8 - Mémoires transgénérationnelles et hyperdimensionnelles ou comment sortir de mes mémoires ancestrales

 

Ce texte relate comment je fus amenée, de fil en aiguille, à toucher des mémoires transgénérationnelles - souvent liées à la religion et à mes origines algériennes -, que je rejouais inconsciemment dans ma vie depuis mon adolescence. Puis les ayant conscientisées, je pus comprendre que ces mémoires n’étaient pas uniquement « terrestres », mais découlaient également de mes incarnations sur d’autres plans.

 

Le point de départ de cette enquête fut le visionnage d’une vidéo du psychanalyste Bruno Clavier sur les mémoires transgénérationnelles (Transgénérationnel : quand les traumas de nos ancêtres vivent en nous).

 

Il y explique comment les traumatismes vécus par nos ancêtres peuvent créer ce qu’il appelle des « vides » (des structures psychiques fantômes). Ces histoires chargées émotionnellement demeurent en suspens, passant de génération en génération, jusqu’à ce qu’un descendant puisse un jour les libérer. Or, selon ce psychanalyste, toute la difficulté réside dans le fait que ce descendant doit payer des « dettes », mais sans savoir lesquelles puisqu’elles sont inconscientes !

Même si j’avais compris depuis longtemps que j’étais porteuse de la génétique de mes ascendants, cette vidéo provoqua un véritable déclic en moi. Il m’apparaissait clairement que mes ancêtres, aussi bien hommes que femmes, m’avaient « légué » des « dettes psychiques », des vécus traumatisants qu’ils n’avaient pu surmonter de leur vivant.

 

J’entrepris alors un travail de récapitulation afin d’identifier, au travers de mes expériences de vie les plus marquantes, les événements pouvant être révélateurs de traumatismes non résolus par mes aïeux. Car j’étais désormais convaincue que c’est en les conscientisant que je pourrai libérer ces charges émotionnelles psychiques.

 

De nombreuses questions se bousculèrent dans mon esprit : Pourquoi avais-je si peur du contact physique dès qu’il devenait plus intime ? Pourquoi m’étais-je toujours fermée à l’idée de relations durables avec des hommes avant de rencontrer Fred ? Pourquoi m’étais-je finalement mariée avec cet homme si peu communicant ? Pourquoi avions-nous eu un enfant ? Pourquoi n’avais-je jamais eu envie de me caresser ? etc.

Chacune des réponses à ces questions allait me permettre d’avancer sur le chemin me permettant de sortir de la mémoire de ma lignée ancestrale.

 

 

La virginité féminine emblème de la réputation et de l’honneur de la famille

 

La première scène me revenant en mémoire s’était déroulée autour de mes 11 ans. Alors que je jouais dehors avec mes frères et d’autres garçons du voisinage, ma mère me demanda de rentrer immédiatement. À peine arrivée à la maison, elle m’ordonna de la suivre dans sa chambre et de me déshabiller. Après m’être allongée sur son lit, elle m’écarta les jambes et ouvrit mes lèvres pour scruter l’intérieur de mon sexe. À aucun moment je n’eus d’explications sur cette « inspection » brutale, mais je compris tout de même qu’elle s’était faite à la demande de mon père, qui voulait être rassuré sur l’état de ma virginité.

Revivre cette scène me fit pleurer, car je ressentais à nouveau les émotions qui m’avaient traversée sur le moment. Ce jour-là, j’avais eu l’impression d’avoir fait quelque chose de mal, mais ne sachant pas quoi, j’avais fini par ravaler ma colère et pleurer doucement d’incompréhension, sans que ma douleur, tant physique que psychique, n’ait pu être exprimée.

 

Je voyais bien à l’écriture de ce passage que ce traumatisme était toujours présent en moi. Il avait d’ailleurs probablement perturbé toute ma vie amoureuse d’adulte, puisque j’avais engrammé que « jouer » avec des garçons était mal et honteux. Et la partie de moi qui était restée bloquée à cette époque put exprimer sa colère envers ma mère.

 

Pourquoi ma mère m’avait-elle inspectée cette fois-ci, alors que ce n’était pas la première fois que je jouais avec mes frères et leurs amis ? Inconsciemment, que voulait-elle faire remonter à ma conscience en faisant cela ?

 

Un début de réponse me vint à la lecture d’un article de la BBC (Ces femmes dont la nuit de noces s’est transformée en cauchemar) et particulièrement à celle de cet extrait :

 

[…] Dans plusieurs pays arabes et musulmans, de nombreuses femmes subissent des tests de virginité avant le mariage, après quoi la future mariée reçoit un certificat confirmant son statut de jeune fille.

[…] Les femmes plus âgées sont habituellement chargées d'effectuer l'inspection invasive qui implique l'insertion de deux doigts à l'intérieur du vagin pour déterminer si l'hymen est là ou non.

