5. Résumé de “The Noah Syndrome” de Laura Knight-Jadczyk, ch.2 – 3ème partie

 

Petit rappel, dans ce chapitre, Laura expose ses interrogations sur la science notamment ses effets sur le monde contemporain. Elle partage également les compréhensions qu’elle tire de l’ouvrage ‘Mondes en collision’ par Immanuel Velikovsky(1), et qu’elle compare ensuite avec les mythes annonciateurs de fin de cycle. « Hormis le fait que la science nous ait apporté de nombreuses avancées techniques, celle-ci n’a pas réussi à remplir la fonction [principale qu’elle s’est elle-même] attribuée, à savoir expliquer ‘l’ordre [et le véritable fonctionnement] de l’univers. » exprime-t-elle.

 

 

Dès le début de ses recherches, Laura pousse le lecteur à s’interroger sur la problématique suivante : « Que représente la série d’évènements tels que décrits par le Dr. Velikovsky, et comment est-il parvenu à des conclusions aussi précises, avec autant d’avance sur le pouvoir scientifique établi ? »

 

Dans ‘Mondes en collision’, Velikovsky démarre sa thèse en faisant un constat des théories géologiques, paléontologiques, biologiques, cosmologiques etc. ; la plupart de ces dernières soutenant la ‘théorie de l’évolution’ et affirmant que le changement s’opère lentement au cours des âges, grâce à des processus graduels de sélection naturelle. Cette doctrine est considérée comme acquise et indéboulonnable par le corpus scientifique.

 

James Hutton(2), géologue britannico-écossais qui inspirera Charles Darwin, célèbre pour sa conception de l’uniformitarisme(3) et fondateur de la géologie moderne, avait exprimé :

 

Tout pouvoir qui n’est pas naturel pour le globe, ne devrait être utilisé ; aucune action [sur la Terre] ne devrait être admise, excepté celles dont nous connaissons le principe.

Si la nature n’était pas uniforme, alors nous ne pourrions pas utiliser les résultats d’une expérience pour prédire le résultat de la prochaine ; nous ne pourrions pas non plus affirmer que les lois fondées sur des milliers d’observations variées, demeureraient véridiques. Sans l’uniformité au sein de la nature, expérimenter la physique, la chimie, et la biologie serait comme de voyager dans le monde d’Alice au Pays des Merveilles. La logique, la science, et la vie elle-même s’effondreraient.(4)

 

C’est notamment pour ces raisons que la science met tout en œuvre dans le but que l’homme demeure ignorant des réalités invisibles et tout particulièrement, de sa multidimensionnalité. Depuis la nuit des temps, le corpus scientifique méconnait et méprise profondément le sujet de l’existence réelle de chaînons manquants – des codes génétiques disparus chez l’homme, qui auraient évidemment un impact sur lui. Ceux-ci proviennent d’autres formes de vies reliées à son génome, et subsisteraient soit sur des lignes temporelles de son passé, soit dans d’autres espaces temps de son futur.

 

La société moderne, par ses systèmes de croyances et les différents pouvoirs et oligarques établis, perpétue continuellement et sans conscience les croyances de l’uniformité selon laquelle les individus sont des points localisés hermétiquement, ou que les années défilent d’une manière linéaire sur une frise chronologique sans fin : irrémédiablement, un futur tout prévu pour l’humanité.

 

À ce sujet, Laura continue :

 

Le concept d’un processus lent et ordonné, lorsque nous examinons cette hypothèse à sa racine, est totalement erronée. [N]ous ‘menaçons’ alors […] l’histoire que la science [a façonné de toutes pièces, depuis la nuit des temps]. Le rejet de cette soi-disant ‘vérité’, [soulignerait également que la Terre n’est pas, à elle seule, le centre de notre univers]. […]

 

[C]es prétendues vérités, sur lesquelles des extrapolations théoriques et populaires ont été soigneusement construites, posent de très sérieuses problématiques. Ces problématiques ont été mises en évidence par les anomalies que j’ai précédemment mentionnées et se sont également compliqué par d’autres cas particulièrement graves [et importants] que la science ne s’applique absolument pas à expliquer de manière concrète et satisfaisante, ou qu’elle a tout simplement décidé d’ignorer entièrement.

