12. Les pieds sur Terre - par Eli

 

De temps à autre, à l’occasion de partages de groupe abordant génétique et mémoires transdimensionnelles, j’avais une pensée pour la part “Ameli” en moi. Il est à noter que, pour le moment du moins, très peu d’information au sujet de cette race d’êtres galactiques semble disponible. À ma connaissance, c’est l’auteur Anton Parks qui, le premier, mentionna ces êtres qu’il définit comme des planificateurs aux corps semi-éthériques, dans ses Chroniques du Girku. Les Ameli sont ensuite cités une seule fois dans les Dialogues avec notre Ange, dans ce passage :

 

Votre planète est depuis toujours un terrain de conflits galactiques très anciens “transposés” sur Terre. Ils opposent les prédateurs descendants des lignées Anunnaki, Gina’abul, Musgir, Dracos, Usumgal, Kingú… aux lignées Amasutum, Nungal, Namlú’u, Urmah, Ameli, Abgal… parvenus au rang de Kadistu planificateurs au service de la vie. Extrait du Dialogue n°13 

 

Peu après mon arrivée au sein du collectif LEO, l’existence de cet être de 4e densité m’a été révélée à travers un jeu de piste que je relatai brièvement dans un texte (21. Recon-naître nos liens). Ainsi, cette première enquête, comme une première étape, m’avait permis de faire connaissance avec cet “ancêtre hyperdimensionnel”. Depuis lors, je n’en parlais quasi jamais, non qu’il faille absolument en parler, mais la question était : pourquoi ne me sentais-je pas autorisée à le faire ? De toute évidence, parce que je n’assumais pas les codes génétiques hérités des planificateurs.

 

Mettre en lumière cette part de moi générait énormément de culpabilité, comme si je faisais quelque chose de mal ou que je dérangeais. Par contre, j’évoquais facilement mes ancêtres prédateurs puisque là au moins, je ne risquais pas de paraître orgueilleuse ! Ce que j’ignorais, c’est que ce raisonnement égotique relevait tout autant de l’expression de mon orgueil…

 

Il y a un an, amenée à suivre un nouveau fil rouge, je me retrouvai une fois de plus sur les traces de l’Ameli et décidai de dépasser ma culpabilité en relatant mon enquête. Au cours de ce processus d’écriture, mon ego, récupérant et filtrant à mon insu les informations qui parvenaient à ma conscience, s’identifia à l’Ameli. Je plongeai alors sans m’en rendre compte dans ce que j’avais cherché à éviter : l’orgueil. Preuve que pour apprendre, j’avais besoin d’expérimenter et que ce n’était pas à moi, en tant qu’ego, d’en décider.

 

En venant littéralement briser cet ego, les retours du groupe sur mon texte me permirent de prendre conscience de ses mécanismes et plus précisément, du piège que constitue l’identification (“je suis ceci, je suis cela”). Rester égotiquement identifiée à cette part galactique – comme à n’importe quel alter – m’éloignait en effet inévitablement de ma réalité et de ma conscience présentes, c’est-à-dire de mon humanité.

 

Après quelques mois nécessaires à l’intégration de cette leçon particulièrement difficile à avaler pour mon ego, je me suis remise à écrire. Récapituler m’offrit ainsi la possibilité de poursuivre et d’approfondir certaines de mes compréhensions.

 

 

Du besoin d’être reconnue à celui de me reconnaître

 

Un jour, lors d’un partage à l’ÉCOLEO, une discussion à propos des essences galactiques “consignées” dans le génome humain, vint raviver ma quête d’identité et me propulser à la rencontre de diverses parts de moi ou “alter”.

 

Cette après-midi-là, dans le “film” que j’étais en train de visionner et dont j’étais la “réalisatrice”, Jenaël, représentant à ce moment-là l’autorité masculine et mettant en avant l’ego d’un autre individu, fit naître en moi un sentiment de jalousie.

 

Je perçus alors une petite voix qui me chuchotait intérieurement : “Pourquoi ne me reconnais-tu pas ?”, avant de m’effondrer en pleurs.

 

A posteriori, sachant que Jenaël ne faisait que m’offrir le support nécessaire à la prise de conscience de certaines informations, à qui cette petite voix pouvait-elle s’adresser, sinon à moi-même ? Et à qui pouvait-elle bien appartenir ?