 

Au cours de mes recherches, un autre article, traitant des rituels traditionnels algériens visant à « fermer » les fillettes jusqu’à leur nuit de noces, m’interpella (Les clôtures symboliques des Algériennes : la virginité ou l’honneur social en question). Ces pratiques, consistant en une répétition de phrases et de gestes pouvant aller parfois jusqu’à l’incision du clitoris, avaient pour objectif de rendre impossible toute relation sexuelle jusqu’au mariage.

Je me souvins alors que ma mère nous avait fait faire, à mes sœurs et moi, un autre rituel de ce type alors que nous avions une dizaine d’années.

 

Puis un documentaire sur le sexe féminin (Viva la vulva) m’apporta de nouveaux éléments au travers du témoignage d’une femme (Fatou) qui racontait l’excision qu’elle avait subie. Je fis alors un parallèle avec cette scène douloureuse qui s’était jouée avec ma mère et me revinrent des mémoires d’excision.

Mais après avoir contacté ma part victime, le récit de Fatou me permit également de toucher la part opposée ; celle du bourreau, de l’exciseuse musulmane, demandant pardon à toutes ces petites filles pour les avoir mutilées au nom de la tradition coranique. Elle était porteuse d’une culpabilité et d’une honte incommensurables.

 

Fatou est l’équivalent de Fatima chez les Arabes et ce prénom étant présent aussi bien dans ma lignée maternelle que paternelle, ce rôle d’exciseuse avait probablement été endossé par l’une de mes aïeules.

Cela me poussa à effectuer des recherches sur l’origine et les raisons de la pratique de l’excision. Je découvris alors que l’excision existait déjà en Haute-Egypte du temps des pharaons, bien avant l’avénement des religions qui la ritualisèrent. En poursuivant mon enquête, j’appris qu’aucun verset du Coran ne parlait de l’excision et que cela serait même contraire aux préceptes de l’Islam (L’islam autorise-t-il l’excision ? non !) :

 

[…] Ainsi, pour le Dr Mohamed Salim El Awwa, le secrétaire général de L’Union mondiale des Ulémas musulmans (les savants de l’islam) : « Le Coran ne contient aucun texte faisant allusion, ni de près ni de loin, à l’excision des filles. »

[…] Le cheikh Ali El Gomaa, grand mufti d’Egypte (la plus haute autorité religieuse dans ce pays) a rendu un avis sur l’excision. Il indiquait sans aucune ambiguïté que : « L’excision est une pratique totalement interdite par l’islam, en raison des preuves formelles sur ses multiples effets néfastes sur le corps et l’esprit des femmes ».

[…] D’autre part, le corps de la femme, créature de Dieu, ne peut subir de mutilation ou d’actes de barbarie. Ce serait, en quelque sorte, offenser Dieu que de mutiler sa création.

 

Si la découverte de cette manipulation religieuse m’avait plongée dans une profonde colère, je n’en éprouvais plus envers ma mère. Baignant elle-même dans la religion musulmane depuis son enfance, je comprenais qu’elle s’était faite le parfait support me permettant de toucher ces mémoires. En les « revivant » en conscience, je pouvais pardonner à ma mère ce rôle qu’elle avait joué à l’époque et je pouvais alors me libérer de ces mémoires traumatiques.

 

 

La circoncision, autre outil de programmation du patriarcat

 

Quelques semaines après mes découvertes sur l’excision, je m’intéressai au pendant masculin de ces mutilations génitales, puisque la circoncision est également une pratique prônée par la religion musulmane.

À la lecture de cet article (Se comprendre - La circoncision en Islam de Robert Caspar), je pus constater que, tout comme l’excision, les préceptes sur la circoncision ne reposaient sur aucun véritable fondement religieux. En effet, cette pratique n’est nullement préconisée dans le Coran et elle trouve aussi son origine dans l’ancienne Égypte, où elle était pratiquée pour des raisons médicales et d’hygiène.

Pour autant, la religion réussit à rendre cet acte obligatoire à tout homme se convertissant à l’islam, en l’érigeant en témoignage de foi et d’allégeance au Prophète. Au fil du temps, il est également devenu un rite de socialisation religieux signant l’entrée du jeune garçon dans le clan des hommes, et induisant de fait sa séparation de celui des femmes. C’est ainsi qu’en Algérie, la circoncision est pratiquée entre le septième jour et les huit ans de l’enfant, à l’occasion d’une grande fête familiale.

 

Cette notion de rite initiatique attachée à la circoncision se retrouve également dans d’autres cultures. C’est le cas par exemple chez les aborigènes d’Australie pour qui cette pratique, qu’ils tiennent de leurs ancêtres « Serpents arc-en-ciel » (clin d’œil à ma partie hyperdimensionnelle reptilienne, sur laquelle je reviendrai par après), est un passage de l’enfant/adolescent à l’adulte (Mais où sont les rituels d’antan ? les Aborigènes des Kimberleys (Australie) et la mondialisation).

