Bienvenu dans l’approche « Je Te Vois » de Michael Brown

(version PDF en bas de page)

 

Traduction réalisée par Kirsten et Johannes avec l'aide de Christine et Stéphane.

 

Traduction de l’essai « Welcome to the I-C-U »

(Bienvenu dans l’approche « Je Te Vois [1] ») de Michael Brown.

 

 

 

Première partie

 

Effleurer la surface : approche et perspective chamanique

pour améliorer le bien-être physique, la clarté mentale et l’équilibre émotionnel.

 

 

 

Cet article a été écrit afin de partager une pratique énergétique profonde que j’applique dans ma propre expérience. Je partage cela parce que les conséquences sont immédiates, profondes et libératrices. Comme la plupart des pratiques authentiques qui a trait au corps émotionnel, elle est simple et « non-active ». Mettre cette approche en pratique se fait sans effort et sollicite seulement la conscience. En l’appliquant pendant quelques jours seulement, on peut déjà remarquer des changements immédiats. Et quand on s’en sert constamment pendant quelques semaines, de profondes transformations s’amorcent. Cela s’appelle « Je Te Vois » (en anglais « I-C-U »)

 

Avant de révéler cette pratique, il est utile de l’éclairer en mettant en scène le contexte adéquat.

 

Il y a « quelque chose » qui nous arrive à tous, quelque chose qui est devenu partie intégrante de notre vie et qui parfois nous rend fou. Cela commence souvent par un déclencheur extérieur. D’autres fois, cela survient et entre dans notre champ d’expérience en ne provenant de nulle part. Cela se glisse[2]à l’intérieur de notre expérience sous la forme « d’un schéma de pensée particulier » qui nous persuade d’entrer en réaction. Ce schéma de pensée résonne toujours avec notre suffisance[3]. Il se répète incessamment dans notre corps mental jusqu’à ce que nous soyons hypnotisés et que nous passions à l’action. Au moment-même où, sous l’effet de cette provocation, nous agissons, nous nous sentons alors dans notre droit, fervemment convaincu que nous « agissons avec justesse ». Ce courant de pensée hypnotique est puissamment persuasif. Il conditionne une situation sans issue afin de suggérer le comportement réactif. Cependant, une fois que nous sommes entrés dans la réactivité suggérée, nous souhaitons ne pas l’avoir fait. Le shoot émotionnel que nous recevons en réagissant ainsi, bien qu’initialement il nous ait apporté un afflux trompeur d’énergie, se dissipe inévitablement et nous laisse quelque peu déboussolés, comme si nous venions de sortir d’un état de transe. Quand on réalise ce qu’on vient de faire, jusqu’aux circonstances mises en mouvement à travers notre suffisance, nous ne nous sentons pas du tout à l’aise avec nous-mêmes. Notre comportement réactif sème également la zizanie; cela entraîne immanquablement de la contrariété injustifiée chez les autres. Seulement, une fois que la résonnance d’avoir « bousculé les autres » s’est amplifiée et qu’elle nous apparait, nous réalisons que nous avons agi comme si nous avions été « sous l’effet d’un sortilège ».

 

Vous savez exactement ce à quoi je fais référence, n’est-ce pas ? Vous le savez parce que cela vous arrive souvent. Cela vous arrive suffisamment souvent pour que cette expérience soit devenue une partie de qui vous percevez être. Vous vous y êtes identifiés. Mais, ce n’est pas vous. Cet article présente une pratique simple qui vous le prouve lorsque vous l’expérimentez. Cette dernière vous autonomise également pour vous libérer de cette condition critique. Cela ne veut pas dire que vous avez un problème, mais il y a un « angle mort énergétique » dans votre conscience qui vous rend vulnérable à quelque chose. L’intention de cet article est de vous fournir les outils de perceptions intérieures nécessaires pour vous permettre d’intégrer cette situation problématique.

 

Si vous avez lu ou êtes entré dans LE PROCESSUS DE LA PRÉSENCE, ou que vous avez lu certains de mes textes qui présentent cette démarche, vous allez être familiarisé avec le mécanisme d’ « empreinte émotionnel » et comment les autres, à travers le reflet qu’ils vous renvoient, déclenchent une prise de conscience intérieure de cette empreinte en nous bousculant, comme si cela était un coup monté contre nous[4]. Nous appelons cela faire « l’expérience du messager ».Vous pourriez présumer que l’expérience énergétique que je viens juste de décrire, celle qui nous emporte dans un comportement réactif regrettable, est la même que lorsqu’on fait l’expérience « du messager ». Elle y est reliée, mais ce n’est pas la même. Il s’agit toujours d’une forme de « mise en scène[5] » associée à notre empreinte énergétique, mais cela est plus subtil.

 

L’expérience d’être emporté par l’émotion dans un comportement réactif à travers une forme-pensée répétitive et hypnotique est une rencontre avec des entités énergétiques parasites. La différence avec « le messager » et « un parasite » est la suivante :

un messager reflète nos blessures émotionnelles et nous les renvoie pour que nous ayons une opportunité de les intégrer, tandis qu’un parasite s’attaque à nos blessures émotionnelles de façon détournée, en les réveillant, comme moyen

pour manipuler l’état de notre champ émotionnel.

 

Oui, je sais, cela semble sinistre, mais dans la plupart des cas, cela n’est pas plus sinistre que la présence de puces sur un chien. Comme un animal qui a eu des puces depuis longtemps, nous ne pouvons même pas percevoir la présence de parasites énergétiques dans notre expérience. Au début, nous ne pouvons les « voir » qu’en observant l’impact de leur présence. Et, jusqu’à ce que nous soyons capables de les voir, nous restons leurs fournisseurs de nourriture et ignorants de l’être.

