les voyant faire les “pacha”. 

 

En fait, une partie de moi rêve d’en faire autant ! mais je suis programmée comme ma mère et sa mère avant elle, pour répondre à un certain fonctionnement ! Tel un automate ! Pas besoin de réfléchir, je suis une “reproduction” de ma mère ! J’aide mon prochain, lui rends service et le fais passer avant moi si possible.

 

Alors normal que mon prédateur soit scandalisé par ces deux gaillards ! “ça c’est bien les hommes quoi !” m’entendis-je dire à la soeur Bernadette (cette remarque est un vestige d’une de mes nombreuses autres programmations cette fois, “féministe”, liée au matriarcat).

 

En fait, les deux comparses me montraient le détachement émotionnel et le fait que, grâce à ce détachement, ils ne sont victimes d’aucune prise énergétique. Ils sont autonomes et “libres”. Alors que moi je suis bel et bien enfermée dans un programme d’une part et dans un lien d’autre part (le lien est-il lui-même un programme ? oui, sûrement ?) mais, cet enfermement court à sa fin, car l’illusion s’effrite... d’où mes angoisses..?? (je ne sais pas trop)

 

Peut-être existe-t-il aussi des autres moi dans mon passé-présent-futur qui connaissent-ont connu-connaitront l’enfermement... je n’en sais rien...

Je reprends donc la route vers la Belgique.

Quand je quitte la soeur Bernadette, j’ai vraiment un pincement au coeur. Mais pour l’instant, je ne vois pas ce qu’il y a de “mal” à ça !

Je traverse des villages quasi déserts ! On dirait presque que je suis seule au monde ! Et le peu de gens que je croise me dévisage comme l’alien que je suis (Eliane, anagramme de “aliéné”) ou ne me calcule absolument pas !! Serais-je devenue invisible hahah !

 

Cette petite expérience me rappelle un passage du dialogue 38 qui m’a fait rire ! Et qui résonne terriblement avec mon expérience :

« -- J'ai la sensation qu'on nous indique quelque chose.

N'as-tu pas l'impression qu'on nous montre qu'il n'y a encore personne dans cette région en 4ème dimension SDA ? »

« -- Sand, crois-tu que les gens ont envie d'éprouver ce que nous traversons ? Tellement habitués à leurs confortables et sécurisants attachements à la matrice, ils récusent l'idée de devoir abandonner leurs croyances et se défaire de leurs programmes pour pouvoir sortir de leur enfermement.  

Il faudrait déjà qu'ils puissent reconnaître leur captivité avant de vouloir chercher le moyen de s'évader de leur prison. »

 

Arrivée en Belgique, je passe par chez ma mère. J’ai des affaires à prendre.

Ma grand-mère est décédée l’année dernière et nous (les petits-enfants), nous sommes vus “offrir des cadeaux”, histoire de transmettre le lien, la tradition, le patrimoine de la famille : comme la génétique mais avec les objets !

 

Je tique : symboliquement (et sûrement aussi énergétiquement) c’est énorme cette histoire d’héritage. Et si moi, je ne voulais pas reproduire mais être différente justement ? Ce n’est pas pour rien si je ne veux pas faire d’enfant. Soit. Je prends les cadeaux parce que je suis faible “pour l’instant” et que je ne veux pas blesser ma mère c'est à dire que je n’ai pas encore la force d’assumer ma différence à 100 %. Je sais très bien que si je refuse les affaires de ma grand-mère, ma mère va me faire culpabiliser.

 

Je suis dans la merde, il faut que je coupe ce lien mais ça va être trop douloureux. Je repousse et mets ça sous le tapis. Mon prédateur trouve une entourloupe et ça va, je peux “vivre avec” encore un peu du moins... 

 

Quand j’arrive, ma mère est en plein rangement, – des affaires de ma grand-mère et des siennes – et tout naturellement, je me mets à ranger avec elle. J’essaye encore une fois à tort de lui raconter mes expériences de vie mais cela ne sert à rien. Je le sais pourtant !! Mais mon prédateur a toujours l’espoir que peut-être elle va me comprendre et que peut-être même, elle va avoir envie de choisir de sortir de ses croyances limitantes et de cheminer en SDA avec moi ?! Mon ego veut toujours s’immiscer, c’est énervant.

