La notion d'antilipsisme - par Cécric L

 

Je voulais vous partager une notion utile qui est venue à moi hier. Alors j'ai posé dans la matière ce qui était nécessaire. Je vous le partage, faites en ce que bon vous semble.

Bien à vous.

Cédric. Et je ne suis pas du sucre ^^

 

Antilipsiste et antilipsisme. Du grec αντίληψη – antílipsi - perception.

 

Pensée philosophique et ésotérique qui se montre être une réalité objective, sur la nature réelle de ce qui est dénommé comme étant un dieu du monothéisme, ou de ce que peuvent être les dieux du polythéisme, ainsi que sur ce qui compose l’ensemble des infrastructures religieuses, ou de toutes autres formes de pensées et de croyances, relevant d’un dogme qui contrôle les peuples.

 

L’antilipsisme voit les religions comme de pures constructions sociales et culturelles, qui auraient surtout pour fonction historique d'assurer la cohésion et l'ordre, dans les sociétés humaines traditionnelles, par exemple au travers de la menace de l'enfer, de la promesse du paradis, de la notion de péché, ou du principe du bouc émissaire. La fonction principale est alors de pouvoir garder le contrôle permanent sur l’ensemble d’une pensée collective, afin de ne pas laisser de possibilité de liberté.

 

L’antilipsiste perçoit alors la fondation de la pensée d’un Être supérieur, ayant créée le monde et les Êtres qui y sont déposés, comme une programmation enfermante induite dans la psyché humaine, afin de pousser les peuples manipulés par la pensée de la forme, à se sentir inférieurs à la déification de cette entité, qu’ils considèrent comme leur dieu de toute puissance, dans cette analogie très anthropocentrique d'un dieu bâtisseur de l'univers.

 

Dans les fondations de l’axiome qu’il inscrit en son sein, l’antilipsiste perçoit de manière extra-sensorielle, les inversions qui se sont déclarées êtres les murs d’une prison illusoire sur un monde, au travers de pensées enfermantes et dégradantes, qui auront diminué la capacité intellectuelle de l’Être, sa possibilité de réfléchir par lui-même, et sa fonction de discernement adjointe à ces perceptions extra-sensorielles, qui devraient logiquement lui permettre de pouvoir s’accorder d’observer, et de prendre connaissance de la supercherie qui le trompe et l’enferme, dans une prison mentale, alimentée par ses croyances ses craintes et ses émotions.

 

L’antilipsisme suit le modèle de la Création, de ce qui est perçu comme choses fondamentalement objectives et non déceptives, sur le sens de la perfection même de la création de toutes choses, de toutes vies et de toutes formes, dans le fondement du sens philosophique de la science occulte et mystique, se mesurant aux perceptions subtiles que les Êtres élevant leurs vibrations sont capables de capter, de percevoir, leur exprimant et leur dévoilant les troubles illusoires, qui ont adombri les pensées collectives depuis bien des siècles déjà.

 

Cette philosophie reconnaît la véritable valeur du sens de la Création, et de la fondation de sa réalité immuable, en tant que chose logiquement innommable, dont la pensée exprime la structure comme étant une sorte de champ ondulatoire, de fluide dépassant l’entendement, composé d’une vibration, d’une lumière électromagnétique sensible, dont la puissance intellectuelle d’amour ne doit pas être cherchée ou mesurée, mais simplement vécue et perçue, comme simple expression fondamental de l’existence de toutes choses, créant et résidant en toutes choses.

 

L’antilipsiste n’est aucunement anti religion (ou secte) ou anti dieu (ou dieux). Il ne fait que voir au-delà des formes et des visions restreintes et matérialistes. Il sait et montre au monde, car le savoir dépasse de loin la croyance, que ce qui se montre ou se prétend être dans une forme supérieure à un Être, sera toujours une tromperie, une manœuvre de soumission, poussant l’Être à se confondre en tant qu’esclave d’une forme de prédation, qui saura parfaitement le gouverner. Il montre simplement à l’Être qu’au lieu de donner son consentement à son enfermement, et à la prise continuelle de son potentiel énergie, qu’il peut redevenir souverain et maître de lui, en sortant du circuit infernale de la déification de toutes choses, de la substitution de son propre pouvoir créateur à une infrastructure matérialiste enfermante, et à la compréhension qu’il n’y a nuls autres maître que lui-même pour lui-même, qui ne puisse l’ordonner dans les fondations de son corps et de sa vie.

 

En montrant les programmations qui enferment l’Être, l’antilipsiste ne fait que simplement lui offrir l’occasion de se sortir lui-même de sa propre prison mentale, et de ne plus considérer l’autre comme étant séparé de lui, mais comme faisant partie intégrante de lui, de ne plus se sentir supérieur ou inférieur à un autre que lui, que ce soit une notoriété un dieu ou une star, et de retrouver alors l’équilibre et l’harmonie en lui. Il ne fait que ramener l’Être à la conscience de l’unité, le sortant de la notion de rejet permanent de ce qui est extérieur à lui, et de lui donner un billet de sortie pour s’extirper de la dualité et de l’antagonisme perpétuel, qui alimentait, ou alimente toujours l’infrastructure de sa propre prison émotive et mentale.

 

Enfin, cela me correspond.

La seule nécessité à cela est de pouvoir poser un mot sur une vision réaliste des choses, afin que l'Être encore trop en prise à son mental puisse s'inviter à voir les choses autrement. Dans le partage de choses avec d'autre, il est souvent difficile de faire comprendre la notion philosophique dans laquelle on se trouve. En ayant un mot pour déterminer cela, on ne fait que donner la possibilité à ceux qui ne peuvent peut-être pas encore conceptualiser toutes ces choses, dans une mesure détachée, à pouvoir mieux comprendre l'état d'esprit dans lequel peut se trouver une personne qui s'est écartée des programmations de ce monde désaxé.

 

Cédric L

 

Écrire commentaire

Commentaires: 0