 

Entretenir des parasites de n’importe quelle nature que ce soit, affaiblit la santé physique et le bien-être, trouble nos processus mentaux et ajoute des déséquilibres supplémentaires à notre condition émotionnelle. Nous avons tous été des hôtes de parasites énergétiques depuis notre enfance et c’est pour cela que nous nous identifions à tord à l’impact de leur occupation dans notre champ énergétique. Comme un chien qui a des puces, nous nous grattons et nous grattons et considérons le fait de se gratter comme faisant partie de notre vie. Et comme les chiens, nous ne pouvons pas voir les puces qui sont la cause des démangeaisons ni donc y faire quoique ce soit d’autre que de se gratter. Parfois ces « puces » sont plus préoccupantes : parfois il s’agit de tics qui non seulement sucent notre énergie vitale, mais transportent et transmettent des maladies invalidantes.

 

Cette activité parasite s’installe énergétiquement à l’intérieur de notre champ d’« énergie en mouvement », à l’intérieur de notre champ émotionnel. De la même manière que les émotions sont invisibles à l’œil physique, elles ne peuvent pas être perçues autrement qu’à travers leurs expressions extériorisées et visibles au monde, ou à travers la perception de nos ressentis, ainsi les parasites énergétiques sont aussi invisibles à nos yeux. Eux aussi ne peuvent être perçus qu’à travers la perception de nos ressentis et à travers les effets de leur présence qui se manifestent dans la totalité de notre expérience physique, mentale et émotionnelle.

 

Juste parce qu’on ne peut pas voir quelque chose,

cela ne veut pas dire que cela n’existe pas.

 

Heureusement, il est simple de nous débarrasser énergétiquement de ces puces et de ces tics, sans effort. Alors, même si notre condition « d’hôte d’entités parasites dans notre champ d’énergie » parait tirée par les cheveux, en pratiquant la procédure partagée dans cet article, puis en observant les effets qu’elle a sur notre expérience globale, nous saurons alors sans aucun doute que quelque chose que nous percevions comme étant une partie de nous-même, s’en est allé. Ensuite nous pourrons nous faire notre propre opinion quant à ce qui était à l’origine des inconforts particuliers qui nous « démangeaient »métaphoriquement parlant, dans notre expérience de vie.

 

Si vous trouvez que cette idée de parasite énergétique est inacceptable, alors voici ma proposition : gardez votre esprit ouvert et mettez momentanément de côté toute croyance parce que vous avez plus à y gagner en éliminant ces parasites de votre système énergétique que j’en ai à vous convaincre qu’ils existent.

 

La façon dont fonctionnent ces entités parasites est qu’elles « jouent avec notre empreinte émotionnelle non-intégrée ». Elles tirent profit de « nos blessures émotionnelles » ; c’est-à-dire de la présence d’états émotionnels non-intégrés dans notre champ énergétique. Si par exemple en tant qu’enfant je me suis fait agresser sexuellement, une empreinte émotionnelle constituée d'un mélange de peur, de colère et de peine s’est formée. Cette dernière demeure non-intégrée jusqu’à ce que j’en prenne conscience et que j’aie les outils de perception requis pour la transformer. Tant que cette mémoire n’est pas intégrée, elle demeure une plaie énergétique purulente qui peut être exploitée par n’importe quoi qui a la capacité de la percevoir dans mon champ énergétique.

 

Quand on m’incite ainsi à me rappeler l’agression sexuelle initiale que j’ai vécue dans mon enfance, je réagis et libère automatiquement une charge émotionnelle. Cette charge émotionnelle devient alors disponible en tant que «nourriture énergétique ». En d’autres termes, si une intelligence dont la nourriture est la soupe émotionnelle de peur, de colère et de peine, perçoit cet état non-intégré à l’intérieur de mon champ énergétique, elle peut habilement me manipuler et m’attaquer en tant que proie de façon à ce que je me souvienne de l’agression sexuelle de mon enfance et me rendre ainsi émotionnellement perturbé. Elle ne crée donc pas de blessure en moi ; elle s’attaque à la manière d’un parasite, à la blessure qui n’est pas encore guérie. Elle se nourrit donc de l’énergie émise par la perturbation émotionnelle.

 

Dès qu’elle a faim, elle utilise habilement cet état non-intégré à l’intérieur de mon corps émotionnel comme levier pour déclencher en moi une réaction et s’approvisionner en nourriture. Mais pas seulement, elle peut aussi utiliser cette blessure émotionnelle comme levier pour me persuader d’entrer dans un comportement réactif dirigé contre autrui et apparemment justifié. Les états émotionnels que j’ai provoqués et qui surviennent chez les autres deviennent également des délices ajoutés au festin.

Et c’est cela « la démangeaison » :

 

Tant que les empreintes de l’enfance de peur, de colère et de peine dans mon corps émotionnel ne sont pas intégrées, je reste une batterie organique contenant une charge énergétique latente qui peut être régulièrement activée afin de fournir

une source sans fin de nourriture énergétique pour ceux qui se nourrissent

d’émotions négatives.

 

Tout ce que le parasite énergétique a à faire est d’attendre patiemment à la périphérie de mon champ énergétique jusqu’à ce que mon environnement énergétique soit compromis et/ou vulnérable. Ensuite, il attaque. Il y a plusieurs manières pour que mon champ énergétique soit compromis et/ou vulnérable :

 

Par le comportement réactif d’autrui à mon égard (par « un messager »).

 

Lorsque je me sens déprimé et donc émotionnellement vulnérable.

