Fiche de lecture - « Le mythe Végétarien » de Lierre Keith - par Sabine B

 

Voici une nouvelle fiche de lecture. Amitiés à vous tous.

"Le Mythe Végétarien" Éditions Pilule Rouge ; 1ère édition en français 2013 ; 306 pages.

 

Lierre Keith fut végétalienne pendant 20 ans par éthique, par respect de la vie, pour ne faire souffrir aucun animal, pour ne pas être responsable de la mort occasionnée pour se nourrir. Cependant pendant 20 ans, elle souffrit mille morts car sa génétique avait besoin d’une autre nourriture, celle procurée par les protéines et les graisses animales.

Ce fut un bouleversement très difficile pour elle d’accepter la réalité des conditions d’existence dans la 3D que je résumerai ainsi : tout le monde mange tout le monde, ou comme elle dit : « pour que l'un puisse vivre, quelqu’un d'autre doit mourir ».

 

Je ne résumerai pas le contenu du livre très copieux, par contre sa lecture nous montre comment l’acquisition de connaissances transforme complètement une vie, comme l'auteur en témoigne dans son ouvrage.

Lierre Keith aborde la question du végétalisme qu’elle associe finalement au développement de l’agriculture à partir de trois angles de vue : l’éthique, la politique et la nutrition.

Après s’être rendue compte que sa vision du monde, de la nature, de la vie était complètement biaisée, elle s’est mise à regarder, observer et acquérir des connaissances historiques, scientifiques et économiques, en matière de nutrition, de biologie etc … Elle a lu beaucoup d’études, des « bidons » et des pertinentes, de telle sorte à avoir une vision d’ensemble des problématiques engendrées par l’agriculture, par la fabrication de notre nourriture et par le modèle marchand industriel créant de fausses études, et qui engendre la fabrication de croyances. Elle met en évidence combien la nature humaine peut être influencée par tout cela.

 

Lorsqu’on lit ce livre en ayant connaissance des prédations transdimensionnelles à l’œuvre ou encore le fonctionnement pathologique des sociopathes, ceux qui fabriquent sans scrupules toutes ces soi-disant denrées (données qu’elles n’évoquent pas du tout dans son ouvrage), un éclairage se rajoute aux explications apportées qui montre bien la perversité des manipulations à l’œuvre à différents niveaux.

 

Les Cassiopéens rabâchent que la connaissance protège, eh bien oui.

Prenons l’exemple du soja. Lierre Keith y consacre plusieurs pages (de 237 à 258) qui fourmillent d’informations fort édifiantes. On y apprend en autres que :

le soja débuta en tant que légumineuse associée à d’autres plantes comme fixateur d’azote, autrement dit comme fertilisateur ou engrais vert. Il était donc cultivé comme protecteur de plantes mais pas du tout comme aliment car il possède des antinutriments. Il n’est pas possible de le consommer comme tel sans toute une série de transformations.

Il contient :

- des inhibiteurs de trypsine (une enzyme digestive), c’est pourquoi le faire fermenter et le consommer en petite quantité, peut convenir ;

- des phytates qui se lient aux minéraux les rendant inaccessibles lors de la digestion ;

- des phyto-œstrogènes (puissant perturbateurs endocriniens, beaucoup de pages sont consacrées sur ce sujet) :

- des isoflavones qui peuvent bloquer la tyrosine enzyme nécessaire à l’hippocampe (mémoire, apprentissage),

- la génistéine qui interfère avec la synthèse d’ADN cérébral en réduisant la production de nouvelles cellules cérébrales et en augmentant la mort cellulaire (travaux du Dr White).

Les laits maternisés de soja contiennent 130 000 fois plus d’isoflavonnes que le lait maternel. Les effets vont de changements structuraux dans les cerveaux, au système reproducteur et aux anomalies génitales.

Le soja provoque également des perturbations de la thyroïde (goitrogène).

Pour finir sur le soja, je cite : « Voici ce que vous mangez quand vous mangez du soja : un déchet industriel. Le soja à l’état naturel n’est pas un parangon de l’allégé. Il contient environ 30 % de matières grasses. Autrefois il était cultivé pour son huile, pas parce que les gens la mangeaient mais parce qu’on l’utilisait pour la peinture ou de la colle. En 1913, le département de l’agriculture des États-Unis classa le soja comme matériau industriel. Après avoir extrait l’huile, il subsiste une masse de protéines dégraissées. L’agriculture industrielle se demanda qu’en faire. En 1975 un petit génie du marketing du soja déclara : « La façon la plus rapide pour qu’une société opulente accepte un produit […] est de faire en sorte que le produit soit consommé pour sa valeur intrinsèque dans une société plus opulente ».

Je passe sur les recettes de fabrication du lait de soja pour que son goût soit acceptable ainsi que sur les fromages et autres recettes faisant appel à de nombreux produits chimiques (p. 252,253).

Nous sommes en présence d’un exemple de manipulation généralisée qui dure depuis 50 ans.

 

Lierre Keith nous explique aussi que le retour à une nourriture omnivore ramène dans nos corps le tryptophane, un précurseur de la sérotonine. L’absence de cette hormone nous rend moroses, déprimés. De plus, la part faite belle aux glucides dans le cas d'un régime végétalien, provoque des variations permanentes d’insuline qui elles-mêmes engendrent de nombreux dégâts collatéraux qu’elle décrit très bien, dont la production d’adrénaline.

 

Beaucoup d’autres informations restent à découvrir dans ce livre.

Il nous montre tout l’intérêt du travail personnel d’une femme qui vivait sans connaissance de l’impact de ses croyances en matière d’alimentation.

La réalité du fonctionnement naturel de la vie tel qu’il est, et présenté dans ce livre, doit être vue au-delà de tous nos préjugés et croyances.

 

Sabine B.

 

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