En hommage à Algernon, de “Flowers for Algernon”
“Si tu sais garder la tête froide quand tous
La perdent et t’accusent,
Croire en toi quand tous doutent,
Et, pourtant, leur faire crédit ;
Si tu sais attendre sans te lasser,
Accepter d’être calomnié sans calomnier en retour,
Etre haï sans haïr à ton tour,
Sans, pourtant, jouer ni au saint ni au sage
Si tu sais faire des rêves - sans en être l’esclave,
Penser – mais sans en faire ton but ;
Si tu peux accueillir Triomphe ou Désastre
Comme les deux imposteurs qu’ils sont ;
Si tu peux supporter de voir tes vérités
Déformées par des escrocs
Pour piéger les idiots,
Le combat de toute ta vie
Réduit à néant,
Et pourtant te baisser et ramasser tes outils
Hors d’usage
Pour construire à nouveau
Si tu as le courage de jouer tous tes gains passés
Sur un seul coup de dé,
De les perdre et de repartir à zéro
Sans le moindre soupir ;
Si tu peux forcer ton coeur, tes nerfs
Et tes muscles à servir encore
Et encore
Quand pourtant tout défaille
Sauf la Volonté qui te dit : “Tiens bon !”
Si tu sais parler aux foules sans t’avilir
Ou frayer avec les Rois sans te croire hors du commun,
Si ni ennemis ni amis ne peuvent te briser,
Si tout homme compte pour toi, mais qu’aucun ne compte trop
Si dans toute minute qui passe, inexorable,
Tu sais voir la valeur de chaque seconde
Alors, le Monde sera à toi, avec tout ce qu’il contient,
Et, surtout, bien mieux que cela, tu seras un Homme mon fils.”
If - Rudyard Kipling
* * *
“Qui n’a pas écrit de vers durant sa jeunesse, qui n’a pas ressenti, au sein d’une solitude allant alors jusqu’au vertige, que la réconciliation est impossible entre ce qu’on éprouve en soi et ce qu’impose d’adaptations la réalité vers quoi pourtant on veut tendre.”
Introduction à “Lettres à un jeune poète” - Rainer Maria Rilke
Jamais personne n’a entendu la voix du Temps. “Ca va ?”. Silence. Vertige. Cette question, à laquelle je ne sais plus répondre avec vérité, me projette à chaque fois vers une multitude de réflexions douloureuses sans fin.
La prédation est présente, le doute est derrière chaque tournant. Dans chaque recoin. Je la sens, je peux la toucher du bout de mes doigts. Je me sens traqué, surveillé et usé, souvent fatigué. La remise en question est incontestable. Inoubliable.
Comment oublier la règle n°1 ? Celle qui englobe toutes les autres ; cette pratique essentielle à l’évolution du cheminement de chacun. Je ne peux plus fermer les yeux sur cette fiction qui nous entoure, le déni n’est plus permis, aucunement tolérable. La “Prédation” EST… Partout.
Je ne veux plus être de ce royaume ! Gardez tout pour vous mes chers maîtres de l’Illusion. J’apprendrais de votre monde, je m’y plierais jusqu’à en mourir exténué.
Dormir, est une étape difficile pour moi. Depuis tout petit, j’ai toujours eu beaucoup de mal à lâcher prise pour retrouver mes rêves, c’est un combat de tous les instants. Je suis en guerre pour ma paix intérieure. Il n’y a pas de répit pour parvenir à terrasser mon propre dragon !
Je me rappelle de ma mère, qui me caressait lentement mes cheveux pour m’endormir et le paradoxe de ses doigts si fins, si doux, entre mes mèches dorées qui devenaient les responsables de coups si violents. Physiquement autant que psychologiquement ; oui des baffes j’en ai bouffé.
Je revois mon père, qui avait toujours beaucoup de mal à me parler, à me regarder, mais qui se posait, lentement, au bout de mon lit. Ses yeux étaient perpétuellement tournés vers moi d’un air perdu et anxieux. “Ca va ?”. Echos. Où trouver la réponse, quand on ne comprend même plus la question ?
Il y a toujours eu cette sensation morbide chez moi. La mort, a toujours plané dans l’air. C’est une fausse vieille amie. Elle est entretenue depuis si longtemps au sein de ce cocon.
Je dois admettre, qu’avant d’arriver ici, il m’est arrivé de penser à la fin ; et pourtant je n’en suis qu’au début. Je ne suis jamais passé à l’acte, mais j’ai souvent rêvé, la tête en feu, de m’abandonner à la nuit en m’allongeant sur le bitume frais et gelé, pour ne plus jamais me réveiller.
“Aussi loin que je puisse me souvenir…” Je ne me souviens pas. J’ai énormément de mal, à me remémorer mon enfance, et tout ce qui a pu se passer à cet âge si fragile, où les blessures profondes se font encore ressentir.
En allant chercher loin dans ma mémoire, je peux me rappeler que j’ai toujours été un garçon curieux, très curieux. Trop curieux ?
L’Aventure, est un mot qui me donne des frissons, et le rêve d’être un grand aventurier a toujours été présent, conservé et délicatement enveloppé comme quelque chose que je me dois de ne jamais oublier. Une promesse à protéger.
Le mot me transporte et me fait voyager encore aujourd’hui, rien qu’en l’écoutant. C’est un mot, rempli de sens, de valeur et d’émotion pour l’individu que je suis.
Celui que je deviens à travers mon incarnation présente, ainsi que pour mes actes que je me dois de témoigner envers ma foi. Celui-ci, résonne ardemment dans mon coeur.
Il avait pour moi, et dès mon plus jeune âge, l’exacte même essence et signification qui est donnée, quand j’ai lu pour la première fois, le passage sur les “Guerriers Voyageurs du Temps” dans “Le Voyage Définitif” de Carlos Castaneda. Une nature simple, et sacrée.
J’ai donc grandi une partie de ma vie à Saint-Cloud. 22 années d’enfermement. C’est une banlieue extrêmement privilégiée, située dans le département des Hauts-de-Seine dans le 92, à une quinzaine de minutes de Paris. La particularité principale de cette ville est, qu’étant construite sur une colline, elle détient une des plus belles vues donnant sur la capitale et certaines de ses banlieues.