 

Par ailleurs, à propos des cataclysmes globaux et cosmiques arrivés par le passé qui ont déjà mené à l’extinction de certaines civilisations ou bien à leur glissement vers une autre réalité, Velikovksy souligne quelques idées :

 

On suppose que le surgissement des montagnes s’est opéré par un processus lent et graduel. D’autre part, il est évident que les roches ignées, déjà dures, ont dû devenir fluides pour pénétrer les roches sédimentaires ou les recouvrir. On ignore les causes du phénomène, mais on affirme qu’il a dû se produire bien avant que l’homme apparaisse sur la Terre. Ainsi, de délicats problèmes se posent quand on retrouve des crânes d’hommes modernes, mêlés à des os d’animaux disparus, dans des couches anciennes. Quelquefois aussi, en creusant des mines, on découvre un crâne humain au cœur d’une montagne, sous une épaisse couche de basalte ou de granit, tel le crâne de Calaveras en Californie(5).

 

Des restes humains et des os travaillés par l’homme, des pierres polies, ou des poteries, ont été trouvés sous de grands dépôts d’argile et de gravier, parfois à plus de 30 mètres de profondeur. […]

 

Il n’y a guère que quelques milliers d’années, nous enseigne-t-on, de vastes surfaces de l’Europe et de l’Amérique du Nord étaient couvertes de glaciers. Les glaces éternelles s’étendaient non seulement sur les flancs des montagnes, mais encore s’entassaient en lourdes masses sur les continents, même sous des latitudes tempérées. […] On a trouvé les traces de cinq ou six déplacements consécutifs des glaciers au cours de l’époque glaciaire, ou de cinq ou six périodes glaciaires. […] Ni la cause des époques glacières, ni celle de ce recul du désert de glace ne nous sont connues. […]

Beaucoup d’hypothèses ont été hasardées pour expliquer comment les époques glaciaires ont débuté, et pourquoi elles ont pris fin, [cependant, toutes oublient la ‘Conscience’ et son évolution].

 

Les uns ont supposé que le Soleil ait pu émettre plus ou moins de chaleur […] D’autres ont supposé que l’espace cosmique comporte des zones chaudes et froides […] D’autres se sont demandé si la précession des équinoxes, ou le lent déplacement de direction de l’axe terrestre, pouvaient causer des variations de climat périodiques. […] D’autres encore ont cru trouver la réponse en invoquant des variations périodiques de l’orbite terrestre, avec des glaciations quand l’excentricité est au maximum. […] Certains scientifiques ont fait appel aux altérations de position de l’axe terrestre […] qui aurait pu se déplacer jusqu’à 10, voire 15 degrés par un processus d’une extrême lenteur.

 

L’origine des époques glaciaires a été attribuée par quelques savants au phénomène de diminution de la chaleur première terrestre. […] D’autres ont supposé que de la poussière d’origine volcanique emplissait l’atmosphère terrestre, et contrariait l’isolation, ou, à l’inverse, qu’une augmentation d’anhydride carbonique dans l’atmosphère empêchait la réflexion des rayons calorifiques à la surface de la planète […] [ou avait un impact sur] les changements dans la direction des courants des océans, etc.(6)

 

De nos jours, les théories couramment acceptées par les masses concernant ce qui aurait été la cause des ères glaciaires représentent un mélange de concepts techniques et de calculs savants (par exemple la précession des équinoxes, les variations orbitales de la Terre, l’albédo(7), etc.). La plupart de ces prévisions systématiquement soutenues par la science et ses acteurs sont évaluées par des dispositifs informatiques qui, inévitablement, enfermeront l’humanité dans un futur planifié, qui n’est pas celui auquel aspire l’essence profonde de l’être humain.

 

Au fil des âges et par tous les moyens possibles, les systèmes de contrôle ont toujours caché à l’humain sa faculté d’être avant tout un être sensible électromagnétiquement, c’est-à-dire qu’il a la possibilité d’attirer à lui selon chaque prise de décision dans son quotidien, et dépendant de son ensemble de croyances, les circonstances puis les épreuves dans sa vie qui le mèneraient vers la mort et les cycles de réincarnation, ou alors vers l’évolution de sa conscience. Ainsi, les changements planétaires représenteraient extérieurement les bouleversements émotionnels que vit l’humain dans son intérieur.

 

Et Velikovsky poursuit en partageant d’autres informations :

 

[P]our que de [telles] masses de glace aient pu se former, il a fallu que se produise une augmentation des précipitations [causée notamment par un choc des consciences]. [Concernant l’aspect géologique], celui-ci implique nécessairement une augmentation de vapeurs d’eau dans l’atmosphère qui est la conséquence d’une évaporation accrue à la surface des océans. Mais une telle évaporation n’a pu être provoquée que par la chaleur [et les cataclysmes naturels]. […]

