Le cap derrière le cap : continuer à voir plus loin - Partie 2 - par Sely (Roselyne)

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Écrit du 17 février à début mai 2019.

 

Partie 2 : Le premier handicap à voir c’est l’auto-censure de mon art

liée à la suffisance.

 

1. Cap ou pas cap ? Dépasser les contraintes invalidantes que je (la prédation) m’impose.

2. Retrouver ma souveraineté en transmutant le rôle (étouffé) du leader et toute sa suffisance.

3. Nouvel acte pour garder le cap : transmuter les « déchets » en trésor.

4. Julien me rejoint. Un premier pas vers la cohérence pour s’extraire de la co-errance.

 

1er handicap à regarder en face : l’auto-censure liée à la suffisance

L’auto-censure : l’autonomie sans être sûre, l’auto-sangsue, autrement dit l’auto-illusion que m’impose le prédateur quand je le laisse me parasiter par sa suffisance et son monde connu.

Or dans Roselyne il y a OSE : Ose exercer ton art, ne te laisse pas paralyser par un pouvoir prédateur qui te pilote, n’attends surtout pas sa bénédiction pour agir, elle ne viendra pas. C’est à toi d’être aux commandes en te reliant à ta conscience supérieure. Reprends le cap et accueille le messager.

 

 

1. Cap ou pas cap ? Dépasser les contraintes invalidantes que je (la prédation) m’impose.

 

17 février 2019 :

 

Je me lève en état de malaise : nausée, mal au ventre. Plus rien ne rentre (boire me donne la nausée) plus rien ne sort (je suis constipée). Je me sens faible. J’ai des bouffées de chaleur. J'ai besoin de m'asseoir.

 

À ce moment là, Julien décide d'aller à la déchetterie pour débarrasser la terrasse des branchages d'une haie, persistante et à épines, qui s’est auto-semée dans le jardin il y a quelques années. Cette taille, il l’a faite il y a plusieurs semaines et laissée là depuis. Au retour il me fait remarquer à quel point la cave est encombrée à cause de ce que je garde, sans ranger.

 

D'abord, réaction de l’alter concerné qui lui reproche de ne pas s'investir plus dans l‘entretien de la maison. Puis, retournant le miroir je vois bien que moi même je m’arrête souvent en chemin, avant la réalisation dans la matière. Je reste au stade du concept. Dans ce cas on ne peut même pas parler « d’être avant de faire » mais plutôt « d’être et ne rien faire ».

Il est certes question d'accumulation (d’un poids qui ne m’appartient pas entièrement) mais je sens bien que ce qui est dessous ce n'est pas la peur du manque, c'est la stagnation, la non transformation, la non transmutation. Il y a quelque chose que je n’acte pas. Ma part féminine et ma part masculine ne sont pas équilibrées. Et j’ai enfin compris pourquoi. Le féminin étouffe le masculin, par trop d’informations, le coupant dans son élan, le poussant à s’éparpiller ou à ne rien commencer du tout.

 

Edit du 10 mars : j’ai visionné une video de Patrick Burensteinas hier. Ça affine ma perception :

« La femme prend le feu et l’amène dans le monde. Et l’homme récupère ce feu et l’amène dans la matière. Travail ensemble ! La Femme fait descendre le Feu et l’homme le récupère et fait l’équilibre et grâce à son corps et son esprit il met dans la matière. Elle est l’Esprit, elle est dans le concept et lui dans la réalisation ! La Femme souhaite être écoutée, alors que l’homme souhaite qu’on lui dise comment faire (solutions). Comprendre la différence entre le concept et la réalisation. »

 

Je dis alors à Julien que vu de l'extérieur garder des emballages, papiers découpés ou autre c'est bizarre mais que pour moi, ce qu'il prend pour des déchets, ce sont des trésors. Quand je les regarde, je vois leur potentiel. Un peu comme ici où ils sont présentés avec humour... et utilisés ! J’en ai utilisé aussi régulièrement mais je ne suis jamais allée au bout de tout leur potentiel, me contentant de l’imaginer.

 

En prononçant ce mot, « trésor », une intuition, dont je ne comprends pas le lien dans un premier temps, me traverse alors l’esprit : j’accumule car j'ai peur de réussir, d'être à la hauteur ! (Edit de mi-avril : J’ai peur d’un pouvoir potentiellement mal utilisé. Alors je m’abstiens.)

