D'extraordinaires chutes de neige se sont produites au le Japon, plaçant le pays sous les feux de l'actualité mondiale. Avec 120 centimètres en seulement 12 heures, la région d'Hokkaido a été balayée par un front froid historique, entraînant des perturbations dans les transports. Polkus a également enregistré un incroyable cumul de neige de 6 mètres, l'un des plus importants au monde ces dernières années. Des stations de sports d'hiver telles que Happo-One, dans la vallée de Hakuba, se sont aussi targuées d'un cumul de près de 5,5 mètres, tandis qu'il a atteint 7,2 mètres à la fin du mois de février dans celle de Tengendai Kogen.
Cette accumulation record s'inscrit dans le cadre d'une vague plus étendue de conditions météorologiques hivernales extrêmes, provoquée par des phénomènes tels que l'Express sibérien, qui a
déversé de l'air froid et des chutes de neige abondantes sur le Japon.
Pendant ce temps, Mammoth Mountain en Californie a reçu 91 cm de neige en une seule journée, tandis que Montréal a battu son record de chutes de neige avec 75 cm en quatre jours, contraignant les
habitants à rester calfeutrés.
Ces événements, liés à une perturbation du courant-jet et à l'activité de La Niña, ont chamboulé la répartition habituelle des chutes de neige, faisant de février 2025 un mois à marquer d'une
pierre blanche ! Si cette tendance se poursuit, il est probable que nous aurons des températures exceptionnellement froides et de la neige même au début du printemps.
Outre le froid, le mois de février a été marqué par des inondations et des précipitations dévastatrices. Des tempêtes de grêle extrêmes se sont abattues sur Bahía Blanca, en Argentine,
transformant une journée ordinaire en chaos lorsque d'énormes grêlons - dont certains auraient rivalisé avec les plus gros jamais enregistrés - se sont abattus sur la région. Un puissant orage
supercellulaire a déclenché des vents violents, des pluies torrentielles et des grêlons si intenses que la toiture d'un supermarché de la Cooperativa Obrera a été éventrée, poussant les clients à
se mettre à l'abri alors que de la glace et des débris envahissaient les allées. Cet événement rare a mis en évidence le statut de la région en tant que point chaud orageux, similaire à l'allée
des tornades aux États-Unis, les météorologues notant son potentiel à produire des grêlons records en raison de l'instabilité atmosphérique extrême. La tempête a fait 16 morts, des milliers de
personnes ont été déplacées et les dégâts matériels se sont multipliés.
Il est tombé 100 centimètres de pluie en 48 heures dans le Queensland, en Australie, provoquant des inondations généralisées, tandis que de graves crues soudaines ont frappé Sydney après 8
centimètres de précipitations pluvieuses en 1 heure seulement, soit 13 fois la quantité moyenne pour un mois de février. Au Brésil, les villes de São Paulo et Pariquera-Açu ont été confrontés à
des pluies incessantes, cette dernière ayant reçu 10 centimètres en 1 heure, soit 63 % du total habituellement enregistré pour un mois de février.
L'Europe et le Moyen-Orient n'ont pas été épargnés. L'île italienne d'Elbe a connu de graves inondations soudaines avec plus de 6 centimètres de pluie en 1 heure, tandis que les zones désertiques
de l'Irak, peu habituées à de telles conditions météorologiques, ont reçu plus de 15 centimètres en 24 heures, déclenchant des inondations éclairs inattendues. En Équateur, des inondations
meurtrières ont dévasté la ville de Cuenca, dans le sud du pays, où des précipitations de plus de 4 centimètres en seulement 30 minutes ont entraîné la mort de deux personnes et semé la
désolation. Ces inondations mondiales ont mis en évidence les phénomènes météorologiques erratiques et puissants de ce mois.
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