J'ai vécu 37 ans avec mon ex conjoint, May. Je ne dirai pas mon compagnon (étymologie : Celui avec lequel on partage le pain), car certes, si on a partagé le pain, on n'a pas partagé l'essentiel, l'essence ciel. Bref, un compagnon pour moi, c'est aussi et surtout un être avec lequel on chemine, avec lequel on fait un travail intérieur.
Un extrait des écrits d'Hélène sur le Réseau Léo : "Si ton compagnon résiste à s'ouvrir à ta réalité, il n'est pas ton compagnon. Il reste simplement un passager dans ta bulle de perception qui t'a accompagné jusqu'ici, pour servir de miroir, afin que tu puisses apprendre à te connaître."
Il s'est avéré que son côté très très matérialiste a pris le dessus dans notre relation de couple. Je tiens à préciser tout au long de ce récit, quand je parle de May, je ne le juge pas, je ne prétends à aucune supériorité de ma part. Ce sont simplement des constats. Donc, à terme, le couple que nous étions ne pouvait plus continuer. Je m'en suis rendue compte il y a de nombreuses années. Mais, j'ai laissé aller la situation, prenant toutes sortes de prétextes pour ne rien changer, et en particulier les enfants (2 enfants).
Donc, en 2022, on se sépare. Nous sommes en 2024 et il habite toujours avec moi dans la maison dont je suis propriétaire. Au mois de mai, je lui ai demandé de partir. Nous sommes début septembre et il est toujours là. J'ai réitéré ma demande pour qu'il parte début octobre. Je ne vais pas repousser éternellement la date. Je sais très bien qu'il joue sur mes points faibles, c'est-à-dire ce que je crois être de la bonté (mais en fait, qui n'en est pas du tout du tout). En octobre, c'est bye bye. Son énergie prédatrice n'a qu'à bien se tenir. IL S'EN VA. Point barre.
Histoires de chats
Vers le milieu du mois de mai, un chat s'est installé dans le petit hangar qui jouxte la maison (territoire quasi exclusif de May qui y passe son temps à réparer des objets). Ce chat y a construit son nid et évidemment, y a aussi fait ses besoins. Du coup, May n'a eu de cesse de le pourchasser pour l'éloigner mais il revenait constamment. Il n'y a pas de porte d'entrée dans ce hangar. Il a donc installé une grille. Mais il revenait, se faufilant dans les interstices. Là, il a installé un système ou il ne peut plus rentrer. Mais, il rôde dans les parages. C'est étonnant de constater que ce chat symbolise parfaitement la situation actuelle de May. Il ne veut pas partir et se sert de ma maison pour ses besoins (manger, dormir, résider). Je lui en ai parlé mais il n'entend pas. Quelques jours après, un autre chat est entré en scène. En face de la fenêtre de ma chambre, il y a, à une certaine distance la fenêtre d'un voisin.
Et qu'a fait ce voisin ? il a mis une grille à sa fenêtre pour empêcher son jeune chat de partir. Donc, d'un côté un chat qui ne VEUT pas partir et de l'autre, un chat qui ne PEUT pas partir. Est-ce un reflet de moi-même? Très certainement. Suis-je prisonnière de mon attachement à May ? C'est probable mais j'en parlerai un peu plus loin.
Parfois, ce jeune chat et moi, on se regarde intensément et je sens dans son regard une grande détresse (à ne pas pouvoir agir selon sa nature intrinsèque).
Autre synchronicité : Le jour même ou le voisin met sa grille pour le chat, je regarde une vidéo sur Le Réseau Léo. Jenaël montre le dessin d'un crop circle et demande ce que c'est. En fait, il s'agit d'un visage derrière une grille, un visage derrière la matrice. M'extraire de la matrice est mon plus grand souhait, en tout cas tendre vers ce but.
Qu'en est-il du symbolisme du chat ?
Dans un article sur internet, du site "Je pense.org", il est dit :
"Le symbolisme du chat est très ancien, variable d'une culture à l'autre dans ses aspects positifs ou négatifs. C'est en Egypte ancienne que le chat acquiert son plus haut rang. Ils sont considérés comme des Incarnations de Bastet, déesse de la joie, du foyer, de la grossesse et de la maternité. Les romains eux, puis les chrétiens voyaient d'un mauvais œil ce culte du chat. Les seconds associaient ces félins au péché. Le chat est diabolisé dans l'Europe du moyen âge associé à la sorcellerie et pourchassé. Dans la tradition musulmane, c'est un animal favorable doué de baraka (chance). Il est doté de qualités magiques. Dans le boudhisme, il apaise l'esprit l'esprit et guérit la tristesse. Au final, son symbolisme est très lié à la spiritualité. On le dit doté d'un sixième sens, capable de détecter les énergies ou les ondes que l'humain ne ressent pas. Le chat accompagne l'homme depuis des millénaires, tout en gardant ses distances."
Quoi qu'il en soit, ces 2 chats incarnent à merveille nos situations respectives et sont de précieux guides.
Histoires de souris :
Cet été, chaque matin, dans la cuisine, il y avait du désordre, des feuilles de plantes grignotées, des déjections sous forme de petits grains noirs. Au début, je n'y ai pas prêté attention. Puis, un jour,des fruits entiers ont été grignotés. Là, j'ai compris que c'était une ou des souris. Du coup, branle bas de combat, j'ai mis les fruits à l'abri ainsi que la nourriture. Cette situation me met en rage, je dis bien en rage qu'une ou des souris viennent s'approvisionner chez moi. Et quand je vois des déjections, j'ai des envies de meurtres. Même si je n'aime pas les manières fortes, je n'ai qu'une envie, piéger ce rongeur. Ce qui m'exaspère c'est que cet animal agit dans l'ombre, la nuit, sans être vu (même si c'est sa nature). Je ne la vois pas, elle est cachée et me prédate. LA FUREUR.
