Bonjour,
Depuis maintenant 1 an que je suis inscrite au Cénacle des LEO, je n'avais encore jamais osé poster un témoignage.
Ou plutot j'avais l'impression que je n'avais pas matière à poster pour trois raisons principales :
La première : car je me disais que mon histoire/ma vie n'était pas intéressante/enrichissante pour être partagée. A l'époque, je me suis souvenus dans un cahier de l'ange, que l'ange affirmait y avoir sur le site beaucoup de témoignages qui étaient des bavardages, donc finalement des sortes de parasitages d'énergie/de temps pour les lecteurs et l'équipe Leo qui devaient en prendre connaissance par la lecture. Je me suis tout de suite identifiée à ce que disait l'ange (sans n'avoir encore jamais rien posté !). Le prédateur dissuasif était présent.
La deuxième raison qui me poussait à ne rien poster était, il faut bien l'avouer, en raison de la présence de mon alter/sous personnalité de paresseuse (toujours présente aujourd'hui). J'ai cette paresse (venant du prédateur) de ne pas faire l'effort d'observer mon quotidien, de ne pas faire attention aux synchronicités, aux messages de la vie, et à ses leçons, donc à ne pas intégrer la connaissance.. ce qui me fait me (r)endormir dans la matrice, telle une droguée préférant les illusions douces de ce monde SDS plutôt que choisir/acter le chemin plus exigeant et confrontant de la voie SDA.
Pourtant, je suis quelqu'un de très intellectuel, (trop en réalité..), qui aime l'introspection et réfléchir sur elle-même... J'aime réellement travailler sur moi-même, sur mes failles et mes vulnérabilités. Sauf que l'envers de cette qualité c'est qu'à être trop tournée vers soi-même, on risque de se perdre... En effet, j'ai ce défaut en travaillant sur moi-même, de souvent réfléchir dans le vide. Mon mental turbine, et tourne dans tous les sens – ou dans le même sens, pensant bien réfléchir, (sur les leçons de la vie, par exemple) alors que c'est le hamster qui tourne dans sa cage et ne sait pas qu'il fait du surplace, croyant avancer.. En effet, l'intellect sans l'expérience, sans « le saut dans le vide » n'est rien.. il n'est qu'un savoir qui n'est pas intégré dans les cellules.
Pour revenir à cet alter paresseux, c'est ce dernier qui m'a fait éloigner du travail sur la connaissance et du réseau Léo. Cet éloignement s'est fait, petit à petit sans m'en rendre compte vraiment.. N'étant plus informée et confrontée par les écrits/témoignages de la grille de lecture du réseau Léo, j'en avais perdu la vision et la réalité du vrai monde (existence de la prédation en moi-même, et chez les autres..). Sans compter que côtoyer des personnes non sensibilisées à ces questions ajoutait à ce phénomène. Tous les ingrédients étaient réunis pour céder aux chants des sirènes de la prédation et se rendormir tranquillement et insidieusement dans la matrice.
Troisième raison de mon refus de témoigner : (et les vidéos de Nina et Gégé me l'ont fait prendre conscience), c'était que je me sentais inférieur pour partager mon vécu. Je me sentais illégitime, surtout par rapport aux anciens du réseau Léo, qui pensais-je, avaient vécu beaucoup plus d'événements probants et enseignants que moi-même dans ma vie. Je les mettais sur un piédestal. D'où une sensation de culpabilité, d'infériorité.. et bien sûr, cela cachait une peur d'être jugée en retour et rejetée, indigne de faire partie de l'aventure Léo.
Je pense que ce qui m'a aidée à poster aujourd'hui c'est le fait que je prends progressivement conscience de la nécessité de me détacher du regard et du jugement des autres... J'en suis encore qu'à mes débuts car je me rends compte que je suis encore prisonnière du regard de l'autre..
Un exemple : Pendant le confinement, j'ai fait deux visio avec un groupe d'amies. L'une d'entre elle, m'interpelle en me demandant si je suis à Paris, car à mon arrière plan, elle voyait que je n'étais pas confinée à mon domicile habituel.
A mon désespoir j'ai du lui dire que j'étais partie me réfugier chez mes parents en province (j'écris pro-vice !) pour mieux vivre le confinement (à mon désespoir car je ne voulais rien lui révéler mais elle m'obligea à lui dire cette vérité, ce que je n'aurais pas fait de moi-même !). On me demanda alors comment j'ai fait car il y avait des contrôles partout sur les routes et pour accéder aux trains : il était donc normalement impossible de se déplacer !