Avec le temps, puis en grandissant, nous nous sommes apprivoisés mutuellement. Celle-ci, a presque fini par devenir ma prison, mon cercueil, un poids étouffant qui ne faisait que m'encombrer au fil du temps.
Comme Sand l’avait si bien exprimé l’autre jour :
“Les gens préfèrent entretenir et rester rivés la tête dans leurs problèmes, puisqu’étant un réconfort à la fois, il est toujours plus difficile de s’en détacher, pour arrêter de les entretenir.”
J’en parlais à ma soeur l’autre soir, répondant à un sms qu’elle m’envoyait où elle essayait de comprendre mes choix de vie :
-
“Tu penses que l’on se reverra quand ?
-
Je ne sais pas. En fait, cela dépendra de si tu as envie de me voir, car je ne rentre plus. Tu comprendras mieux au moment venu, il n’y a aucune raison de dramatiser.
-
Mais tu ne reviendras plus revoir Clémence ? Ta vie est mieux là-bas ?
-
Ce n’est pas une question de si ma vie est “mieux” là-bas ou pas. La vie n’a aucun sens, et ici elle en a. Cela fait longtemps que j’essaye d’enquêter, et de comprendre ce qui me fait autant souffrir.
Le moment est venu d’assumer ce choix, pour faire mon chemin sans me retourner. Je n’arrive plus à fermer les yeux sur le monde qui nous entoure, en continuant à me faire ronger par la culpabilité. Tu m’as posé la question, alors je t’ai répondu. À chacun son chemin. Tu comprendras mieux en temps voulu, quand tous, vous aurez reçu votre lettre.”
Ma soeur, s’appelle Ada. Nous avons 1 an et demi d'écart. Nous étions très complices dans notre enfance. Elle a toujours été extrêmement secrète, derrière son épaisse chevelure brune et ses yeux gris.
Durant plusieurs années, nous avons partagé la même chambre. Nous habitions un petit appartement au rez-de-chaussée d’une petite résidence d’immeubles, dans le bas de Saint-Cloud.
Souvent, le soir, une fois que nos parents nous avaient souhaité “Bonne nuit”, nous avions pour habitude d’ouvrir la fenêtre de notre chambre, afin de courir dans la cour centrale qui occupait l’espace de ces édifices imposants. Elle était composée de 7 structures industrielles. Nous habitions au bâtiment D.
Le grand jeu, était de s’attribuer une de ces tours grisonnantes, afin d’y faire un aller-retour le plus rapidement possible. Ada insistait inlassablement, et me mettait au défi d’atteindre, celui à la lettre F, “F comme Florian, avais-tu déjà compris... ?”. C’était l’immeuble le plus éloigné du nôtre, et qui nous séparait l’un de l’autre, l’espace de quelques instants, puisqu’il était situé dans un angle mort.
Je laissais toujours le temps filer en revenant, et comptais les secondes qui s’ajoutaient au temps imparti. Je ralentissais, pour lui faire croire que je n’étais plus, qu’elle ne me reverrait pas, que je ne serais plus là. Je revois encore, ce sourire rempli de soulagement, à chaque pas qui nous rapprochait. Ses rires résonnaient dans la cour, lorsque je courrais vers elle, pieds nus, sur le macadam encore tiède des longues soirées d’été.
Quelque part, enfoui au fond de moi, je trouve les mémoires de l’enfance, extrêmement délicates à saisir. Le puit est rempli, l’oubli est profond. Vaste chimère.
À de nombreuses reprises, j’ai voulu fuir Saint-Cloud pour quitter cet enfermement. Par 3 fois je n’ai pas réussi. Les chemins sont nombreux, quand il s’agit de s’égarer. Ce détail prendra tout son sens dans la suite de cet écrit.
Si je suis ici, c’est parce que je l’ai choisi. Mon âme, a fait ce choix. Il n’y en a pas d’autre, qui puisse me correspondre. Au fond de moi, mon coeur a tranché : Décide ou décède. Aucune autre mission ne pourrait, me porter plus que celle-ci.
Dans ma cage rouillée, réside une tristesse incommensurablement désaxée. L’intensité d’une définition sans nom. Chercher les mots adéquats n’est d’aucune utilité. Il y a bien longtemps, qu’ils n’existent plus. Egarés, aliénés. Le deuil d’un papillon isolé et cristallisé. Un croque-mort l’a dépouillé de son intimité.
Il y a quelques jours, je suis allé sur Limoux avec Eli, Christelle et Papito. Une fine équipe ! Je dois dire, que je ressentais une profonde joie, à faire ce trajet de bonne heure, tous ensemble.
Nous avions voulu nous couper les cheveux avec Gérard le jour précédent. Cependant, aucun coiffeur n’avait de rendez-vous disponible ce matin là. Les choses sont toujours si bien faites !
Dans la foulée, nous recevions un mail d’Eli, recherchant un covoiturage pour aller récupérer un paquet. De notre côté, les anciennes box wifi sont aussi à renvoyer chez Orange. Quoi de mieux que de pouvoir rassembler nos énergies en commun ?
Même dans les situations les plus anodines, l’Enseignement déborde de sens. Je comprends, la nature profonde de tout ceci : celle de communiquer, d’échanger, remercier. Partager, même dans les contextes les plus banals.
Ce qui ne sert pas pour un tel, aura toujours une utilité pour l’autre. Nos chemins, sont toujours amenés à s’entrecroiser mutuellement, même à travers une décision prise de manière singulière.
Ce n’est, qu’une question de point de vue, et de perception. Tout ceci, permet de faire circuler l’énergie. De réfléchir à son utilisation, de l’offrir pour un ensemble. De ne pas automatiquement se l’attribuer pour soi ainsi que pour sa propre bulle de perception, mais d’observer en prenant du recul afin d’adapter un angle de vision plus étendu, plus vaste. Inclure le groupe à travers son quotidien, pour pouvoir découvrir ces nouvelles terres encore inconnues et inexplorées !
Un engagement incessant, au service de l’Univers. Il n’y a pas d’heure pour appliquer la Connaissance ! L’exercice est amusant !
Je perçois aussi nos différences, nos singularités, cette Quête qui nous unit coûte que coûte.
Le courage et la persévérance, de décider et d’assumer ce chemin contre vents et marées.
