"La voie du sentir" de Luis Anza - par Sylfaen

 

Bonjour à toute l’Équipe

 

Le jeu de piste vers la Connaissance m'a guidée vers ce livre dont certains chapitres ont retenu mon attention, peu de temps avant de connaitre le Réseau Leo. J'aimerais partager ses références. Je ne l'ai pas trouvé en version pdf...

 

 

La voie du sentir, Luis Anza. Enseignements réunis par robert Eymeri.

Révélé au grand public par le livre d’Henri Gougaud "Les sept plumes de l'Aigle", Luis Enza était considéré comme un nagual, un maître des chamans dans la tradition toltèques. Il est le fondateur de la voie du sentir, une voie d'attention, un art de vivre au quotidien qui nous réconcilie avec notre corps, nos sens, nos différentes mémoires. Dans un langage clair et pratique, l'auteur nous donne les outils pour aller vers la liberté intérieure et devenir ce qu'il appelle "un porteur d'amour".

 

Luis Anza (1922 - 2011), né en Argentine, a été initié dès son enfance dans le chamanisme, puis formé par 11 maitres, hommes et femmes de différentes traditions, hermétisme chrétien, zen, hindouisme, sophisme, chamanisme, toltèque. Il ne s'est jamais laissé enfermer dans l'image d'un maître spirituel, refusant toute étiquette ou classification. Il a publié "le 4e royaume", "la nuit des chamans", "le mystère du nagual" aux éditions du Relié.

 

Voici quelques extraits :

 

P254, chapitre "Et si le secret des secrets, c'était la relation !"

 

"On dit qu'il faut se purifier. Mais la créature n'est pas sale ! Elle est simplement contaminée par l'énorme charge de toutes ces mémoires collectives qui viennent de très loin et qui lui sont tombées dessus. Il faut la déconditionner, il faut lui parler de ses qualités et non plus de ses défauts. Ma créature et serviable, elle a servi mon désir de devenir ceci ou de réaliser cela. Alors maintenant je vais l'employer pour servir autre chose, pour servir à l'édification d'une relation avec mon être. Et d'un seul coup, la créature va vous dire "je peux servir à quelque chose ? Oui, car sans toi je ne peux rien."

 

P155, chapitre "ne plus être un prédateur d'énergie ou une proie énergétique"

 

"Nous vivons dans un monde d'énergie. Nous-mêmes nous sommes un incroyable complexe énergétique. On pourrait dire de ce point de vue que notre corps ressemble à une usine qui transforme en énergie les multiples nourritures qui pénètrent en lui. La nature nous en offre 3 formes de nourriture qui ont été étudiées depuis très longtemps et avec beaucoup d'attention par les écoles de connaissance.

La première nourriture, ce sont les aliments que nous mangeons, les liquides que nous buvons qui, transformés en énergie chimique, entretient la vie sur le plan biologique.

La deuxième, c'est l'air que nous respirons et qui est utilisé comme carburant pour le fonctionnement moteur du plan biologique.

La troisième nourriture, la plus fine, n'a pas particulièrement retenu l'attention de la science occidentale. Ce sont les impressions, les impacts sensitifs que nous recevons à travers nos cinq sens. Les impressions sont particulièrement importantes pour l'être humain car elles contribuent à la création, à la formation et au développement de nos corps supérieurs. Cette nourriture-là est créatrice de mémoires.

 

Pour capter les impressions, il vous faut un capteur, sans capteur elles ne peuvent pas constituer une nourriture pour vous. Vous ne pouvez pas les assimiler et ce capteur, c'est uniquement votre attention. Et c'est pour cela que l'attention est aussi fondamentale. C'est par votre attention que ces impressions captées à travers les cinq sens vont pouvoir s'imprimer dans votre cerveau et dans la totalité de votre corps.

Mais vous ne pouvez pas capter avec une attention ordinaire, vagabonde, mécanique, instable, infectée. Ce type d'attention est inefficace pour capter les impressions et les rendre assimilables par le corps. Il vous faut une attention éveillée, indépendante des événements extérieurs, une attention ancrée dans le corps par la sensation. Cette attention c'est ce que nous appelons la tension divisée. Et comme cette attention relève de votre volonté, elle ne peut pas être mécanique. Vous comprenez maintenant ? Si vous ne pratiquez pas cette division de l'attention dans votre vie quotidienne, savoir qu'elle existe, ne vous servira strictement à rien."

(...)

 

"Mais c'est dans nos relations avec les autres que se joue le plus important travail d'observation, car nous avons pris l'habitude d'être à la fois des proies énergétiques et des prédateurs d'énergie. Pourquoi ? Parce que l'attention constitue un enjeu colossal chez l'être humain. Vous convoitez l'attention de l'autre et en même temps l'autre convoite votre propre attention. Il faut en quelque sorte que l'autre fasse attention à moi par n'importe quel moyen, parce que c'est la façon qu'a trouvée notre fausse personnalité, notre ego pour prendre de l'énergie et cette énergie, c'est l'attention que l'autre nous donne.

 

C'est amusant de voir comment nous fonctionnons ! L'énergie est partout, mais comme nous ne savons pas la capter, nous la volons à l'autre à travers différentes stratégies que les écoles de connaissance ont longuement étudiées (...) C'est un véritable cannibalisme qui se joue à l'intérieur des relations humaines et dont vous êtes à tour de rôle le dévoreur et le dévoré, le voleur et le volé."

 

Cordialement,

 

Sylfaen (56)

 

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