L'émotion est si forte que je monte vite me doucher (doucher mes chaînes ?). Je pleure pendant 3/4 d'heure non stop toutes mes compréhensions qui s’enchaînent. Lien après lien, attache après attache je revisite plusieurs rôles vécus dans cette vie-ci. Je me mouche beaucoup et saigne même un peu du nez. Une fois que j'aurais fini de noter ce dont je me rappelle (pendant le repas et début d'après midi) j'aurai même une diarrhée liquide fulgurante.

 

C’est une forteresse qui est en train de tomber, un tsunami d’émotions, les deux faces de la même pièce. Voir partie 2 ci-dessous pour le détail et le pourquoi j’ai mis certains mots en gras, après relecture.

 

Mais revenons aux contraintes invalidantes que je (la prédation) m’impose avant d’aller voir pourquoi je me les impose. Graphiste de formation, ayant exercé quelques années en cherchant des chemins de traverse pour m’exprimer, hors du piège de ce métier, j’ai dû me résoudre à l’abandonner en juillet 2001 (il y a 17 ans déjà) car c’était à moi de changer. Mais je sais aujourd’hui que c’est parce que je ne crée pas consciemment et de manière autonome que j’ai eu besoin, un temps, de passer par ce métier dévoyé.

 

Édit du 25 avril : aujourd’hui je comprends pourquoi je me suis toujours comparée à la créativité des autres, au point de ne même plus mettre la mienne en route parfois !

Pour conserver sa suffisance, mon prédateur me faisait croire à mon insuffisance, me poussant au perfectionnisme sans issue dans la matière, me détournant ainsi habilement de ma vrai quête, qui demande au bout d’un certain nombre de répétitions enseignantes à ne plus s’entêter mais à couper.

 

Seulement voilà, encore captivée par les « jolies » formes graphiques de la matrice 3D que je collectionne et affectionne (mises en page, illustrations...) je suis donc toujours captive de ma forteresse / prison.

J’ai conscience de m’être laissée emprisonnée dans la matrice parce que je suis attachée à son langage imagé et coloré (et dans d’autres vies à des trésors de souverains ?).

 

 

Aujourd’hui encore (et depuis mes 14 ans), j’ai pris l’habitude de trier les « déchets » recyclables (mes chaines) par des tris, soit de matériaux pouvant servir d’outils, en remplacement des crayons et pinceaux, soit de matières premières pouvant remplacer la peinture : le plus souvent, des papiers découpés ou des tissus (couleurs, matières et motifs). Mais jusqu’ici je n’en avais pas fait grand-chose. Par contre je revoyais régulièrement leur organisation allant de plus en plus du concept (ce qu’exprime l’image imprimée et les textes) à de la matière de base à réorganiser. Les découpages se sont de plus en plus affinés avec le temps pour maintenant arriver à de simples couleurs, lettres typographiques, motifs : des gammes à utiliser pour construire autre chose, en quelque sorte. Et j’y ai passé de nombreuses heures, d’abord dans une grande détente, me laissant porter, puis arrive toujours un temps où j’ai du mal à m’arrêter ce qui dénote aussi une addiction. Un signe aussi qu’il est temps d’acter.

 

Édit du 2 avril : J’entasse aussi pour me cacher la sortie. Il est évident que c’est le prédateur qui a peur que je retrouve ma souveraineté car il serait dépossédé du pouvoir qu’il croit avoir, alors il m’en fait voir de toutes les couleurs, de toutes les beautés, de toutes les brillances pour que je ne regarde pas ailleurs.

 

Mais ce 17 février j’y vois quand même une remise en mouvement. Si jusqu’à présent papier était synonyme de ne pas avoir pied et carton la représentation de ma forteresse/prison (voir explication plus bas dans la partie 2), aujourd‘hui c'est aussi par cette grosse chaîne (l’attachement aux belles formes de la matrice) que je trouve une libération bienvenue, en affinant mes perceptions. Après mes pleurs, papier devient : pas, pied, piéton, marcher ; carton devient : ton car, ta voiture, ton bus. Aujourd’hui, contacter la peur de la mise en avant et la transmuter par des pleurs, c’est ce qui me permet de pouvoir réellement commencer à exercer mon art en alliant concept et réalisation, féminin et masculin ou esprit et matière, autrement dit retrouver ma souveraineté par rapport à la prédation.

