9 - La meilleure voie - par Anna

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Quel est le meilleur chemin ? Le nôtre…

 

Je viens de lire le Cahier de l’ange numéro 13, et l’épopée de la conscience chapitre 13, et je souris en moi du début à la fin de ma lecture, parce que tout est nouveau et ancien en même temps. Je continue à m’émerveiller de ce fond qui rejoint ce que j’ai toujours su sans les mots. Quelle joie je ressens en lisant tout ça, merci de ce don qui vous est donné pour éclairer ainsi les êtres qui cherchent…

 

Les miens sont autres mais pareils. Ils disent exactement la même chose.

Je suis venue sur terre pour apprendre l’amour inconditionnel. Rien d’autre. C’est cette quête qui fera changer de densité ceux qui l’auront compris, ceux qui le désireront, ceux qui le vivront.   

 

Tout est là. Celui qui veut aimer de l’amour inconditionnel est déjà sur la voie SDA. Dans l’amour inconditionnel, il n’y a plus de dualité puisqu’il n’y a aucune condition à l’amour, on n’aime pas seulement ce qui paraît bien, mais également ce qui paraît mal, on aime sans jugement aucun, avec une confiance absolue. L’amour absolu, oui, c’est le zéro dont parle Hélène. C’est ce qui transparaît dans l’analyse de Jenaël sur le président et la matrice, la Syrie, la Russie etc… une simple constatation sans peur des évènements qui traversent la planète, le temps, les pays, les consciences des uns et des autres ; j’aime cette manière sage de décrire les choses sans appréhension, avec simplement un grand sens de l’observation. C’est ainsi que nous devrions tous observer chaque évènement de notre quotidien également. Avec la conscience de notre ange, l’amour et la confiance. Ce sont des mots qui peuvent paraître facile à prononcer, ou à écrire, mais quand il s’agit de les appliquer dans notre vie, avec l’humanité, ou simplement notre voisin ou conjoint ou enfant ou parent, alors ça devient… passionnant ! Comme la quête d’Hélène qui comprend qu’en fait, rien n’est mauvais, et que tout sert, y compris les personnes qui cheminent en SDS. Elle comprendra ainsi à quel point le temps passé avec David a été d’une richesse incalculable pour elle. 

C’est bien l’ange de chacun qui parle, je le reconnais, parce que tout résonne si fort en moi. L’ange qui adhère parfaitement à la conscience suprême, qui fait déjà partie de cet amour-là, celui qui pardonne tout, qui endure tout, qui a confiance en tout.

 

Depuis longtemps, j’ai compris qu’il n’y avait pas qu’un seul chemin SDA, mais qu’il se déclinait en une infinité de voies. C’est le fond qui reste le même, il n’y a aucune mauvaise voie, elles sont toutes parfaitement adaptées à ceux qui les suivent. Ce fond se reconnaît, il donne la paix lorsqu’on l’entend au détour des paroles des uns et des autres. L’essentiel (l’essence-ciel) est le désir de quête, le désir de chercher, le désir de la connaissance pour progresser sur ce chemin de l’amour inconditionnel qui est la voie SDA. Avec ce désir-là, notre ange va nous conduire. Chacun par un chemin le plus approprié, en traversant des paysages imparfaits peut-être aux yeux des autres (ou même des nôtres quand ils ne sont pas assez ouverts), mais parfaits pour nous, car ce sont ceux qui vont nous parler le mieux. Le chemin d’apprentissage d’Hélène (elle nous l’explique dans le chapitre 13) est passé par le new-âge, le mien a été la chrétienté (dont les adeptes m’ont tant fait souffrir parce qu’ils n’ont rien compris) avec ce trésor qu’est la bible, mais qui est si mal lu, ou compris à l’envers par la majorité. (Chaque phrase recèle un secret, les mêmes que les hopis, que les aborigènes.)