 

La plupart des garçons de mon entourage familial ayant subi une circoncision, la mémoire traumatique d’un petit garçon circoncis à un très jeune âge vint me visiter. Il avait gardé une profonde colère contre sa mère qui n’avait pas su le protéger et avait également engrammé une très forte animosité à l’égard de celui qui avait pratiqué cet acte.

Au travers du ressentiment qu’éprouvait ce petit enfant pour son bourreau, je pus contacter une autre part, celle d’un homme médecin australien, pour laquelle mon ego avait également eu un fort jugement jusque-là.

En écoutant et parlant à ces deux parts, et après avoir versé beaucoup de larmes tant pour l’une que pour l’autre, je parvins à les accueillir pleinement et à les réconcilier en moi.

 

 

Une première expérience sexuelle à l’origine de plusieurs enseignements

 

Passer le cap de mes 40 ans en étant toujours vierge me paraissait inconcevable. Je décidai donc, à 39 ans, de franchir le pas avec Christophe, un collègue qui avait la réputation d’être un séducteur collectionneur de femmes. Lorsqu’il me fit comprendre que je lui plaisais, je saisis cette opportunité pour vivre ma première expérience. En effet, il m’attirait physiquement et sa sympathie, son humour et sa sincérité m’avaient séduite. Je dépassai ma honte pour lui dire que j’étais vierge et j’en profitai pour mettre les choses au clair sur le fait que je n’avais aucunement l’intention qu’il devienne mon petit ami.

 

Dès le début, nos rapports sexuels furent marqués par l’absence de préliminaires et le manque de prévenance de Christophe, ce qui les rendait douloureux pour moi. Le troisième sonna la fin de notre relation. Lors de celui-ci, Christophe avait caché mon visage avec un coussin, pour ne pas voir mes grimaces de douleur et à l’issue de ce rapport sexuel nous découvrîmes une grosse tache de sang sur les draps et le matelas, ce qui le mit en colère. Je dus lui rappeler que j’étais vierge et que cela provenait probablement de la rupture de mon hymen.

 

Après avoir fait remonter à ma conscience ce souvenir traumatique que j’avais minimisé, je pus libérer un émotionnel profondément enfoui. J’étais maintenant en mesure de tirer plusieurs enseignements de cette expérience.

Tout d’abord, souffrant de sécheresse vaginale, je découvris qu’elle pouvait entraîner des saignements vaginaux plus ou moins importants lors de la pénétration. Le grand dictionnaire des malaises et des maladies de Jacques Martel m’apporta les informations suivantes :

 

[…] Si j’ai peur des baisers, de l’intimité, soit à cause de mes principes qui sont très limitatifs au niveau de la sexualité, soit à cause d’événements passés où je me suis sentie coupable et honteuse en raison de ce qui s’est passé, je développe des malaises au niveau de mon vagin, notamment la sécheresse vaginale car je veux inconsciemment retarder la pénétration.

 

Je compris aussi que le traumatisme de cette « auscultation » faite par ma mère, n’était probablement pas étranger au fait que je sois restée célibataire et vierge jusqu’à mes 39 ans.

Puis, vu sous un autre angle, l’épisode vécu avec Christophe me renvoyait à une mémoire de viol subi sur une autre ligne. Il aurait inconsciemment endossé ce rôle de bourreau pour me permettre d’exprimer l’émotionnel non libéré de cette autre ligne.

Et enfin, cette tache de sang sur les draps me renvoyait à cette tradition musulmane consistant à exhiber les draps de la nuit de noces pour attester de la virginité de l’épouse. Au travers de cette expérience, n’avais-je pas en quelque sorte défié l’autorité religieuse et familiale en leur prouvant que je ne serai plus vierge pour un éventuel mariage ? N’était-ce pas un moyen de me convaincre que je sortais ainsi de l’emprise religieuse en redevenant maître de mon corps ? Mais le faire par rébellion était-il vraiment le meilleur moyen d’y parvenir ?

 

 

Quand les mémoires transgénérationnelles influent sur les comportements de toute une fratrie

 

Force était de constater que mes deux sœurs et moi avions suivi les mêmes schémas dans nos relations aux hommes. Ces dernières se cantonnaient à des flirts soft d’un soir, sans jamais aller jusqu’à un rapprochement sexuel, et encore moins bien évidemment vers une relation durable.

 

Je trouvai un début d’explications dans une autre vidéo de Bruno Clavier, dans laquelle il aborde les agressions sexuelles et leurs répercussions transgénérationnelles. L’un des cas qu’il prenait pour exemple était celui d’une femme et de ses deux sœurs, qui n’avaient eu ni homme ni enfant dans leur vie : un parfait miroir de ma fratrie !

Le travail qu’il entreprit avec l’une d’elles permit de mettre à jour un contexte familial dans lequel la grand-mère de cette femme, ainsi que ses deux sœurs, avaient été « incestées » par leur père. Deux générations plus tard, ces trois femmes avaient développé une phobie sexuelle, car inconsciemment pour elles, les hommes ne pouvaient être des pères puisqu’ils étaient des abuseurs incestueux.

