15 - La solitude - par François Y

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Le 25 avril 2018

 

Dans l’après-midi, j’ai visionné plusieurs vidéos sur internet concernant des faits d’actualités et je suis tombé sur une vidéo qui traitait de la solitude. Je l’ai survolé, j’en ai bâclé l’écoute et je suis passé à autre chose.

 

Ce sujet de la solitude m’a interpelé le soir même, j’avais subitement envie d’écrire un message sur la solitude. J’ai cherché sur internet pour voir ce qu’on en disait mais n’ai pas trouvé de réponses qui me conviennent dans ma courte exploration. J’ai regardé les dialogues avec l’Ange du réseau Léo mis en ligne sous Word mais je n’ai pas trouvé grand-chose et c’est « Tant mieux » car cela me permet d’explorer par moi-même ce sujet qui est devenu paraît-il, un des fléaux de notre civilisation contemporaine.

 

J’essayais d’aborder le sujet mais aucune inspiration ne venait vraiment, je n’arrivais pas à appréhender ce sujet que je sentais complexe et douloureux. Puis des pensées surgirent en moi qui me disaient ceci : C’est un sujet très sensible, très délicat à traiter. Tu vas t’y casser les dents ! Ceux qui en souffrent vont être choqués par ce que tu vas dire ! Tu vas te planter ! Laisse tomber ! J’étais dans l’énergie d’un alter prédateur qui me dissuadait d’écrire sur la solitude.

Alors je me suis remémoré cette souffrance et l’inspiration a commencé à venir.

 

Cela fait pas mal de temps que je ne ressens plus la solitude, ni l’ennui. Je me suis mis à rechercher le calme et je me suis mis à aimer le silence.

Alors, j’ai essayé de comprendre pourquoi je fonctionnais à l’inverse d’auparavant.

 

Je me souviens avoir beaucoup souffert de la solitude et particulièrement entre 20 et 22 ans alors que je vivais dans la plus grande ville de France : Paris. J’étais dans un foyer de jeunes travailleurs, une bonne centaine de jeunes de différents pays et ce contact m’a beaucoup enrichi sans en avoir eu conscience sur le moment.

Pourtant, je ressentais une grande solitude en moi qui a certainement contribué à mes états dépressifs chroniques. La solitude est une très grande souffrance et j'avais beau essayer de la fuir par des sorties, des distractions, elle était toujours présente en moi dès que je me retrouvais seul. Je sentais un profond vide en moi que je cherchais à combler par diverses activités. J’appréhendais cette solitude, j’avais peur de me retrouver face à moi-même, face à ce vide existentiel parce que je sentais que j’allais m’enfoncer encore plus dans mon état dépressif.

 

Alors, j’ai fini par me marier à 27 ans pensant que je pourrais quitter ma solitude. Cela a été une expérience mais j’éprouvais encore cette solitude. J’ai eu trois enfants mais j’éprouvais toujours cette solitude. J’ai même amené du travail de mon entreprise à la maison durant des années, bricolé comme pas possible mais je ressentais toujours cette solitude lorsque je me retrouvais seul face à moi-même, inoccupé, à la ville comme à la campagne. Cette hantise de la solitude a disparu vers mes 56 ans lorsque je n’ai plus été dépressif, lorsque j’ai commencé à me poser les bonnes questions. 

 

J’ai une compagne depuis vingt ans mais on ne partage plus beaucoup, seulement lors des repas et des courses. J’ai totalement changé par rapport aux huit premières années en sa compagnie, je ne suis plus du tout en phase avec elle sur sa façon de voir les choses, sur ses occupations. Elle a cependant une orientation SDA, elle a du cœur, bien plus que moi et elle l’a prouvée dans ses actes, on se respecte et chacun est libre.