Personne, ne nous fera croire à l’illusion d’un navire existant, nous acceptons notre rafiot et nous apprenons à connaître nos failles, ses faiblesses, afin de manier au mieux celui-ci. Comme Ulysse, nous n’avons qu’un souhait, celui de rentrer “à la Maison”. C’est en groupe que nous nous efforçons d’avancer ! Chaque détail, a son importance et fait TOUTE la différence. Nous sommes un ensemble, sans jamais oublier d’assumer nos propres responsabilités.
En arrivant chez le coiffeur, je suis rempli d’une profonde tristesse. Je regarde Gérard feuilleter lentement un magazine. Je ne peux pas le nier, l’image de mon grand-père est présente. Un visage fin, une propreté incorrigible, des gestes méticuleux…
Je me vois, moi, à travers ce miroir. Quand me suis-je regardé pour la dernière fois ? J'aperçois l’homme que je deviens… Le garçon que j’étais…?
Une part de moi, ne se reconnaît plus ; ce visage pâle aux cernes creusées. Je ne sais plus vraiment qui je suis. Vertiges. J’aimerais parler, mais les mots restent bloqués au fond de ma gorge.
“Ca va… la coupe… ?” - ”Oui oui…” Je ravale mes larmes derrière un rire de dépressif. Je me sens comme un oiseau, et certains oiseaux ne sont pas faits pour être en cage. Le silence est mon ami.
Je repense à Clémence et ma vie d’avant. À cette Amasutum et ce nouveau chemin. Le fossé est immense, l’illusion de mon ancienne vie m’étouffe.
Je pense à chacun des Leos. Tous, possèdent quelque chose de si spécial et précieux. Images précises. Rappel de l’exigence de ce choix. Je suis parfaitement conscient, et connais, profondément l’essence sacrée, que détient ce chemin. Il coule dans mes veines, mes pensées ; au fin fond de mon coeur. Je ne l’oublie jamais. Je sais pourquoi Je Suis ; Ici.
Mon téléphone vibre. “Tu reviens pour Noël ?” Soupir, regard vide. - “Non Maman, je ne reviens plus. Il faut que tu le saches, car te mentir revient à ME mentir. Je n’en suis plus capable.”
Un sourire revient, en pensant à Gérard me demandant quelques jours auparavant, si j’avais l’habitude de me faire des teintures pour entretenir la couleur de mes cheveux de feu. “Ahhh Papito… il faut vérifier cette information avec les Kantekkiens !”
Je pense à Jenaël, et à ce qu’il m’a livré lors du partage au Joncas. Les cordes de la guitare qu’il me remet. Je n’y avais pas prêté attention. Je visualise le logo de la guitare Aria : une paire d’ailes. Pégase es-tu revenu ? L’élégance d’une vertu oubliée. La renaissance d’un Phoenix. De ma chair, s’effacent des cendres, un peu de poussières d’étoiles. Ce geste, n’a pas de prix, pour le veilleur que je suis.
Une partie de moi voulait vraiment serrer ce "Tonton" dans mes bras ce jour là. Le don d’une clé libératrice bercée de sens et d’enseignement prophétique.
Une retrouvaille, d’il y a si longtemps. Une voix, qui me murmurait doucement “Jamais je ne t’ai oublié”. Dans mon corps, ma pudeur est mère de nombreuses émotions.
Je comprends, pourquoi les Leos ont toujours représentés une évidence pour l’individu que je suis. Je n’ai jamais pu mettre en doute cette rare discipline, malgré les sacrifices que demande cette voie.
Je comprends, pourquoi j’ai confiance les yeux fermés en ce groupe. Notre groupe, cette fréquence Léonine, ce travail “mains dans cette fange affreuse et immonde”, EN CHOEUR, sans tabou, loin des non-dits et de toutes croyances falsifiées.
Je vois la Confiance m’habiter, puisqu’il n’y a rien d’autre de plus sage et vrai pour Moi, et vers lequel je pourrais me tourner. Rien, qui ne peut apaiser plus mon coeur meurtri de débris.
Les compétences de chacun, ainsi que la vigilance que nous nous devons de ne jamais oublier. Se rendre au travail à la mine, comme les 7 Nains, avec joie et bonne humeur, en chantant gaiement ! “Sans bagages et le cœur libéré, en chantant très fort.”
Néanmoins, je n’oublie jamais, le rappel est toujours présent. Très souvent je suis rempli d’une tension extrême. Boules de nerfs, d’anxiété.
“Ce n’est qu’un jeu, apprends et puis c’est tout. Tu n’as qu’à suivre l’apprentissage. Ne cherche pas plus loin ! Amuses-toi !”
Jusqu’où va l’intrusion ? Quel est le sens derrière cette “demande” ? Quelle est l’intention cachée par ce malin reptile ?
Dans ma tête, nous sommes plusieurs ; fait attestant d’une unique impression de sérénité lorsque je me retrouve seul. J’ai si peur de me tromper, d’être désaxé.
Les questions s’empilent. Le doute est constant et incessant, de ma part de responsabilité dans quelconque situation générant intrusion, et prises énergétiques possibles. Paranoïa quand tu m’abîmes…
Ne pas vouloir heurter. Se blesser en essayant ? Parler ou penser ? Agir ou choisir ? Une multitude de possibilités, qui ne demandent qu’à être expérimentées !
Nous rentrons doucement, passant par le fameux Parchemin. Je découvre quelque chose que je ne connaissais pas. 50 centimes pour un livre. Celui-ci est neuf, brodé à la main, “L’Exposition Coloniale”, le titre agit comme un reflet, suite aux dernières étapes administratives d’Eli concernant son droit de séjour.
“Beh oui c’est çà le groupe, tu pleureras peut-être pour une partie de mes programmes ! Qui sait !” Je souris ; effectivement le travail de groupe EST, peu importe la situation, à appliquer dans l’immédiat, et nos larmes peuvent évidemment être partagées ! Un peu trop de celles-ci pour moi. Tiens ! En veux-tu, en voilà !
J’observe cette création qui me semble si peu familière. L’agressivité du mensonge est une pluie torrentielle. Une hostilité déchirante pour mon coeur de pélerin. Traverser ce monde, sans être de ce monde. “Les loisirs de la Haute sont particuliers.” Vue de haut, l’enfer ressemble au paradis.