[P]our former une nappe de glace aussi vaste que celle de l’époque glaciaire, la surface de tous les océans a dû s’évaporer jusqu’à une assez grande profondeur. Cette évaporation des océans, suivie d’un rapide processus de congélation jusque sous les latitudes modérées, aurait produit l’époque glaciaire. Le problème est le suivant : [parmi les phénomènes naturels uniquement], lesquels auraient pu provoquer cette évaporation et la congélation qui s’ensuivit, de façon immédiate, [remettant donc en cause toute la théorie de l’évolution, le principe de la sélection naturelle ou d’autres théories scientifiques] ?(8)

 

Ainsi, pour aller plus loin dans ce mystère, Laura relate que « nous pouvons également noter que la nappe glaciaire a couvert une grande partie de l’Amérique du Nord(9), jusqu’au bassin du Mississipi, puis l’Europe ; alors que l’Asie du Nord, qui est actuellement la région la plus froide sur Terre, n’a pas été recouverte, mais révèle plutôt les signes d’un climat subtropical. »

 

De plus, « la faune et la flore qui se développaient autrefois dans cette région, ne peuvent plus exister de nos jours. Depuis la fin du dernier âge de glace, le climat en Sibérie a changé de façon si soudaine que les mammouths de cette région ont été congelés de manière solide, instantanément. Il est évident que si la baisse de température avait été progressive, ces bêtes, supérieures en tous points aux éléphants, […] auraient migré vers une région où la température était plus clémente et les ressources alimentaires plus abondantes. Le fait que les carcasses retrouvées dans la glace n’étaient pas dans un état de putréfaction témoigne du fait que la glace s’est précipitée sur eux dans une période de temps particulièrement courte après leur mort, ou qu’elle ait elle-même été la cause de cette mort. » 

 

(10) Des restes de glace vieux de 10 000 ans sont toujours enfouis sous les sédiments au Nunavut. Ils permettent de reconstituer la géométrie de l’énorme glacier qu'était l’inlandsis laurentidien.

(11) Le chercheur Denis Lacelle, devant un reste de glace vieux de 10 000 ans.

 

 


(12) Avant la dernière grande glaciation, l'inlandsis laurentidien couvrait

l’ensemble du territoire québécois et la majeure partie du Canada.

Composé de trois principaux dômes (Keewatin, Hudson et Québec), il s'étendait jusqu'au Wisconsin.

 

 

Enfin, Laura soulève d’autres points :

 

Les habitants de la Terre possèdent des documents écrits qui remontent à cinq ou six mille ans(13). Il s’agit de documents, de gravures sur pierre, de tablettes d’argile et de papyrus qui consignent toutes sorte de choses allant de factures à des calculs astronomiques. La communauté scientifique a toujours été prompte pour supposer une erreur venant des anciens chercheurs si les observations ne correspondaient pas à l’ordre actuel des choses, ce qui est [évidemment] souvent le cas. La science moderne n’admet pas la possibilité qu’à une certaine époque du passé, l’ordre des phénomènes cosmiques aussi bien que terrestres, ait pu être très différent.

 

Les anciens ont décrit plusieurs ‘âges du monde(14)’, chacun d’entre eux ayant été prophétisé et appelé de façon diverse ‘l’éminent et terrible Jour du Seigneur’, ‘le Jugement Dernier’, ‘la Fin du Monde’, etc. Nous retrouvons les mêmes thèmes et histoires dans les cultures du monde entier, ces dernières étant séparées par de vastes océans et barrières de communication. La science, elle-même, a effectuée certaines observations récentes qui portent lourdement sur ce sujet et de nombreux récents médiums et prophètes ont traité cette idée en détail.

 

Dr. Velikovksy a pu conclure, à partir de ses recherches sur les anciens manuscrits, que la planète Terre aurait été totalement dévastée au moment de l’Exode, et que cet événement a été relaté par toutes les différentes cultures du monde. [Pourquoi ?] Cette dévastation aurait [notamment] été causée par une comète passant à une grande proximité de la Terre ; mais aussi, cette comète proviendrait de la planète Jupiter ; finalement, après que les peuples de la Terre en aient été terrorisés (ceux qui y ont survécu) pendant des centaines d’années, [cette comète] aurait été précipitée dans une orbite planétaire après une rencontre catastrophique finale avec la Terre et la planète Mars. Ce corps céleste est devenu la ‘Nouvelle Venue’, ‘l’Étoile du Matin Déchue’, la planète Vénus(15).