 

Ma première pensée étant pour l’alter Ameli, mon intuition m’indiquait d’enquêter en ce sens. Possiblement, cette part de moi était-elle en train de me demander d’accepter de l’identifier, de la reconnaître ? Mais, réfléchissais-je aussitôt, ne l’ai-je pas déjà reconnue ? “Pourquoi me mettre dans un état pareil, je sais déjà qui je suis ?!”. C’est donc avec cette suffisance et cet orgueil que, sans même m’en rendre compte, mon ego mit littéralement cet alter de côté.

 

Pour autant, n’avais-je pas quelque chose à comprendre au sujet du besoin de reconnaissance ? Sans doute qu’une autre part de moi, celle-ci probablement humaine, souffrait du besoin d’être reconnue ? Le soir même, je fis un rêve dans lequel je me vis poignarder un inconnu.

 

Symboliquement, “rêver de tuer quelqu’un que vous ne connaissez pas signifie : votre subconscient vous indique de changer un aspect de votre personnalité ; vous devez particulièrement changer ou arrêter un comportement ou une habitude que vous avez eue dans le passé”.

 

En prenant connaissance de cette interprétation, je sus instantanément qu’elle était “la bonne”. De quel ancien comportement aurait-il été question ? Étant donné ce que j’avais vécu la veille, je compris qu’il s’agissait du besoin d’être reconnue par une autorité extérieure. Il devenait évident qu’un ou plusieurs de mes alter vibrant encore ce programme étai(en)t en train de se présenter à ma conscience.

 

Alors happée par mes souvenirs, je me retrouvai dans mon ancien univers – celui de la danse – où rivalité, jalousie et compétition faisaient rage. Effectivement, dans n’importe quel cours de danse, le professeur parfois malgré lui, mettait les élèves en concurrence. Sans jamais se l’avouer ni à soi ni aux autres, il fallait être parmi les meilleures pour être reconnue par l’autorité qu’il incarnait. Sans parler des auditions où, ouvertement en compétition pour la même place, des liens d’amitié pourtant sincères pouvaient parfois être mis à mal.

 

L’humain au service de son “petit Soi” est confronté en permanence au besoin de se valoriser au travers de compétitions, de rivalités, de concurrences, d’exploits… Tel un coq dans sa basse-cour, il a besoin d’être adulé, de plaire, de briller, d’être reconnu (comme par exemple dans des compétitions sportives, des concours, dans le divertissement, en politique, au travail…).

Il éprouve également le besoin d’être reconnu par sa famille, ses pairs, la société. Il accumulera alors diplômes, prix, trophées, titres, grades, médailles… et se sentira en défaite, vulnérable, humilié et “échouera” lorsqu’il n’arrivera pas à “démontrer sa valeur”. Extrait du Cahier de l’Ange n°20

 

Poursuivant l’enquête et recherchant l’étymologie du terme “compétition”, je découvris qu’à l’origine, il ne serait nullement question d’opposition ni d’adversité. Selon cette information, le sens de ce mot n’aurait d’ailleurs pas seulement été perverti, il aurait subi une complète inversion !

 

Le mot compétition est issu d’une des déclinaisons du verbe latin competere, lequel signifie tendre vers un même point. Le verbe competere est lui-même formé de cum, qui veut dire avec, et de petere qui signifie chercher à atteindre, chercher à obtenir.

Ce n’est que tardivement (dès 1759) que le sens du mot français quitte le sens du mot latin pour rejoindre progressivement celui du mot anglais competition, lequel, même s’il provient du latin, a fini par signifier la rivalité, d’abord dans le domaine du commerce et de la politique, puis enfin du sport.

En se penchant davantage sur l’étymologie du mot petere, l’on apprend en outre qu’il appartient à une racine indoeuropéenne “pete” ou “pt” qui veut dire s’élancer vers, ou encore voler. D’où en effet l’idée de chercher à atteindre. (...)

Lors d’une compétition, il s’avère ainsi que les deux personnes mises en présence réunissent leurs efforts pour tendre vers un même point, et cela de la même manière que des pétitionnaires conjuguent obligatoirement leur force s’ils veulent parvenir à leur fin.

https://www.dojo-lausanne.com/docs/articles/EtymologieCompetition.pdf

 

Cette nouvelle résonna en mon for intérieur puisque notre travail actuel, c’est-à-dire le partage d’informations en réseau, veillerait précisément à ce que les forces de chacun parviennent à se conjuguer pour tendre vers un même point : un futur orienté vers le Service d’Autrui, c’est-à-dire, un futur qui soit nouveau.

