Anam - Italie

 

Traduction internet de l'italien vers le français :

 

Tout ce qui m'est arrivé depuis avant la naissance et qui a provoqué des émotions négatives en moi est-il venu attirer mon attention sur ces émotions ?

Est-ce l'émotion même qui attire mon attention ? Est-ce que c'est l'émotion qui utilise les événements, ou même de simples pensées, pour se faire entendre, pour me dire qu'il y a aussi elle? Si tel est le cas, il ne me reste plus qu'à me taire pour l'observer. Bien qu'il ne soit pas du tout agréable de la regarder pendant qu'elle me serre l'estomac et me coupe le souffle, alors qu'elle m'envoie tout en tension, elle me contracte les muscles pour crisper le visage et le corps. C'est une crucifixion lente et longue qui dure toute une vie. C'est elle qui a dessiné les rides sur mon visage. Elle a toujours été avec moi depuis aussi loin que je me souviennes d'avoir vécu. Elle est toujours avec moi, même quand je dors. J'ai essayé de la chasser, de l'oublier, de prétendre qu'elle n'était pas là, de la traiter comme une maladie, de lui donner du temps dans l'espoir qu'elle parte.

 

Je relâche la tension, le souffle, et toujours avec mon poids sur le ventre, je lui demande : "que veux-tu de moi ? Que puis-je faire pour toi ? Ne peux-tu pas me parler ou te faire sentir sans me faire souffrir ? ". Elle ne répond pas mais je sais déjà ce que vous pourriez me dire : "si vous ne le faisiez pas, vous travailleriez, vous iriez vous promener, dormir, lire, manger, ne vous occupez pas de moi." Il n'y a donc pas d'alternative ; il semble que ma souffrance soit le seul moyen de communiquer.

 

Je ne sais pas où je veux aller, mais je sens que c'est ma souffrance qui me motive.

Mon nouveau nom est Anam, ce qui signifie "sans nom" mais, comme par hasard, "aussi" âme ".

Je reçois avec gratitude votre invitation à rejoindre le cénacle.

 

° ° ° ° °

 

Tutto ciò che mi è capitato, da prima della nascita a oggi, e che ha provocato in me emozioni negative, mi è arrivato per attrarre la mia attenzione su queste emozioni?

 

È l’emozione stessa che cerca la mia attenzione? È l’emozione che usa gli eventi, o anche solo i pensieri, per farsi sentire, per dirmi che c’è anche lei? Se è così non mi resta altro da fare che starmene tranquillo ad osservarla. Anche se non è per nulla piacevole guardarla mentre mi schiaccia lo stomaco e mi toglie il respiro, mentre mi manda tutto in tensione, mi fa contrarre i muscoli fino a contorcere il viso e il corpo. È una lenta e lunga crocefissione che dura da tutta la vita. È lei che ha disegnato le rughe sul mio volto. È lei che mi accompagna da sempre, da quando ricordo di vivere, che è sempre con me, anche quando dormo. Ho provato a scacciarla, a dimenticarla, a fare finta che non ci fosse, a trattarla come una malattia, a darle tempo nella speranza che se ne andasse. 

 

Allento la tensione, respiro e sempre con il mio peso sullo stomaco, le chiedo: “cosa vuoi da me? Cosa posso fare per te? Non potresti parlarmi o farti sentire senza farmi soffrire?”. Lei non risponde ma so già quel che potrebbe dirmi: “se non facessi così tu lavoreresti, te ne andresti a spasso, dormiresti, leggeresti, mangeresti, senza mai badare a me.”Quindi non c’è alternativa; pare che la mia sofferenza sia l’unico modo che abbiamo per comunicare. 

Non so dove voglio andare ma sento che è la mia sofferenza a spingermi. 

Il mio nuovo nome vorrei che fosse Anam, che vuol dire “senza nome” ma, guarda caso” anche “anima”. 

Raccolgo con gratitudine il vostro invito ad iscrivermi al cenacolo.

 

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