18. Le programmateur-programmé - par Johannes

 

(Suite du texte : « le vent du retournement souffle »)

 

Réponse aux commentaires laissés à la suite de notre texte sur le RL 

 

Le premier programme contraire à ce vent de retournement que ma supra conscience m’a désigné est celui qui entre en résonance directe avec les commentaires laissés à la suite du texte que nous avions écrit avec Kirsten (« Pourquoi avoir modifié les termes SDS/SDA »). 

 

Dans le commentaire de Geneviève, le jugement que j’ai aussi perçu en premier lieu dans les mots « faut être gonflé pour… » est un reflet de la tendance à la suffisance de mon prédateur. Mais j’ai été là, et j’ai écouté ce que me disait la Vie, ma Conscience Supérieur. Tout est valable. Merci ! Cela m’a permis de commencer par cibler mon attention sur cet aspect en moi qui se croit « supérieur » aux autres et de ne pas laisser les commandes à la prédation. 

 

Le commentaire des Léos m’a touché en plein coeur, même si je n’ai pas compris pourquoi tout de suite. Un grand merci aussi !

 

C’est quand Kirsten a montré par « hasard » une vidéo de moi datant de 6 ans en arrière à nos enfants, que j’ai reçu le message. Il n’y avait qu’un prédateur en train de jouer un jeu. Quelque chose de froid et de vicieux dans le regard. J’ai été stupéfait de surprendre une telle influence du Prédateur en moi sur cette autre ligne temporelle ! 

 

Pour le coup ce n’était pas si « amusant d’apprendre » et trois jours après avoir lu les commentaires, j’ai finis par admettre que je me sentais carrément déprimé. « Le mauvais rôle », « je porte encore le mauvais rôle » me faisait penser le prédateur. C’était la prédation qui tentait de me faire abdiquer dans ce cheminement évolutif en essayant de me décourager. Une fois la déprime reconnue, je réalisai que c’était SA déprime et son jugement. Le prédateur était vu par d’autres ! Il perdait donc de son pouvoir néfaste sur moi et se débattait ! 

Alors, puissé-je être un fou jusqu’au bout et me/le dévoiler encore et encore. 

Car c’est bien normal ce qui m’a été renvoyé à travers les commentaires. 

Voici pourquoi :

 

Mes « form-ations »

 

La première formation que j’ai suivi a été celle d’un enseignant. « J’ »ai cru longtemps que lorsque je me réaliserais, ce serait en qualité d’«enseignant de vie » ou quelque chose comme cela. 

 

Ressentant la nécessité de me guérir de mes blessures du passé, j’ai suivi une deuxième « formation » pour être thérapeute. Ayant juste après baigné totalement dans le New Age et les canalisations, j’étais spécialement minutieusement programmé par la prédation. 

 

Tout au long de ma vie passée, cette dernière était parvenu à développer en moi un « programmateur-programmé ». A son apogée, j’incarnais par l’apparence et la vibration, l’image stéréotypée du Jésus Christ illusoire SDS sauveur-bourreau et essentiellement victime, bref un faux christ ! D’ailleurs, il me semble que cela s’était déjà produit à l’époque de l’Atlantide et que j’avais probablement dû en abuser, même si c’est juste une impression pour le moment.

 

Dans tous les cas, voilà un bel égo spirituel qui s’était « trouvé » lui-même, restant bien dépendant des autres pour leur soutirer de l’énergie, sous couvert d’amour et lumière. D’où mon allergie, maintenant passée, au sujet du New Age d’ailleurs.

 

Une rédemption possible

 

Parallèlement à cela heureusement, l’Appel de la Vérité continuait de se faire sentir en moi (MERCI à la génétique Kiristi !), et de façon particulièrement présente lorsque je perdais « mes » repères. C’est cette force faible. Elle m’incitait et m’incite toujours à chercher à être encore d’avantage authentique, à accepter mes imperfections, à percevoir la vérité. Cette force est féminine, elle ne sait pas où elle va, ni comment elle y va, elle sait juste parfaitement ce qu’elle est, et elle y va avec confiance et me protège.