 

Ainsi, cette information concernant le terme “compétition” ne m’invitait-elle pas à remettre les choses à l’endroit ? Le véritable sens du besoin de reconnaissance n’aurait-il pas lui aussi été “inversé” ?

 

J’étais à nouveau encouragée à contacter cette reconnaissance, non plus dans mon monde extérieur à travers telle ou telle figure d’autorité, mais à l’intérieur de moi, en me révélant à moi-même. Il s’agirait alors ni plus ni moins de poursuivre mon travail : reconnaître les multiples parts qui me constituent, donc, reconnaître la multi-dimensionnalité de mon être.

 

 

À la rencontre de cette part galactique Ameli

 

Forte de toutes ces compréhensions, je commençais à reprendre mes esprits, c’est-à-dire à quitter le monde passé de mes alter en manque de reconnaissance, pour regagner celui de ma conscience présente. Du moins, le croyais-je ! J’eus alors l’élan de communiquer au groupe ce que j’étais en train de vivre concernant cette quête d’identité subitement exacerbée, et les remous qu’elle occasionnait inévitablement.

 

M’exprimant au départ de manière calme et posée, c’est grâce au support/miroir que m’offrit le groupe, qu’une colère noire finit par jaillir. Je contenais en effet inconsciemment un énorme ras-le-bol : celui de me sentir loin de moi-même, à la fois enfermée dans ce qui m’apparaissait soudainement comme un rôle et dans une prison à ciel ouvert (dé)générée par les codes génétiques du Service de Soi.

 

Il est important de ne pas lutter contre vos émotions car elles doivent s’exprimer. Il est tout à fait logique que vous ayez envie de vous révolter. Cependant, posez-vous la question, contre qui vous révoltez-vous ? “L’autre” étant votre miroir, vous ne vous rebellez finalement que contre vous-même et envers le rôle auquel vous avez consenti. Extrait du Dialogue avec notre Ange n°22

 

Pourquoi cette révolte et quel rapport avec le besoin de reconnaissance et la quête d’identité ? Quelle(s) identité(s), c’est-à-dire, quelles parts de moi avais-je à reconnaître ? Enfin, pourquoi le sujet des essences galactiques évoqué en groupe continuait-il de me mettre mal à l’aise, engendrant toujours la sensation d’être mise à l’écart voire d’être complètement transparente ?

 

En guise d’indice, je notai que le terme “trans-parente” me ramenait à l’éther et donc potentiellement à l’Ameli, puisqu’elle serait dotée d’un corps semi-éthérique. Quelques jours plus tard, ce “parent de l’autre côté” manifesta sa présence par le biais d’un échange a priori anodin avec Yakout. Il est à noter que d’après ses propres enquêtes, cette dernière transporterait notamment dans ses champs d’énergie, des mémoires de Mères Amasutum, généticiennes reptiliennes de 4e densité.

 

Le soir en question, Yakout, avec qui je cohabite, me demanda si en mon absence, elle et sa fille Ysis Marie pouvaient profiter du camion aménagé que je partage avec Frans. Étrangement, cette demande généra de la méfiance ; je ressentis une menace à l’idée de les laisser rentrer dans ce qui représentait mon intimité. Après lui avoir notifié l’inconfort et le rejet qu’une part de moi ressentait à son égard, je répondis à Yakout que moi, Eli, j’étais d’accord. Alors, d’où cette “gène” pouvait-elle provenir ? Vraisemblablement d’ailleurs !

 

Le lendemain matin, alors qu’elles se rendaient comme prévu dans le camion, je fus sujette à un terrible mal de ventre. Prenant note de l’information mais tentant de couper court à mon malaise, je décidai alors d’aller prendre une douche. C’est là, au contact de l’eau (l’eau pouvant véhiculer de l’information) qu’émergea une peur viscérale probablement à l’origine de ma fermeture. Incapable de m’expliquer intellectuellement le pourquoi de cette peur, je pus toutefois commencer à m’en libérer par les pleurs, tout en sachant, en mon for intérieur, qu’était en train de se jouer la reconnexion avec l’Ameli.

