Dans le dédale du Service de Soi - par Mel

 

Je profite d’une demande externe au réseau pour reprendre l’écriture de ce texte qui était à l’origine également destiné aux Léos. Pas le choix, cette fois la demande est explicite et cela avait traîné depuis trop longtemps !

J’ai fait en sorte d’être le plus digeste et concis possible.

(Certains passages peuvent paraître comme réchauffé ou superficiel car j’y explique de manière encore proche de la 3D certaines choses).

 

Il s’agit d’une sorte de biographie expliquant mon cheminement, avec les plus gros épisodes.

Ps : J’utilise la forme « vous » comme si je m’adressais à un public large, un peu à la manière de « on ».

 

Bonne lecture,

Mel (sur le réseau Léo, Nguyen Thanh Minh en vrai)

Inscrit au cénacle (département 68)

 

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Aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours été un enfant un peu « à l’écart », dès le plus jeune âge. Les jeux des autres enfants me paraissaient bizarre, comme une coutume étrangère. Le monde paraissait étrange également. C’est en grandissant que je me suis davantage ouvert aux autres.

Parmi ce qui me reste en mémoire, il y a bien cet épisode où j’étais entre les deux immeubles du lieu où je vivais (à Amiens, avant mes 10 ans), dans un grand chemin rempli de cailloux d’apparence quelconque.

Un fort sentiment de « guidance » me donna envie de prendre une pierre en particulier et de la fracasser pour en révéler le cœur, qui est de couleur rouge – j’en conserve encore des éclats.

Autrement, j’ai grandi dans une enfance et adolescence assez classique si ce n’est teintée par ces impressions qui resteront ancrées encore longtemps.

Il y a également cet étrange rapport au féminin dont vous en comprendrez plus tard la teneur.

 

Arrivé vers l’âge adulte, malgré un bon parcours scolaire j’ai commencé à «décrocher» une fois au lycée.

Il m’est arrivé de rendre copies blanches par exemple, délibérément, car face aux sujets proposés et à l’imposture qu’est notre système scolaire (je commençais à le percevoir comme tel, sans pouvoir vraiment y mettre de mot), je ne savais que faire.

Une sorte de dégoût, quelque chose n’allait pas.

Mais bon, pression sociale et le reste feront que je continuerai encore un peu dans cette voie-là.

 

Après le bac, puisque j’avais déjà cette affinité pour les arts plastiques, j’ai donc entamé des études dans ce milieu.

L’université sera un calvaire pour les mêmes raisons, mes années n’aboutiront pas.

Il me reste à évoquer mon année de Manaa, meilleur souvenir du système scolaire, tout autant qu’il est. Des études qui préparaient aux métiers d’illustrateur, graphiste, etc.

Quand bien même je ressentais que j’effectuais un certain accomplissement personnel dans cette branche, au fond de moi je nourrissais autre chose.

Il faut dire qu’à partir du bac, j’ai réellement commencé à me poser des questions sur notre monde, sur son fonctionnement.

 

C’est ainsi que j’ai commencé à tomber dans la marmite des sujets dits «conspirationnistes». Pour en être ressorti, il est clair qu’un certain nombre de choses sont pertinentes, en tout cas on ne peut nier qu’il y a anguille sous roche. Tout est à prendre avec beaucoup de précaution évidemment.

Cette vague « conspi » dura plusieurs années, avec en parallèle la découverte de thèmes plus spirituels.

J’ai commencé à découvrir sites et auteurs comme David Icke, Anton Parks, Sand & Jenael à travers un site tiers…

De fil en aiguille, je commençai donc à recevoir mes réponses sur notre monde qui paraissait si étranger. Et que dire, si ce n’est qu’au plus on creuse, au plus les découvertes sont « déstabilisantes » et « impossibles » à des yeux ordinaires.

Pour autant, cela ne m’a jamais vraiment surpris ou mis dans un état tel. Je digérais et faisais la part des choses comme je le pouvais avec ma conscience de l’époque (autour des 20 ans) – qui était encore balbutiante comparée à aujourd’hui.

Ce qui n’étais pas digéré, était probablement de « mauvaises » informations ou attendait l’heure pour se révéler…

 

Ce qui nous amène à mon rapport avec l’art : malgré mon année de manaa, malgré mes efforts pour tenter de percer, quelque chose ne va pas. Je range cela sur le compte « des hauts et des bas » de l’apprentissage.