 

Si certaines des observations récentes de la science concordent, du moins dans leur contexte, avec les déclarations que les anciens et de plus récents médiums ont affirmés, compte tenu du fait que, jusqu’à récemment, les anciens ou les médiums étaient les seuls à soutenir ces descriptions, ne pourrions-nous pas supposer que la science ne fait que rattraper son retard par rapport à des choses connues depuis des siècles, à travers d’autres moyens ? De plus, si les anciens et les médiums ont tellement en avance sur la science dans ces domaines démontrables, ne pourrions-nous pas également supposer qu’ils sont fort probablement plus précis dans leurs déclarations concernant les évènements futurs ?

 

Comme à l’ère de l’Atlantide, des chocs planétaires et cosmiques ont ainsi interrompu le cours de la vie à des âges différents. Les mammouths congelés, l’équidé de la période du Pléistocène(16), tout comme certaines traces humaines retrouvées ou même d’autres formes de vie encore inexistante pour les consciences de l’humanité actuelle, sont les empreintes de changements s’étant produits par le passé, et qui réapparaîtront inévitablement dans le futur.

 

Par exemple, le cheval du paléolithique(17) aussi connu des mongols sous le nom de ‘takh’ ou ‘takhi’ signifie ‘cheval sauvage’ ou ‘esprit’. Ce dernier, sauvé par son propre génome grâce à la transmission de ses gènes sauvegardés dans d’autres races d’équidés, a pu modifier et développer une séquence d’ADN supplémentaire (66 chromosomes, contrairement aux autres races de chevaux qui en possèdent 64), pour rester en vie !

 

 

Cheval du paléolithique ou dit, ‘de Przewalski’.

À ne pas confondre avec le cheval ‘de Mosbach’, cette dernière espèce ayant

subi une extinction lors de la période du Pléistocène moyen en Europe.

Image libre de droit et gratuite mise à disposition par pixabay.com

https://pixabay.com/fr/photos/cheval-le-cheval-de-przewalski-4498685/

 

 

 

 

Sources

 

1) Voir à ce sujet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Immanuel_Velikovsky

 

2) Voir à ce sujet : https://www.meteorologiaenred.com/fr/James-Hutton.html & https://dailygeekshow.com/siccar-point-james-hutton-formation-terre-geologie/ & https://fr.wikipedia.org/wiki/James_Hutton

 

3) Voir à ce sujet : https://www.aquaportail.com/definition-7413-uniformitarisme.html & https://fr.wikipedia.org/wiki/Uniformitarisme

 

4) Arthur Holmes, ‘Principles of Physical Geology’ – Principes de Physique Géologique (New York : Ronald Press, 1965) & Jonathan Weiner, ‘Planet Earth’ – Planète Terre (New York : Bantam Books, 1986)

 

5) Voir à ce sujet : https://www.calendarz.com/fr/on-this-day/february/25/calaveras-county-california

 

6) Extrait de ‘Mondes en collision’ version française – Prologue ; section. ‘La planète Terre’ & ‘Les ères glaciaires’ par Immanuel Velikovsky

 

7) Voir à ce sujet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Alb%C3%A9do

 

8) Ibid.

 

9) Voir à ce sujet : https://nouvelles.umontreal.ca/article/2018/10/19/des-restes-de-glace-vieux-de-10-000-ans-toujours-presents-dans-le-nord-du-canada/

source. : Udemnouvelles : https://nouvelles.umontreal.ca/ ; article du 19 Octobre 2018 par Mr. Martin Lasalle

 

10) Ibid. – source. Udemnouvelles : https://nouvelles.umontreal.ca/ ; article du 19 Octobre 2018 par Mr. Martin Lasalle

 

11) Ibid.

 

12) Ibid.

 

13) Parmi de nombreux autres documents trouvés, voir à ce sujet : https://www.dossiers-archeologie.com/numero-236/manuscrits-nag-hammadi/decouverte-gnostique-nag-hammadi.3852.php#article_3852 & https://www.naghammadi.org/collections-gnostiques

 

14) Voir à ce sujet dans la culture indienne : https://www.universalis.fr/encyclopedie/manu/1-les-ages-du-monde/ ; également dans la religion chrétienne : https://fr.wikipedia.org/wiki/Six_%C3%A2ges_du_monde ; enfin, dans l’histoire de la Grèce : https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9loponn%C3%A8se

 

15) Voir à ce sujet : https://venautics.space/venus-presentation-de-la-planete/histoire-de-venus/venus-vue-par-les-civilisations/

 

16) Voir à ce sujet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cheval_de_Mosbach

 

17) Voir à ce sujet : https://www.hominides.com/dossiers/animaux-prehistoriques/cheval-du-paleolithique/ & http://infocheval.blogspot.com/2008/12/le-przewalski.html & https://weekend.levif.be/voyage/ou-peut-on-voir-les-derniers-chevaux-sauvages-au-monde-en-images/ 

 

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