 

Pour en revenir à l’état de solitude, cela va être paradoxal, mais c’est lorsque je suis entouré que je ressens une sorte de solitude, d’ennui. C’est pour cela que je ne vais plus au camping à la mer parce que je m’ennuis à mourir. Je me sens prisonnier. J’aime bien mes enfants qui viennent me voir de temps en temps et ma compagne qui vit avec moi mais lorsque cette dernière s’en va quinze jours, je ne ressens plus ni solitude, ni ennui. Je ressens calme et silence, je ressens une sorte de liberté.

 

Je suis toujours en recherche sur internet et je m’accorde quelques moments dans les bois à vadrouiller à la campagne. Je ne vois pas le temps passer. Je ne sais plus ce qu’est l’ennui et la solitude. Je dirais même que je me sens moins seul à la campagne, dans un bois, qu’en ville. J’ai donc résolu ce problème de solitude et d’ennui sans savoir comment. C’est un fait ! 

 

Je vais essayer de donner quelques explications à cela mais je peux être dans l’erreur, c’est ma vérité, mon ressenti du moment sachant que ce que je croyais encore vrai, il y a un an s’est avéré faux aujourd’hui.

 

Il y a une différence entre la solitude et l’isolement même si pour beaucoup, cela se ressemble. Celui qui s’isole se coupe de tout, de toute relation. On voit souvent des gens qui s’isolent lorsqu’ils sont dans un état dépressif mais on peut s’isoler pour tout autre raison. Ce comportement ne correspond pas à mon avis à un cheminement SDA mais c’est leurs choix et je n’ai pas à le juger.

 

Ceux qui se retrouve dans la solitude sans l’avoir désiré sont ceux qui en souffrent comme une personne âgée qui a perdu son conjoint ou comme je l’ai vécu à Paris. Il n’y a pas d’autre remède que ce dicton : " Aide toi et le ciel t’aidera ". Il faut que la personne se pose les bonnes questions, fasse des prises de conscience et un travail sur elle-même. Ce n’est pas facile, je sais, il m’a fallu 35 ans pour sortir de mes dépressions.

 

Il y a ceux qui choisissent la solitude ou une relative solitude sans se couper des autres. C’est mon cas, le cas d’Hélène, de David ou de Sand et Jenaël. Ils ne peuvent pas se couper des autres puisque leur mission d’âme consiste à l’éveil des consciences sur ce monde, ce qui implique d’être en relation avec les autres. On pourrait presque dire qu’ils n’ont pas le choix.

 

On choisit ses relations et au lieu d’avoir une centaine de relations, on en a plus qu’une dizaine ou moins. Ce n’est pas un problème ! Il vaut mieux avoir trois relations qui s’inscrivent dans la voie SDA qu’une centaine de relations qui vous tirent vers le bas et qui sont un obstacle à votre cheminement SDA. Il faut savoir ce que l’on veut ! 

 

Bien sûr, beaucoup de personnes nous diront que nous vivons dans la solitude, que nous ne participons pas aux réunions de famille ou aux enterrements ! C’est là qu’il faut apprendre à se dégager du jugement des autres.

 

Je pense que la solitude que l’on ressent est liée à l’état d’esprit. Je sens bien que je me suis ouvert à la vraie spiritualité, celle que l’on découvre par soi-même. On est guidé par l’intuition, appuyé par quelques lectures ou le réseau Léo et c’est l’intuition du moment, le discernement qui me dit ce qui me semble être la vérité dans ce que je lis. Mon intuition et mon discernement en sont ou en est mon niveau de conscience, elles évoluent avec mon évolution de conscience. La profonde intuition est essentielle, c’est elle que je dois toujours écouter, privilégier si je souhaite me dégager de ce monde d’illusions. 

 

La bonne intuition provient de la conscience la plus profonde, cette conscience originelle, cette conscience que je ressens comme la plus sage. L’intuition, c’est de l’information. Tout est information ou lumière, j’en suis profondément convaincu.

 

Le problème de la solitude se résout dans mon monde intérieur et surement pas dans mon monde extérieur. C’est ce que j’ai fini par intégrer.