 

Certains passeront par les religions, d’autres par les spiritualités, d’autres encore par les sciences ou autres, quelle importance, tous les chemins sont parfaits et imparfaits. Parfaits parce qu’ils correspondent exactement à notre personnalité, imparfaits car ils ne sont qu’un chemin parmi d’autres pour atteindre le zéro ou l’amour inconditionnel. Tout est une histoire de confiance, comme le dit François Y. Oui, c’est peut-être ce qui permet d’avancer le plus vite sur la voie SDA, ceux qui ont compris ça, courent, volent sur ce chemin. La confiance est l’atout principal pour évoluer, pour avancer. Celui qui n’a pas la confiance n’avance pas, il ne le peut pas, il peut croire qu’il avance, en réalité il fait du sur place ou même involue. Sans la confiance, on reste en SDS. La confiance en tout ce qui nous arrive, absolument tout, ce qu’on peut appeler bien ou mal, croire que tout est là pour nous faire évoluer. La confiance que chaque être que nous rencontrons est à notre service pour nous aider à progresser, pour nous aider à rejoindre chacun de nos alters, à nous ré-unifier. Et qu’est-ce qui peut effectivement réunifier tous nos alters ? L’amour inconditionnel. Y compris, donc, bien sûr, pour nos bourreaux. « Aimez vos ennemis… comme vous vous aimez vous-même ». Tout est dit dans cette phrase, mais qui le comprend ? Ainsi cette autre phrase par exemple « Dieu mènera ton affaire à bonne fin », cela ne veut pas dire qu’il ménera notre affaire selon notre volonté de l’instant présent, ou même vers une « bonne » fin mais que la fin, quelle qu’elle puisse être, sera la bonne ! Et cette compréhension-là, ces secrets, nous font faire un saut immense sur la voie SDA…

 

Je voudrais partager également cette expérience de la silice que je suis en train de vivre. Qui ouvre non seulement ma conscience, mais agit également sur mon potentiel. Je m’explique : La confiance, je l’ai toujours eue, depuis toujours, je vis et je grandis dans cette confiance absolue que tout ce qui m’arrive est bien pour moi et pour ceux qui m’entourent. Mais cette confiance a toujours été très intérieure. J’ai parfois du mal à l’expliquer. Même quand je ne comprends pas le pourquoi des choses que je vis, je les accepte comme venant de mon ange pour mon apprentissage. De l’extérieur, on pourrait croire que je vis dans une espèce de fatalité, d’autant que mon autisme m’handicape fortement dans mes relations aux autres, et souvent je me tais, faute de pouvoir expliquer ce que je pense, ce que je vis intérieurement. Cela me cantonne dans une certaine passivité parfois ; une passivité confiante. Or j’avais déjà remarqué que l’amour pouvait cependant me faire sortir de ma coquille en me faisant faire des choses dont je ne me serais pas cru capable, quand il m’exacerbait de sa force de vie, de sa force créatrice. J’ai l’impression que la silice (cela fait une semaine que j’en prends) agit sur moi de la même façon. 

 

Un exemple concret : il y a six ans, à la suite de grandes souffrances causées par notre entourage géographique (ce serait trop long à expliquer), nous avons déménagé. En réalité, c’était une fuite. (Comme si Sand et Jenaël avaient fui le bézu avant l’heure : ils seraient passés à côté de tout l’apprentissage). A l’époque, nous ne pouvions pas le savoir, il en allait de notre survie (ou en tout cas, nous le croyions). 

 

Nous étions propriétaires de notre maison, mais qu’importe, nous allions la vendre et partir loin de tous ces soucis. Si nous avions fait les choses dans l’ordre, en écoutant notre en-je peut-être ne serions-nous pas partis, mais la souffrance n’est jamais facile à vivre, et le premier réflexe, la fuite est ce que nous avons choisi à ce moment-là. 

 

Une fois ailleurs, à l’abri dans un petit village perdu dans les forêts des Vosges du Nord, dont nous n’avions donné l’adresse à personne, nous avons mis la maison en vente. Au bout d’un an, toujours aucun acheteur ! Ne pouvant plus assumer les remboursements d’emprunt qui continuaient à peser sur nous, plus un autre loyer, nous avons donc essayé de la louer pour limiter les dégâts. Plusieurs locataires potentiels se sont présentés ; des gens bien solvables. Mais il a fallu que je craque pour une famille dont les seuls revenus étaient ceux de la CAF et qui me suppliait de les accepter parce qu’ils espéraient sortir de leur HLM pour faire un jardin à la campagne avec leurs cinq enfants dont le dernier était handicapé !