 

La vie et les anges aiment les signes, si l’on y prête attention. Je me rends compte de ces derniers que bien plus tard : on m’avait mis sur les rails d’une Manaa - Mise à niveau en Arts Appliqués – alors que ma quête intérieure était d’ordre plus spirituelle…

Cela tombe bien, manaa est utilisé sous sa forme mana dans quelques langues et concepts « spirituels », et est même passé dans le vocabulaire courant des jeux vidéos pour désigner une énergie magique, mystique, etc...

Encore une fois, sans véritablement en comprendre le sens à cette époque, car encore balbutiant, apparaissait une dichotomie entre ce que la société attendait de moi et ce que je sentais que je devais faire au fond de moi-même.

Et même encore à intérieur de cela, j’étais partagé entre mes désirs de devenir x profession et mes sentiments profonds.

Toutefois, quelque chose me disait de ne pas me soustraire définitivement à l’art. Mon jeune âge aidant, je m’entêtais donc à persister dans cette voie là.

 

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Je dois à présent faire un détour par la voie des épisodes karmiques marquants.

Tout d’abord, les parents, car c’est le premier lieu où le karma peut se jouer. Je n’échappe pas à cette règle et depuis une certaine dispute de mes parents à un plus jeune âge, je savais qu’il allait se passer quelque chose d’important.

L’ambiance à la maison était teintée de disputes ici et là et le courant a fini par céder entre ma mère et mon père et moi quelque part autour de mes 21 ans il me semble.

 

D’ailleurs, signe oblige, ma mère est née Dragon sous l’astrologie asiatique ! On pourrait presque dire que c’était des flammes qui sortaient de sa bouche à certains moments…

Le choix de rester sous son toit ou non n’en sera que plus évident : mon père et moi décidons de partir. On passera environ 2 mois chez une de ses connaissances, avant de retrouver un logement.

 

Au fur et à mesure que le temps passe, sur plusieurs années, la paix avec l’écart du coté maternel se retrouve à nouveau teintée de disputes, cette fois entre nous.

Mes parents ont toujours fait les choses pour leur famille et leur enfants, en particulier mon père qui se « sacrifiait » presque pour ainsi dire.

Alors pourquoi diable, quand il me demandait de l’aider dans une simple tâche comme expliquer un document, je me braquais de suite – comme un réflexe – et à de nombreuses reprises lui refusais l’aide demandée... ? Car à en croire les évidences, rien d’extérieur ne pouvait contribuer à cette non assistance. Rien à l’heure actuelle ni dans mon passé d’enfance. Alors tout bonnement, où pouvait donc se loger ce nœud ?

La cause était intérieure, loin enfouie en moi. Encore à ce jour, je ne possède pas les détails exacts – uniquement l’émotion réveillée lors de ces demandes.

 

Il m’aura fallu du temps pour comprendre ce nœud émotionnel qui nous bloquait tous les deux. Je pourrai l’illustrer ainsi : il s’est peut-être passé un accident, dans une vie ailleurs que celle-ci.

Il y a sûrement eu victime d’un côté et fautif de l’autre, en tout cas victime et remords. Aujourd’hui les rôles sont inversés pour que chacun puisse voir et recevoir ce qu’à vécu l’autre. Là est la résolution du nœud karmique, car même si vous n’avez pas les détails, il vous restera les émotions qui vous pointeront le chemin pour défaire le nœud.

C’est le plus important à comprendre.

Si vous observez vos rapports à votre entourage et êtes à l’affût des signes et de vos émotions, vous pourrez les déceler aussi chez vous. Cela peut constituer un véritable début de parcours mais encore une fois, ce n’est pas pour tout le monde…

 

Ainsi, fort de ces apprentissages et après réflexion, je décide de quitter le nid familial et trouver mon propre appartement. Ce qui sera chose faite, et les signes se joindront à nouveau à la partie : j’emménage rue des Orphelins, comme par hasard !

Ce déménagement sera l’occasion de réviser nos rapports – malgré la barrière de la langue – entre mes parents et moi. Je ne leur ai jamais évoqué ces histoires de karma ou autres, et pourtant le simple fait d’acter ces prises de conscience a permis de détendre les relations.