 

Je culpabilise d’être “comme je suis”, on se fait une petite gueguerre des prédateurs, et puis, pour me racheter et qu’elle continue à m’aimer quand même, je reste là pendant des heures, à renforcer notre lien mère-fille par mon aide et mon soutien dans le rangement de sa maison. En contre partie, je reste sa fille-chérie-adorée à qui elle est tellement heureuse de transmettre les affaires de sa mère à elle.

Et le piège du prédateur se referme encore un peu plus autour de moi... ou comme disait soeur Bernadette : “c’est un emprisonnement volontaire” !

 

Vers minuit je reprends la route pour Bruxelles.

Le lendemain, je vois un mail de Soeur Bernadette qui me dit quelque chose du genre “on reste en contact par la pensée”. J’en ai les larmes aux yeux !! Cette réaction émotionnelle de ma part me fait tiquer : je décide d’effacer le mail car il me met mal à l’aise. Il y a quelque chose d’anormal. Enfin ! je commence à tilter et à comprendre ce qui se joue. 

 

Puis, progressivement, des symptômes d’une attaque apparaissent (je dis “attaque” mais je ne sais pas de quoi il s’agit exactement, ombres noires ou pas ? mes yeux ne voient rien, mais ce sont littéralement des “assauts” soudains, hyper douloureux physiquement et ça ne peut venir que de la prédation).

De fortes diarrhées, des frissons dans tout le corps, froid, chaud, des courbatures, tous les signes d’une bonne grippe intestinale.

C’est super violent et ça me met KO en 2 temps 3 mouvements.

 

Je questionne mon enje pour savoir ce qui m’arrive et je réalise alors que Soeur Bernadette occupe toutes mes pensées !

Je refais le fil : qui est elle ? que représente-t-elle pour moi ?

J’en viens vite à l’attachement et à la culpabilité, à ce côté maternel qui m’a tellement attirée en elle. Je me souviens que dans le dialogue 37, Sand raconte que c’est son attachement qui était sa faille et qui avait permis le canal de prédation.

Tout devenait clair, je venais de voir comment par mon émotionnel, j'avais alimenté involontairement le canal de prédation.

 

Grâce au dialogue 37, je comprends :

Le prédateur de “Sir” Bernadette, grâce à la porte que mon prédateur lui a ouverte via mes peurs, doutes, sentiments de culpabilité etc, s’est engouffré dans mon champ énergétique et s’y est agrippé !

Je déroule tout jusqu’à.. ma mère ! mais oui bien sûr ! Bernadette = la dette envers ma mère-courage ! 

 

C’est l’attachement à ma mère qui est en cause dans cette aventure et c’est cette attaque des prédateurs qui me permet de réaliser qu’il est urgent voire vital, que je parvienne à couper le fameux cordon : Le lien qui m’unie à elle depuis qu’elle m’a fait “don d’un corps” !

 

Quant à la dette que j’ai toujours ressentie envers elle, n’est-il pas vrai qu’une dette est un lien énergétique fort ? (cf la rencontre avec Gégé)

Soeur Bernadette a été un parfait miroir pour me montrer ma prison ! 

Elle a une dette envers sa mère “Marie” et est enfermée dans une abbaye dévouée à cette dernière, tandis que moi, j’ai une dette envers ma mère qui m’enferme moi aussi dans une “abbaye symbolique”, une prison, le lien énergétique mère-fille, l’attachement. 

Et bien sûr comme toutes les prisons de la matrice, elle sécurise... mon prédateur adooooré ! 

(Je me demande si Soeur B. a aussi eu une morsure, du genre de la love bite mais pour les soeurs, curés, moines, etc..?)

 

Allongée dans mon lit je demande à ces forces qui squattent et m’attaquent de me laisser tranquille. Et j’affirme à haute voix ne pas autoriser quiconque à se nourrir davantage de mon énergie vitale.