 

Autre contrainte/programme invalidante qui me menait par le bout du nez :

Encore attachée à ce métier de communication, des personnes me demandaient souvent avec insistance, de leur donner mon art « pour les sauver » de ce qu’elles ne se sentaient pas capables de faire et dont elles croyaient avoir besoin, et tout ça, j’en ai conscience aujourd’hui, parce que je vibrais : « S’il vous plaît aidez-moi à créer ! ».

Puisque je n’avais plus de statut professionnel pouvant justifier à leurs yeux d’une rémunération, elles profitaient de mon art que je « donnais » pour de mauvaises raisons. La prédation jouait aussi sur ma culpabilité, si je ne les aidais pas alors que j’en avais les capacités. Dans le même temps (l’exemple qui suit en est une bonne illustration) « j’offrais » mon art à tort ou à travers car je vibrais toujours la satisfaction du rôle du sauveur. Autrement dit faire de l’ingérence et avoir un pouvoir sur l’autre, en le prenant par la main et le déresponsabilisant, tout en le poussant à se responsabiliser ce qui est un comble ! Ça c’est l’autre face qu’il ne faut pas cacher sous le tapis.

 

Édit du 26 avril : Une femme rencontrée récemment (octobre 2018) m’a demandé des conseils pour concevoir la couverture du livre qu’elle veut publier (un témoignage personnel). Quand on s’est rencontrées le 11 décembre pour en parler j’ai tout de suite senti la prise d’énergie mais je lui ai dit qu’à la rigueur je pourrais (en plus des conseils), réaliser cette couverture, en dernier recours, si elle ne trouvait pas d’autre solution (le regrettant déjà en même temps que je prononçais ces mots). Lorsque l’on s’est quittées j’ai compris qu’elle ne chercherait même pas d’autres solutions.

La dernière chose qu’elle m’ait dite à ce moment-là c’est « je compte sur toi » à quoi j’ai répondu « ne mets pas la charrue avant les bœufs, commence par faire des recherches sur l’édition à compte d’auteur et l’auto-édition ». Elle est revenue à la charge le 23 février et jusqu’à mi-mars par plusieurs messages n’évoquant même pas la possibilité que je puisse dire non et, surtout, ne disant pas où elle en était. Elle demandait juste à ce qu’on se voient après, comme elle le notait dans son premier message, m’avoir laissé un break. Je me suis alors souvenue que pendant la discussion du 11 décembre j’avais été poussée à lui dire : « eh, je ne vais quand même pas mettre en page tout ton livre ! » À quoi elle m’avait répondu : « Ah bon ! Pourquoi ? ». Ce jour-là elle m’avait aussi parlé de tarifs (qu’elle jugeait trop élevés) qu’un graphiste lui avait annoncé, sans pour autant faire tout le travail pour ce prix, alors qu’à moi, à aucun moment, elle ne parlait de me dédommager d’une quelconque façon. La prédation a mis le paquet pour m’ouvrir les yeux. Il fallait bien ça sans doute. Sans culpabilité cette fois, je ne lui ai pas répondu et j’ai coupé avec ma faille d’avoir aimé lui donner des conseils (et même une idée de couverture clé en main qu’il ne restait plus qu’à réaliser et dont je ne verrai sans doute jamais le jour). Dire oui pour la revoir aurait été consentir à me laisser vider de mon énergie et ne rien apprendre de cette leçon. J’ai enfin compris qu’il me fallait libérer du temps pour une création en mode SDA, actée dès le 17 février (voir partie 3 ci-dessous), et ne plus tomber dans le piège des appâts SDS qui se représentaient en parallèle. Je remarque aujourd’hui avec amusement qu’en langage des oiseaux son prénom veut justement dire « scie le nœud franchement »

 

Chercher à ce que l’on me donne un cadre sécurisant, des contraintes, comme je l’ai appris par ma formation professionnelle de graphiste, m’enferme dans la non expression véritable, dans la non création, dans la création du monde du prédateur, déjà réalisé quelque part.

Déformation de mon art, le faisant sortir de la ligne droite, déformation professionnelle comme on dit puisque j’ai appris à répondre à un cahier des charges (poids) imposé, qui sert à détourner le créateur potentiellement conscient de sa création, vers la voie d’un autre. Une belle illustration du mode de fonctionnement de la prédation !