Comment cet organe vital, peut-il devenir si massif et alourdissant ? Je ferme les yeux pour profiter de la balade en voiture. Je contemple le temps qui passe, que je sens lentement filer entre mes doigts. Mon cœur à la dérive, il n’y a que la Passion qui me guide.
Dans mes pensées, me revient en tête la fréquence de certains échanges avec iKam ces derniers jours, suite à une proposition de me livrer le pack Office gratuitement. Ayant naïvement accepté de vouloir consommer cet excessif, iKam m’envoie les procédures à suivre par mail. Mon antivirus me rappelle à l’ordre, supprimant automatiquement les fichiers en question.
Je suis au courant sombre démon, il suffit que je “désactive l’antivirus” pour avoir accès à ce fameux crack, mais je n’en veux pas. Le mal est déjà fait.
J’ai choisi de jouer. Une voix hurle de colère, et de douleur. Elle suffoque, à travers la belle blague qui se trouve devant mes yeux. Je ne suis pas quelqu’un de borné, il n’y aura pas de deuxième essai. La fréquence est bien trop effrayante. Le diable est si habile et féroce. Bestial et sauvage. La batterie de mon ordinateur est vidée, et ne fonctionne plus de manière autonome.
Le produit que j’ai, est dénaturé de sa souplesse et de sa flexibilité, qui en est son usage premier. La Connaissance ne se crack pas, le Système ne se braque pas, même avec le bon déguisement. Rien n’est gratuit. 100% de dégats. Tu t’es pincé les doigts tout seul Florian. Rappel constant.
“Tu n’as pas téléchargé le fichier ? Tu sais, tu peux me donner le contrôle de ton ordinateur à distance, et je m’occupe de régler la bécane sans que tu interviennes !”
Nausées et maux de ventre qui reviennent, cette voix qui aboie de plus belle. Je me sens blessé et contrarié. Mon corps n’est qu’un atome liquide et cadavérique. Je regarde cette entité avec un sourire gêné, salive acidulée “Oui, oui… Je te dirais...”.
Le gouffre est infime. Je nous revois échanger. Que s’est il passé ? Il n’y a aucun jugement, aucun reproche, simplement quelque chose de brisé, une faille fissurée. Une incompréhension. “Quel est ton message caché ?” “Quelle est ton intention ?” J’entends une voix qui hurle :
“NON ! Je ne vendrai pas mon âme au Diable. OUI, j’ai choisi d’être ici, pour quitter définitivement la mythomanie et ses sournoiseries ainsi que ce royaume aux 1000 mirages ! Ne t’égare pas !”
Je n’oublierai jamais, que les émotions sont trop souvent pilotées par le corpus SDS, pour attester d’une certaine nostalgie de “vie d’avant”/vide à vent.
L’émotionnel piloté, l’individu en vient à oublier les blessures de cette vie, des incompréhensions de son entourage, du désert aride qui persistait.
Si il y a un endroit au monde, où je me sens écouté, c’est bien ici. Je ne retournerai JAMAIS, vers cette (sur)vie du passé aux valeurs vides de sens et vertigineuses.
Je sens, ce corps étranger se détacher, lentement. Cette déprogrammation, représente un travail constant. C’est un dur labeur de reprogrammer ses cellules endormies depuis des millénaires. Effet de physique ? Je pleure, ma partie reptilienne qui se détache de moi, en resserrant ses griffes lorsqu’elle perd de son contrôle. J’entends sans cesse, l’appel de mon Soi futur. Je me sens épuisé, usé, rouillé… “CONFIANCE !” me murmure paisiblement cette voix.
Je me sens trompé. “Posséder une ceinture “Hermès”, n’atteste aucunement de sa sagesse.” Dénaturation de son essence. Rien n’est gratuit, 2e rappel, la Connaissance ne s’achète pas. Dans ce cas, c’est un viol, une certaine intrusion. Je n’en veux à personne. Ce sont ces concepts SDS reptiliens tordus et névrotiques, qui me crispent et me font si mal. Les pailles sont à tous les étages. Personne, ne peut parvenir à tromper le système, on ne badine pas avec les usurpateurs, Florian re-apprend tes leçons !
Comme un chevalier, je sens mon honneur bafoué, envers l’engagement que j’ai accepté en choisissant de servir la Connaissance, ainsi qu’envers nos consciences Leonines du futur.
Je sais qu’ils nous regardent. Regard tourné vers les astres. Adoubé jusqu’à l’horizon. La Connaissance n’est pas un jouet. Elle est un trésor dissimulé et sacrée, d’images précieuses et simples que tout homme se doit de respecter.
Idéogramme 18 : Remédier au corrompu : “L’objectif de Remédier est clair : rectifier le passé, réparer ce qui s’est dégradé avec le temps, recréer les conditions d’un nouveau départ. Pour déployer les possibilités de régénération présentes dans le contexte, l’accent doit être mis sur le dynamisme et la vitalité plus que sur une stratégie à long terme.
Il ne faut plus rester enfermé dans un fonctionnement restreint résultant de conditionnements passés. Pour redevenir favorisante, la situation doit être repensée fondamentalement, c’est-à-dire de fond en comble, avec audace et selon des paramètres extérieurs au champ habituel. Un plan d’action précis doit être établi qui devra à la fois tenir compte des éléments porteurs d’avenir, et mettre un terme à ceux qui pourraient encore pourrir la situation. Le choix du terme jia est significatif : origine des temps Yang, il est une incitation à préparer activement la venue d’une nouvelle saison.”
Un coup de Yi Jing dans mon verre un peu vide qui me renvoie à l’exact même effet, d’un savoureux Bloody Mary, un lendemain de soirée bien trop arrosée. Cela requinque ! Hemingway, mon vieil ami, je trinque à ta santé. La Connaissance est une nourriture inépuisable ! Substance inestimable !
Hélène, me revient aussi en tête. Pourquoi est-ce si difficile pour elle ? Tout l’est tellement pour chacun d’entre nous !
Le travail est sans fin, sans relâche, l’âme agit dans la matière pour nous faire avancer, et nous rappeler la magie ! Celle d’avancer tous ensemble, en endossant notre rôle, pour le meilleur et pour le pire !
Nous traversons l’œil du cyclone de ce monde SDS, nous ne pouvons pas le nier, cela serait un délire ambulant. Je ne comprends plus, cette incapacité à ne pas prendre la décision salvatrice, entre une expérimentation purement SDS, et un cheminement en voie SDA.