Que je sois à la campagne ou en ville, entouré de deux personnes ou de cent personnes, avec toujours plus d’activités, de distractions, de bruits ou de plaisirs momentanés ne résoudra pas le problème de la solitude, je l’aurais masqué, dissimulé, fui temporairement mais elle sera toujours présente et si, pour une raison ou une autre, je me retrouve seul, alors je ressentirais cette profonde et insupportable solitude parce que je ne l’aurais pas résolu de l’intérieur, en moi-même.

 

C’est comme les peurs, il faut que je les regarde en face avec ma conscience supérieure, que je les découvre, les ressente, les accepte et les aime et le miracle de la vie fait que j’arrive à les dissoudre. Combien de peurs ont disparu en moi, beaucoup maintenant. Je n’ai plus peur de la mort, de me retrouver seul, peur du jugement des autres, etc… Il m’en reste encore beaucoup mais elles ne me perturbent plus comme auparavant.

 

Dépendre psychologiquement des autres, c’est être esclave des autres. On peut dépendre de son boulanger, de quelqu’un si on est handicapé physique, c’est autre chose mais dépendre psychologiquement des autres, c’est être esclave des autres, c’est être prisonnier des autres. Nombreux sont ceux qui en sont là, à cette dépendance psychologique des uns envers les autres parce que nous craignons la solitude, nous craignons de nous retrouver face à ce vide existentiel, face à nous-mêmes et c’est aussi cela que j’assimile au comportement du mouton. 

J’ai vécu cela et c’est pour cela que je peux bien l’expliquer.

 

Si je ne m’ennuis plus et si je ne crains plus la solitude, c’est que je me suis affranchi partiellement de cette notion de temps. Je ne vois pas le temps passer, c’est parce que je suis profondément intéressé par ce que je fais, par ce que j’apprends, par ce que je comprends. Je suis donc dans ce moment présent, je ne fuis plus cette réalité comme auparavant.

Je me pose alors cette question : Quel est le lien entre cette peur de la solitude et les prédateurs 4D ?

 

Je vais dire comment je vois la chose, l’équipe Léo réajustera si besoin.

Les prédateurs transdimensionnels se nourrissent de nos énergies. Ils se nourrissent à travers nos émotions à basse fréquence et nos culpabilités mais ils se nourrissent d’une manière optimale si nous fonctionnons en réseau, si des liens énergétiques d’attachement, de dépendance, de peurs s’établissent entre nous. Ce n’est pas pour rien que des rassemblements sont organisés par nos élites suite à des drames humains. Ils se nourrissent en puisant dans les égrégores générés par le troupeau humain. Les prédateurs transdimensionnels n’ont pas intérêt à ce que le troupeau se dissocie, se sépare. Si les gens coupent leurs liens d’attachement, de dépendance psychologique, cela ne fait pas leur affaire. Si les gens se mettent à se détacher les uns des autres, à commencer à vivre dans une relative solitude ou autonomie, à se responsabiliser et à cheminer vers la voie SDA, c’est une catastrophe pour eux et je pense qu’ils ont peur de cela.

 

Vivre pleinement sa solitude, l’assumer sans se couper du monde, j’ai presque envie de dire que c’est une maturité d’âme. C’est intégrer beaucoup plus le moment présent. Cette solitude, c’est la coupure des liens d’attachements, de culpabilité. La solitude peut être vue aussi comme une coupure avec les croyances, les concepts et les dogmes divers. Je me suis détaché de beaucoup de croyances et de dogmes, il y en a beaucoup plus que ce que l’on pense et j’ai constaté une sorte de légèreté, de libération. 

 

Je me sens beaucoup plus libre pour aller à la quête de la connaissance puisque j’ai enlevé bon nombre d’entraves, de freins. Les dogmes mis en place par les prédateurs 4D sont de sérieux freins pour la quête de la vérité. Ils sont d’une efficacité redoutable, presque indestructible. On ne les remarque pas, on pense que c’est la réalité. Tout argument contraire, preuves à l’appui ou bon sens pouvant s’attaquer à un dogme sera rejeté, ignoré ou tourné en ridicule.