A ce jour, je les vois encore de temps en temps (ça devient rare).

 

Autres relations qui ont baissé, pour ne pas dire carrément fini : celles avec mes amis. C’est bien simple, je ne vois plus personne depuis plusieurs années, pour une raison évidente :

Sur ce chemin que j’emprunte, si les relations ne m’apportent rien, il n’y a pas de raison de les entretenir. Et par apporter, cela ne veut pas dire du « copinage », ou des invitations à un repas ! Dès que l’on a décidé de suivre cette voie, si cela ne nourrit pas l’âme, ce sera avec un naturel que de la distance va se mettre entre nos relations.

Je l’ai constaté à plusieurs reprises. Tous finissent par s’écarter pour x raison de votre chemin si le leur est resté ancré dans ce monde.

Ce n’est pas faute d’avoir essayé d’en parler avec certains, que je pensais ouverts !

 

Quelques uns l’étaient, à l’image de cet ami connu dès le collège qui aura eu le courage de m’aiguiller sur certains sujets dits « conspirationnistes », bien que nos conversations n’aient jamais été allé bien plus loin.

 

D’ailleurs, j’ai passé mon adolescence à aller le voir régulièrement pour passer un bon moment le temps d’un après-midi.

Avec le recul je dirai qu’inconsciemment, j’en ai profité également pour lui soutirer de l’énergie et réciproquement. Ou plutôt, par l’intermédiaire d’entités au-delà de notre simple monde et à travers nous, la ponction énergétique se faisait.

Exemples flagrants : voyez donc les guerres, rituels sataniques, ou encore les grandes messes : tant d’énergie, d’énergie déployée et récoltée !

Entre les deux, vous avez toutes sortes de nuances...

On a grandi avec, ce qui est « normal » et en un sens nécessaire en ce monde. Aucune fatalité là dedans, simplement que c’est l’état du monde dans lequel on vit. Le chemin sur lequel je suis me demande toutefois pour des raisons évidentes de pouvoir faire la part des choses, car je ne peux plus fermer les yeux face à ces choses.

 

C’est donc par respect envers moi-même et ces personnes - leur libre arbitre, puisqu’il ont choisi de continuer ainsi, qu’à ce jour, je n’entretiens plus de relations d’amis.

 

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Viens ensuite l’autre gros épisode, qui débuta en 2012. Il m’arrive d’aller faire les boutiques sur un coup d’intuition et ce jour-là une jaquette de jeu me frappe l’oeil : celle de Guild Wars 2, un style de jeu qui ne m’a pourtant jamais réellement attiré.

Toutefois, le même sentiment qui était survenu durant mon enfance avec la pierre a resurgi : quelque chose m’invitait à prendre ce jeu, malgré toutes mes interrogations mentales. Soit, je passe à la caisse.

 

Sans rentrer trop dans les détails, ce jeu a été l’occasion pour moi de renouer intensément avec mon féminin à travers bien des péripéties.

(A commencer par mon personnage qui se nommera Melhira.)

 

En tout cas, j’ai été maître de guilde pendant plusieurs années sur ce jeu, et une fois de plus rien n’arrive jamais par hasard dans l’univers. En acceptant l’initiation à travers les rencontres du jeu, j’ai pu déceler des gros restes de « dettes karmiques » à défaire avec ces personnes, d’abord de manière inconsciente puis au fil du temps de plus en plus intégré consciemment.

Même si celles-ci ne comprenaient pas, elles avaient eu plus d’une occasion pour partir et aller voir ailleurs. Les guildes ne manquent pas et certainement qu’elles faisaient mieux leur boulot pour jouer de manière usuelle.

J’avais bien conscience que ce que l’on faisait parfois en guilde dépassait le simple cadre du jeu (des rassemblements symboliques en jeu que je déguisais inconsciemment pour du rôle-play – jeu de rôle ou théâtre improvisé, chose commune sur ce type de jeu).

Malgré tout, certains et certaines restaient envers et contre tout.

 

Au fond de moi, je mordais d’une envie mêlée à un sentiment de devoir ou promesse, de leur parler de ce que je traverse (je pense sincèrement que sur une autre ligne temporelle, je n’ai pu tenir ma parole faute de temps ou des circonstances).

