L'autorité - part 1 - par Galline & Gilbert

 

Textes sur l'autorité en lien avec le tome 1 des Chroniques du Girku d'Anton Parks

 

Nous possédons les conflits et automatismes de comportements - bienveillants ou agressifs - de nos "prédécesseurs" (nos géniteurs). 

 

Je pressens que mon besoin instinctif de tout contrôler est en lien avec mon « ADN reptile » issu de la famille Galactique, reptilienne, les Gina’abul (géniteurs de l’être humain sur terre). 

 

***

 

La révolte face au système.

 

Jusqu'à ce jour, mes textes étaient "expulsés" par une énergie de révolte. 

Cette énergie de révolte a été nécessaire pour stopper ma participation à un système de domination : mon travail de professeur de commerce. J’étais en colère. Je souhaitais dénoncer les manipulations de mon ennemi : le système actuel. Je n’avais pas compris que quand j’étais en guerre contre la société, j’étais en guerre contre moi. Car j’avais bien des comportements d’abus à l’image de cette société que je détestais et fuyais. Ils étaient déterminés par des programmes perfides implantés en mon ADN à la création de l’homme.

 

Je fais souvent le rêve suivant : « Je suis dans un groupe de rebelles –dénonciateurs des abus du système – possédant des preuves écrasantes et devant fuir, non acceptés par le système en place. » La première étape c’est combattre à l’extérieur qui n’est en fait que le reflet du programme en soi.

 

Quand je rejetais l’autre à cause de sa tendance SDS, je me rejetais. Je me jugeais tout comme je le jugeais négativement. Plus je jugeais, plus je m’écartelais créant un fossé entre deux parties de moi : celle que j’aime et celle que je m’aime pas. Je n’étais plus un tout mais deux parts qui s’affrontent tel le bien et le mal. Plus j’étais dans la société – au contact de personnes SDS révélatrices de mes comportements – plus je me coupais en deux dans une lutte intérieure. 

 

Dans ma dernière expérience de création d’entreprise j’étais en conflit avec mon associée qui se sentait constamment agressée. En réalité, cette personne me montrait la part de moi que je refusais. Je ne pouvais l’éviter. Je n’arrivais pas à la comprendre. Il m’était impossible de la voir comme une représentante vivante de la manière dont j’agis parfois. Je percevais un tel fossé entre nous que je m’écartelais en un grand écart impossible, à l’image de ma bascule du bassin m’empêchant de marcher correctement. En réalité, elle et moi n’étions que les deux faces d’une même pièce. Pourtant je croyais alors que je devais « basculer » vers une vision plutôt qu’une autre. 

 

Nous avions deux comportements distincts – à l’image de deux faces d’une même pièce – tout comme en mon ADN je possède deux orientations SDS et SDA. Privilégier un comportement était équivalent à privilégier une part d’ADN et me couper de l’autre. Hors couper mon ADN signifie ma mort. Inconsciemment, sachant que je ne pouvais faire un choix soit je fuyais dans une autre activité privilégiant la part de moi que j’aimée soit je créais un cocon et me camouflait dans un isolement protecteur. Pour moi, ce fut me réfugier dans ma maison mais pour d’autre ce peut-être prendre du poids (créer une couche de gras ou de rétention d’eau, entre soi et le monde). 

 

Nous nous protégeons toujours de la même émotion : la peur de manquer.

 

Si l’autre m’agresse c’est qu’il fait preuve de pouvoir sur moi. Il fait preuve d’autorité pour retrouver du contrôle sur ce qui l’échappe car il a peur : il veut s’éviter « une blessure ». Comprendre sa peur, c’est comprendre ma peur. L’autre est mon miroir. J’ai, moi aussi, peur de revivre une blessure.

En réalité j’ai peur de ressentir la blessure que vit dans un autre espace-temps un de mes alters. Ressentir cette blessure - l’injustice, la trahison, l’humilation, l’abandon, le rejet - c’est intégrer un de mes alters et refaire un tout. 

 

Quand je me rappelle et accepte la douleur de cette blessure, mon comportement abus – qui a eu un rôle de protecteur tel « un mur d’oubli » entre moi et cette douleur - devient inutile. Donc quand je ressens plutôt que de lutter j’alchimise mon ADN. 