 

Le dogme est une solide programmation mentale savamment entretenue, réactivée en permanence. Il suffit d’écouter la radio ou la télé. Le dogme est solidement défendu par ceux qui y sont soumis. Je reconnais humblement cette prouesse, cette efficacité, cette réussite des agents de la matrice.

Pour en revenir à la solitude, les prédateurs transdimensionnels nous pilotent psychiquement, ils savent très bien générer des peurs en nous et savent nous induire cette peur de la solitude. Pour eux, comme pour nous, la solitude, c’est l’inconnu et ils n’aiment pas l’inconnu.

 

La prédation agit 95% de notre temps dans notre psychisme. Cela sous-entend que nous nous baladons entre passé et futur, avec nos alter 95% de notre temps puisque les prédateurs transdimensionnels demeurent incapables de pénétrer notre moment présent. Ce qui voudrait dire que nous ne vivons que 5% du temps dans le moment présent.

 

Dans le " Dialogue avec mon Ange N°43 ", il est dit ceci :

« En nous détournant de leur plan programmé, nous nous offrions une nouvelle possibilité de nous échapper de leur matrice puisque les prédateurs transdimensionnels demeurent incapables de pénétrer notre moment présent. »

 

Accepter l’état de solitude ne veut pas dire que l’on se coupe du monde, que l’on vît isolé sur une île déserte coupé du genre humain. Il y a une différence entre accepter l’état de solitude, ne plus la fuir, ne plus en souffrir et l’isolement. J’accepte la solitude, je la vis bien, elle ne me perturbe plus, je ne dépends presque plus psychologiquement des autres mais j’échange sur le réseau Léo parce que mon âme m’y pousse, parce que la voie SDA consiste à partager nos expériences, nos prises de conscience, notre connaissance et à rechercher la vérité, c’est la mission de l’âme. Ces échanges de part et d’autres contribuent à éveiller les consciences.

 

Dans la réponse de l’équipe Léo à la " Question 94 ", il est dit ceci :

« Et agir avec sincérité et transparence est quasi impossible lorsque l'on chemine seul avec son prédateur... C'est pour cette raison qu'une évolution au service d'autrui nécessite une synergie active avec un groupe de personne connaissant l'emprise SDS, et nécessite parallèlement d'identifier les arguments de son prédateur attitré qui cherche à diviser pour mieux régner. ».

 

La sensation de solitude est relative, elle est perçue plus ou moins intensément suivant les personnes. C’est un constat, certaines personnes sont constamment en liaison avec leurs téléphones portables, sont constamment en vadrouille, dans les magasins, chez les uns et chez les autres en train de converser. Chez elles, elles allument la radio sans même l’écouter ou la télé sans même la regarder. Le bruit est permanent, il rassure. Le soir, l’éclairage est présent dans bon nombre de pièces inoccupées. L’éclairage rassure aussi. Elles ne supportent pas de se retrouver dans un moment de silence, un moment de solitude. C’est une hantise pour ces personnes de se retrouver face à elles-mêmes. 

 

Dans les réunions familiales ou entre amis, il est rare d’entendre le silence au-delà de quelques petites secondes, le silence est perçu comme une angoisse et vous remarquerez qu’une personne est toujours disponible pour rompre tout silence, souvent en prononçant une banalité quelconque.

 

Ce que je trouve inquiétant, c’est cette angoisse ou cette intolérance vis-à-vis du silence ou de la solitude et non pas la solitude ou le silence qui s’avère nécessaire pour faire des prises de conscience et travailler sur soi.

 

J’ai commencé ce message hier soir et je le termine aujourd’hui. J’ai recherché la vidéo dont j’avais parlé au tout début et je l’ai vraiment écouté. Elle s’intitule : "Ernesto-Supporter la solitude " et elle m’a beaucoup parlé. Cette vidéo est intéressante, judicieuse et assez complète.

 

François Y. (Inscrit au cénacle dépt 09)

 

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