Pour mon esprit, ce bug interne m’est incompréhensible. Je trouve cela affreux. Si une voie SDA est entendue, nous avons le devoir “d’être en règle” envers nos enseignants, en apprenant d’eux, afin d’alimenter ces jeux du moins possible, en décidant de ne plus s’y identifier. Ne pas choisir, consiste à bloquer son pouvoir de création.
Je me rappelle de Sand, dans la vidéo de François K, qui expliquait que ce n’est pas parce qu’un individu possède une certaine conscience, qu’il ne risque plus de s’empoisonner.
Le rappel est incessant. Il n’y a pas de temps à perdre pour rejoindre et appliquer la Connaissance. Les individus en cheminement SDS, ou en pseudo voie SDA, ne prendraient pas tout ceci à la légère si ils étaient, ne serait-ce qu’un minimum au courant, de l’urgence d’APPLIQUER celle-ci dans leur quotidien. Le Savoir reste une arme mentale, apprenons nos leçons !
Comment rire de quelque chose d’aussi fondamental, d’aussi vital-essentiel ? C’est une aberration pour l’individu que je suis.
J’ai l’impression de voir un médecin, prenant à la légère la maladie d’un de ses patients. Les rires sont importants dans notre cheminement, mais comment est-il possible de ridiculiser un sujet aussi sérieux ? De l’urgence de devoir retrouver les sens/l’essence de la Vie ?
Ayant fait mon choix de venir m’installer dans l’Aude, suite à ma venue en Avril 2019, la voix lointaine de Pascal se fait entendre quelque part. Pour moi il n’y a jamais eu à me torturer avec cette décision. Elle était et représente ce qu’il y a de plus juste dans mon cheminement personnel, ainsi que pour mon âme.
“C’est précipité et ridicule !”, je reste blessé de son incapacité, à me regarder dans les yeux pour m’avouer ces mots. Ne suis-je pourtant pas en train d’appliquer ce que vous m’avez donné-enseigné ? Incompréhension. Déception. Discuter de la Connaissance, autour d’un bon Chablis et d’une planche de charcuterie est tellement plus facile. Je ne sais même plus, si je dois en rire, ou en pleurer.
J’ai le même choc, de cette manière d’entretenir des apparences dépourvues de toute réalité, quand pour la première fois, mes parents m’expliquaient que deux acteurs pouvaient s’embrasser dans un film, sans être ensemble dans la vraie vie.
L’Amour n’avait plus aucune signification pour mon âme d’enfant. La même incompréhension, lorsque j’accompagnais mon père à l’hôpital, et que je voyais tous ces médecins fumer.
“Ils sont pourtant là pour soigner Papa, pourquoi se tuent-ils…?” Aucune réponse. Le choc était brutal. Flagrant. “Ce que j’appelle paroles en l’air : te dire Je t’aime quand je suis dans le ciel. Rien de confidentiel.”
Je ne peux plus le nier, la force hypnotique de cette entité est puissante. J’ai peur de son emprise. Jusqu’où allons-nous devoir nous plier ? Notre témoignage, tourné vers notre foi, se fait tous les jours, de manière naturelle, il n’y a vraiment pas à chercher plus loin !
Expérimenter ! Vivre ! Les Leos existent pour faire un travail d’expérimentation en répondant à ces critères, faire ce qui nous porte est de nature primordiale ! Apprendre à écouter les demandes de notre âme !
Nous survivons déjà, je me demande souvent, comment celle-ci fait pour oublier l’infime liberté disponible qui lui reste entre ses mains ?
Une part de moi étouffe, d’être le témoin de cette auto-claustrophobie, pilotée par cette entité qui la coupe de TOUT y compris de son essence Christique et Léonine.
J’ai l’impression de flotter, d’assister à quelque chose d’irréel. L’euphorie fantasmagorique représente une panique asphyxiante. Jusqu’où la souffrance, peut-elle endormir et conforter l’homme dans son propre déni et ses nombreuses hallucinations ? Pourquoi aime t’il tant souffrir et entretenir sa propre camisole ?
Tolérer est un exercice difficile. Prendre tout cela à la légère m’est impossible.
“Hélène réveille-toi ! MickaEl décide-toi ! Entité je te vois ! KÂÂ-iKam je ne vous lâcherais pas !”
C’est un rappel que je m’efforcerais de t’imposer horrible serpent, et le jeune Nungal a retrouvé son vieil oncle. Incube ou succube qui nous regardez de haut, je vous apprendrais à baisser la tête ! J’exprimerais tout haut, ce que vous pensez tout bas. Au gré des vagues et du vent, je ferais parler les non-dits. Nous apprendrons, mais nous ne nous prostituerons pas !
Les différentes arrivées représentent donc une manière de renforcer notre noyau, dont vous vous devez de faire le choix pour en faire partie intégrante, en arrêtant de nous scinder, afin que nous soyons encore plus liés, soudés et imperméables aux multiples attaques trans-dimensionnelles !
Tous, avons notre rôle à jouer quant à la possibilité d’apporter un certain équilibre, à l’ensemble que nous nous efforçons de fortifier !
Qu’est ce qui vous fait tant douter, dans votre engagement ? Où est passée la confiance, que vous vous devez d’attribuer envers vos propres cheminements personnels ?
La confiance que vous mettez dans celui-ci, représente la confiance-foi que vous livrez à votre Soi Supérieur et inné, ne le saisissez-vous toujours pas ?
En tant que chercheur de Vérité, j’esquive l’épidémie, l’épilepsie. Je suis traumatisé et offensé de toutes ces doses que vous vous administrez.
“Le sexe, les amis, l’argent et la famille ça fait tout !”
J’ai eu le packaging complet, et pourtant cela n’a rien fait. Sinistre jus de dragon, cocktail meurtrier et triste show. Vous décollez !
Cette drogue dégomme ! Je n’en peux plus, de ce diable et de sa voix rauque qui se mord la queue ! De ce plaisir de s’auto-détruire !
Battre le fer quand il est encore chaud, se protéger des frères quand ils sont faux.
“Inhalez, continuez… Le client est roi, le client est roi… Vous avez le bras long de 70cm en dépliant vos doigts… ”
Le ciment est froid. Noir comme un ciel sans étoiles. La Mort est votre credo, en êtes-vous conscient ?
