De retour de l’Aude - Note 3 - par Galline

Confirmation de mon besoin de présence. Quand j'ai posé en moi cette intention de venir dans l'Aude. Ma fille a piqué des colères : m'indiquant un stress intense. Je culpabilise et me dit qu'elle a besoin de moi auprès d'elle donc déménagement à proximité. Elle regarde trop la télé ente 3 et 4 h par jour ce qui la met en surchauffe ! Fuite de ma part vers la nounou virtuelle : le dessin animé*. Je m'évertue à vouloir m'éloigner d'elle et à créer une distance entre nous pour la "préserver" et préparer mon départ. Je suis dans le contrôle ce qui crée un énorme canal d'énergie, Gilbert en miroir n'arrête pas d'essayer de me caresser. Besoin de contact chez moi ? Dès que je comprends que je lutte contre mon désir d'être auprès d'elle tout ce jeu du masculin câlin s'arrête. J'ai pour le moment le sentiment que je dois être en contact avec elle et ne plus vouloir m'extraire de sa vie. Car ce contact est générateur d'un puissant émotionnel qui m'apporte des informations sur ces parts Non vues de moi même.

 

*En relisant je m'aperçois que j'ai validé son désir de regarder la TV car cela fait écho à mon enfance où le dessin animé était mon refuge pour m'extraire de la réalité douloureuse de ce que je vivais avec ma mère. Ma douleur a programmé inconsciemment l'acceptation de haute dose d'écran. Alors qu'une exposition a été faite à l'école sur l'impact de l'écran sur l'équilibre émotionnel de l'enfant (colère, mutisme...) Mon prédateur me fait projeter les mémoires encore vivantes de ma vie sur mon enfant pour que je m'imagine que je la fais souffrir comme ma mère me faisait souffrir. Culpabilité.

Je comprends également qu’elle me fait peur, elle est mon miroir. Quand je suis sous l’emprise de mon prédateur SDS je le vois à son comportement (caprice, colère, agitation, cris). Je m’aperçois que mon rejet envers elle est le rejet que ma mère a eu envers moi petite, j’imagine qu’elle aussi se voyait à travers moi et me punissait pour que j’arrête. J’arrête d’être son miroir ? Impossible. Je comprends donc la guerre entre nous pendant si longtemps. Elle me punissait d’être comme elle d’où ma culpabilité à être moi. Elle ne faisait que repousser son propre reflet alors que je croyais jusqu’alors qu’elle m’en voulait personnellement et j’ai nourri colère et haine. Pleures de libération, intégration.

 

 

Je comprends la douleur de ma mère car je ressens la même « folie meurtrière » (envie de la faire taire, de la mettre enfermée dans sa chambre... alters violents) quand je suis en lutte avec ce que me « montre » ma fille.

 

 

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Anecdote le jour de l’envoi de ce texte : Jusqu’alors je fuyais tout contact avec ma mère, je pense par peur de réactiver en moi ces veilles colères d’enfant. Je savais que tant qu’elles existaient en moi c’est que je n’avais pas compris un bout de mon histoire. Ce matin, je vais au marché et achète des shitakés (ma mère m’a demandée de lui en ramener si j’en trouve quand je fais le marché). J’ai assez d’argent pour un paquet que j’achète mais pour un second pour moi je n’ai de l’argent que pour un 1⁄2 paquet. Je demande au vendeur s’il peut me donner la moitié d’un mais il n’a pas de balance. Je comprends ceux-ci un vrai cadeau n’implique pas quelque chose pour soi. Quand je fais un don je dois être entière et non le faire par complaisance, par norme, par compromis c’est-à-dire être à 1⁄2 moi. Dans la voiture du retour du marché, je cogite : je me dis que je vais devoir traverser le jardin pour lui apporter, il pleut, je vais m’enfoncer et me mettre plein de boue donc je vais faire un tour de voiture plus loin pour le déposer côté rue. Et là, je vois ma mère en voiture, à l’arrêt au feu rouge. Youpi ! Je « saute » de mon véhicule et lui donne « son cadeau », emballé dans du papier craft ! Elle est émue et à les larmes aux yeux. J’ai de la joie. Dans cet acte improvisé, j’ai perdu mes lunettes*, je le prends avec philosophie cela m’indique que j’ai une nouvelle vision ! *En réalité je les retrouve 5 min plus tard sur le siège passager ce que je traduis par une nouvelle vision mais sans perte d’énergie pour l’obtenir.