 

Lorsque je me sens excité et donc émotionnellement sans discernement.

 

Lorsque je suis physiquement épuisé ou trop stressé.

 

Lorsque je n’ai pas assez dormi.

 

Lorsque je m’expose aux médias qui éveillent ma peur, ma colère ou ma peine.

 

Lorsque j’entre en relation avec d’autres personnes qui focalisent sur la peur, la colère ou la peine.

 

Lorsque je prends n’importe quelle substance qui manipule mon champ énergétique, comme la marijuana, l’alcool, le tabac et toutes les substances chimiques qui altèrent la conscience.

 

Au moment où je me réveille d’une nuit de sommeil ou d’une sieste et que je ne suis pas pleinement éveillé.

 

Le parasite énergétique guette mon corps émotionnel comme un lion traquant un troupeau de cerf. Le moment où mon environnement énergétique devient vulnérable, il s’acharne pour m’appâter. Il accomplit cela en :

 

Me racontant une histoire que j’entends d’une manière qui me parait être le son de ma propre voie intérieure.

 

En construisant délibérément l’histoire pour faire remonter l’émotion d’une empreinte non-intégrée vécue dans mon enfance.

 

Par exemple, si j’ai été abusé par un homme, l’histoire pourrait ressembler à quelque chose comme « comme les hommes sont terribles », ou « comment un homme en particulier dans mon entourage est en train de profiter de moi », « comment cet homme ne m’apprécie pas à ma juste valeur ». L’histoire va insinuer que « il est temps que je fasse quelque chose pour me défendre ! » et que « j’ai tous les droits d’agir ainsi ! » Le moment où j’accepte l’histoire est le moment où je mords à l’appât et où je me suis fait attraper. Ensuite je participe par moi-même en agrémentant volontairement l’histoire que je me raconte. Une fois que j’ai pris le rôle du conteur d’histoire, le parasite énergétique s’installe dans mon champ énergétique, attend et surveille sa prise comme quelqu’un qui vient d’installer un piège à souris.

 

L’histoire n’est jamais vraie et ne se base absolument pas sur des faits concrets, mais elle est parfaitement convaincante. Elle est convaincante parce qu’elle fait habilement remonter des émotions qui y sont associées. Et comme la colère est l’état émotionnel dysfonctionnel qui a le plus de chance de susciter des projections et des comportements réactifs, le but de l’histoire se focalise principalement sur la résonance de la revanche et de la suffisance. Finalement, comme un jury hypnotisé par un brillant avocat, cette histoire émotionnelle suggérée et manipulée nous fait passer à l’action ; nous initions un mouvement pour entrer en confrontation d’une façon réactive, censée nous permettre de nous « défendre » et de « nous faire entendre ».

 

C’est seulement après avoir réagis de la sorte que le charme hypnotique commence à se lever, révélant le vide et la tromperie de son illusion. Ce qui nous frustre tellement profondément est que cette série d’événements se déroule inlassablement. Et, à chaque fois que nous agissons ainsi, nous découvrons toujours la même chose : que notre histoire n’était pas vraie et que notre comportement réactif était déplacé et infondé. A chaque fois que cela se produit, nous sommes abasourdis de constater que nous tombons toujours dans le même stratagème stupide. C’est comme si nous étions momentanément plongés dans l’inconscience et que nous nous réveillions seulement après les faits.

 

La raison pour laquelle nous sommes toujours pris au dépourvu et que nous sommes menés en balade afin que nous manifestions un tel comportement inconscient et réactif est double :

 

Premièrement, l’émotion non-intégrée qui déclenche et alimente l’histoire de façon délibérée nous est inconsciente. Et comme notre attention est dirigée sur elle, nous entrons dans une résonance d’inconscience.

 

Deuxièmement, la présence de ce parasite énergétique et la manière retorse avec laquelle il nous manipule demeure invisible à nos sens, tant que nous ne percevons pas nos ressentis; c’est à dire en développant la « conscience du corps émotionnel ».

 

Regardons de plus près à quoi ressemble ce parasite énergétique :

 

Avez-vous vu des images d’un poisson ventouse s’accrocher à des baleines ou à des requins ? Énergétiquement, il ressemble à cela ; ils s’attachent au champ énergétique de n’importe quel être qui contient des états non-intégrés dysfonctionnels que nous appelons de façon conceptuel « la peur, la colère et la peine » et s’en nourrissent. Ils sont crées par et à partir de la peur, la colère et la peine. Alors pour continuer à vivre, ils doivent se nourrir de la résonance de ce qui les a créés ; la peur, la colère et la peine. Ils ne possèdent pas de corps émotionnel et sont donc contraint de « posséder » le nôtre pour poursuivre leur existence. Ils peuvent nous attaquer en tant que proie seulement de façon invisible au moment où notre conscience du corps émotionnel est diminuée ; une condition à laquelle nous souscrivons en maintenant notre déni continu de la peur, la colère et la peine, inscrits dans notre champ émotionnel dans notre enfance.

 

Le but ultime est par conséquent que jusqu’à ce que nous ayons purifié et donc rétabli l’équilibre dans notre corp émotionnel, nous demeurons susceptibles d’héberger des parasites énergétiques. Heureusement, comme cela a été indiqué au début de l’article, il existe une pratique simple qui, quand elle est suivie systématiquement, ne nettoie pas seulement notre champ énergétique de ces parasites, mais nous libère également de notre condition d’être « une source de nourriture » attrayante. En nous débarrassant des distorsions parasites interférentes dans notre champ énergétique, cette pratique nous permet d’accélérer notre purification émotionnelle globale.