Je vois le précipice, et la morgue est ouverte. Je suis froissé, de ces instincts primitifs. Votre foi, pourrit par terre. Essuyez la ou ramassez la, et choisissez, simplement, en conscience mais pour Vous seulement. Voilà qui est dit.
Je me revois, échanger avec elle de nombreuses fois. Nous sommes un groupe, nous sommes tous là pour nous soutenir mutuellement, personne n’est laissé au bord de la route :
“Oui, oui je comprends bien ce que tu me dis… Mais c’est totalement ça... Je vois effectivement, blablabla...”
Un somnifère supplémentaire plus tard... Non. Non tu ne comprends vraiment pas. Tu ne nous écoutes pas. Tu ne t’écoutes plus. Cela rentre, puis sort par une oreille.
Prise d’otage incessante. Esclavagisme attribué. Je n’arrive plus, à m’apitoyer sur ce qui n’est plus de mon ressort. Apprends, à avoir confiance pour te laisser guider par ton propre Berger Divin. Nous sommes tous dans le même bateau.
“Privé d’oxygène votre cerveau meurt.” Privé de conscience aussi. Plus secret qu’un agent secret ; un agent qui ne le sait pas.
Cette psychopathe démoniaque est cruelle et culpabilisante, abrutissante. Je vois constamment ton entité qui se joue de nous ! Tu te joues de nous !
Le problème avec cette faille, est qu’elle est infime. Le sédatif est si puissant, l’anesthésie est générale. La sonnette d’alarme bat son plein. J’explose intérieurement.
“Ce n’est pas de sa faute.” Secousses ! “Non, non ce n’est vraiment pas de sa faute.”
J’ai tellement mal de ce mensonge. Je vois le réel risque pour le groupe, sans en faire tout un plat puisque c’est le jeu, et je l’accepte, en m’y pliant. Il n’y aucun jugement là aussi. Mais jusqu’où ? Jusqu’où ira cette tromperie, cette duperie ?
RIEN ne peut jamais changer, si nous refusons d’accepter ce que l’Univers nous offre, ce qui nous est proposé sur notre chemin puis de s’y plier, sans se remettre honnêtement et entièrement en question.
Journée chargée à l’Estagnol. La culpabilité reprend évidemment le dessus. Cette photo, avec la plaque de l’ECOLEO que je ne veux pas faire, puisque je ne suis pas l’instigateur du projet, qu’il est important pour moi que cela soit fait entre nous TOUS ou personne.
Je me sens si confus. L’individu que je suis, n’a rien à offrir de manière individuelle, sans le travail titanesque et colossal des Leos ! Nos forces communes !
En rentrant, je remercie l’Ange de cette nouvelle étape attribuée à ce cheminement, et de la dimension que prend ce travail : un vrai partage, une complicité stimulante, une confiance profonde.
L’Ange a entendu ma demande. C’est encore un rappel de cette foi, pour laquelle je ne trouve plus les mots. Le mot “Spiritualité” me paraît si peu représentatif, en comparaison à notre travail éprouvant au quotidien.
Je retrouve quelqu’un que je connais, qui n’a pas besoin de (me) faire une promesse pour m’accompagner.
Elle EST tout simplement ; à la hauteur de ses engagements, et je retrouve une certaine légèreté oubliée. J’arrive à me laisser aller, à gagner en confiance. Arrêter de me mettre une pression inutile.
Je regrette mes sourires crispés et cette infatigable manière de me sentir gêné, puis coupable pour un rien. Je regrette, cette sensation de regard biaisé et artificiel. Même un regard peut insinuer de nombreuses choses. Il parle bien plus, que nous le croyons. Regarder un Homme dans les yeux est synonyme de droiture et de bravoure. Il n’a rien à cacher.
Elle me rappelle, la dimension poétique et le côté onirique que chacun peut retrouver dans cette longue épopée vers cette quête.
Apprendre à recevoir ; pratique qu’il me faut initier dans mon propre parcours. L’entraide et la communion que nous nous devons d’appliquer, dans le but que l’information puisse circuler librement. Rendre ce qui est dû à l’Univers, “rendre la vérité au mensonge.” comme le rappellent si bien les Cassiopéens.
J’avais jusqu’à maintenant, deux adresses mails. Celle que j’utilise pour le réseau, et une autre représentant entièrement mon ancienne vie “b...n@gmail.com” : factures EDF, photos de famille, vente de véhicule et autres documents administratifs. Cela ne pourrait être plus classique, plus déprimant. Je ris de ces formalités soporifiques.
Je retrouve quelques messages envoyés par ma famille. La symbolique, de leur emplacement dans les spams m’est flagrante. Cela crève les yeux. Abysse profond. Lâcher l’Ancien, pour accepter le Renouveau. Il n’y a aucune autre possibilité envisageable.
Clémence de son côté, s’est fait volé son portable. Notre connexion est coupée. Elle représente un de mes alters, qui vit en parallèle un dépouillage énergétique lui aussi. Je relis son témoignage au réseau, je n’ai qu’une photo d’elle ici, rien d’autre.
Je démêle douloureusement, les fils de nos chemins opposés. Je comprends profondément pourquoi, j’ai tant de mal à me souvenir de son visage. Etions nous liés ? Ne sommes-nous plus liés ? Chemins séparés.
“Je me souviens de tes rires aux éclats. De plus en plus de mal à me souvenir de toi.” Je me dois de lâcher ce “Nous” qui existait, pour avancer. Lâcher un peu plus à chaque fois.
L’engagement est quotidien, journalier. Cela m’oblige, à effacer ces croyances que j’ai engrammées dans ma mémoire. J’ai vu, plus d’une fois, cette fin arriver inévitablement.
Je sais, que je ne manque à quiconque, à part pour le diable en personne. C’est le manque de nourriture que je représente pour lui, qui le fait agir de ses artifices en cherchant à tromper de ses caractères séduisants. Mais pour qui ? Tu sais, que cela ne t’intéresse plus Florian, tu as choisi ! Apprendre toujours plus de ses ruses. Tu ne m’auras plus !
J’accepte péniblement, mes sombres chimères qui se devaient d’être vues, pour que chacun de nous deux, puissions avancer en fonction de notre cheminement personnel et de ce que demande notre âme en vue de son évolution.