 

Cette interaction avec Yakout mettait par ailleurs en lumière deux éléments qui ont toujours été présents dans ma vie : le besoin de me protéger des autres et la peur d’être envahie. Ces comportements ne relèveraient-ils pas de mémoires ? Ma peur ne serait-elle pas l’indicateur d’un possible conflit énergétique “ancestral” entre Ameli et Amasutum, avant que celles-ci ne deviennent alliées ? Le besoin de protection et la peur de l’invasion pouvaient en tous cas me mettre sur cette piste.

 

Revenant dans mon présent, je dus me rappeler qu’au sein de notre groupe de travail, je n’avais plus aucune raison de me fermer à autrui, peu importe les fréquences que ces “autres” véhiculent dans leurs champs d’énergie. Effectivement, ils m’offrent simplement le miroir des codes génétiques contenus dans mon propre génome – ce dernier ayant été encodé à partir de nombreux “gènes cosmiques” qui, pour la grande majorité, me sont parfaitement inconnus.

 

Il est nécessaire d’admettre que vos gènes proviennent du génie génétique de vos créateurs, qui sont eux-mêmes d’origines galactiques différentes. 
D’ailleurs, les “gènes cosmiques” sont présents dans l’ADN non décodé, que les scientifiques nomment “ADN poubelle” ou “Junk DNA”.

Dans un premier temps, il n’est pas nécessaire pour vous de savoir si dans votre ADN non décodé, sont présents certains gènes. Qu’ils soient majoritairement Sutum, Gina’abul, Urmah, Amasutum ou autres, il est essentiel de pouvoir accepter que cette différence est tangible et que votre identité génétique “gravée” dans l’ADN apparaissant dans vos champs énergétiques, signe votre identité galactique. Extrait du Dialogue avec notre Ange n°17

 

Dans cette expérience, au minimum deux aspects auraient donc été à relever : d’une part, le fait de reconnaître en moi des gènes Ameli probablement majoritaires, et d’autre part, de conscientiser le rejet que j’éprouvais envers les codes reptiliens Amasutum, que Yakout me renvoyait en miroir.

 

Ainsi, si vous admettez sans jugement ce que "l'autre" vous renvoie, vous acceptez de reconnaître la "lumière" (l'Information) transmise par son Soi supérieur. Vous serez alors en mesure de vous accepter tel que vous êtes.

Grâce à votre ouverture d'esprit, par ce principe "alchimique", vous vous permettez d'accueillir votre propre "lumière sombre" qui peut alors se transmuer en "lumière divine" ou en énergie qui va accroître votre conscience.

En acceptant de recevoir cette information, au travers du message du Soi supérieur de l'autre, vous vous offrez d'équilibrer votre propre énergie. Vous rentrez ainsi dans le processus d'intégration de l'énergie d'Amour UNiverselle, qui vous harmonise avec votre Soi supérieur. (Processus qui va permettre de développer votre conscience.)

Toutefois, si vous rejetez ce que vous voyez de l'autre (par exemple son comportement, ses paroles…) vous rejetez alors automatiquement ce processus de transformation alchimique, du flux de la "lumière sombre" en "lumière divine". Extrait du Dialogue avec notre Ange n°23-2

 

Parce que nous apprenons à échanger au sujet de tout ce que nous vivons au quotidien, et en particulier, l’une par rapport à l’autre, la confiance entre Yakout et moi grandit. Par effet miroir, ceci m’indiquerait également qu’il y a de moins en moins de lutte entre les diverses parts qui coexistent en moi, à l’intérieur même de mon génome.

 

Toujours sur le principe du miroir quantique et comme la leçon sur la com-pétition l’avait mis en exergue : l’autre n’est pas (ou plus) mon ennemi, il est une part de moi vectrice d’informations qui, parce que c’est la fin d’un cycle, ne demanderaient qu’à être révélées.

 

 

Plonger dans le vivant

 

Faisant suite à cette reconnexion avec une part Ameli, une nouvelle expérience m’amena à conscientiser d’autres alter qui, tant qu’ils demeuraient occultés, continuaient à se jouer de moi.

 

Cette après-midi-là, Frans et moi étions “missionnés” pour aller chercher du gravier pour le chantier de l’ÉCOLEO. Arrivés chez le fournisseur, alors que nous en avions demandé 700 kg, celui-ci nous en chargea 850. Du poids se rajoutait ! Cette nouvelle me fit littéralement sortir de mes gonds. “Et voilà, nous sommes à nouveau chargés comme des mules !” m’exclamai-je fortement agacée.