 

En effet quand je me rappelle et accepte la douleur de cette blessure, je n’ai plus besoin d’être dans la force - tout contrôler(1) pour l’éviter – je peux être dans l’énergie faible : l’émotion. Je passe d’une énergie nucléaire forte – un ADN à orientation SDS - à une énergie nucléaire faible – un ADN à orientation SDA.

 

En résumé tant qu’une personne ou une situation m’agresse ou que j’agresse quelqu’un en étant autoritaire c’est qu’une blessure en moi demande à être vue. La colère est le signal d’alarme.

 

Par effet de conséquence, les situations ou personnes qui m’agressent deviendront de plus en plus faibles - si je ressens les émotions que cela génèrent en moi - car elles n’auront plus de rôle à jouer (celui de m’aider à identifier une cicatrice ouverte en mon âme). Je comprends mieux pourquoi on dit que : « rien n’est une fatalité car tout a un sens ! »

 

Prenons un exemple : l’augmentation de salaire de mon époux.

 

Mon époux, à quatre années de la retraite, a demandé une augmentation de salaire. Cette augmentation a été accordée à son second – pour réduire l’écart de salaire entre eux - mais pas à lui. Il a reçu à la place « une médaille du travail » correspondant à 15 ans de service portuaire. Il est en colère. Il ressent une profonde injustice – estimant être celui qui a travaillé plus dur – mais dont la valeur n’est pas reconnue. Il ne se sent plus à sa place au port. Il compte les années avant son départ puisqu’un autre métier, dont il est passionné, l’attend : l’ostéopathie (il consulte sur ses jours de repos). 

 

Depuis quelques années, la zone de la hanche gauche le fait souffrir. Il a perdu sa souplesse : se mettre à genoux ou à faire un « grand écart » est douloureux. Son corps lui signifie qu’il ne peut plus faire le grand écart entre le port – sa part SDS - et son cabinet de soin – sa part SDA. Il a une vision négative sur le port et n’arrive pas à voir cette expérience comme un indice sur une blessure cachée en lui. Sa chef de retour des îles pour vacances, lui offre un t-shirt avec un esclave noir dessiné dessus. Le port qu’il identifie comme son lieu de labeur l’informe sur sa douleur : l’esclavage. Celle d’un « homme amoindri », par sa blessure : sa condition injuste, qui cherche par le service rendu son salut. 

 

Son attitude d’abus, celle du sauveur - agressant sa hiérarchie pour faire passer le bien-être des plaisanciers et du port avant tout - se perpétuera pour cacher sa blessure. Tant qu’il n’aura pas ressenti en lui ces émotions : la peine, l’enfermement, la contrainte et l’humiliation (qui lui sont infligés), le port restera une expérience douloureuse mais qu’il ne peut quitter. 

 

Il est créateur de son propre désarroi… A cause de sa douleur non vue « il se dévalorise » - il a peur de manquer dans le futur - et accepte (inconsciemment) « d’être puni et dévalorisé ». Sa blessure d’injustice ressurgit alors pour être ressentie. Il la fuit en se rebellant. Il retrouve alors son automatisme abus (encouragé par son programme de soldat) : être le sauveur pour « se revaloriser », « se remplir » par la gratitude des gens qu’ils aident au port comme dans son cabinet. Jusqu’alors il préférait être dépendant du bonheur d’autrui plutôt que de faire face à sa douleur d’injustice. Mais, avec leurs nouvelles directives, ses chefs l’empêchent de contenter les plaisanciers. Les gens sont de moins en moins satisfaits ce qui l’amène à avoir de plus en plus de difficulté à tenir son « rôle ». Ce qui va avoir pour conséquence de lui faire comprendre qu’être « le rebelle ou le sauveur » ce n’est pas être libre d’être soi. C’est un automatisme d’abus pour cacher une douleur.

 

GG (G de Galline et G de Gilbert !!!)

 

 

1 - Ce contrôle a un prix, celui de nous rendre dépendant. Certaines personnes préfèrent « contrôler autrui » - lui dire quoi faire, comment et quand - et être en dépendance de la prise d’énergie que cela génère plutôt que de faire face à des douleurs en attente.

 

 

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Autorité - part 1 - Galline et Gilbert.
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