Dans les contrats de travail des graphistes il est même le plus souvent écrit noir sur blanc que tout ce qui est créé par le graphiste appartient à l’entreprise, sans droit de revendiquer un quelconque droit d’auteur. Et travailler en freelance est le piège d’une fausse liberté car, en plus des contraintes imposées, on doit répondre à ses propres contraintes d’accepter n’importe quel projet pour obtenir des clients. Ce n’est ni plus ni moins que de la prostitution de son art et on en redemande au point d’attirer les profiteurs.

 

14 mars : Voici une phrase issue du Témoignage 419 - Normand D - Quelle démarche courageuse ! Qui va dans le même sens : « J'aimais beaucoup aider les autres à réaliser leurs projets au détriment de mes énergies. C'était un comportement SDS appuyé par la religion catholique. »

 

D’ailleurs, avec le recul je vois bien que ces échanges de mail avec le réseau, recopiés ci-dessous, témoignent aussi de tout ça. J’ai proposé ma compétence de graphiste après avoir vu la video Le Réseau LEO - Dans la forêt du Rialsesse (11) partie 3 publiée le 13 novembre 2018. Y est évoqué le projet de publier les dialogues, les cahiers et l’épopée en format papier.

Mais n’ayant pas encore conscientisé mon attachement (créant une perte d’énergie), j’étais encore dans la demande d’une contrainte pour m’aider à « créer » à partir d’elle. Autrement dit, dans le monde photocopié du prédateur. Et aussi, peut-être bien, dans une forme d’intrusion et de contrôle ? En tout cas cette video m’aura quand même donné l’impulsion pour commencer à envoyer mes enquêtes sur le réseau. Ce qui, ça, est une démarche SDA. Le dépouillement reste difficile mais la transparence est nécessaire.

 

Date : 14/11/2018 21h20 Destinataire : réseau leo

Objet : Re: Inscription cénacle validée

Bonsoir à l'équipe,

Je me suis sentie plus légère d'avoir envoyé mon inscription au cénacle.

Je viens de visionner la dernière video mise en ligne hier, dans laquelle vous parlez des compétences que l'on peut apporter à l'ecoleo.

Même à distance, je peux vous apporter mes compétences en graphisme (ma formation de base) : mise en page et retouche photo, dessin, illustration, peinture... Je ne l'exerce plus, professionnellement depuis 17 ans mais une remise à niveau sur les logiciels utilisés est plus qu'envisageable. Ou mieux, je peux me servir de logiciels gratuits comme gimp, scribus... Il me semble qu'aujourd'hui les imprimeurs acceptent les fichiers pdf qu'on peut envoyer à distance. J'ai aussi une formation complémentaire en design de sites web (en conception pas en technique). Je peux faire de la relecture de texte aussi.

Si vous avez besoin, n'hésitez pas.

A bientôt pour mes témoignages

Roselyne

 

Le 25 November, 2018 17:49 (sans réponse au mail ci-dessus) je passe par le formulaire « les chroniques des leo », pour demander si je peux leur envoyer ma première enquête avec images (écrite entre temps) en passant directement par leur mail. les différents formulaires du site ne permettent pas l’envoi de fichiers PDF et d’images.

 

Date : 25/11/2018 21h38 RE: Message de https://www.reseauleo.com/les-chroniques-des-leo/

Bonsoir Roselyne,

Quelle synchronicité ! A l'heure où justement nous étions en réunion et en train de te préparer une requête pour faire appel à tes compétences, voici que tu te manifestes ! Cela dit, nous te l'enverrons dès que nous serons plus au clair avec notre demande. Pour le moment tu peux évidemment nous envoyer ton texte en pdf avec photos sur notre messagerie

A très bientôt !

L'équipe LEO

 

Date : 26/11/2018 21:54:22 CET Sujet : Réseau Leo - aide en graphisme

Bonsoir Roselyne,

Je suis Eli !

arrivée depuis quelques mois dans l’Aude au sein de l’équipe Leo !

Suite à notre échange et à cette formidable synchronicité, voici donc ce dont nous discutions hier soir : Nous sommes en train de travailler sur le nouvel onglet « Ecoleo », que nous imaginons dynamique et gai, à l'image du futur lieu.

Mais n'ayant pas de réelles compétences en (info)graphisme, nous sommes parfois à court d'idées en la matière ! Que dirais-tu de nous envoyer une ou plusieurs de tes réalisations pour que nous puissions nous en inspirer ? Ou pourquoi pas, comme tu le proposes, travailler à distance ! Dans ce cas-là, de quoi aurais-tu besoin ? Comment pourrions-nous procéder ?