 

Éclata ensuite une dispute entre Frans et moi ; il ne comprenait pas ma réaction, et moi non plus du reste ! Tout ce que je pouvais dire c’est que je ne supportais pas que de la lourdeur supplémentaire me soit imposée et que la situation m’exaspérait au plus haut point.

 

De retour à la maison, en discuter avec d’autres me permit d’entrevoir le refus d’incarnation dissimulé derrière ma colère. Ceci étant, il fut difficile pour mon ego de l’admettre : “Moi ? Refuser l’incarnation ? Pourquoi ferais-je une chose pareille ?!”. Programmé à voir le monde de façon linéaire et unidimensionnel, mon ego résistait à l’information. Il ne me permettait pas de me rappeler que je ne suis pas “une”, mais “plusieurs”, et que le temps n’est linéaire que du point de vue de ma conscience de 3e densité.

 

Quelle serait alors cette part de moi que je ne voyais pas et qui, refusant le poids et l’ancrage qu’il représente, s’était mise en colère ?

 

J’effectuai ensuite quelques recherches sur le refus d’incarnation car effectivement, je ne comprenais pas véritablement de quoi il en retournait. C’est alors qu’une phrase m’ébranla tout particulièrement :

“Le refus d’incarnation, c’est une part rebelle du moi qui ne plonge pas tout à fait dans le vivant”. https://celinebilocq.com/le-refus-dincarnation-comment-en-sortir/

 

Frappée par le mot “rebelle”, je pris alors conscience de l’évidence : “Bien sûr que j’en ai ras-le-bol de cette “expérience”, de cette lourdeur et que, certains jours, j’aurais vraiment préféré ne pas être là !” disait la voix dans ma tête.

 

Dès lors, ne serait-ce pas précisément pour me permettre d’entendre et d’écouter “cette voix”, que les évènements avaient dû se dérouler de cette manière ? Le vendeur, soutenu par Frans, aurait intelligemment été “piloté” pour générer cette situation et faire émerger cet alter rebelle. Et c’est grâce à mon émotionnel (la colère) que j’eus l’indication de sa présence.

 

Ayant fréquemment exprimé de la rébellion dans le contexte de la programmation dominant-dominé à l’œuvre dans la société patriarcale, j’en redécouvrais une autre facette. Cette fois, la rébellion se manifestait envers l’expérience de la vie elle-même. J’observai également distinctement en moi la crainte de rester “coincée ici”, sans possibilité de recouvrer un jour la liberté.

 

“Redécouvrais” car en réfléchissant sur cette rébellion et cette peur, je vis qu’elles n’avaient pour ainsi dire, rien de nouveau. Certains comportements ou évènements passés me revinrent alors à l’esprit.

 

Tout d’abord, il y avait le fait d’avoir fortement souffert de claustrophobie. Monter dans un ascenseur, m’asseoir à l’arrière d’une voiture, prendre l’avion, le métro, être dans une salle de concert bondée, même fermer la porte des toilettes à clé étaient source d’angoisse ! De manière générale, rentrer dans un espace clos sans l’assurance de pouvoir en sortir, sans avoir le contrôle sur “ma sortie”, voilà ce qui me rendait malade.

 

Vers l’âge de douze ans, j’ai demandé à ma mère de m’inscrire dans un cours de danse. J’en ai par la suite fait mon métier, satisfaisant ainsi un évident besoin d’évasion. Inconsciemment, à travers cette pratique, je répondais aussi à la nécessité d’apprendre à focaliser ma conscience sur mon corps, et à ancrer chaque jour davantage mes pieds dans le sol. Ayant tendance à “planer”, cet exercice quotidien m’apportait vraisemblablement l’équilibre dont j’avais besoin.

 

Adolescente, comme beaucoup, j’éprouvais beaucoup de rejet et de rébellion envers ma vie, mais j’affichais toujours un large sourire pour le dissimuler. Un jour, laissant ma détresse s’exprimer, je me suis écriée : “Mais comment je fais pour sortir d’ici ? Comment j’arrête ce machin ??”. Pendant un court instant, je me suis alors sentie comme dans un jeu vidéo, une sorte de monde virtuel duquel je me savais prisonnière, même dans la mort. Cette information, la conscience d’être littéralement prise au piège dans ce monde, généra une angoisse telle, que par réflexe/instinct de survie égotique, je dus illico me replonger dans une occupation des plus terre-à-terre.