Mais d’un autre côté, je savais également que je devais respecter leur libre arbitre.

Ce qui m’amenait à des crises intenses, des questions sans réponses. Comment faire ?

Sans compter que je commençais à me rendre compte que ma manière de gérer reflétait bien des blocages. L’apprentissage est un douloureux processus…

 

Ce qui a culminé avec ma proposition de concrétiser tout cela en une rencontre en chair et en os après quelques années de vie en commun.

Proposition d’abord bien accueillie pour se voir au final avortée par le désistement des gens… Simple interférence de nos prédateurs respectifs ? N’étais-je pas encore prêt ? N’étaient-ils pas prêts ? L’univers en a décidé ainsi…

 

Quelque temps plus tard, je me fais moins présent sur le jeu et je finirais par lâcher l’affaire pour retrouver ma solitude : ainsi nos chemins se séparent après bien aventures, déboires, et pleurs.

En tout cas c’est que ce je pensais jusqu’à ce qu’un ancien de ma guilde m’aborde, à ma grande surprise, des mois après tout cela… Nous sommes alors en 2017 et il me confie qu’il est de passage dans ma région, sur Mulhouse même pour un stage !

 

L’univers me donne l’opportunité de réparer cette erreur : je dois sauter sur l’occasion !

La magie se met en place et nous nous rencontrons enfin. Dans son énergie, je sens que quelque part il vient en tant qu’ambassadeur pour les autres, symboliquement.

En tout cas déjà pour lui-même, et je tiens cette fois à respecter véritablement son libre-arbitre.

 

La séance se passe bien et même si nos conversations restent plutôt mondaines, certains détour de conversations ou questions marquent déjà une certain degré d’ouverture d’esprit de son côté. Mais je n’ai pas besoin d’en faire plus, je réponds simplement à ses demandes.

Nous nous quittons sur des adieux respectueux.

 

Idem pour une fille de la guilde, qui voulait venir à la rencontre avortée. Je n’ai jamais eu de nouvelles d’elle depuis cet épisode, mais je l’ai bien reçue en rêve.

Un rêve beaucoup trop vrai - qui représentait probablement un futur possible.

Malgré les circonstances apocalyptiques, j’ai pu aborder, même si ce n’est qu’en surface, certaines choses dont elle demandait réponse. Le reste lui appartient désormais.

 

Voilà qui pourrait illustrer comment l’univers et vos « anges » (les vrais) conspirent à vous aider à réparer une erreur et vous faire monter en grade.

Tant que ce ne sera pas réglé, vous aurez à refaire un tour de manège ! (Il me faudra encore quelques épisodes annexes avant de tourner la page pour de bon)

Bien, à présent revenons à quelque chose de plus proche de nous.

 

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En parallèle à ces événements, je n’ai pas arrêté de tenter de « percer » dans ma pratique de l’art. Exercices, cours venant des pros du milieu n’y suffiront pas.

Peut-être un manque de pratique assidue ? Peut-être bien, mais le doute s’installe quand votre niveau reprend voire s’améliore à celui qu’il était avant une pause de plusieurs jours, plusieurs semaines…

 

Qui plus est, dans les années plus récentes, des symptômes tels une immense frustration incompréhensible m’envahit parfois lors des séances ; la main froide (circulation sanguine) m’oblige à réviser ma copie plus d’une fois.

Suis-je toujours fait pour cette voie ? Au fond de moi-même, j’avais déjà un début de réponse, qui sera par la suite explicité au fil de mes lectures et compréhensions.

J’ai eu des jobs, j’ai occupé un poste pendant quelques années en pensant pouvoir m’exercer à côté.

 

Je pense tout simplement que la vie « classique » n’est plus vraiment pour moi. Même en ayant connaissance des particularités du milieu, que l’on peut se découvrir bien tardivement, si c’était réellement ma voie, en 10 ans, je pense que j’aurai eu des résultats plus significatifs.

Sans compter que depuis mon dernier emploi, des fatigues intenses mêlées à des palpitations cardiaques / pression m’obligent à m’aliter presque quotidiennement.

Je n’ai même pas encore atteint la 30aine ! Les consultations médicales étaient pourtant positives pendant mon dernier emploi.

