J’ai compris que rien ne pouvait m’empêcher d’avancer ! par Virginie D

 

Bonjour les Léo,

 

Je pressentais qu’il était enfin temps de témoigné mais j’étais loin d’imaginer qu’il serait en lien avec un tel bouleversement.

 

Je viens de visionner la 1ére partie de « Décider de notre nouveau monde ». Merci à toi Larysa d’avoir partagé ton histoire, tes doutes, tes blocages qui ont résonné si fort et en même temps j’ai eu si peur  qu’il m’a été impossible de visionner la vidéo en une fois et pourtant  ton histoire  m’auras enfin donné  l’impulsion d’envoyer mon 1er témoignage. Et surtout, les larmes ont coulées, moi qui ne pleure quasiment  jamais.

 

J’en suis au même point, ou devrais-je dire au même niveau d’écartèlement…. Avec des conditions de vie différentes. Et le plus extraordinaire pour moi c’est qu’à travers ton témoignage et l’intervention des différents membres du groupe vous m’avez transmis des informations capitales. (Normal me direz-vous !!). 

 

Moi qui ne demandait qu’à « ressentir » j’ai été servi, à tel point que j’avais l’impression que ça se voyait  à l’œil nu. C’était la peur (la prédation) qui me faisait trembler. J’ai dû  couper la vidéo car j’étais dans l’incapacité de me recentrer et d’être totalement à l’écoute. Je n’ai JAMAIS ressenti une détresse aussi effrayante et pourtant je sentais au fond de moi un calme incroyable. Et surtout, les larmes ont coulées, moi qui ne pleure quasiment jamais.

 

Mais avant d’aller plus en avant, voici mon histoire (dans les grandes lignes !)

J’ai passé les 15 premières années de ma vie dans le Nord de la France, une enfance calme et confortable entouré de mes parents et de mes 2 sœurs. Une mère qui incarne l’autorité et un père très « attachés » à la culture générale, ce qui nous permettait d’avoir accès très facilement à un tas d’ouvrage ou d’aller visiter de nombreux lieux dans toute la France.

- Pour mon père, l’important  a toujours été l’argent (la sécurité) - donc il me fallait être une bonne élève pour faire des études et enfin avoir un bon métier c’est-à-dire beaucoup d’argent…

- Pour ma mère, il nous fallait absolument être des jeunes filles respectables. La réputation c’est important donc il nous était interdit d’avoir des rapports sexuels avant 18 ans, la pilule pas avant 18 ans et surtout ne pas tomber enceinte avec le 1er venu. (Ce qui m’a valu d’être réglé très tard, puisqu’inconsciemment je me suis mis en règle avec l’autorisation maternelle.)

 

Ainsi le sexe et l’argent, dès mon enfance, ont générés une impressionnante dualité entre ce qui est bien ou mal. Cette éducation a eu des effets destructeurs et pervers dans ma relation aux autres, mon manque de confiances en moi (et surtout mes relations avec les hommes), mais étaient à l’époque les seuls repères que j’avais. 

 

A 19 ans (âge autorisé par ma mère !), je rencontrais Ghislain, le futur père de mes enfants. 

Après 16 ans de relation et 3 enfants, chacun a pris son chemin. Relation compliquée et usante – attraction/répulsion (bourreau-victime) mais très enrichissante puisqu’elle a été la base de mon travail intérieur ces trois dernières années.

 

A 34 ans 3 évènements ont lieu :

- la décision d’arrêter tout moyen de contraception (suite à la pose d’un stérilet hormonal, je n’avais plus mes règles depuis 6 ans). A cette époque je souhaitais me réapproprier mon corps de femme  et surtout je voulais de nouveau sentir le sang chaud couler ( !)

- Je découvre des articles sur les rituels d’abus satanique, la pédophilie, les programmes MK. Le sujet m’emporte émotionnellement et je jongle entre horreur et fascination. Je ne peux m’empêcher de chercher des informations sur ce sujet.

A l’écriture de ce texte je prends conscience  de mon désir de « retrouver » le sang chaud  « coulé » et du lien entre ces deux évènements.

- et enfin, la découverte du réseau Léo avec les « Dialogues avec mon ange » par l’intermédiaire de mon mari.

 

La découverte du réseau m’a permis d’avoir un autre angle de vue sur les événements de ma vie, prendre de la hauteur, et surtout comprendre la nécessité d’être responsable de sa vie et enfin la découverte de la prédation et son influence.

 

Ce fut le début d’une première prise de conscience qui au fur et à mesure à complètement impactée tous les domaines de ma vie. Mais jusqu’au visionnage de la 1ére partie de la vidéo, je me suis rendue compte que je n’avais fait qu’intellectualiser les informations sans intégrer réellement les émotions…

Après la vidéo c’est comme si j’avais pris un ascenseur qui m’a donné la hauteur nécessaire et là tout ce qui me paraissait bloquant sur mon chemin d’évolution ; c’est-à-dire mon emploi dans la fonction publique (sécurité de l’emploi à vie !), les enfants (ils sont 3 et je m’entendais penser qu’une fois autonome je pourrais enfin me consacrer  entièrement sur cette voie) et surtout le manque d’argent et mon interdiction bancaire (vis-à-vis de mes enfants principalement) ; ont été balayé d’un revers de main malgré cette peur qui pointait le bout de son nez, car j’ai compris que rien ne pouvait (mis à part moi-même et mes peurs ) m’empêcher d’avancer.

 

2/3 jours après, toujours « déroutée »,  un peu perdue, je me posais la question à  voix haute : « ce n’est pas clair, qu’est-ce que je dois faire ? »  J’étais dans une file d’attente au feu rouge, mes yeux se posent sur l’arrière du bus qui se trouve devant moi et voici ce que je vois… : 

Réunir le réso - engagement de service - transport de voyageur....

 

 

 

Je suis libre de prendre le chemin qui me fait vibrer.  

 

 

Virginie (dépt 07)

Écrire commentaire

Commentaires: 1
  • #1

    Ghislain Jules (samedi, 20 avril 2019 13:08)

    Sa fait plaisir de te lire, je me jette à l'eau bientôt...