A ce stade, je me suis dit : « voilà, nous n’arrivions pas à vendre parce que cette famille devait venir là ! »  Tout a bien été pendant la première année, mais dès la suivante, ils ne payèrent plus rien. Ni l’électricité ni le chauffage toujours à notre charge ! Et pour nous, la galère… Je me demandais pourquoi ? Je savais bien qu’il y a toujours une bonne raison, mais je ne trouvais pas laquelle. La situation a empiré de plus en plus. Ils ont porté plainte contre nous, parce que soi-disant la maison était insalubre (nous avions vécu douze ans dans cette maison avec tous nos enfants sans aucun problème). Après une visite avec l’expert, mon compagnon est revenu complètement démoralisé. Ils avaient saccagé la maison, percé les radiateurs (donc plus de chauffage), troué les murs, fait tomber des plafonds exprès, bref, nous avons été condamnés à remettre la maison en état. Nous avons dû emprunter pour faire les travaux ! Mon compagnon devenait fou. Cela a duré quatre ans. Et ils sont partis du jour au lendemain, sans nous prévenir. Quand nous avons récupéré la maison, c’était à pleurer. Il fallait à nouveau tout refaire. Impossible de la vendre dans cet état. Je ne comprenais rien à ce qui nous arrivait, mais je continuais toujours à avoir confiance : il y avait une bonne raison à tout ça, j’en étais sûre, même si je ne voyais pas du tout laquelle. Au bout d’un an d’huile de coude pour remettre la maison en état, nous décidons de la remettre à la location. Mais la première famille qui se présente ressemble étrangement à la précédente. Je me dis « stop », l’histoire recommence, ce n’est donc pas la bonne solution. Nous décidons alors de profiter qu’elle soit à nouveau en état pour essayer de la vendre. En décidant de baisser le prix autant qu’il faudra pour qu’elle parte définitivement. (une parenthèse : toutes les démarches sont toujours faites par mon compagnon, moi je suis incapable de sortir de chez moi pour entreprendre quoi que ce soit comme démarches administratives, quand je dois rencontrer des gens, c’est la panique.)

 

Cela fait deux mois qu’elle est en vente sans une seule visite… 

Pendant tout ce temps, la relation avec notre nouvelle maison n’était pas très cordiale : La première année, (le terrain était en pente) je dégringole avec un tracteur qui se retourne, mon compagnon qui a vu la scène a bien cru que j’étais morte dessous. Mais non, seulement des contusions et des douleurs qui me harcèleront régulièrement par la suite. Notre nouveau jardin ? Rien ne veut pousser, à part des courgettes. Les tomates attrapent le mildiou tous les ans, les fraises refusent de fleurir, les arbres fruitiers ne donnent pas un seul fruit ! (signe qu’il faut en manger moins ? C’est ce que je me dis.)

Mais ce n’est pas tout : moi qui ai besoin de silence, me voici avec un chantier qui commence, celui du TGV à moins de 300 mètres. Et la maison voisine qui change de propriétaire pour un amoureux de veilles voitures à retaper. Le bruit dans la journée est infernal ! Et puis autre chose ; je ne me sens pas bien. L’énergie ici ne me convient pas, c’est comme si la maison voulait me pousser dehors en me rendant la vie impossible, et en même temps me retient prisonnière mais je n’ose le dire à personne, cela fait partie des choses que je garde pour moi, je parais déjà assez folle pour bien des choses… 

 

C’est alors que je commence à prendre la silice, il y a une huitaine de jours. Au bout de trois jours, toute cette histoire m’apparaît soudain sous un jour nouveau. Comme si le fil se dénouait et que je comprenais chacun des pourquoi que je me posais au fil de l’expérience sans comprendre. J’avais pourtant si bien compris le passage d’Hélène, de Sand et Jenaël au Bézu, et j’ai été si aveugle pour notre propre histoire !!!