 

Le parallèle que je fis entre ce récit et la situation que je partageais avec mes sœurs fit monter un émotionnel que je laissai s’exprimer par des pleurs. Je comprenais que nous étions certainement porteuses nous aussi d’une mémoire transgénérationnelle d’inceste qui avait été tue jusque-là. Et tant que cette mémoire n’avait pu être conscientisée et libérée, elle venait interférer dans ma vie.

 

 

Se sacrifier pour l’intérêt de la famille

 

Je poursuivis également mes investigations sur les programmes et mémoires qui pouvaient être liés à la religion. Je me souvins alors que l’union de mes parents relevait du mariage forcé, ou « arrangé » comme on le dit plus pudiquement au Maghreb.

 

Mon père avait été confronté à cette situation et y avait échappé en quittant sa famille et l’Algérie pour venir se réfugier en France, alors qu’il avait 17 ans. Il avait refusé à l’époque d’être marié à l’une de ses cousines comme son père l’exigeait.

Cette « coutume », qu’il croyait avoir fuie en quittant l’Algérie, l’avait finalement rattrapé en France, mais en lui faisant prendre l’autre rôle cette fois. En effet, ma mère n’eut pas le choix de son époux et dut se marier à mon père à 17 ans (âge auquel lui-même avait refusé de se soumettre à cette pratique), alors que lui en avait 33.

 

Même si ce type de mariage est très répandu dans la culture musulmane et est souvent assimilé à un précepte coranique, une nouvelle fois il n’en est rien ! Les mariages « négociés » entre familles sans le consentement des futurs époux existent depuis la nuit des temps. Leur origine est beaucoup plus pragmatique et relève de la volonté d’éviter la dispersion du patrimoine familial, voire de l’agrandir à moindre frais, ou de préserver une lignée jugée pure en n'y mêlant aucun sang étranger.

 

Dans le monde musulman, cette coutume est un véritable piège dont rares sont ceux qui parviendront à s’en extirper. En effet, les futurs mariés ne se connaissent pas ou peu et ne se découvrent le plus souvent que quelques semaines avant le mariage. Pour autant, sous la pression familiale et pour répondre aux codes sociétaux, ils devront rapidement procréer pour assurer la descendance de la lignée familiale. Et c’est justement l’arrivée des enfants qui scellent définitivement cette union imposée car, au-delà de la dépendance financière, l’éventualité d’un divorce devient encore plus inaccessible pour ces femmes.

Si en Algérie la loi autorise les femmes, sous certaines conditions très limitatives, à demander le divorce, cette demande doit encore être entérinée par un tribunal et la femme doit renoncer à la garde de ses enfants. J’imaginais bien que très peu de mes aïeules avaient dû pouvoir entreprendre ses démarches auprès du tribunal, car la plupart d’entre elles étaient analphabètes.

 

C’est ainsi que ces couples devront vivre ensemble pendant des années sans jamais s’aimer, partageant pour seul point commun ce traumatisme « sourd ».

 

L’expérience de mes parents me montrait à quel point cette pratique était effectivement traumatisante aussi bien pour l’homme que pour la femme, car l’un comme l’autre avaient souhaité divorcer mais en avaient été dissuadés par les « anciens » de la famille.

 

Je me demandais alors si ma mère et ces femmes avaient pu trouver un dérivatif à ce manque d’amour. Et moi-même, avais-je été influencée par ce bagage d’amour « contraint » que je portais ?

 

 

Un report affectif pour tenter de combler ce vide

 

Je compris, au travers de mes interactions avec un autre LEO beaucoup plus jeune que moi, quel supplétif avaient trouvé ces femmes pour tenir bon psychiquement au quotidien. En effet, j’observais que durant cette période de questionnement, mon comportement avec ce jeune homme avait évolué. Je me surprenais à avoir parfois des comportements de mère envers lui ; mais en même temps, ses attitudes me rappelaient de plus en plus mon frère aîné, qui était le préféré de ma mère. En repensant à ce qu’avaient été leur relation, il m’apparut évident que ma mère avait effectué un transfert affectif, en reportant sur l’un de ses fils tout l’amour qu’elle n’avait pu partager avec son mari.

 

Une autre manière de combler ce vide affectif était de trouver de l’affection en reportant cet amour sur un animal de compagnie. C’est d’ailleurs ce que j’avais fait durant toute ma période de célibat, où j’avais toujours eu au moins un chat à mes côtés. Et ce même frère m’avait dit à plusieurs reprises : « Si ça continue, tu vas finir vieille fille, seule avec tes chats ! ».

 

Extrait de l’article L’anthropomorphisme : quand on aime trop nos animaux :

 

[…] Selon lui, (Jack De Stefano, psychologue) « les études ont prouvé que la très grande majorité des gens qui adoptent un animal le font pour remplir un vide émotif plus ou moins conscient.