A tout bientôt te lire,

L’équipe Leo

 

Date : 28/11/2018 10h06 Objet : Re: Réseau Leo - aide en graphisme

Bonjour Eli ! Contente de te parler en direct.

Ah la synchronicité n'a pas fonctionné deux fois, je ne vois ton mail que ce matin. Je plaisante ;-)

La demande me semble encore un peu vague.

Vous voudriez incorporer l'onglet "ecoleo" dans le site du réseau existant ou créer un autre site dédié avec un graphisme différent ? Ce qui laisse plus de possibilités je pense. C'est d'ailleurs ce qui a été fait pour les dialogues, les cahiers et l'épopée.

Je ne connais pas jimdo mais je pourrais y créer un site (privé dans un premier temps, en vous y donnant accès) pour voir déjà les possibilités qu'ils proposent et ce qui peut être ajouté. Ou l'inverse, vous en créez un et m'y donnez accès. On peut ensuite discuter des propositions faites sur ce site test par mail.

Voilà ce que je peux dire pour l'instant ne voyant pas très bien ce que vous voulez incorporer dans l'onglet ecoleo.

Mais je suis sûre que le résultat sera à l'image du réseau, dynamique et gai ;-)

A très bientôt

Roselyne

 

Date : 28/11/2018 19:27:08 CET De : Eliane Sujet : graphisme Leo

Salut Roselyne,

Merci pour ta réponse qui nous permit d’y voir un peu plus clair sur nos besoins, tes compétences et la manière avec laquelle nous pourrions procéder.

En panne d’inspiration, nous cherchions une image afin d’illustrer quelque chose de bien particulier et il se fait que le lendemain, nous avons trouvé cette image !

Par ailleurs, pour répondre à ta question, l'onglet « Ecoleo » est bien incorporé dans le site du Réseau Leo, il n’est donc pas question d’un nouveau site avec un nouveau graphisme à créer.

Du coup, nous en sommes venus à la conclusion que travailler ensemble à distance ne s’avérait pas nécessaire et allait nous demander à toi comme à nous beaucoup trop d’énergie. Il nous semble être encore trop tôt pour cela.

Ravis toutefois de compter une graphiste parmi les Leo !

A bientôt,

L’équipe Leo

 

Date : 29/11/2018 14h41 Objet : Re: graphisme Leo

Bonjour Eli,

Ah oui je n'avais pas compris que vous n'aviez besoin que d'une image pour l'instant. Et vous l'avez trouvée.

Je reste disponible pour donner de mon énergie au réseau si besoin ;-)

A bientôt

Roselyne

 

 

2. Retrouver ma souveraineté en transmutant le rôle du leader (étouffé) et toute sa suffisance :

 

Retour au 17 février et à la déferlante d’émotions qui a suivi ma façon de percevoir les « déchets » :

En prononçant le mot trésor tout à l’heure, une intuition me dit que j’accumule car j'ai peur de réussir, d'être à la hauteur ! L'émotion est si forte quand je dépasse la prise de conscience, restée cloisonnée jusque là au mental, que je pleure pendant 3/4 d'heure non stop toutes les compréhensions de mon auto-censure, de mon auto-sabotage.

C’est une forteresse qui est en train de tomber, un tsunami d’émotions. Les deux faces d’une même médaille : la conscience d’avoir joué le rôle du leader tout en l’étouffant par peur de ce qu’il implique, et donc en le repoussant loin de la conscience. C’est ce qui m’a fait jouer, par moments, et surtout attirer, celui du suiveur, étouffant lui aussi. Dans cette vie-ci, je vibre les deux, tantôt l’un tantôt l’autre, sans vraiment me laisser embarquer totalement par l’un ou l’autre des programmes/rôles, basculant sans cesse de l’un à l’autre. Ça me fait comprendre qu’il y avait là quelque chose de figé, aucune neutralité.

 

Voici des extraits, notés sur mon téléphone (dès le dernier pleur) d’une partie (celle dont je me souviens) de ce qui m’a parcouru l’esprit dans la salle de bain, ce jour-là, sans pouvoir arrêter de pleurer. Pas d’émotionnel, juste des émotions qui me traversaient les unes après les autres, liées à des souvenirs de cette vie-ci. Ces émotions contactées faisant tomber les fortifications du prédateur qui voulait rester le chef. Il a été vu et ce que je vibrais dans mes différents rôles aussi. Voici donc ce que j’ai écrit à chaud sur mon mobile, à peine complété depuis :

 

- Poulidor : j’ai toujours eu des places de second. Dès que je pouvais avoir la première place, ou qu’on me la proposait, je m’arrangeais pour me rendre « indispensable » à la deuxième place.