Les enfants ne s'y sont pas trompés quand ils sont venus cet été : "C'est plein de parasites dans cette maison cet an-ci", m'ont-ils dit.
Histoires de bourdons et autres insectes :
Tout cet été, quand je laisse les fenêtres ouvertes, des bourdons rentrent dans la maison et me tournent autour de manière que je considère comme agressive. Situation qui n'arrivait jamais auparavant. Ils ne rentraient tout simplement pas.
Idem avec des guêpes que je retrouve tous les jours et qui me scotchent.
Si avec tous ces signes, je vois pas ce qu'il y a à voir !!!
Mon prédateur m'assiège totalement. Parfois, je vois, parfois non. Il me fiche la tête dans le sable, me faisant prendre des vessies pour des lanternes.
Dans le tome 8 de L'Onde de Laura Knight, il y a une illustration page 233 qui est totalement flippante où l'on voit des être invisibles assis sur des humains, et il est dit que le mot "possession" dérive d'un mot latin qui signifie littéralement "s'assoir sur". Possession de mon prédateur qui s'assied sur moi, ce qui illustre parfaitement la réalité de l'invisible, me faisant ressembler à une cuvette de wc !!!
MAIS JE VAIS ME RELEVER, ME REDRESSER, ME TENIR DROITE, entre terre et ciel, en gros larguer cette relation qui n'en est plus une mais un pis aller.
Et évidemment vient cette question (surtout quand on a lu la série de l'Onde). May est-il un psychopathe ? Une partie de moi le pense. Sinon, il serait parti de lui-même, ayant suffisamment d'amour propre. Est-il un portail organique comme le décrit Laura Knight dans ses ouvrages ???
Dans le tome 6, Laura Knight dit :
"Dans le cas ou la compréhension et la libération psychique du contrat (arrêt de la prédation dans une relation) n'auraient aucun effet, il faudra alors considérer la possibilité que nous ayons affaire, soit à un prédateur naturel incarné dans un corps humain, soit à l'extension d'un être SDS de 4ème densité".
Elle ajoute :
"Car dans l'arrêt de la relation, si c'est à une âme humaine que nous avons à faire, elle ira son propre chemin et les deux parties seront enrichies par l'expérience."
Dans ses remarques sur la psychopathie, dans le tome 7, Les Cassiopéens disent :
"Vous avez été sélectionné pour interagir avec ceux qui déclencheraient une réponse hypnotique menant en fin de compte à un soutirage d'énergie. Il ne faut pas agir contre eux, les psychopathes). Vous devez agir dans l'intérêt de votre destinée... Outre la motivation prosaïque, éviter la douleur et la souffrance auxquelles aboutit toute relation avec un psychopathe, cette quête de compréhension recèle un but plus profond : La conservation de l'énergie pour la transition."
Donc, CIAO le soutirage d'énergie.
Malgré tout, j'ai le sentiment très profond d'être responsable, en premier lieu, de cet attachement. Il y a une part de moi (que j'espère toute petite) qui ne peut pas se défaire. Programme social ? Educatif ? Familial ? Transgénérationnel ? Hérité d'une autre vie ? Dans une autre dimension?
Je pencherai pour le transgénérationnel. Je m'explique :
Mon hypothèse :
Les indicateurs que nous sommes en lien avec des personnes de notre arbre généalogique sont les prénoms, les dates de naissance, de conception et de décès similaires. Ma tante Louise (que je n'ai pas connu), soeur de ma mère est née le 12 juin 1914. Je suis née le 5 mars 1965 donc conçu (approximativement) le 5 juin 1964. Donc, une semaine d'écart sépare sa date de naissance de ma date de conception. De ce fait, je pense être en lien avec elle (plus d'autres éléments que je n'expliciterai pas ici).
En 1970, Louise divorce (une tragédie pour elle d'après la famille). En concomitance de cet évènement, on me met en pension (j'ai 5 ans) chez les soeurs. Il se pourrait que j'ai développé une culpabilité inconsciente du genre : On m'abandonne, on m'envoie loin car je suis coupable (les enfants s'attribuent facilement la culpabilité des actes d'autrui surtout de leur famille) dans mon inconscient d'avoir délié un couple.
En décembre 1991, je pars travailler dans le département du Nord, donc loin. Un mois après, on détecte un cancer de la prostate chez mon père. Deux ans après, il meurt. L'année ou il meurt, en allant au travail dans le Nord, j'ai failli tuer quelqu'un sur la route enneigée. J'allais vite et j'ai perdu le contrôle de la voiture. Celle ci s'est arrêtée à quelques centimètres de la personne. Jacques Martel dans le dictionnaire des malaises et maladies dit en parlant des accidents : "Un accident est très souvent synonyme de culpabilité ou de peur".
Donc, pour mon père, les mêmes ingrédients sont réunis. Je pars loin, mon père déclenche une maladie grave qui le fera partir dans l'au-delà. Le couple de mes parents est délié.
Le 25 décembre 2019 (inverse de 91, même signification pour l'inconscient), je suis avec May et sa soeur dans les calanques marseillaises. On randonne et à un moment, on parle d'une personne, Anne-Marie avec qui May a eu un enfant (c'était avant de me connaître). Ils l'ont tout deux abandonné. Et boum, au même instant, je me fracture le péroné. J'ai mis 5 mois pour remarcher correctement. Encore un couple qui s'est délié avec un abandon total d'enfant à la clé.
Cette culpabilité inconsciente continue de s'exprimer dans mon ex couple. J'en ai la profonde intuition. J'ai une grosse difficulté à lâcher.
Mais octobre est le bon mois...
Cordialement.
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