Bref, tout cela pour dire qu’être actif dans une vie normale est de plus en plus incompatible avec ce que je vis actuellement.

 

De plus, par rapport à l’argent et à l’art, il n’y a eu que 2 ou 3 instances où j’ai reçu contrepartie monétaire ou matérielle pour le service rendu : une fois pour avoir aidé quelqu’un avec son entreprise à faire un logo, et quelques autres séances photos.

Rien de bien folichon, c’était honnête mais depuis lors je ne me place plus vraiment dans cette optique. Avoir un métier de rêve dans ma filière me laisse de marbre.

J’ai encore en tête ce CV d’une artiste qui disait : « I will do art for money »

(Je ferai de l’art contre des sous). Désolé, mais je ne me prostitue plus de la sorte !

Je ne sais pas si je reviendrai vers cela, probablement pas.

 

Si l’univers estime que je peux continuer ce chemin de vie-là, même s’il est difficile, je dois lui faire confiance, et apprendre du jeu d’ici… jusque-là je n’ai manqué de rien (je suis depuis un bon moment au RSA).

 

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Cela étant posé, je dois préciser que mon obstination à persister dans l’art m’a amené hors des sentiers battus, et que le puzzle se mettra enfin en place après une longue période de gestation…

 

Il faut pour cela remonter à 2013 (janvier il me semble), lors de la 1ere en public d’Anton Parks. Suivant mon intuition, j’ai décidé de participer à la rencontre et de réserver ma place.

Le jour même, j’apprends qu’une illustratrice dont je connaissais les travaux fait un tour à la Fnac de ma ville. Incroyable, à cette époque j’étais encore dans cette optique de percer malgré tout, alors je n’hésite pas à aller la voir (sa séance se déroule le même jour et quelques heures avant).

Bien, le soir arrivé, on m’attribue l’unique place n°13 pour la rencontre avec l’écrivain.

Drôle, surtout que quelques temps auparavant, je m’étais fait plaisir à Noël en commandant un exemplaire limité d’un tirage d’une autre artiste. N°13 également.

 

Vous aurez noté le parallèle qui me poursuit depuis tout ce temps entre « l’art » et le « travail à faire » symbolisé dans ce cas par les écrits d’Anton Parks. Également le fait que je me tourne très naturellement vers des artistes femmes – ou plutôt leurs travaux qui dépeignent la figure féminine (même si j’apprécie autant les travaux faits par des hommes et en général de tout type).

Au bout de la séance en publique a suivi une séance de dédicaces plus à l’écart l’auteur. Lorsque mon tour arriva, je m’étais assuré que j’avais avec moi la clé usb qui contenait quelques musiques sélectionnées, pour lesquels j’avais de l’estime par ce qu’elles pouvaient me susciter.

Après une introduction entre nous deux, au moment même où je dégainais la clé ce dernier n’a pas eu aucun mal à deviner son contenu :

 

« C’est de la musique ? » d’un air à la fois décomplexé et assuré.

 

Une question qui sonnait comme une affirmation, et j’acquiesçais donc. Puis le reste de la séance s’est terminé de façon classique.

 

Que dire d’autre ? J’avais 23 ans à l’époque et même si les signes se mettaient déjà en place et mon début de parcours, il était encore bien trop tôt avant qu’ils ne portent leurs fruits, même si déjà la lecture des tomes du Girkù m’avaient fait forte impression, que certaines thématiques me parlent sans détour possible.

 

Les âmes jumelées notamment. Saran et Asme qui passent leur temps à se chercher d’incarnations en incarnations. Que ces deux moitiés ne peuvent rester ensemble bien longtemps tant que leur niveau de conscience n’est pas le même (j’ai envie de dire ne sera pas le même). **

** nb : lors de mon passage sur Guild Wars 2, mon premier personnage était une envoûteuse dont la divinité patronne était Lyssa, déesse jumelle...

(Au moment où j’écris ce passage, l’émotion me gagne à nouveau).

 

Ce n’est pas la première fois que j’essaie de mettre sur papier ce texte, et depuis les brouillons datant de mars/avril 2018, je me retrouve à sangloter sur presque les mêmes passages.

Bien souvent, ils ont en commun ce sentiment qu’une certaine guidance est « présente ». Par présente, j’entends avoir le droit d’agir pour montrer la voie mais pas plus que cela. Elle-même a son propre chemin à faire.