 

 

 

La pratique : « Je Te Vois »

 

Cette pratique peut être utilisée à n’importe quel moment, n’importe où et dans n’importe quelle circonstance. Son efficacité réside dans la régularité de son application. Elle consiste en trois étapes et se pratique sans effort.

 

STOPPER. Le moment le plus facile pour nous de « surprendre » l’entité énergétique est « lorsque nous nous racontons l’histoire » : le moment où nous remarquons que nous sommes en train de nous raconter une histoire au sujet de « comment quelqu’un nous cause du tort » et « comment nous nous devrions de lui montrer une ou deux choses », il nous faut immédiatement stopper l’histoire. Peu importe à quel point l’histoire est convaincante, peu importe à quel point les preuves qui y sont présentées « justifient notre sentiment d’être moralement supérieur et la nécessité de passer à l’acte », nous devons absolument arrêter de « nous raconter cette histoire ». Cela est valable pour toutes sortes d’histoires nous incitant à adopter un comportement réactif.

 

VOIR. Nous devons immédiatement diriger notre attention sur « le ressenti ou la présence inconfortable » sous-jacent à l’histoire : C’est ici que cette pratique diffère de la procédure de purification émotionnelle du PROCESSUS DE LA PRÉSENCE. Ne vous attardez en aucune manière à essayer d’identifier la nature du dysfonctionnement émotionnel. Nous faisons simplement appel à notre conscience, c’est-à-dire à notre attention intérieure et à notre perception des ressentis pour « regarder directement sa présence » à l’intérieur de notre champ de perception. Nous la regardons « en la ressentant ». Il est facile de la « voir » car il s’agit de la sensation « désagréable » sous-jacente à l’histoire qui est racontée. Observez simplement ce ressenti.

 

S’ADRESSER. Ensuite nous disons, « je te vois ». Utilisez exactement ces mots-là. Si nous nous trouvons au milieu de gens au moment où nous nous sentons énergétiquement attaqué, nous formulons ces mots en silence, intérieurement mais fermement. Quand nous sommes seuls, nous prononçons ces mots à haute voix. Nous prononçons ces mots sans réactivité, sans aucune charge émotionnelle négative. Nous nous adressons au parasite énergétique comme étant réel.

« Je te vois »

 

Ce que nous pouvons remarquez immédiatement, c’est qu’au moment où nous nous adressons à cette présence sous-jacente inconfortable de manière directe, « l’histoire s’arrête complètement et les ressentis sous-jacents cessent aussitôt », expulsés de notre conscience. Parfois, le parasite énergétiques peut rester accroché, totalement stupéfait du fait que nous soyons capable de le « voir » par notre prise de conscience et que « nous nous adressons bel et bien à lui ». S’il s’accroche, nous continuons de l’observer et nous répétons les mots, « je te vois ». Ces entités énergétiques n’ont que du pouvoir sur nous, « quand nous ne les voyons pas ». Ils sont comme des voleurs croyant que la maison est complétement vide. S’il y a un voleur dans notre maison en train de s’affairer à voler nos affaires et qu’on dit « je te vois » depuis une autre pièce, il sursaute et s’enfuie. Dès que le parasite intrus devient visible, le jeu est terminé.

 

Dans un premier temps, ces parasites énergétiques continuent de revenir pour tenter leur chance, parce que depuis une longue, longue durée nous n’avons jamais soupçonné que nous étions leur moyen de subsistance. C’est pourquoi il est impératif de pratiquer cette méthode continuellement. A chaque fois qu’ils attaquent, nous devons les intercepter au moment où « nous nous racontons l’histoire », avant d’y croire. Nous devons nous retenir de continuer à nourrir l’histoire par nous-mêmes pour ne pas finir tellement hypnotisé par elle que nous y réagissons et passons à l’acte. Cette pratique de « stopper l’histoire » mène rapidement à une révélation :

 

Nous réalisons[6] que l’initiateur de l’histoire que nous avons reconnu

comme étant notre propre voix intérieure, est la voix d’un imposteur.

 

Nous réalisons que cet initiateur est une voix vide, avec une résonnance clinique sans émotivité, presque mécanique. Il nous leurre seulement pour que nous croyions que nous sommes lui :

 

Il imite notre façon de nous parler à nous-même.

 

Il utilise les mêmes tournures verbales et le même vocabulaire que nous.

 

Le contenu de l’histoire qu’il raconte est intentionnellement associée à une condition émotionnelle non-intégrée présente dans notre champ énergétique de façon à provoquer une forte résonnance à laquelle nous nous identifions.

 

En « l’interceptant » jour après jour, nous remarquons un changement dans notre énergie. Les attaques du parasite surviennent encore et notre vigilance est donc continuellement requise. Cependant, le jeu de base de « cache-cache[7] »est terminé. En appliquant la méthode « Je Te Vois » pendant plusieurs semaines, nous nous libérons de la majorité de ces interférences énergétiques et améliorons notre bien-être physique, notre clarté mentale et notre équilibre émotionnel. Cela nous aide en retour à diriger d’avantage notre attention et à avoir une plus grande influence sur la tâche à accomplir :

 

Intégrer les empreintes dysfonctionnelles dans notre corps émotionnel

qui nous rendent en premier lieu vulnérables aux attaques parasites.