 

Sand dans ce même dialogue : 

« Une décision s'imposait ! Je me suis exclamée : STOP, NON, FINI ! Plus jamais, je ne me laisserai prendre à ce jeu ! Plus jamais, je n'accepterai que quiconque me prélève mon énergie vitale à cause de mon attachement et surtout à cause de ma culpabilité à ne pas oser être qui JE SUIS ! Même si cela doit me coûter d'écarter de ma vie, des personnes qui me sont chères.

 

Il est temps que je m'affirme et que je me défasse de mes schémas de culpabilité. Je ne suis pas responsable de voir les choses que les autres ne sont pas capables de voir d'eux-mêmes ! Fréquenter des personnes qui ne sont pas disposées à prendre leur responsabilité karmique, à s'ouvrir à d'autres réalités d'existence et à accepter leur propre multidimensionnalité, ne m'incombait plus. Je n'avais plus à me justifier de quoi que ce soit, ni de chercher la reconnaissance d'autrui.

 

DEVENIR AUTONOME, me nourrir uniquement de ma propre énergie devenait capital, afin de briser la chaîne de prédation de 4ème dimension. »

 

Le matin tôt, vidée, déshydratée, endolorie et dans un état à mi-chemin entre la veille et le sommeil,  je rêve que je me masturbe et que j’ai un orgasme (ou j’en ai vraiment un, je ne sais pas), cela me rappelle l’histoire que Sand racontait toujours dans le dialogue 37 :

 

Ma Supraconscience m'expliqua alors qu'au lieu de rejeter le prédateur transdimensionnel, de lutter contre lui, il était plus sage de lui offrir ce qu'il demande. Et qu'attendait-il ? Se nourrir de mon énergie et de ma peur !

J'étais donc invitée à lui donner de quoi se sustenter en lui faisant une offrande, un don en toute conscience, de la vibration qui émanait de mon orgasme.

 

Alors que j’écris ce témoignage, je me sens mieux de manière générale mais je suis prise de violente douleur dans la poitrine. Au niveau de la poitrine, c’est de la névralgie intercostale :

“Un sentiment de culpabilité et le désir d’être toujours dans les normes établies par la société seront souvent la source d’une névralgie” Le dico de J. Martel p376

 

Il devient vital que je coupe le corps-don, quoi qu’en disent les “normes établies” et que je m’acquitte de cette dette (en arrêtant de lui prendre son énergie et vice versa) ainsi que de la culpabilité !

 

J’ai 33 piges, j’ai l’impression de l’avoir coupé depuis longtemps, ce cordon mais ça, c’est ce que le prédateur me fait croire. Grâce à la Connaissance, je sais qu’il n’en est rien ! Et je sais aussi que tout est question de choix ! Que c’est “juste” un choix à acter n’est-ce pas ?

 

Défaire ce lien fait partie du fameux “saut” dans le vide, donc par définition, c’est super hard et ça me fait extrêmement peur ! Peur, comme quand j’étais dans ma chambre dans l’abbaye, terrorisée dans le noir, sachant que contrairement à quand j’étais encore une enfant, ma mère ne viendrait plus pour me rassurer.

 

Symboliquement voilà ce que représentait cette expérience initiatique ! Le cheminement vers l’autonomie, avec pour seule énergie, la mienne et seule ressource, la force à l’intérieur de moi.

J’en aurai versé des larmes ces quatre derniers jours ! Et la route est longue mais comme je dis toujours : 

« Que la force soit avec nous ! »

 

« Nous n'avons pas le droit de nous laisser détourner de notre propre cheminement spirituel vers la conscience "SDA", par des personnes qui ignorent ou rejettent encore eux-mêmes qui ils sont ! »

Sand dans le dialogue 37

 

Merci les Leos,

Merci de m avoir lue,

 

Tous vos conseils ou remarques sont toujours les bienvenus.

Eliane G (Inscrite au cénacle - Bruxelles)

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Marie (vendredi, 13 octobre 2017 20:32)

    Merci Eliane...Ça sonne vrai...ça fait du bien et ça élève la conscience