[…] Si l’on ne parvient pas à recevoir tout l’amour que l’on souhaite des personnes qui nous entourent, l’animal viendra souvent combler ce vide ».

 

Cette remarque de mon frère me permit de prendre conscience d’une part qui souffrait de l’absence d’un compagnon dans sa vie et que j’avais jouée durant toutes ces années.

 

 

Qu’avions-nous reproduit de tout cela dans notre relation, Fred et moi ?

 

Nous nous sommes rencontrés au Maroc en juillet 2012, lors d’un séminaire d’une semaine, organisé par une médium. Elle avait travaillé à ses débuts dans une agence matrimoniale et avait conservé cet « instinct » de rapprocher les personnes susceptibles de former un couple à ses yeux. Au cours du séjour, elle me fit plusieurs allusions concernant Fred, insistant sur le fait que c’était peut-être ma dernière occasion d’avoir un homme dans ma vie, et pourquoi pas de fonder une famille. Je pris assez mal ses remarques : mais qui était donc cette veille marieuse qui s’adressait ainsi à moi ?!

Mais cela n’en resta pas là, puisque lors d’un exercice de lecture médiumnique nous concernant, la médium nous décrivit en détail la scène de notre mariage, concluant que « de l’autre côté, ils nous avaient mariés. ». Fred et moi pleurions en nous tenant la main.

 

Au travers des mémoires que j’ai déjà recontactées, je peux aujourd’hui avoir une nouvelle lecture de cet épisode. En effet, le fait que tout cela se soit déroulé au Maroc, que j’ai eu le sentiment d’être face à une « marieuse », ou encore d’avoir été « spectatrice » de mon mariage me donnaient l’impression d’avoir revécu le mariage arrangé qu’avaient pu connaître ma mère et probablement la plupart de mes aïeules.

 

Finalement, chamboulée par tout ce qu’il s’était passé au cours de ce séjour et attirée par la personnalité vraie et authentique de Fred, je finis par écouter mon côté fonceur qui avait envie d’aller de l’avant. Je décidai donc de me rapprocher de lui avant notre départ du Maroc pour entamer une relation, même s’il habitait à plus de 950 km de chez moi. J’étais prête à dépasser ma peur du masculin, d’autant plus que cet éloignement géographique m’offrait une certaine sécurité.

 

Sa première venue à Antibes fit naître une appréhension en moi, celle de revivre une expérience sexuelle traumatisante comme avec Christophe. Sous l’emprise de ce stress, à peine avions nous quitter l’aéroport que je lui posais un ultimatum : si notre premier rapport sexuel ne me convenait pas, il repartait dès le lendemain matin pour Paris. Je n’avais pas imaginé un seul instant que cela puisse le mettre lui aussi sous pression.

Ce n’est que récemment que je compris ce qui s’était joué à ce moment-là. J’étais alors pilotée par les schémas familiaux de mes ancêtres où l’homme ne respectait pas la femme qui, elle, ne l’aimait pas en retour. S’ils avaient pris le dessus lors de ma première expérience sexuelle, cette fois-ci mon Soi supérieur m’offrait la possibilité de les dépasser. J’avais l’occasion de me rendre compte que tous les hommes n’étaient pas comme je l’imaginais, ou comme mon père l’était avec ma mère, sans douceur ni respect.

 

Suite à ce premier week-end, je décidai de poursuivre notre relation et Fred vint me voir tous les quinze jours. Je me rendais compte au fil de ses visites qu’il était différent des stéréotypes que je m’étais construits sur les hommes. Il n’était pas violent mais attentionné et souvent de bonne humeur, contrairement aux hommes brutaux, grossiers et vulgaires comme ceux que j’avais pu côtoyer jusque-là.

 

C’est environ un an plus tard que je le rejoignis à Paris pour que nous nous installions ensemble. Très rapidement, ce que j’avais commencé à percevoir lorsqu’il venait me voir à Antibes se révéla au grand jour : il se confiait très peu sur lui et sur ce qu’il vivait. Ce manque de communication me devint vite insupportable et finit par créer des tensions entre nous. Face à son mutisme, j’avais envisagé à deux reprises de le quitter pour retourner dans le Sud, mais j’avais finalement abandonné ce projet.

 

Pour autant, nous avions décidé d’avoir un enfant et après de nombreuses tentatives, c’est au printemps 2014 que j’appris que j’étais enceinte. Quelques semaines après, Fred ne voulait plus faire l’amour avec moi, alors que pour la première fois de ma vie j’étais prise de fortes envies, qui finirent par disparaître, sans jamais revenir pour le moment. Je constatais que notre attirance du début s’étiolait un peu plus chaque jour, mais l’arrivée d’un enfant nous poussa tout de même à nous marier civilement, sans fioritures et sans famille ni amis.