 

L’exemple le plus marquant serait cette histoire que j’ai « rêvée » éveillée lors de mes habituelles écoutes musicales. Je vous passe les détails, simplement à retenir le fait que cette histoire d’âmes jumelles est à nouveau là, et que la séparation sera brutale. L’homme se reproche de l’avoir vu mourir sous ses yeux. S’en suit une rapide retrouvailles dans une dimensions désincarnée (pas encore SdA toutefois, mais elle était en avance sur lui et sur la voie).

Dans sa prochaine vie, s’il se souvient, elle pourra lui montrer le chemin s’il reconnaît les signes, comme des paires de chiffres « miroirs ou jumeaux » (00100, 14h14…).

Ce rêve a déjà plusieurs années. Je me souviens avoir pleuré à plus d’une occasion, surtout la 1ere fois quand il m’était littéralement monté (ou descendu) à la tête.

Depuis j’ai recensé un bon nombre de ces manifestations au quotidien.

Mais le plus flagrant sera cette boîte de CD de musiques de GuildWars 2 (encore) que j’avais acheté il y a bien 4-5 ans… C’est en vérifiant les photos prises en prévision de la mise en vente que je découvre alors que mon exemplaire est le 19291 !

Je ne vous raconte pas les larmes.. !

 

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Ce point sera culminant avec l’arrivée du livre Corpus Deae d’Anton Parks qui mettra en exergue tout le cumul avec comme vous le savez un certain événement (qui a été mentionné dans une vidéo du Réseau d’ailleurs).

Je me rappelle avoir lu l’ouvrage principalement à l’extérieur. Je m’étais retenu en public mais dès le retour à la maison, j’ai littéralement fondu.

Signe oblige, un torticolis se manifeste durant cette période et je trouve cela vraiment trop curieux… (en septembre exactement, et je suis tombé sur le fameux passage quelques temps plus tard).

 

Je ne ferai pas d’image ici, préférant laisser la découverte aux personnes qui ne seraient pas encore au fait et qui auraient envie de voir par elles-mêmes, et je pense surtout aux personnes du côté masculin. Cet épisode, dépendamment de la manière dont vous le recevez, peut vous aider à plonger dans vos propres abysses pour les dépasser.

Alors pour compléter la réponse à la question posée lors de cette vidéo concernée :

oui cela peut être reçu comme une « épreuve initiatique » - mais le terme n’est pas tout à fait exact. Cela se vit de manière très intime, c’est pour cela que j’aurai mis autant de temps avant d’en parler (voyez donc le temps nécessaire avant d’en arriver là).

 

Mais il n’y a pas de quiproquo possible quant à la réponse donnée par Jenael : c’est bel et bien le cas.

 

Il y a peut-être aussi un certain intérêt du côté génétique (ou plutôt épigénétique) :

Je sais par analogie via ma pratique de l’écoute de la musique (entre autres), que ce «mode opératoire» permet la remontée de souvenirs bloqués si les circonstances le permettent.

C’est toutefois assez violent et brutal. En général grâce à l’interaction avec les autres on y arrive aussi.

Le défi consiste à voir en soi les nœuds malgré une interaction plus faible (moins d’entourage pour faire miroir). Voilà, comme dit cette manière de faire est plutôt intime et correspond bien à mon vécu ; j’étais littéralement en sous-marin pendant pas mal de temps.

 

Les pleurs que j’évoque sont d’une grande intensité, et j’ai pleuré cette situation depuis longtemps déjà, avant même de découvrir l’épisode fatidique, des dizaines et des dizaines de fois (j’ai allègrement dépassé la centaine !)

Mais ce n’est pas la tasse de tout le monde, j’en conviens.

 

Au final, passer cette « épreuve » jusqu’au bout (elle ne le sera véritablement qu’après la Transition d’après toute logique) pourrait donner des résultats intéressants susceptibles d’aider les membres partageant cette génétique et dans le besoin, afin de favoriser leur propre chemin de sortie ; ou autre application dont nous n’avons pas encore idée.