Et là, un énorme malaise s'empara de moi. Je n'ai pas osé dévoiler la vérité à savoir que j'avais demandé à mon frère de falsifier mon attestation professionnelle, me permettant alors de pouvoir me déplacer de Paris à chez mes parents.. J'ai alors dit que j'avais rédigé une simple attestation pour rejoindre une personne vulnérable et que j'ai pu passer les contrôles de police grâce à cela. J'ai senti que personne ne me croyait mais le fait de mentir et de ne pas assumer mes actes, avait laissé la prédation s'emparer de moi.. Tellement que pendant les deux visios je n'osais presque plus parler.. Je n'étais plus moi-même, mais submergée par mon prédateur qui portait le masque de la honte... J'avais honte de mes actes et par dessus le marché je n'osais pas partager ma vision sur la mascarade du coronavirus, car mon groupe d'amies (dont une particulièrement) adhérait complètement et viscéralement aux infox du gouvernement sur le virus..
Conclusions : je donne encore trop de pouvoir aux regards des autres ce qui en réalité masque de ma part une peur du rejet. Etre rejetée par ses pairs, en raison de sa différence. Finalement, ces amies sont un beau miroir, car je pourrais les accuser d'être crédules (croire les mensonges des dominants), mais quelle hypocrite je ferais, car je devrais alors en retour et toute logique m'accuser de proférer des mensonges ! Quelle différence y a-t-il entre un politicien qui contourne les lois et moi-même qui ne les respecte pas, aussi inique soient ces lois ?
J'ai conscience que maintenant que le confinement est fini, j'acte tout cela à postériori. C'est facile de voir tout cela après que les restrictions de déplacements aient été assouplies ! Un tour de passe passe qui me fait dire que je n'ai en réalité pas intégré la connaissance/leçon sur tout cela. Si l'expérience se représente est-ce que je tomberais dans la tromperie ? Je me rends compte en écrivant qu'une part de moi serait prête à le refaire.. Comment pourrais-je surmonter cette épreuve, cet alter trompeur qui risque de resurgir dans le futur ? (boucle de rétrocausalité)
Pour couronner le tout, je ne vous ai pas précisé que je suis agent de probation/travailleur social au Ministère de la Justice (sic !) spécialisée dans l'accompagnement des personnes qui ont v(i)olé (trompé?) la loi ! Mon rôle étant, entres autres, de susciter auprès de ces personnes une réflexion sur les infractions commises afin qu'ils ne récidivent plus. Le jeu des miroirs est présent : je deviens à mon tour l'infracteur, le transgresseur !
Je suis le loup déguisé en mouton, (l'agent de probation) qui apprend au loup (au délinquant) à ne plus chasser ! Hypocrisie la encore. Faites ce que je dis, pas ce que je fais !
Je me suis promise de révéler la vérité à mes copines les prochaines fois que j'aurais un contact avec elles. Mais est-ce que mon prédateur m'en empêchera ou plutot est-ce que je vais le laisser m'en empêcher ?
Voila pour mon premier message. J'ose vous l'envoyer. J'ai peur. Je me dis mais si quelqu'un retrouve mon identité dans ce témoignage ? Qu'est ce que je risque ? Des problèmes avec mon administration ? Avec mes proches ? Pourquoi j'ai ce (faux) sentiment que l'on va se moquer/se juger de moi ?
Est-ce que c'est ça le partage de la connaissance ? Ou suis-je à côté et dans les « bavardages » que j'aimerais justement éviter. ? Est-ce que je suis dans la simple transcription d'un pseudo journal intime ?
Et si jamais vous trouvez ce témoignage ridicule et très emprunt SDS donc pas publiable, est-ce que cela va me faire renoncer à ma quête de la connaissance ? (par orgueil SDS..)
Beaucoup de questions m'assaillent... Le hamster qui tourne dans sa cage encore...
Stop !
Que de chemin à parcourir encore !
Le dévoilement de soi, la mise à nu devant le regard/jugement de l'équipe Léo et d'autres n'est donc pas facile.
Allez hop, j'envoie !
NB : Finalement j'envoie ce message avec quelques semaines de retard après sa rédaction.
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Romain S (mercredi, 17 juin 2020 17:05)
J'ai ces programmes inscrits très fort en moi également, le plus difficile étant de cesser d'entretenir (dans mes paroles, mes comportements, mes pensées) l'image de moi-même que je m'étais créé en réaction aux peurs et aux manques, pour revenir à la spontanéité de l'enfant avec le discernement de l'adulte, de la prédation. Je te propose d'échanger un peu plus sur le sujet si tu le souhaites, je n'ai jamais eu l'occasion d'échanger avec quelqu'un porteur des mêmes programmes, et il me semble que ça pourrait mener à une libération mutuelle ? En tout cas merci beaucoup d'avoir osé partager ce texte qui me fait miroir, je t'encourage à battre le fer quand il est encore chaud et continuer à écrire ^^
Claire M (lundi, 29 juin 2020 10:15)
Excellent partage Hanna, merci
Tu viens de gagner des points libertés, et cela m'enchante d'avoir remis ma vie au service de l'humanité pour assister à leur libération intérieure.