 

Le travail que j’avais effectué et les compréhensions que j’en avais tirées me permettaient d’apporter des réponses aux questions que je me posais : pourquoi suite à l’accouchement, avais-je cessé d’exister aux yeux de Fred ? Pourquoi restais-je avec ce « taiseux » alors que ni l’un ni l’autre ne manifestions une véritable envie d’être ensemble ?

Il m’apparaissait alors clairement que nous avions adopté les mêmes comportements et modes de fonctionnement que ceux des couples issus d’un mariage forcé dans ma lignée. En effet, après notre « mariage arrangé » au Maroc, nous voulions à tout prix un enfant pour assurer la descendance de la lignée, puis une fois celui-ci arrivé, les époux devant rester ensemble même si l’envie n’y était pas.

Cette piste m’était confirmée par un dernier indice trouvé à la lecture de cet article Mutisme dans le couple : quand le silence fait mal, où il est indiqué « Il y a juste derrière le mutisme, dans son sillage, le désir de non-relation ». N’était-ce pas là le sentiment qui habite tout au long de leur existence ceux qui n’ont pas pu choisir leur conjoint ? Et ce qui finalement me dérangeait chez Fred, ne mettait-il pas en lumière ce même désir de non-relation inconscient chez moi, révélé par le biais du miroir quantique ?

 

Et j’avais même été jusqu’à rejouer plusieurs fois le scénario du divorce, car après que l’idée m’eût traversée à deux reprises peu après mon arrivée à Paris, celle-ci m’était revenue plus fortement encore une fois dans l’Aude, puisque j’étais alors prête à entamer les démarches pour passer à l’acte. Et comme les « anciens » l’avaient fait lors de l’envie de divorce de mes parents, ce sont la sagesse et la tempérance pendant les partages de la tribu des LEO qui m’en avaient dissuadée, comme je le relate dans ce texte : 5. intelligence artificielle et Insécurité Affective - par Yakout et Fred.

 

Ce n’est que très récemment, plongée dans ce travail de récapitulation et d’écriture de cette enquête, que je pus sortir de cette « boucle du divorce ». Alors que nous étions en plein partage, je laissai s’exprimer un alter qui, surmontant sa peur viscérale face au cercle familial, affirma sa volonté de mettre un terme à son mariage, même si cela contrevenait aux principes religieux qui gouvernaient le mode de vie de sa famille.

C’est en jouant le jeu de cet alter en conscience que je pus me désidentifier de ses pensées, qui m’enfermaient dans la croyance d’être une femme mariée de force, soumise à son mari, et qui m’auraient très probablement poussée à acter réellement ce divorce un jour ou l’autre.

 

 

Sous l’emprise inconsciente de la religion

 

En remontant toutes ces mémoires, je me rendais compte comment la religion avait dominé le cours de la vie de mes aïeux et les avait opprimés, qu’ils soient hommes ou femmes. Mais j’étais également stupéfaite de voir à quel point, j’avais moi-même été inconsciemment sous son emprise ! Force m’était de constater que, même si mes parents ne m’avaient jamais imposé l’islam comme religion, ses dogmes étaient pourtant fortement ancrés en moi, puisque cette programmation était présente dans ma génétique.

 

Je compris que mes aïeux étaient tellement aveuglés et endoctrinés par cette religion, qu’ils n’avaient jamais cherché à savoir quelle était réellement son origine. Je me devais de leur donner ces informations en ouvrant moi-même les yeux sur ce mensonge, et la re-lecture du Cahier 26 - Dieu, un sacré filou m’apporta des éclaircissements :

 

[…] ce chef du corpus SDS Anu-An-Yahvé-Allah-Jéhovah-YHWH-Elohim-Hashem [...] incarne le démon en personne dans votre réalité de 3e densité, il omet soigneusement de prévenir que ceux qui œuvrent pour lui, resteront son esclave pour l'éternité ; leurs âmes restant alors séquestrées en 4e densité dans des boucles de rétrocausalité karmique sans fin. C'est ainsi que depuis des millénaires et sans en avoir conscience, les humains continuent à vendre leur âme au diable !

[…] Il s’avère finalement que ce « Dieu le père » n’est absolument pas ce « notre père qui est aux cieux dont le nom devait être sanctifié » ! Par contre, il est sans conteste ce grand monarque du corpus reptilien qui dirige l'oppression de l'humanité. C'est lui et ses laquais des religions chrétiennes, musulmanes ou juives qui pendant des siècles ont inculqué de force, ce "sacré mensonge" à des milliards d'individus sur terre.

Ce dieu usurpateur ainsi désigné est bien évidemment Anu, cette entité de type reptilienne que l'humain ordinaire appelait An-Yahvé-Allah-Jéhovah […], et est celui qui contrôle votre monde de 3e densité à travers la corruption, l'argent, les guerres, et la peur. Ce contrôle s'opère alors essentiellement au travers de manipulations de type psychique et génétique.