 

Aujourd’hui, grâce à elle, je « repère » un alter « programmateur-programmé ». Il est le « re-père » du patriarcat, repaire de la Prédation, assurant son apport nutritionnel. Le fait de le percevoir me permet de faire de nouveau choix au quotidien. Me regarder et sortir de la mécanicité tant investie par la Prédation pour me diriger vers l’Inconnu SDA qui m’appelle. Respecter autrui en contrôlant « mon » vol énergétique chez l’autre et inversement. 

 

Préserver donc mon énergie pour mieux écouter mon intuition. Sortir des mots et du connu. Prendre le risque d’être avant de faire ! Redonner la véritable valeur du Féminin en moi, dans chaque pas et dans chaque « pas-rôle », c’est-à-dire de voir les rôles, les programmes, et en sortir en m’alignant sur des actions et une parole neutres au service d’Autrui. 

 

Comment fonctionne ce « programmateur-programmé » ?

 

Comme toute les programmations, elles agissent en premier sur le sujet à programmer en tant que « victime ». Une fois le sujet programmé, il pourra en programmé d’autres et devenir ainsi un programmateur, une antenne relais du corpus SDS.

 

Voici la facette « programmateur », telle que je la perçois.

 

Cet alter agit la plupart du temps en récupérant mes capacités mentales masculines à voir/percevoir avec lucidité ce qui se joue et à y déceler des incohérences, pour s’octroyer la supériorité vis-à-vis d’autrui. Cela a engendré en moi de l’orgueil, la suffisance de l’égo et sans m’en rendre compte, du mépris vis-à-vis d’autrui en général, puis en particulier par rapport au féminin. (Je n’ai qu’à écouter ce qu’on m’a raconté du comportement méprisant et contrôlant de mon grand-père vis-à-vis de son épouse soumise.)

 

Pour y parvenir, cet alter a besoin de calculer sans cesse. Il calcule donc ce qu’autrui risque de faire, évalue sa connaissance pour savoir comment il peut le manipuler ou pas. Il calcule aussi ce qu’il faut dire pour éviter ou provoquer une situation, de manière à ce que le résultat soit avantageux pour lui. C’est-à-dire de prendre de l’énergie à l’autre en le dominant et faisant en sorte que son hôte, moi, je ne m’en rende pas compte.

 

Pour s’alimenter, il agit avec une dextérité remarquable qui vise à influencer la pensée et les actions d’autrui, toujours l’air de rien (comme si cela était vraiment possible ! On est au cœur du « wishful thinking », c’est-à-dire de prendre ses désirs pour des réalités). Par exemple, lorsqu’il voit quelqu’un qu’il juge en « mauvaise » posture ou lorsqu’il voit autrui jouer un rôle qu’il juge « inapproprié », il prend tout de suite les choses en mains et intervient. Il va lui indiquer une soi-disant meilleure façon d’être ou de faire ou une meilleure idée sans même qu’on le lui demande. Vu la justesse, l’originalité et/ou la complexité du point de vue exprimé, l’autre est la plupart du temps désemparée et c’est le seul but. Dans cette situation a lieu le détournement du potentiel SDA !

 

Concrètement, si autrui allume le poêle sans tirer la vanne qui permet de mieux conserver la chaleur, ce programmateur-programmé ne peut s’empêcher de se manifester pour souligner ce manque d’efficacité et en profiter pour lui montrer subtilement ou pas sa « supériorité ». Ou dit autrement avec un autre exemple, si l’autre prévoit de cuire les pommes de terre d’une façon trop lente par rapport au temps à disposition, il aurait tendance à le lui faire remarquer avec son émotionnel pour établir sa domination énergétique en s’imposant. Laisser l’autre être et faire est quasi exclu ! De même, si l’autre écrit une phrase qui peut prêter à confusion selon sa propre perception, il voudrait signaler les possibilités d’interprétation qui pourraient induire le lecture en erreur. Il voudrait rectifier la formulation de la phrase. Comme tous les programmes, c’est automatique et même, dans ce cas précis, indépendant du fait que la phrase initiale s’avère comprise malgré tout par le destinataire ! C’est dire l’aberration du fonctionnement.