 

Cette méthode « Je Te Vois » n’est pas récente. Depuis des siècles, elle est pratiquée par des chamanes autour du monde comme moyen pour tous les humains émotionnellement marqués, de s’affranchir de leur condition critique et vulnérable. D’un point de vue chamanique, cette pratique est constituée de trois parties distinctes :

 

Traquer : c’est quand nous nous servons de notre conscience pour percevoir nos ressentis comme un moyen pour prêter minutieusement attention à « comment et quand l’entité parasite attaque » ; nous nous traquons nous-mêmes ainsi que l’entité parasite, en prenant des notes des conditions précises lors desquelles nous sommes sujets aux vols énergétiques. Quelle est l’état de notre champ énergétique personnel qui nous rend vulnérable ? A quelle moment de la journée, de la nuit et dans quel état d’être sommes-nous attaqués ? L’action de « traquer » non seulement nous réveille au large éventail des situations qui nous rendent vulnérables, mais cela nous donne aussi un aperçu[8]de la personnalité du prédateur.

 

Rechercher le pouvoir : il s’agit de l’aspect « Je te vois » de la pratique. Cette approche consistant à « surveiller en conscience » retourne la situation de l’entité parasite ; nous leur dérobons le pouvoir qu’ils exercent sur nous : ils se présument invisibles et maintenant nous les pourchassons intérieurement et extérieurement, prenant ainsi conscience de leur présence dans notre champ énergétique. Le moment où nous utilisons notre « vision-intérieure[9] », nous devenons de moins en moins vulnérables à leur tactique hypnotique d’usurpation d’identité et de « stimulation[10]» émotionnelle.

 

Rassembler la connaissance : en parvenant à être conscients de la présence et l’action de ces entités parasites, puis en prenant les mesures pour devenir impénétrables à leur opération, nous accroissons une connaissance expérimentale puissante à propos du mécanisme de notre système énergétique. Nous apprenons comment gérer notre système énergétique de façon responsable. Cela éveille simultanément notre conscience du corps émotionnel et notre « vision intérieure[11] ». A cette lumière, ces présences énergétiques parasites sont transformées en alliés ; au lieu de se nourrir de nous, nous les utilisons comme moyen pour nous propulser dans une conscience supérieure.

 

Ultimement, à travers l’outil de perception des ressentis du corps émotionnel, nos observations énergétiques deviennent tellement affinées que nous pouvons arriver dans une assemblée de personnes et « voir » la présence de ces entités autour des autres. Cette lucidité de conscience pousse instantanément ces entités à reculer devant nous, et aussi à se détacher instantanément de ceux de notre entourage proche dont ils se nourrissent. Cela nous autorise à passer à une autre étape cruciale en vue de devenir la paix que nous cherchons à manifester dans le monde.

 

 

Ne soyez pas fidèle à la peur

 

Ne soyez pas fidèle à la colère

 

Ne soyez pas fidèle à la peine

 

Voyez avec les yeux de l’Amour[12]

 

 

 

[1] NDT traduit de « I-C-U », phonétiquement de « I See You ».

[2] NDT traduction de « snakes » qui signifie« serpente »

[3] NDT Prétention à détenir la vérité sur un point de détail, ou à dicter la manière de faire, source :wiktionnaire

[4] NDT Langage des oisons en anglais : « bousculant » est traduit de « upsetting » et « coup monté contre nous », traduit de « setting us up ». La similarité phonétique de ces termes placés consécutivement met en évidence une relation étroite entre les deux.

[5] NDT Également traduit de « a set up »

[6] Langage des oisons en anglais : « realize » est écrit ici « real-eyes » que l’on peut traduire par « yeux véritables », sous-entendant « voir véritablement ».

[7] Traduit de « hide and speak » qui se traduit par « se cacher et parler ». Phonétiquement très proche de « hide and seek » qui signifie « cache-cache », cela est incontestablement un jeu de mot pour relier le jeu de cache-cache et l’action du parasite de nous raconter une histoire.

[8] Traduction de « insight » qui signifie « aperçu » et qui est écrit ici « in-sight » qui veut dire plutôt « vision intérieure »

[9] Traduit de « in-sight », ici aussi dans le sens de « vision intérieure ».

[10] Traduit de « incite » qui signifie « pousser, encourager » qui se prononce comme « insight » ou « in-sight ».

[11] Traduit de « in-sight ».

[12] NDT traduit de « Be the in-sight of Love ».

 

 

 

Deuxième partie

Plonger plus profondément :

maintenant que nous avons une pratique nous rendant capables de nous purifier de la présence de parasites énergétiques à l’intérieur de notre champ énergétique

 

Que sont ces entités en réalité, d’où viennent-elles, et qui servent-elles ? Les réponses qui suivent ne sont pas faciles à assimiler pour beaucoup d’entre nous : ces entités parasites sont des fantassins des trois dieux qui dirigent ce monde physique depuis la dimension émotionnelle (l’astral).

Le nom de ces trois dieux sont multiples, mais les plus communs sont : « peur », « colère », et « peine ».

Même si vous n’avez peut-être pas encore pensé à la « peur », la « colère » et la « peine » en tant que dieux, en tant que personnalité ou en tant que « divinités », vous les connaissez tout de même. Si vous vivez l’expérience humaine, ils vous auront souvent fait connaitre leur présence. C’est juste parce que nous manquons de conscience du corps émotionnel et par conséquent de la vision astrale qui vient avec la perception des ressentis, que nous ne pouvons pas voir ces « émotions » comme elles sont vraiment ; des divinités qui se nourrissent des humains et qui les gouvernent au travers de la fréquence de la souffrance. Tout leur stratagème consiste à immerger leur présence à l’intérieur de la structure(2) de l’expérience humaine sans que nous soyons de la plus infime des manières, conscients de leur existence-même. Néanmoins, ils existent bel et bien. Et non seulement ils existent vraiment, mais en plus, nous les vénérons et nous inclinons tous à leurs pieds.