 

Et en guise de clin d’œil, j’avais là une explication sur la raison pour laquelle Sand m’avait très vite surnommée « Yalla » (y a Allah). Ce surnom me montrait bien ce que je transportais dans mes bagages transgénérationnels !

 

 

Sortir de la mémoire de la race

 

Ainsi, pour sortir de la mémoire de ma race, agrégat de toutes ces mémoires de souffrances physiques et psychologiques non résolues en leur temps par mes aïeux, pour la plupart dévots, je devais prendre conscience que leurs pensées involutives s’activaient sans cesse dans ma psyché. Sans quoi j’allais rester en conflit émotionnel permanent avec Fred, ou même d’autres personnes.

 

En parallèle de ce processus de conscientisation, j’éprouvais des sensations physiques nouvelles. Je ressentais des vagues d’énergie autour de ma tête, et particulièrement au niveau de mes oreilles, dès que certaines pensées venaient me chercher. Je trouvai un peu plus tard un début d’explications à ce phénomène en écoutant une conférence de Bernard de Montréal : Brûler la mémoire de l’âme (transcription en pdf : Brûler la mémoire de l’âme).

 

[…] Brûler la mémoire de l'âme ça ne veut pas dire éliminer la mémoire, ça veut dire neutraliser les pensées qui la mettent en vibration.

[…] l’Homme sur le plan matériel vit une souffrance par rapport à une mémoire, cette souffrance-là elle est actualisée par ses pensées, sa façon de penser, et ce sont ses façons de penser là qui doivent être neutralisées. Ceci neutralise la mémoire de l’âme sur le plan mental. Quand on parle de brûler une mémoire, on parle de contrôler, neutraliser la pensée astrale qui la fait surgir dans la conscience.

[…] il faut qu’il ‘focusse’ sur l’émotion qui est connectée au mental, qui met cette mémoire-là en relief, et qui astralise sa conscience, et qui fait en sorte que des égrégores constamment polluent sa conscience.

[…] Et pour neutraliser un égrégore, il faut disconnecter le champ de force émotionnel au champ de force mental.

[...] Autrement dit, ça prend une diminution de tous les sentiments d’émotion qu’on a dans le mental. Ça prend une diminution de tout le pouvoir astral de l’âme sur notre ego. Ça prend une diminution du pouvoir mémoriel de l’individu par rapport à la mémoire de la race, ça demande une transmutation totale de l’homme, c’est la transfiguration psychique de son moi. C’est ça l’évolution.

 

Je parvenais enfin à cerner le mécanisme qui s’activait en moi. Face à un élément déclencheur, mon mental se faisait « astraliser » par des pensées archaïques provenant de mes ancêtres, ce qui me provoquait un émotionnel, le plus souvent de colère, qui pouvait être dirigé vers l’extérieur si je cautionnais cette pensée.

Je remarquais également au fil de mes interactions avec autrui que, lorsque ma psyché se faisait astraliser, mon corps me donnait un signal d’alerte au travers de mouvements vibratoires intra et extra crâniens, comme une sorte de vague désordonnée.

 

Finalement, je réalisai que les difficultés de communication et les incompréhensions entre Fred et moi provenaient en très grande partie de ces blessures transgénérationnelles, non résolues jusqu’à présent.

 

 

Liens avec des plans galactiques

 

Après avoir apporté des réponses d’ordre transgénérationnel aux différentes questions que je m’étais posées, je me demandai si ces éléments de réponse ne pouvaient pas aussi trouver leur origine à un niveau hyperdimensionnel.

 

À quoi me renvoyaient cette sensation que mon corps ne m’appartenait plus, cette absence de désir que j’observais tant chez mes alter féminins que masculins, cette peur profonde de me faire violer ou ce besoin de procréer pour assurer une descendance ?

 

Je trouvais alors des informations qui résonnaient en moi dans le Tome 1 - Les CHRONIQUES DU GIRKU - Le Secret des Étoiles Sombres (édition intégrale, revue et complétée par l’auteur) d’Anton Parks.

Il y relate comment les Usumgal et les Musgir avaient réduit les femelles Amasutum en esclavage. En les tenant ainsi en captivité, ils pensaient pouvoir leur soutirer leurs capacités et s’assurer une descendance. Pour ce faire, ils les effrayaient afin de se repaître de leur émotionnel et ils recueillaient également leurs Rasa (sécrétions vaginales) et leurs Ûzug (menstrues), pensant que leur ingestion leur donnerait accès aux connaissances des Amasutum et à l’immortalité.

 

Un soir, j’entendis distinctement une voix dans ma tête me dire : « J’ai peur de me rapprocher d’elle, c’est un être redoutable, doté d’un poison venimeux capable de m’anéantir ». J’associai cette voix à ma part masculine qui exprimait sa crainte de devoir se retrouver face à l’Amasutum généticienne du passé, celle que j’avais associée à l’Araignée dans un texte précédent (7. Démanteler le piège de l’entité arachnoïde - par Yakout et Fred).