 

Et une fois que l’autre est affaibli et/ou déstabilisé, il en profitera pour induire des solutions, c’est à dire des raisonnements qui feront penser et agir autrui comme lui-même agit et pense, c’est à dire comme un « programmateur-programmé ». Et voilà le filet-prison qui maintient la conscience humaine dans son état illusoire de soumission bien réelle à la prédation !

 

Et cette aspiration initiale à être un « pédagogue de vie » était totalement SDS. D’ailleurs, la pédagogie qu’on m’a apprise dans mes formations initiales d’enseignant puis de thérapeute est simplement un art de la manipulation SDS. Elle sert à savoir poser des questions bien précises qui dirigent le mouvement de la pensée de l’autre, soi-disant, sans interférer dans son libre arbitre. Sauf que tout cela est bien sûr intéressé et qu’en réalité, on apprend à donner l’illusion à l’autre qu’il choisit dans son meilleur intérêt, alors que l’autre ne sait même pas qu’il reste manipulé tant que les protagonistes ne sont pas conscients à ce moment-là du Système de Contrôle subtile qui dirige et tisse les mailles de du filet à esprits humains et ne décident d’être et d’agir différemment !

 

En moi se jouait et se rejouait la tentative de la domination et l’exploitation ancestrales du féminin par le patriarcat. Être en « compétition avec le Féminin » est peu dire. 

 

Voici maintenant l’observation de la face « autoprogrammée ».

 

Me voilà dans un magasin à la recherche d’une bouilloire électrique en verre, marre des ions métalliques ! J’en trouve une avec un trop petite contenance, pas très chaud à priori. Lorsque je la prends dans les mains, j’éprouve une sensation désagréable. Je la repose, je change de magasin. Tout à coup, j’éprouve du rejet pour mon acte qui avait été aligné sur mon intuition. Je prends conscience que le masculin-programmateur attaque le féminin intuitif qui s’était manifesté. Cela désamorce la tentative du programme à se mettre en route ce coup-là.

 

Une autre fois, je prévois un repas, courgette verte farcie. Kirsten me dit qu’on a une autre courgette, celle-ci, de type spaghetti et qu’il faudrait la manger car elle commence de dater. Là, je me dis ok, je la prends et entame le début de la coupe, puis je sens que quelque chose cloche. Je n’ai pas vraiment envie de couper cette courge ni de la cuisiner sans savoir pourquoi. Je m’arrête et questionne consciemment mon intuition. Le courge verte farcie est dans le « top 10 », pas l’autre. Je la cuisine donc et tout se passe merveilleusement bien. 

 

Dans ce dernier exemple, c’est bien que dans mon esprit j’interprétais que Kirsten « voulait » l’autre courge et que je « voulais » satisfaire sa demande. Un bel exemple de programmation à satisfaire les besoins des autres au détriment de soi-même, moi-même, victime de ma programmation. Je porte le même programme que Kirsten, exactement le même ! C’est basé sur la dévalorisation de soi et la croyance que l’autre est plus important que soi. Ce programme est très profondément installé. Et voilà encore un élément de compréhension supplémentaire quant au fait que le service de soi est essentiel avant de pouvoir évoluer dans une voie SDA.

 

Autre exemple, je me demande quoi préparer pour le repas, pique-nique dehors ou ragout dedans ? Je me surprends avoir envie de questionner mon entourage. Il y a une question de timing, si on sort, ça va me prendre plus de temps, tout notre planning sera décalé, etc… Pourquoi pas écouter mon intuition et ensuite faire une proposition concrète ? C’est-à-dire reprendre mon pouvoir pour ne pas consommer celui des autres ! Sortir de la victime programmée. En suivant mon intuition sans consulter personne, notre planning s’est bien décalé et tout le monde était en phase avec son rythme. Après le pique-nique, ma fille a dit : « c’est le meilleur repas cétogène que j’ai mangé. »

 

En suivant mon intuition, il y a un instant de crainte à passer pour faire face à l’Inconnu. C’est pour moi un acte de volonté qui va à l’encontre de ma programmation. L’exercice d’écouter mon intuition m’aide à décristalliser pas à pas cette emprise du patriarcat sur le Féminin en moi.

 

A bientôt !

 

 

Johannes (inscrit au cénacle - Suisse)

 

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