 

A chaque fois que nous agissons à partir de la peur, de la colère et de la peine pour obtenir un changement dans notre expérience, nous nous prosternons devant l’autel(3) de ces trois dieux : nous leur demandons assistance pour « modifier(4) » notre situation.

Nous leurs offrons alors nos prières.

 

La plupart d’entre nous adorons ces dieux avec dévotion sans même réaliser que nous sommes devenus leurs disciples. Ici sur terre, le fil de leur présence est ce qui tisse le tissu(5)-même de notre expérience humaine dite « civilisée ». Les systèmes que nous appelons « politique », « religion organisée », et « commerce », tous se prosternent docilement devant ces dieux. Les médias populaires du monde sont de fervents assistants de ses dieux. Et dans l’ensemble, les Mecques du divertissement comme Hollywood et Bollywood sont des pions dans leurs mains invisibles.

 

Ces dieux ne possèdent pas leur propre corps émotionnel et vivent donc de la charge énergétique générée par nos blessures émotionnelles collectives non-intégrées. Toute la souffrance humaine garnit la table à laquelle ils dînent, et ce festin continu fournit le courant énergétique avec lequel ils gouvernent et manipulent la perception humaine. Pourtant, ils n’ont aucun autre pouvoir que celui qu’ils tirent de nos blessures émotionnelles, aucun autre que celui que nous leur allouons par l’intermédiaire de nos comportements inconscients. Dès que nous utilisons l’outil de notre conscience pour amener nos corps émotionnels à l’état d’équilibre, nous ne sommes plus de la nourriture pour eux ; grâce à la retenue(6) et au discernement, nous devenons capables de focaliser notre énergie pour être présent à nos états d’être.

 

Ces dieux dépendent de notre état d’inconscience et de souffrance, et à un niveau très profond, c’est « l’inconscience de notre souffrance » qui les crée et les entretient.

 

En ce moment, ils se font passer pour « nos dieux », faisant tout ce qu’il faut pour nous empêcher de réaliser la vérité de qui et ce que nous sommes ; des êtres vibratoires créés à l’image du seul Dieu réel : AMOUR.

 

Nous avons tous entendu cette formule : « ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ». Ou « ce qui est en bas est comme ce qui est en haut ». De la même manière que nous élevons du bétail pour notre alimentation, les dieux nommés « peur », « colère » et « peine » exploitent l’expérience humaine actuelle pour leur subsistance. Ils accomplissent cela en maintenant notre attention projetée sur l’extérieur, nous rendant ainsi inconscients de notre corps émotionnel, et par là, inconscients que la composante émotionnelle est à la source de la qualité de notre expérience humaine.

 

Sans conscience du corps émotionnel, nous sommes incapables de percevoir l’ « énergie en mouvement (7)». C’est donc pourquoi nous demeurons aveugles à la connexion énergétique entre le plan causal de la condition de l’énergie dans notre corps émotionnel, l’impact que cette condition causale a sur le fonctionnement de notre corps mental, et la conséquence subséquente que la fonction du corps mental a sur la manifestation de notre situation concrète.

 

Parce que nous restons insensibles aux situations énergétiques fondamentales qui sous-tendent toutes formes-pensées, nous croyons à tort que « la pensée crée ».

 

Dans cet état d’aveuglement perceptif, nous présumons automatiquement que le monde extérieur « nous arrive dessus(8) », et que par conséquent nous ne sommes pas responsables de la qualité de notre expérience humaine.

Donc nous nous comportons « sans cœur » ; comme si nous pouvions changer notre expérience en ajustant nos pensées ou en réarrangeant notre situation concrète. Cette erreur de perception entraîne l’attitude malavisée appelée, « la poursuite du bonheur » ; le plan causal de toute la souffrance humaine. Pendant que nous croyons que « ce qui se passe là-bas à l’extérieur n’a rien à voir avec ce qui se passe en nous », nous sommes du gibier pour le banquet des dieux ; une table ornée de beaux couverts et d’une vaisselle de mentalité de victime et de vainqueur.

 

Pour maintenir cette extériorisation de notre conscience, et donc cette erreur de perception, ces trois dieux suscitent constamment le chaos émotionnel. Nous ne pouvons pas voir cette suggestion énergétique délibérée parce que, sans la conscience du corps émotionnel, nous ne pouvons pas percevoir ce qui se passe à l’intérieur de notre propre corps émotionnel, et par conséquent le reflet de cette activité dans le monde qui nous entoure.

 

Ce chaos émotionnel provoqué s’insinue ensuite dans notre corps mental puis jusque dans les aspects concrets de notre expérience ; plan sur lequel nous devenons conscients et avec lequel nous entrons en interaction. Ensuite nous réagissons à ce chaos émotionnel suscité en nous en tentant de réarranger les aspects concrets de cette expérience ; nous tentons « d’obtenir des changements causals en trafiquant les effets ». Cela s’appelle « un comportement inefficace(9) » ; un comportement « in-eff-i-cace », c’est-à-dire « dans-un-effet-qui-casse(10) ». Bien sûr, le seul résultat de ce comportement futile est la souffrance. Et la souffrance qui en découle est alors de la nourriture pour le festin.

 

Depuis d’innombrables générations, nous sommes une source de nourriture sans le soupçonner, élevés délibérément pour être des batteries organiques rechargeables, c’est-à-dire que quand nous sommes activés énergétiquement, nous fournissons une charge émotionnelle négative sans fin destinée à la consommation.

 

C’est la charge émotionnelle négative qui maintient « le négatif aux commandes (11) ».