 

Je fis le lien avec un échange entre Sa’am et Mamitu, tiré de ce même livre d’Anton Parks.

Extraits du chapitre 7 - Le malheur de Tiamata et le secret des Amasutum :

 

[…] Une fois encore, le thème de l'araignée refit surface. Je demandai à Mam de m'éclairer sur cette question et de me dévoiler le rapport que les Amasutum entretenaient avec cette créature. Sa réponse fut très précise.

[…] Comme nous, l'As [mot d’origine Gina'abul-sumérienne signifiant araignée] est une redoutable guerrière.

[…] L’As possède aussi des périodes de Gibil’lásu (renouvellement de la peau) et se retire de la même façon que nous au moment de la mue.

[…] Nous possédons un autre point commun avec l’As : le venin. Il y a très longtemps, avant les Musgir, les premiers prototypes Amasutum sécrétaient une substance responsable de l’engourdissement des sens et qui rendait malade, tu connais ce venin,

[…] Ce fluide se produisait dans un renflement enfoui au cœur de l'utérus de nos illustres ancêtres.[…] Nous, les femelles, sommes immunisées depuis la nuit des temps contre ce venin, mais chez vous, les mâles, ce fluide détériore les éléments chimiques instaurant les liaisons entre les terminaisons nerveuses et les muscles. Malheureusement, à l'époque des Musgir, la majorité d'entre nous ne sécrétait plus ce fluide. Sinon, nous n'aurions pas eu à combattre les Musgir ; les mâles n'ayant jamais pu faire la distinction entre notre Rasa et notre poison.

[…] Après la guerre, les quelques rescapées de l'ancienne souche furent exceptionnellement intégrées aux planificateurs Kadistu.

 

Ce passage m’invitait donc à accepter l’éventualité que ma part Amasutum soit issue de cette lignée porteuse de venin. Ce que je fis en pleurant et sans juger cette part que j’intégrais davantage en moi.

 

« En tant que Kadistu, mon rôle est de réparer les dégâts causés par chacune des deux parties, autant matriarcale que patriarcale », dixit cette Amasutum.

 

Finalement, n’étaient-ce pas ces mémoires réciproques de femelles esclaves et de mâles méfiants et craintifs qui nous hantaient et nous empêchaient, Fred et moi, de nous rapprocher réellement ?

 

Au cours d’une discussion quelques jours après cette prise de conscience, Fred, qui n’avait pas le même point de vue que moi, ponctuait à plusieurs reprises ses phrases de « je suis désolé, mais… ». Dans un premier temps, restant accroché au fait que nous n’étions pas d’accord, mon ego ne me permit pas de saisir le message qui se cachait derrière cette scène. Mais par la suite, je compris que ces « je suis désolé » à répétition étaient en fait une demande de pardon adressée à ma part Amasutum « venimeuse », provenant de ces lignées de mâles humains et non humains, et verbalisée par Fred à ce moment-là. Cette prise de conscience provoqua une immense paix intérieure en moi.

 

 

En conclusion

 

Ces mois passés à décortiquer ma lignée familiale, s’ils avaient été l’occasion de toucher encore plus en profondeur mes parts d’adeptes religieux, m’avaient surtout permis de mettre en lumière une autre facette que je n’avais pas vue jusqu’à présent : celle du patriarcat instigateur de toutes ces religions. Je me devais de dépasser le jugement que je pouvais lui porter en le tenant pour responsable des vies gâchées de tous ces humains, qu’il avait brimés et asservis.

La famille musulmane dans laquelle je me suis incarnée, mon surnom « Yalla » et les expériences que j’avais vécues, avaient été des petits cailloux blancs disséminés tout au long de ma vie pour m’aider à ouvrir les yeux sur ces deux polarités : l’une masculine patriarcale et l’autre féminine soumise ou guerrière.

 

Mettant fin à ma lutte intérieure, en les reconnaissant et en les acceptant pleinement telles qu’elles sont, je pouvais les fusionner en moi et me rapprocher encore un peu plus de qui je suis dans ma globalité, c’est-à-dire dans ma multidimensionnalité.

 

Ce travail intérieur, amorcé il y a près d’un an, se poursuit encore à ce jour. En effet, là où mon ego pensait que l’aboutissement de cette enquête conduirait à un rapprochement intime entre Fred et moi, il n’en est rien pour le moment. Ceci étant, nos relations au quotidien ont changé du tout au tout et se sont apaisées, la communication est revenue entre nous, mais l’attirance et le désir ne sont pas revenus pour autant.

 

J’accepte que cette « transfiguration psychique » soit totalement incompréhensible pour mon ego qui en perd tous ses repères et je garde une confiance indéfectible dans ce processus de transformation.

 

 

Yakout et Fred

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Commentaires: 1
  • #1

    Servane (mercredi, 07 février 2024 21:32)

    Merci pour ce partage qui résonne en moi, pour toutes les parts transgénérationnelles et multidimensionnelles.