 

Enfin, je me souvins de ma difficulté à appréhender la matière, par exemple, les travaux manuels. Il me fallait systématiquement faire appel à la gente masculine pour la moindre réparation. En revanche, j’ai toujours été en affinité avec le monde intellectuel ou “immatériel”, d’où entre autres, le fait d’avoir opté pour des études de lettres.

 

Grâce à cette brève récapitulation, je vis qu’à travers mes choix de vie, comportements et/ou problématiques, le refus d’incarnation (rébellion envers la matière, peur d’en demeurer prisonnière et attirance pour l’éther) avait toujours été présent. La question serait alors : pourquoi ? D’où provenait-il ?

 

Je revins à cette fameuse phrase : “Le refus d’incarnation, c’est une part rebelle du moi qui ne plonge pas tout à fait dans le vivant”.

 

Comme clairement stipulé, ce n’était pas “Eli” qui ne plongeait pas tout à fait dans le vivant, mais une part de moi qui, selon les pensées qui me traversaient, aspirait à fuir, à quitter ce plan d’existence pour ne plus avoir à subir la vie. En admettant que certains de mes alter aient beaucoup souffert de leur vivant, ne serait-il pas logique que, passant à travers moi et ma psyché, ils manifestent ce refus d’incarnation ?

 

Bien évidemment, j’avais toujours vécu la claustrophobie, le besoin d’évasion et le rejet de la matière comme s’il s’agissait de “mes” problématiques. Mais à présent, j’avais le recul et les informations nécessaires pour comprendre que ces comportements auxquels je m’étais toujours identifiée, proviendraient de mémoires encore vivaces que je transportais dans mes champs d’énergie.

 

Ensuite, en poursuivant ma réflexion, cette rébellion me ramena à la révolte que j’avais exprimée au groupe quelque temps auparavant, juste avant de “contacter” ma part Ameli. Alors, y aurait-il un rapport entre le refus d’incarnation et ma part Ameli, et plus largement, avec la génétique héritée de nos ancêtres galactiques ?

 

En effet, le fait de “ne pas plonger tout à fait dans le vivant” n’impliquait-il pas d’avoir le souvenir – conscient ou non – de “venir d’ailleurs” ?

 

“Venir d’ailleurs” me renvoya inévitablement aux origines galactiques de l’humain et au fait que ce dernier soit génétiquement lié par une partie de son génome, à ses créateurs de 4e densité.

 

Me mettant alors dans la peau d’un individu qui ignore d’où il vient, je comprenais que ce manque d’informations puisse générer chez lui une lutte inconsciente, allant même jusqu’au refus d’incarnation. Faisant alors le parallèle avec moi et mes alter, je reconnaissais que si, “moi”, je prenais conscience de mes origines extra-planétaires, certaines parts de moi dans l’astral manquaient possiblement d’informations à ce sujet.

 

Il me fallait donc instruire mon ego et informer mes alter au travers de mes recherches et compréhensions, afin que s’intègre davantage l’information de n’être pas seulement humaine ! Dans le Dialogue 13, il est d’ailleurs spécifiquement dit que “l’humain est appelé peu à peu à se souvenir qu’il n’est pas seulement humain, mais que sa génétique recèle d’autres génomes provenant d’autres êtres galactiques”. Et dans le Dialogue 20-5, l’Ange désigne l’humain du futur, conscient de sa multidimensionnalité, “Homo sapiens galacticus”.

Rejoignant cette information primordiale, Bernard de Montréal précise dans ce court extrait au sujet des intelligences extra-terrestres, que l’humain a été implanté sur Terre :

 

L'homme doit réaliser que la nature humaine est une nature en évolution, c'est-à-dire que l'homme n'est pas un produit final, qu'il est un produit implanté sur cette planète afin de pouvoir créer quelque chose qui sera subtilement éthérico-physique comme ces intelligences le sont. Extrait de Dialogue avec Bernard de Montréal p 142

 

 

Au-delà des mémoires de l’âme

 

Bien que le fait de me sentir emprisonnée dans ce monde m’ait amenée à saisir d’importantes informations concernant mon essence galactique primordiale Ameli et celle des autres entités/alter gravées dans mes mémoires génétiques, ces informations devenaient sources de souffrance lorsqu’elles étaient récupérées par l’ego du prédateur psychique. Ce sont elles qui nourrissaient le désir de fuite, le sentiment d’être étouffée ou envahie et l’impossibilité de me sentir à ma place, c’est-à-dire, de m’incarner dans le système matriciel de ce monde !