 

C’est cette charge émotionnelle négative qui est à la source de « notre recherche de la positivité ». Par conséquent, nous sommes séduits par l’illusion de la conscience-polarisée, un état d’être que nous maintenons et défendons à chaque fois que nous adoptons un comportement suffisant ou simplement réactif, ainsi qu’à chaque fois que nous nous adonnons à « la poursuite du bonheur ».

 

Les peurs vécues dans l’enfance forment une empreinte qui fait partie du « programme parasite » installé par ces trois dieux impies. Une fois que l’empreinte émotionnelle est formée, notre corps émotionnel devient porteur d’expérience non-intégrées qui sont transmises inconsciemment à nos enfants comme des tatouages. Et c’est ici que l’entité parasite, la puce et le tique entrent en scène : ces expériences émotionnelles non-intégrées imprimées durant l’enfance deviennent la proie de ces « fantassins énergétiques » et sont délibérément activées, de la même manière dont les chiens de bergers dirigent les moutons.

 

C’est entre l’âge de sept et quatorze ans que ces entités parasites s’accrochent sur nous, emménagent et établissent leur lieu de résidence dans notre champ énergétique. Durant cette phase, entre sept et quatorze ans, la conscience de notre corps émotionnel est également volontairement éteinte. Sans conscience du corps émotionnelle, nous demeurons aveugles aux manœuvres de la présence parasite dans le « royaume(12) de nos énergies en mouvement » que nous nommons aussi « nos vraies(13) émotions », ou encore « l’astral ». Lorsque nous avons atteint l’âge de vingt et un ans, ils sont avec nous depuis tellement longtemps que nous croyons que leur présence est nous.

 

Ces fantassins parasites ne s’alimentent pas seulement en consommant les tourments émotionnels qu’ils déclenchent en nous à travers leurs récits d’histoires hypnotiques. Etant simultanément au service des trois dieux appelés « peur », « colère » et « peine », ils se servant de ces histoires pour provoquer en nous des comportements réactifs destinés à faire naître des perturbations émotionnelles aussi chez les autres.

 

Etant donné que nous sommes entraînés depuis l’enfance à devenir dépendant de comportements qui anesthésient et contrôlent notre peur, notre colère et notre peine, chose qui, par conséquent, répriment la conscience de notre corps émotionnel, nos perceptions sont aveugles ; nous n’avons pas de « vision-intérieure ». Nous présumons alors que les actes insensés comme la violence et la guerre perpétués dans ce monde sont causés par nos semblables humains. Ce que nous ne « réal-lisons(14) »pas encore, c’est que les individus et les groupes impliqués dans ces comportements réactifs ont simplement « cru aux histoires qu’on leur a racontées », histoires qui résonnent énergétiquement avec les empreintes de leur propre enfance, et sur lesquelles ces individus et groupes hypnotisés se basent pour passer à l’acte.

 

Les causes de tout acte de violence insensée apparent dans ce monde sont la « peur », la « colère » et la « peine « ; les dieux devant qui nous nous prosternons.

Et le pouvoir avec lequel ces dieux règnent est fondé sur notre inconscience

du pouvoir de notre propre cœur.

 

C’est pourquoi l’authentique libération et la véritable autonomie se réalisent seulement par « la purification du corps émotionnel » ; un ajustement de notre expérience humaine qui éveille du même coup la conscience du corps émotionnel ; l’éveil de la conscience du corps émotionnel est l’éveil de la « vision astrale » ; la capacité de percevoir l’origine de la qualité de notre expérience humaine. C’est cette « vision intérieure » énergétique qui révèle que les dieux actuels de ce monde ne sont pas Dieu : ce sont simplement des « déités énergétiques qui se pavanent comme des dieux ».

 

Ces dieux nous permettent de faire ce que nous voulons sur cette planète.

On nous permet d’accéder à notre libération à travers n’importe quel « programme » illusoire parmi les nombreux qu’ils ont mis en place. Cela inclut : les nombreux chemins spirituels complexes qui sont supposés nous mener à « l’illumination » ; les nombreuses professions qui nous mènent vers une autonomie financière en accumulant des biens ; les nombreuses opportunités d’atteindre le « bonheur », comme la romance et le mariage ; les nombreuses opportunités d’accéder à la gloire et à la fortune à travers la popularité et les éloges ; et les opportunités quasiment infinies d’accéder à une position de pouvoir et d’importance qui nous monte à la tête dans les nombreuses et diverses religions, politiques ou organisations commerciales. Nous avons le droit de faire tout ce que nous aimons, aussi longtemps que nous ne nous éveillons pas au « cœur du sujet », ou que nous ne l’abordons pas.

Nous pouvons faire ce qu’il nous plait, aussi longtemps

que nous ne nous évadons pas de la ferme.

 

Se libérer véritablement de notre condition d’être « une batterie organique élevée et destinée à fournir les nutriments énergétiques pour les dieux » ne se réalise qu’à travers l’activation de la conscience du corps émotionnel. Cela implique de prendre la responsabilité de la qualité de notre expérience émotionnelle. En avançant sur le chemin intérieur de la prise de responsabilité de la condition de notre cœur, nous nous éveillons automatiquement à une autre révélation :

 

Que ces trois dieux impies, aussi puissants qu’ils se présentent eux-mêmes,

ne sont rien sans notre allégeance envers eux.

 

En disant simplement « je te vois » à la présence de leurs fantassins parasites, sans effort, nous rendons leurs « anges de l’enfer » impuissants. Sans ces « anges de l’enfer » qui nous conduisent(15) dans l’inconscience et les comportements réactifs, nous devenons capables de s’atteler plus consciemment et plus efficacement à la tâche qui consiste à purifier notre corps émotionnel des empreintes non-intégrées de notre enfance qui font de nous leur proie. Nous leur adressons le message « nous vous voyons, nous vous entendons mais nous ne vous croyons plus ».