Mais bien sûr, nous avions fui trop vite. Il ne fallait pas. Et notre précédente maison nous attend, elle attend que nous soyons prêts à y retourner, c’est nous qu’elle veut encore, pour un temps bref ou long, je ne sais pas, mais pour résoudre ce qui ne l’a pas été. C’est clair, soudain, comme une évidence ! Et d‘un seul coup, je n’ai plus peur d’y retourner. C’est comme si je voyais les choses depuis une autre dimension. Je me demande même pourquoi nous avons fui ainsi. Une espèce d’illumination en moi, de force même me pousse à aller jusqu’à la ville du côté de l’agence immobilière. C’est samedi, c’est fermé, c’est écrit sur la porte. Je regarde la vitrine pour voir si la photo de la maison va me dire quelque chose. Et au moment où je l’aperçois, l’agent immobilier apparaît pour récupérer des clefs et… croyant que je suis une personne en recherche peut-être d’un appartement, m’invite à entrer. Je ne peux faire autrement, je le suis, et je décide d’écouter la voix de mon ange qui me dit de ne plus la vendre, mais de retourner y vivre. 

 

Quand je rentre et que je le raconte à mon compagnon, il a du mal à croire à ce que je viens de faire. Mais la preuve que c’est bien ce qu’il fallait faire, il me dit que l’idée l’a traversé lui aussi, celle d’aller à nouveau habiter là-bas, mais qu’il n’osait pas me le proposer !!!!

 

Je n’ai aucun doute, la silice non seulement m’ouvre la conscience, mais elle me donne la force, une force nouvelle pour ne plus craindre le monde ni les relations avec les autres. Et c’est moi qui témoigne de cela, une autiste ! Ceux qui connaissent l’autisme comprendront. Il y a quelque chose qui est en train de se passer en moi, un changement de réalité, comme une ouverture de ma prison intérieure. Mes ailes sont en train de pousser (c’est une image, mais pas tant que ça) 

 

La silice régénère ce qui a été tronqué. Oui, il est écrit, comme le rappelle Hélène, que Dieu fabriqua Adam à partir de la poussière de la terre (l’argile). Là aussi, d’autres passages me reviennent, « nous sommes l’argile dans la main du Potier » « Le potier n'est-il pas maître de l'argile, pour faire avec la même masse un vase d'honneur et un vase d'un usage vil ? »

 

On en revient à ce qui est écrit plus haut. Il n’y a ni bien ni mal, seulement des expériences pour apprendre l’amour inconditionnel. Me vient l’intuition que la silice ouvre cette voie de l’amour inconditionnel. 

 

Allons-nous réellement retourner vivre dans la première maison ? Maintenant que nous en avons l’intention, peut-être les choses se dérouleront autrement ? Nous sommes prêts et ouverts à tout. M’est avis que nous n’avons pas fini d’entendre… Qu’importe la suite, c’est dans une confiance renouvelée… Même celle de rester ici malgré tout le bruit… Depuis samedi, il me semble qu’il y en a moins, il me semble aussi que cette maison ici endort sa mauvaise énergie… et je n’ai jamais vu autant de fruits sur ses arbres. Soit pour nous remercier de partir, soit les temps sont en train de changer… 

 

Il est dit encore dans la bible, toujours en rapport « Et si quelqu’un ne vous reçoit pas et n’écoute pas vos paroles, quand vous partirez de cette maison ou de cette ville, secouez la poussière de vos pieds ».

Je suis enfin en paix, je sens que maintenant, je vais pouvoir vivre n’importe où… 

 

Anna

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Commentaires: 2
  • #1

    Armelle (jeudi, 31 mai 2018 09:38)

    Rudolf Steiner disait que la silice reconnecte l’humain avec la lumière et l’énergie. Il en faisait un élément essentiel, non seulement pour la santé humaine mais pour l’agriculture biodynamique. Merci Anna de partager tes "aventures" qui sont très "éclairantes" pour moi (et mon prédateur).

  • #2

    Bernadette (jeudi, 14 juin 2018 12:11)

    J adore ce partage mais qu en pense le reseau LEO.Merci Anna