 

Autrefois un cadeau était pour montrer mon amour (et me sentir en échange aimé pour cela). Souvent ma mère me dit reste discuter avec moi ça me ferait plaisir. Je refuse car je n’ai rien à lui dire, je sais que ce serait « un cadeau » de ma part de lui tenir compagnie mais je devrais être à moitié moi (ne pas dire ce que je sais ou je pense et ainsi j’accepterai que l’autre moitié de moi lui soit donnée en énergie). Ma réponse la met en colère, elle se sent mal aimée et je me sens mal aimée d’être rejetée mais je tiens bon, j’accepte ma douleur car je dois apprendre à m’aimer moi pas attendre cela des autres.

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Je repense à l'idée de faire un spectacle pour enfants ou adultes sur la prédation. Là je comprends ma peur du regard d'autrui, j'ai une mémoire d'éléphant man. Je loge dans la petite maison dont une pièce sert de cabinet d'ostéopathie. Je suis dans le cabinet de curiosités. Je croise un homme marginal et je ressens la peur d'une agression sur moi de sa part. Ai-je peur d'être marginalisée ? Marginal : personne qui est non conformiste, Conformiste (autre sens) celui ou celle qui fait profession de la religion de l’église anglicane. Ou Personne qui adopte une conduite conforme à celle qui est aux usages du milieu où elle vit. Je me rends aussi compte de ma part fanatique (être d'une foi absolue et d'un zèle aveugle) de prêcher la "bonne parole" (en faisant un spectacle ?).

 

Quand son père (Gilbert) répète à Anna pour la deuxième fois : « es-tu sûre de ne pas avoir faim ? » Elle dit violement : « Arrête ! » Quand il lui répond : « c'est bon dis le gentiment ! » Elle crie plus fort « arrête, arrête ! ». Se sentant agressé, il l'envoie se calmer dans sa chambre. Elle hurle : « non je ne veux pas y aller ! ». Est-ce qu’elle sent qu’elle n’a pas à être punie ?

 

Je revois toute mon enfance. L'enfant agressant le parent qui l'agresse en miroir, l'enfant se rebellant il crée sa propre punition. L'enfant perçoit le prédateur qui pousse-manipule le père à le materner déclenchant une prise d'énergie. L'enfant sent cette situation invisible mais n'a pas les mots pour l'exprimer ce qui crée sa colère. Ne sort qu'un "Arrête" de défense à l’intention du prédateur, l'adulte ne sachant pas qu'il existe le prend comme une agression envers lui.

 

Je pleure d'avoir agressée toute personne que je rencontrais par ressenti du prédateur. C'est ma peur du prédateur qui a créé cette haine en moi d'autrui car je me sentais impuissante à me faire comprendre et j'étais en colère que les autres ne puissent pas me comprendre.

 

Il est 20:20 l'heure du jugement (carte du tarot 20). Symbolique : « L’ange (principal représentation de cette lame) s’impose comme un équilibre entre ces deux énergies. Cette harmonie établie dans la carte du jugement nous conduit à une paix intérieure, une évolution vers quelque chose de plus serein, une conscience supérieure. Je comprends qu'avec l'aide de mon En-je je transcende mes anciennes dualités à savoir la lutte bourreau le masculin - victime le féminin.

 

Il est intéressant de nous pencher sur les corrélations qui existent entre l’arcane du jugement et celle du diable. Si nous mettons les deux cartes l’une sur l’autre, nous remarquerons que l’ange qui est sur la carte du jugement possède des proportions identiques à la représentation du diable. Finalement, le diable et l’ange, tire tous les deux la langue. La différence est que la langue du diable représente la fourberie, le mensonge, alors que celle de l’ange représente la sagesse. Ces parallèles entre les deux lames peuvent nous enseigner qu’après un long travail dans la douleur et la privation, des moments de solitudes et de difficultés, nous entrons à présent dans un cycle d’évolution de résurrection, une prise de conscience. » Je suis passée d’un état de marionnette de ma part prédatrice contrôlant mon existence (Lucifer le porteur de lumière vue comme le diable ou le démon soit le monde à l'envers) à celle d'une guidance de mon En-je (Ange) pour plus de liberté d'Etre ?