 

En purifiant d’abords notre champ émotionnel de ces parasites énergétiques, puis en portant ensuite notre attention sur l’authentique condition de notre corps émotionnel comme moyen d’intégrer nos empreintes de l’enfance, nous nous libérons de notre condition insoupçonnée d’être une source de nourriture. Nous libérons également nos familles et par notre exemple, tous ceux qui croisent notre chemin. C’est le voyage à travers la purification du corps émotionnel qui nous emmène directement « au cœur du sujet ». S’éveiller à l’expérience directe que « le seul Dieu véritable est AMOUR » et que nous sommes tous faits à l’image de ce Dieu.

 

A cette lumière, ces parasites énergétiques et leurs trois dieux appelés « peur », « colère » et « peine », en nous gardant prisonnier jusqu’à ce que nous soyons prêts à prendre la responsabilité de la qualité de notre expérience, servent l’humanité avec obéissance. Seuls ceux d’entre nous qui sommes disposés à pénétrer le cœur à tout prix, sont capables de découvrir le passage qui mène à une véritable libération.

 

La révélation qui nous attend à la fin de ce passage énergétique est la suivante : nous ne sommes pas obligés de nous prosterner devant la version illusoire de ces dieux, que pour entrer au paradis, nous devons d’abords mourir. Nous découvrons par expérience qu’entrer au paradis MAINTENANT, c’est ouvrir les yeux du cœur pour que nous « réalisions(16) » que nous y sommes déjà, maintenant et pour toujours, et que ce qui fait que notre expérience paradisiaque paraisse « infernale » est notre état de profonde inconscience intérieure. Mettre en lumière toutes ces ténèbres est aussi facile que de devenir présent, rester attentif et dire « je te vois ».

 

Ne soyez pas fidèle à la peur

Ne soyez pas fidèle à la colère

Ne soyez pas fidèle à la peine

Voyez avec les yeux de l’Amour(17)

 

www.thepresenceportal.com

MICHEAL BROWN ©

 

 

1 NDT traduit de « I-C-U », phonétiquement de « I See You ».

2 NDT traduit de « fabric » qui signifie aussi « tissus », en relation avec la note numéro 5.

3 NDT Traduit de « altar ».

4 NDT Traduit de « alter » qui phonétique se rapproche du mot « altar ». Par le langage des oisons, on peut donc associer l’autel (sur lequel ont lieu les sacrifices) à notre souhait de modifier notre situation sous l’impulsion de la peur, de la colère et de la peine. Ne serait-ce pas là la cause de la fragmentation de notre âme en différents alters justement ?

5 NDT en relation avec la note numéro 2.

6 NDT Dans le sens de se maîtriser pour ne pas réagir et parvenir à « contenir l’expérience intérieure »vécue.

7 NDT Traduit de « energy in motion » qui fait référence à « e-motion ».

8 NDT Traduit de : « the outer world « happens to us ».

9 NDT Traduit de « ineffectual behavior »

10 NDT L’auteur utilise le langague des oisons en reprenant « ineffectual behavior » pour le transformer en « in-effect-you-all behavior » que l’on pourrait adapter par « in-affecting-you-all behavior » et qu’on peut traduire par « un comportement quivous affecte tous », dont le sens reste étonnamment proche de la version française présentée ici.

11 NDT Traduit de « The négative in charge » faisant miroir à la « charge émotionnelle négative »

12 Traduit de « realm » en écho avec la note suivante.

13 Traduit de « real » mettant en évidence le lien étroit avec « realm », proposant l’idée que ce « royaume » est « vrai ».

14 Traduit de « real-eyes » qui littéralement signifie « yeux réels » ou « yeux véritables », donc « véritable vision ». Pour créer un effet et un sens similaire en français, nous avons choisi « réal-lisons » qui sous-entend « lisons réellement ».

15 NDT Traduit de « herding » qui veut dire « mener, conduire, rassembler » comme on le fait pour un troupeau de mouton.

16 NDT Traduit de « real-eyes » qui signifie « yeux véritables» que l’on peut interpréter comme « véritable vision » et associer à « realize » en anglais qui signifie « réaliser » pour sous-entendre que « réaliser, c’est percevoir avec une véritable vision ».

17 NDT Traduit de « Be the in-sight of Love ».

Télécharger
Traduction I-C-U de M Brown PARTIE 1.pdf
Document Adobe Acrobat 3.1 MB
Télécharger
Traduction I-C-U de M Brown PARTIE 2(1).
Document Adobe Acrobat 1.9 MB

Écrire commentaire

Commentaires: 1
  • #1

    Gaia (mercredi, 06 mars 2019 00:55)

    BRAVO :) Un grand merci pour ce partage et cette traduction.
    Ce texte résonne en moi, la méthode, le processus parait tellement simple et évident (même si avec notre façon de penser et de réagir, la pratique ne sera au final pas si évidente) qu'une part de moi est exaspérée que de telle technique ne nous soit pas enseignée plus tôt et plus largement, c'est là toute la réussite de cette société!!
    Je rejoins le témoignage d'Armelle "L'impact du travail en réseau", car il y a 2 jours je racontait à mon mari deux réactions verbales brèves mais virulentes que j'avais eu lors d'échanges avec une personne, et je lui disais que je ne me reconnaissais pas lors de ces réponses et "que c'était comme si ce n'était pas moi".., voila déjà deux occasions où "Je Te Vois" aurait pu s'appliquer..., ce sera pour les prochaines car ce texte vient à point nommer de mes interrogations. MERCI