J’agis ! Je décide de transférer l’intégralité de mes informations vers mon compte du réseau, acceptant sans réserve, cette nouvelle identité, puis de supprimer tout ce qui était relié à celui de mon ancienne vie.
Au même moment, mon disque dur externe a brûlé intérieurement. Effaçant tous mes travaux artistiques, mes projets d’écriture, ainsi que tous les documents administratifs et numériques liés à mon film. Je n’ai aucune sauvegarde de tout ce qui me rattachait à mon ancienne identité. Lâcher pour avancer. Arrêter de contrôler. Quitter ce à quoi je m’identifiais, et qui devient obsolète en comparaison avec ce que j’ai choisi de devenir. Rendre ce qui m’a été donné. Personne d’autre que moi, ne peut incarner le gardien de mon sanctuaire intérieur.
La lumière que m’offre cette leçon est si dense. “Si tu sais rester humble, tout en conseillant les rois.” Décide, ou décède, 3e rappel.
Je repense à un échange avec mon conseiller de chez BNP Paribas, suite au déplacement de mes comptes de Paris vers l’Aude. Payant 8€ par mois pour une multitude de services d’assurances voyage, véhicule de location, et autres divertissements, je décide de changer de carte bancaire.
“C’est vraiment dommage Mr Brain, voyons… Passer d’une carte gold à une carte classique. La carte gold contient de nombreux avantages !
Elle n’a absolument rien à voir avec la carte visa classique ! Vous avez accès à un accompagnement de qualité, prestiges supplémentaires. Vous n’auriez pas envie de perdre ce luxe tout de même… Pour 4€ de plus vous êtes gagnant.”
“Ok… Mais donc si je comprends bien, cela représente simplement une question d’esthétique et de design hors de ces divertissements proposés ?
Rien d’autre ne diffère entre ces deux format de carte ? Je peux donc en faire la même utilisation, tout en payant la moitié de ce que je paie actuellement pour une carte qui détient en réalité la même fonction ?” Grésillements au bout du fil.
“Hmmm, oui… Enfin non… Ce n’est pas que… Mais… Voilà quoi… Enfin brrrrref… Vous êtes un mauvais client Mr Brain… Enfin, pour moi je veux dire… Aha… “Brain” B-R-A-I-N comme cerveau… Vous êtes réactif Mister Brain… Enfin bon, vous êtes sûr de votre choix…? Oui… Bon… Vous ratez vraiment une offre en or… Bon… Carte visa classique ce sera.”
“Si seulement vous saviez Monsieur… Je veux changer de galaxie, même pas changer de pays.”
Je t’ai vu vilain caïman. Et le Voyage ne nécessite aucun divertissement, je suis déjà en train de naviguer ! L’énergie peut-être remaniée si facilement afin de réfléchir à sa véritable utilisation du moment.
J’économise, la moitié de ce que je dépensais, pour son exact même utilisation. Ce n’est pas une question d’économiser pour payer le moins possible, l’énergie ne se gaspille tout simplement pas, quelle qu’elle soit. Il est important de ne pas bloquer son flux.
Je perçois aussi, en contrepartie, l’importance d’apprendre à demander, quand la demande est sincère. Ne pas demander, revient aussi à une forme de contrôle, une immobilisation de l’énergie. Le flux ne circule plus là aussi.
Donner sans réfléchir, devient du gaspillage. Retenir, une façon d'amasser.
L’abondance est un juste milieu, qui permet à tous de profiter des ressources disponibles et de manière équitable en fonction de ses besoins du moment.
Personne ne possède plus qu’un autre, puisqu’il ne possède que ce qui lui correspond et ce dont il a besoin, adapté à l’instant présent.
J’ai choisi, et si il le fallait, je choisirais ce chemin à chaque fois, malgré la douleur constante de la vie qui frappe, et qui gifle sans cesse à travers les différentes faces du visage de ces croyances manipulées.
Je ne veux plus de cette imposture, je ne peux plus me mentir. M’éduquer à la honte, à la haine. Persuasion reptilienne et étrangère, que nous ne pouvons rien construire sans être malhonnête. Dormir m’étouffe. Cruel est le manque de sommeil. Constat alarmant.
Ce qui est douloureux ce n’est pas d’avancer, mais c’est de se laisser traverser par tous ces mensonges, en me rendant compte de l’absurdité de ce que je considérais auparavant comme synonyme et garant de “vérité”.
La prison est notre monde, je n’arrive plus à accepter ceux qui s’y cachent en pensant y trouver une quelconque liberté. Celles-ci sont peut être remplis d’innocents, mais les bénédictions sont prononcées par une multitude d’ignorants. Où se trouve, le chemin de la maison ?
J’ai l’impression de délirer, de me perdre, de devenir sénile, mais il me faut garder la tête froide.
Rien, ne m’est plus important que ce travail en vue d’un avenir “Humain”.
“Pourquoi es-tu ici ?” Je n’ai en réalité, rien d’autre de mieux et de plus important à faire. Une promesse vers l’Absolu. La promesse faite que le Vide représente quelque part, un amour inconditionnel. “Quand j’ai besoin d’aide, je Te vois.”
Je ne veux plus prendre, voler, cacher, mentir, tromper, vider, blesser... Mon âme ancrée depuis des millénaires, implore à un nouveau fonctionnement, quelque chose de plus juste, de plus sage, de plus vrai, de plus sincère, de plus simple…
Apprendre à Aimer sans Mal. La simplicité représente une pratique infimement précieuse. Une compétence chamanique si particulière, un besoin vital. Une omniprésence.
La Connaissance est la seule armure véritable contre mes blessures, ainsi que les multiples attaques trans-dimensionnelles qui existent. Elle représente un sabre rare.
Elle me permet de survivre, d’accepter puis de me plier. “Rentrer à la maison” est tout ce qui compte à mes yeux. Cela représente ce qu’il y a de plus précieux.
Le but immédiat sur-mesure, les envies compulsives ne m’intéressent pas. C’est l’apprentissage de ce voyage et cette interminable course pour la génétique qui me porte et qui prime inlassablement !