 

Gilbert m'interroge matin, soir j'ai l'impression que je subis un interrogatoire qui m'incite à dire ce qu'il a envie, à savoir : « je me trompe dans mes idées, je reprends notre vie de couple comme avant. » Je pleure une mémoire de résistante interrogée. Qui a perdu son mari (résistant mort) "à cause de ses idées" et qui est séparée de sa fille. On la menace de lui enlever sa fille si elle n'avoue pas. Je comprends que je ne veux plus lutter-résister contre la matrice SDS. Je ne veux plus voir en Gilbert un ennemi à combattre. Et j’accepte qu’il représente aussi ma part Nazi.

 

Petit à petit, je respecte le prédateur dans son rôle : celui de me montrer mes mémoires actives à mon insu et qui déterminent à ma place ma réalité). Depuis que je suis moins dans son rejet, en miroir j'ai moins peur d'être rejetée (de craindre pour ma vie) des représailles des gardiens de la matrice. Je critique/révolte plus contre des personnes prédatées qui défendent le système prédateur exemple mes parents (archétype inquisiteur) ou "l'ami flic" de la famille (archétype guestapo) donc j’en ai moins peur.

 

Je fais souvent un rêve ou je suis à la recherche de Y. Moya mon "premier amour" avec qui j'ai quitté ma vie familiale à 18 ans pour vivre une nouvelle vie à Marseille. Il est responsable installations de pompes-électro mécanicien. Quand je cherche Moyà je tombe sur le nom d'un vaisseau vivant https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Moya_(Farscape). La société dans laquelle il travaille s'appelle Telstar je ne peux m'empêcher de penser au film interstellar et aux voyages dans l'espace et le temps. Mars- eille me ramène à la colonisation de la planète Mars. (Connexion avec un alter du futur). A t il était le mécanicien pilote du vaisseau qui m'a emmené vers cette terre promise Mars ?

 

Dans de nombreuses de mes lignes temporelles le masculin joue un rôle de sauveur / guide vers la terre promise. Aujourd'hui le masculin joue toujours ce rôle d'éclaireur mais tel Lucifer le porteur de lumière. La prédation qui passe par notre duo me donne l'information, à moi de l'intégrer pour que mon ADN soit ma propre arche. Il y a encore cheminement ensemble avec Gilbert, plus dans l'aveuglement de l'Amour (love-vite) mais dans la conscience de ce qui se joue à travers nous. Cela se fait sous forme d'aller-retour exemple 2/3 heures en commun, expérience vécue, je dis pause. Je retourne dans ma chambre ou balade seule repos, ressenti, compréhension. Prochaine rencontre application.

 

Je regarde les annonces sur le bon coin et je tombe sur un studio à Gien loué par vb. Je suis extrêmement attirée par le lieu : "le coup de foudre" et je me projette dedans (grosse prise d'énergie). Si ma part prédatrice s'active c'est qu'il y a une information à découvrir Gien ou "Gi-en", je pense à la théorie du gisant. http://www.en-1-mot.com/le-syndrome-du-gisant-un-subtil-enfant-de-remplacement-par-le-dr-salomon-sellam/

L’annonce est faite par vb. Ces initiales correspondent à Vignaroli Berthe, la tante de ma mère dont je me suis sentie "accueillie" dans sa maison, une maman pour moi vivant la maison d'à côté. Elle se faisait appelée par son deuxième prénom Suzanne par honte du premier. J'ai pleuré quand j'ai compris que cette tante portait en elle la génétique cagot (son prénom symbolisé des pieds palmés, des pieds difformes ou plus gros par rapport à la norme), je suis née en mémoire avec le pied talon relevé : ma patte folle qui a du être cachée et redressée.

 

Voilà l'histoire de "Berthe aux grands pieds".

 

J'ai pleuré la trahison de qui force Berthe à quitter la ville. J'ai repensé à l'attitude de ma mère qui me remplace dans sa vie par une autre jeune fille du même âge que moi qu'ils hébergent un temps chez eux et traitée comme leur enfant revenue au bercail. Ma mère me dira le jour de mon mariage devant Anne une fervente catholique "jamais tu ne remettras un pied sur cette terre." Mémoire de conflits.

 

Je pleure, à l'image de Berthe avec ses deux fils, l'archétype d'une mère qui essaie d'apaiser les relations entre ses fils dont l'aîné est au pouvoir. Dans ma vie l'aîné est représenté par Gilbert qui se dispute avec l'équivalent d'un frère représenté par sa fille. Il aime jouer avec elle à la bagarre ou le réprimander tel un donneur de leçons. Moi je me retrouve tel mon alter prise entre deux feux à tenter d'apaiser les tensions. Je vis l’archétype de la mère qui materne.

 

Galline

 

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