 

Le plus important, c’est qu’à chaque brin de code d’adn regagné, chaque émotion et chaque nœud résolus, nous le faisons non seulement pour nous mais aussi pour ceux ayant une génétique similaire : et je suppose en premier lieu nos alters ! Si ces derniers veulent aussi franchir leur cap de Conscience respectif, le gain peut être potentiellement « partagé ».*

 

*nb : A vérifier, si d’autres personnes peuvent confirmer ce fait :

Il me semblait avoir vu un article de quelques années racontant l’expérience entre deux brins d’adn jumeaux placés à distance. Toute modification sur l’un entraînant la même modification sur l’autre... Alors, l’ADN transcende-t-il l’espace et le temps ?

Impossible de remettre la main dessus, mais cette expérience pourrait en dire long.

 

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Malgré tous ces indices, je doute encore et cela fait longtemps que je me demande si ces remontées émotionnelles sont d’une manière ou d’une autre les miennes ou bien «empruntées». J’ai passé en revu toutes les possibilités possibles, comme la plus évidente : j’ai simplement vécu des choses similaires. Ou peut-être étais-je d’accord pour endosser ces mémoires (qui servent alors « d’archétypes » ) afin de les transcender également ? Un mix de ces choses ? Tout cela n’est que mirage et tromperie… ?

 

Pourtant il me reste encore ces mots de Kaouther lors de notre rencontre (été 2017) :

« Il y a quelque chose d’Anton Parks chez toi ».

A l’époque je ne réalisais pas encore à quel point. Aujourd’hui j’aimerai une précision.

J’avais laissé traîner cette question de côté, me donnant comme prétexte « Je peux faire avec, même sans les détails, au final c’est ce qui compte ».

 

D’une certaine manière oui c’est vrai, mais aujourd’hui je pense qu’il est temps que je sois honnête avec moi-même et je ressens le besoin de répondre à cette question.

J’ai longtemps cherché une réponse uniquement à l’intérieur de moi-même, mais cela ne suffit plus apparemment.

Je vais commencer par chercher de mon côté.

 

A bientôt peut-être les Léos

 


Petite réponse de l'équipe LEO :

 

En effet, l'ADN étant l'interface permettant à l'âme de se manifester dans la matière, il est tout à fait logique que deux individus liés d'une certaine manière (gémellité, alter, fractales d'âmes...) co-évoluent à travers le temps et l'espace. Le travail d'élévation de conscience que l'un fait se répercute par résonance énergétique sur la génétique de l'autre, et vis et versa.

 

On peut alors comprendre que nos remontées émotionnelles sont à la fois les nôtres et à la fois "empruntées", car :

- d'une part en tant qu'individus, nous avons nos propres défis et déprogrammations à traverser pour transiter en 4ème densité au Service d'autrui,

- et d'autre part notre conscience supérieure (à laquelle son reliées d'autres âmes qui cheminent en parallèle à la nôtre) nous confie un travail collectif de transformation de programmes/archétypes de 3ème densité du Service de soi.

Ainsi, vu depuis la sphère de 3ème densité soumise aux prédateurs de 4ème densité, il y a des tromperies qui nous guettent à chaque coin de rue !

Pourtant, vu par une conscience plus élevée, il n'y a aucune tromperie, mais un parcours d'apprentissage pour lequel nos avons effectivement donné notre accord.

 

Nous te souhaitons une en-quête passionnante !

 

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Commentaires: 2
  • #1

    Mel (mardi, 03 juillet 2018 12:12)

    Quelques précisons:

    - J'avais complètement zappé ces histoires d'attachement et culpabilité, et pourtant cela transparait à plusieurs reprises dans le texte. La piqûre de rappel était la bienvenue.

    - Ce n'est pas le nombre 13 en fait, mais 33 après vérification (mais ce n'est qu'un détail)

    (- Et aussi de très forts soupçons d'un canal de prédation venant de mon côté qui a tenté de s'installer.)

    En tout cas, les explications données sont claires. L'en-quête continue !



  • #2

    Armelle (mercredi, 04 juillet 2018 07:57)

    Bonjour Mel,
    Nous avons prévu Jérôme et moi (67) de passer prochainement dans le 68. Pourrions nous avoir tes coordonnées afin d'envisager une rencontre?
    Si d'autres membres du cénacle 68 sont intéressés, ce serait vraiment sympa que nous puissions échanger.....