Je revois Sand et Jenaël, au pied du mont Bugarach lorsque je suis venu en Avril. Leur accueil. Leur patience. Une fréquence si douce et forte à la fois. Un sentiment de quelque chose d’inébranlable. Je n’ai pas eu le temps de douter. De remettre en cause l’appel de l’âme. Je n’ai pas pu me scarifier une nouvelle fois. Non. Pour vous retrouver, j’ai tant marché.
“Je t’ai entendu. J’accepte, et je viens te rejoindre.” Sand, me remet une bouteille d’eau rempli de l’eau de la source (de Bugarach). Ma soif de Connaissance est débordante. Mon âme ne demande qu’à appliquer. Dans mon Saint-Sépulcre, le baptême est accepté. “Fréquence sauvegardée.”
“Que souhaites-tu faire ?” me demande Jenaël. Je vois quelque part, au fond de moi, le Voyage de l’Aventurier, qui a toujours pris le dessus sur l’envers du décor.
Étant petit, les contes, mythes et légendes me faisaient rêver, mais le décor ne représente que ce qu’il est : une manière de pouvoir changer de costumes pour permettre à de nouvelles compréhensions d’émerger. C’est le sens qui porte toujours les propos ! Ce sont la force de caractère et l’énergie qu’il y avait derrière tous ces archétypes, qui me faisaient tant vibrer !
Un appel incessant de quelque chose de si grand. Une promesse que je ne pouvais jamais oublier. La passion d’un christ. C’est l’Âme qui suit le coeur.
Je remercie sincèrement l’Ange et l’Univers, que ce projet puisse avoir lieu. Cette intention à caractère intimement ésotérique et profonde. Je ne sais vraiment pas ce que je ferais dans cet abîme, ce fleuve du Styx, si cela n’existerait pas. M’abandonner… ?
Même si celui-ci n’aboutit pas, je sais que nous mettons constamment et sans relâche, sans jamais les compter ou économiser celles-ci, toutes les forces possibles de notre côté dans l’objectif d’y parvenir.
“ETRE AVEC VOUS”, cette réponse est tellement évidente que je n’arrive pas à l’exprimer. Je ressens ma place, elle m’appelle, il n’y a plus qu’à plonger.
Un plongeur professionnel, de haut niveau n’hésite pas à se lancer avec souplesse, même parmi les crocodiles, sinon c’est le plat assuré !
Notre âme, à toujours la capacité de recevoir, ce que nous méritons véritablement, via notre for intérieur et sa corrélation directe avec notre êtreté divine.
L’énergie Léonine, me renvoie à un moment sacré de mon enfance, un songe ancré dans ma mémoire, dans mes cellules et mon ADN. La quête miraculeuse du Graal.
Elle me rappelle ces fameux chevaliers de la Table Ronde, cette essence si spéciale des Guerriers Voyageurs du Temps.
Je nous vois tous, autour de cette table, comme l’image qu’en ont les Cassiopéens de ce véritable fonctionnement SDA, lors de la transition qui séparera nos deux mondes.
Nous ne ferons alors qu’Un avec nos consciences. N’étant plus séparé de celles-ci, chacun d’entre nous obtiendra de nouveaux codes génétiques d’essence christique et léonine, modifiant l’ADN contenu dans notre génome actuel, et nous permettant de recontacter notre plein pouvoir SDA-créateur.
Un équilibre retrouvé, où personne ne manquera de rien, chacun de nous ayant récupéré sa véritable faculté-capacité du “Don de Soi”. L’Omnipotence ; souplesse omniprésente et infini de la Connaissance naviguant à travers nos cellules, ainsi que notre corps-âme-esprit.
La perception du temps, étant un leurre des mondes de 3e densité ; nous percevrons alors un éternel présent, permettant à chacun de continuer sa mission singulière, vers les densités supérieures, et propre à son voyage personnel au service de la Connaissance ainsi que de l’Univers.
La recherche de la Vérité et la quête de liberté n’ont pas de prix, pour celui qui décide de vouloir percer les voiles de l’illusion.
Rien, ne me manque plus que Moi-même. Comment, ai-je fait pour m’oublier ? Je ne sais, même plus comment l’expliquer.
Je suis incapable, de vouloir retourner vers le confort de l’Illusion, et me convaincre qu’une autre voie de sortie existe. Cette phrase n’est même pas significative, de mes émotions personnelles et intérieures.
C’est le manque, de ce fragment qui détruit mon coeur, et qui me heurte tant. Ce n’est absolument pas, le manque de ce que j’étais. Je me découvre seulement.
Je ne m’aimais pas avant. J’apprends à m’accepter maintenant. Chaque pas, est une avancée, hors de ces jeux perfides et vicieux.
M’accepter : sensation amer d’apprendre à apprivoiser un animal, qui en a oublié son coeur et ses cartilages. Eclairer ce monstre, le bercer progressivement afin de calmer mes ressentis.
Il y a longtemps que je ne remets plus en doute ce chemin, et il s’agit de savoir choisir. Pour attester de son propre Soi, en toute transparence et connaissance de cause.
J’entends une voix qui m’appelle et qui ne cesse de me rappeler : “Il y a longtemps que tu es parti ; jamais je ne t’oublierais.”
L’Odyssée, éternel voyage, bercé par cette poésie que je me dois de cultiver dans mon cœur, et envers mon Soi. Face aux épreuves de la Vie, il n’y a que cette mélodie qui m’apaise.
Aligner sa propre étoile est un exercice où Patience est mère de Sagesse. Passion, qui ne cesse irrévocablement de me guider.
“Tu vas y arriver ; Nous y arriverons.”
Personne ne retient ceux qui doutent de la Foi. Douter de celle-ci, revient simplement à douter de son propre Soi. Il est juste primordial d’intégrer et d’être averti de cette compréhension.
À chacun son chemin, à chacun son appel personnel et inné. Il n’y a aucun jugement, aucune culpabilité.
Chaque individu, quel qu’il soit dans l’Univers, expérimente en vue d’un cheminement SDA, marchant au rythme qui lui est propre et en fonction de sa conscience, pour retrouver cette source qui coule sans cesse.
Ce n’est que l’intensité et l’intégrité de la foi d’un individu qui diffère, entre le chemin d’un tel, et celui d’un autre.
Toute expérimentation est bonne à prendre, pour l’apprentissage de l’âme. Tout est expérimentation ! “TOUT EST LEÇON !” Décider pour ne pas décéder. Rappel final.
Écrire commentaire