 

Venant de me rendre compte de la puissance de l’emprise qu’avaient eue ces mémoires sur ma psyché, et de leur impact tout au long de ma vie passée, il était temps d’adopter un nouveau point de vue en prenant de la hauteur !

 

Étais-je réellement victime de quoi que ce soit ? N’y avait-il pas une bonne raison à ma présence ici ? Quel “rôle” avais-je à jouer en tant qu’humaine finalement ?

 

En tentant de m’apporter des réponses à ces questions, je me rappelai d’une vidéo marquante sur laquelle j’étais tombée quelques semaines après le début de cette enquête. Il y était question de danse, d’ancrage, d’incarnation et d’Esprit. L’initié africain à l’origine de ce témoignage rappelait notamment que les Anciens parlaient de “faire descendre l’Esprit, c’est-à-dire, le Soi supérieur, dans la matière”. Or, plus je travaillais sur ce texte, plus il devenait évident que toute la question de l’incarnation me ramenait progressivement à Lui !

En effet, qu’aurions-nous ultimement à in-carner sinon l’Esprit ??

 

Cette “descente” dans la matière, l’incarnation, ferait ainsi référence à la fusion, processus dont parle l’Ange, mais également Bernard de Montréal et Daniel Kemp dans leurs conférences au sujet de l’Homme Nouveau – cet homme de demain, habité par l’intelligence de l’Esprit et dont la conscience sera forcément nouvelle.

 

Toutefois, pour qu’une conscience nouvelle puisse progressivement continuer de voir le jour, il m’est notamment demandé de continuer d’identifier les comportements et les pensées qui ne sont pas miennes. En effet, c’est en parvenant à être de moins en moins manipulable par “les mémoires de mon passé et celles de la planète”, qu’une nouvelle façon de vivre et de fonctionner au quotidien pouvait se développer.

 

 

Pour résumer brièvement, cette enquête m’a tout d’abord amenée à voir qu’assumer pleinement la “différence tangible” de mon essence par rapport à celle des autres, n’était pas un processus facile, compte tenu de la manière dont mon ego s’en mêlait. Sortir de son prisme, de l’orgueil, du jugement, de la culpabilité, autrement dit de mes pensées… est un apprentissage qui se poursuit chaque jour.

 

C’est d’ailleurs à mesure que cet apprentissage se fait que le processus d’intégration de mes alter Ameli et autres, pouvait se réaliser. D’autre part, ce n’était pas à moi de chercher à rejoindre son monde, l’éther, mais à l’esprit, à l’essence de cette entité de rejoindre le mien, la Terre !

 

Ensuite, en découvrant ce que le refus d’incarnation avait à m’enseigner en corrélation avec l’Esprit, j’en vins finalement à saisir l’importance de la matière, sous-entendu, l’importance d’être en vie !! Puisque mon corps physique n’est ni plus ni moins que le réceptacle/véhicule que l’Esprit s’est créé pour pouvoir “descendre” et s’exprimer dans la matière.

 

Cette prise de conscience m’invita à voir puis abandonner la croyance sournoise en la supériorité des êtres galactiques, et à cesser de vouloir m’identifier à eux – ici en l’occurrence, à l’Ameli. En d’autres termes, il était temps de sortir de ma dévalorisation de “petite humaine qui ne vaut rien”, pour apprendre à devenir un véritable être humain, un être nouveau.

 

Alors, même si je suis encore très loin de saisir ce que cela signifie réellement, j’ai conscience à présent, que c’est bel et bien à travers mon humanité que tout se joue ; aussi bien le travail de transmutation/digestion de mes mémoires du passé, que le processus de fusion avec l’Esprit.

 

Et avec l’évolution, l’avenir, la descente de plus en plus puissante de la conscience créatrice, l’Homme découvrira des choses qui, au bout du tunnel, représentent ce qu’elles auraient toujours dû être, c’est-à-dire l’évidence que la lumière et la matière doivent, peuvent et se joindront afin d’unifier ce qui est le plus haut dans l’Homme et ce qui est le plus bas pour donner, pour créer un nouvel Homme, une nouvelle société, une nouvelle vie sur la Terre.

Extrait de “Micro société” CP 257 Bernard de Montréal https://www.youtube.com/watch?v=RmZz5JgM49

 

Eli

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