- Hiérarchie : je n’ai jamais supporté d’avoir un chef au-dessus de moi, surtout quand il montrait des signes d’incompétence ou qu’il mentait. Je m’arrangeais alors pour l’obliger à dévoiler ce qu’il voulait cacher aux autres, surtout lorsqu’il voulait que je porte le chapeau à sa place (dans le sens de me faire assumer ses erreurs à sa place).

- Chef : Rôle que j’ai toujours refusé de jouer mais qui se manifestait quand même par un excès d'autorité et de l’ingérence de ma part (je donnais des conseils qu’on m’en demande ou pas).

- Compliments : Je ne les accepte pas facilement. Peur d’avoir à les rendre où qu’on attende quelque chose de moi en échange.

- Je pense aussi, à ce moment là, à la reine/roi à qui on jalouse la position de 1ere place tout en lui reprochant de ne pas réussir à régler tous les problèmes de ses sujets. Quoi qu’elle/il fasse elle/il aura tort. Cette place n’est pas enviable.

- J'ai refusé le « premier rôle » quand je l’avais (aînée, première de la classe...) et me suis alourdie pour redescendre dans la hiérarchie. Je me suis enlaidie aussi. Je fuis la mise en avant depuis l’enfance.

- En ce qui concerne le rôle d’aînée de la famille je comprends que j’ai pu mordre ma sœur (voir partage 2) parce qu’en naissant, elle me faisait passer d'enfant unique à aînée. Aînée : à la première place, bien en vue, ne pouvant plus me cacher. Et ouvreuse de porte, en première ligne, rendant le passage plus facile pour le reste de la lignée et toujours dur pour moi. Même si je sais que les membres de ma familles ont eu aussi leurs lots de difficultés, j’étais quand même celle dont on attendait le plus.

 

- Au milieu de toutes ces pensées qui m’ont traversé l’esprit, dans la salle de bain, j’ai pensé aussi au kerry (comté d’Irlande que nous allons visiter en juin, voir texte précédent).

 

Edit du 26 mars : lorsque je relis mes notes je ne comprends pas pourquoi j’avais pensé au kerry en plein milieu de mes pleurs. D’accord il y a la consonance avec le nom de famille de ma lignée paternelle, mais ça ne peut pas être que ça, à ce moment-là de prise de conscience. Alors je fais une recherche plus poussée :

 

Ker- (Bretagne) https://fr.wikipedia.org/wiki/Ker-_(Bretagne)#cite_ref-Lambert_3-2

Ker est un appellatif toponymique breton utilisé le plus souvent comme premier élément d'un toponyme. Il désigne un lieu habité. Il est également très courant dans les patronymes bretons.

Cet élément est très répandu dans la toponymie bretonne (sous la forme Ker- à l'ouest et sous la forme Car- à l'est et au sud de la Bretagne).

 

Étymologie et signification :

Parfois notés sous les formes Quer- ou Car-, cet élément de toponyme remonte au vieux breton caer « endroit fortifié, citadelle, forteresse », semblable au gallois caer de même sens. Ils sont tous deux issus du brittonique *kagr- « endroit clos », sur la base d'un thème celtique commun *kagh « contenir, fermer ». L'ancien breton cai « rempart », breton moderne kae « haie » reposent sur la même racine, ainsi que les mots français quai et chai, du gaulois caio(n), d'un plus ancien *kagion.

Après avoir d’abord désigné un lieu défensif, comme c’est toujours le cas en gallois (cf. Car- dans Cardiff, de l'ancien gallois caer), le terme prend le sens d'exploitation rurale et d’endroit habité à partir du Xe siècle, alors que fleurissent partout les noms en Kêr.

En breton moderne, le substantif kêr a plusieurs significations : « ville, village, villa » (anciennement « habitat fortifié », et « cité »), parfois « (le) chez soi, intérieur (ou home). » Par contre, la maison en tant que bâtisse se dit ti en breton.

Parmi les formes anciennes et les variantes, on trouve : Kaer (Bretagne du Léon), Caer, Car est une forme contractée de Caer (en Bretagne de parler roman), homophone de kar ou kaer qui signifie aussi « beau » en breton. Il existe 18 250 noms de lieux formés à partir de cet appellatif toponymique préfixé en Bretagne.

 

Édit du 30 avril : le 25 avril dans le journal de 13h est évoqué le groupe kering. C’est étonnant (déni ?) mais je ne connaissais même pas l’existence du nom du groupe ! Je connais les marques qu’il contient mais pas le groupe ou plutôt j’en étais restée à son ancien nom Pinault Printemps Redoute (PPR). Une recherche aujourd’hui m’apprend que le groupe a pris ce nom après la création, en 2009, d’une fondation de PPR portant ce nom, fondation prétendant lutter contre les violences faites aux femmes. Puis le nom a été adopté pour le groupe entier en 2013 (pas en 1963 comme indiqué, 1963 étant la date de création de l’entreprise de négoce de bois de François Pinault qui s’orientera vers le luxe à la fin des années 90). L’image de la video de présentation affichée sur leur site ne cache pas la récupération approximative de ce nom, voulant visiblement édulcorer le message puisque maison se dit ti en breton et non pas ker qui est l’habitat fortifié. ING dans la grammaire anglaise n’exprime pas vraiment le mouvement mais l’action continue en train de se dérouler (et donc ici la programmation depuis 1963). Il n’est pas question là de prendre soin ! Encore une fois, association de ker avec forteresse et faux trésor (le luxe).

 

 

J’en conclus que ma lignée paternelle porte bien l’archétype du leader dans une mauvaise interprétation de la souveraineté : à la première place, en haut d’une pyramide, s’étant enfermée dans une forteresse (mon père était ouvrier maçon et a participé à la construction de sa maison) pour se protéger de l’exercice de son pouvoir destructeur (celui qui est piloté par la prédation). Et forcément, c’est une part de moi aussi que j’ai toujours déniée. Ma lignée n’a pas su, en son temps, contacter sa souveraineté christique : le kiristos et, dans cette vie-ci, me renvoie en miroir la soumission à une autorité extérieure et la non- expression du soi supérieur. C’est donc qu’il y a encore une part de moi qui ne l’exprime pas non plus.

 

Réponse de l’équipe leo à la question 45 : Le Christ (Kiristos ou Kiristi) est une sorte de codage génétique présent dans l'ADN humain provenant du génome mitochondrial (ADNmt) légué par les planificatrices (Amasutum, Abgal...) au Service d'Autrui. Ce codage exprime la part "lumière informative" qui résonne avec les Lois universelles de l'Évolution provenant de la Source créatrice. (À l'inverse du SDS qui représente la part sombre/involutive/entropique de la même Source). Environ la moitié des humains sont porteurs de cette génétique christique, mais très peu parmi eux ont été capables de la réveiller, de la réactiver.

 

Dans l’après-midi du 17 février, une publicité pour un magazine est passée à la télévision :

« les grands souverains de la renaissance chez votre marchand de journeaux ». Cette faute de frappe que j’avais faite en le notant sur mon mobile m’avait aussitôt fait penser « qu’aujourd'hui est la journée des grandes eaux comme dans les jardins du château de Versailles », une journée de grosse prise de conscience, par les émotions, de l’archétype du souverain à transmuter en souveraineté.

 

Édit du 1er avril : Et toute cette problématique déniée m’était montrée toute mon enfance en miroir, par un gros complexe d’infériorité de mes parents face aux classes sociales que ma mère jugeait supérieures à elle. Combien de fois j’ai pu entendre que nous n’étions que des filles d’ouvrier !

 

Édit du 26 avril : Pourtant elle m’a raconté très tôt qu’elle m’a donné pour prénom celui de la fille de nobles qu’elle a côtoyés. Mes grands-parents travaillaient pour eux, elle a vécu toute son enfance sur leurs terres. Aujourd’hui je fais une recherche sur cette femme qui a inspiré mon prénom et je découvre que mon 3ème prénom, dont je n’ai jamais compris le choix est celui de sa mère à elle. Toute mon enfance j’ai entendu ma mère avoir de l‘admiration pour la noblesse. N’étais-ce pas une sorte de nostalgie d’un autre plan aussi ? Finalement, mes deux lignées m’y ramènent peut-être.

 

J’ai aussi transporté ces valises : harcèlement à l’école de la maternelle au lycée, surprotection de ma mère et effacement de mon père derrière les femmes qui m’ont piloté jusqu’à mes 18 ans, âge où j’ai dit stop à ces jeux de rôles. Il m’a fallu de très nombreuses années ensuite pour recontacter et accepter ma valeur, et beaucoup plus encore pour accepter qu’à trop pousser mes parents à s’affranchir du rôle de suiveur (affiché) j’en devenais leur leader bourreau. L’année de mes 18 ans, le système social de la matrice, lui-même piloté par ma conscience supérieure, m'a forcé à l'autonomie, à coup de pieds. J’ai ouvert les yeux sur les rôles de victime-bourreau-sauveur liés à ces valises que je portais et qui me paralysaient. Par 15 jours de pleurs libérateurs du même type que le 17 février dernier (qui eux se sont résumés à quelques heures) j’ai pu transmuter cette partie de ma vie et ai commencé à me prendre en charge (perdant du même coup une partie de la mémoire de mon enfance). Mais, jusqu’il y a peu de temps, j’étais tombée dans l’extrême inverse : la suffisance guerrière. Croire que je pouvais et que je devais me débrouiller toute seule, même si j’ai recontacté ma conscience supérieure entre temps. Cette fois ce n’était plus le féminin victime que j’exprimais mais le féminin en guerre contre le masculin. La prédation avait encore trop d’emprise pour que je comprenne comment cheminer vers l’équilibre.

 

27 février : publication aujourd’hui du « 11ème part-âge : Intégrations - Dam'Argi » qui, dans une grande synchronicité, fait écho à mes compréhensions du moment :

 

2) Nivelage SDA

La puissance énergétique SDA du groupe, permit de révéler les derniers résidus de nos programmes rebelles. Pour certains, il s’agit de celui de leader et pour d’autres, celui de suiveur.

Ce sont précisément ces deux programmes qui permettent à un groupe SDS de fonctionner. Il est intéressant de préciser que ces deux importants programmes englobent divers sous-programmes. Celui qui a la position de suiveur, va laisser transparaître un besoin de reconnaissance pour certains et une dévalorisation pour d’autres, contraignant le leader à l’omniprésence ou au contraire à l’isolement. La Supra- conscience nous invitait donc à sortir définitivement de cette dualité en tant que groupe SDA. Et c’est l’ECOLEO qui, en nous offrant une expérimentation dans la matière, nous montre comment s’y prendre.

 

Edit du 26 mars : après m’être mordu la joue, avec une forte douleur, au moment même où je lis le témoignage 423 de Larissa (qui fait suite à son partage d'expérience "Je garde le cap !") je comprends l’émotion que je n’exprime pas, que je retiens depuis mon enfance, parce que mon prédateur me faisait croire qu’il « fallait » que je sois forte et porte les autres : la colère !

Je garde le feu ! Je ne le transmets pas vraiment ! Et régulièrement je le « crache » trop fort, je brûle, tel le dragon. Ça fait des nœuds figeant les comportements et empêchant la lumière de passer. Tout reste dans le concept empêchant la réalisation. Je prends le souffre des autres (mes alters et mes lignées familiales) sans filtre, depuis la naissance (Feneu). Et c’est par l’eau (les pleurs, la pluie, la sueur...) que revient temporairement mais de plus en plus régulièrement l’équilibre, tel un pompier (pompe hier) qui éteint les flammes destructrices qu’il aurait lui-même allumées. J’avais accepté d’être le

creuset des autres, l’intermédiaire, sans mettre les limites qui s’imposent, me laissant rattraper par la prédation en jouant le rôle du sauveur. Du coup, la vie m’apporte contraintes sur contraintes pour que j’apprenne à m’expanser hors des cadres (prisons-forteresse) qui ne sont pas les miens, me faisant peu à peu abandonner ce programme de leader/bourreau qui déresponsabilise autrui. Ne pas me tromper : utiliser le feu alchimique pas le feu incendiaire.

 

Édit du 1er avril : tout ça met en lumière le fait que, comme l’ont dit Sand et Jenaël dans une video, c’est à celui qui a la connaissance que reviens la tâche d’acter. Les autres ne le peuvent pas, ou pas encore. Je comprends qu’il n’y a aucune reconnaissance à chercher pour ça ni personne à sauver, juste à décider ou décéder.

 

Je suis celle de la lignée familiale qui peut amorcer une transmutation, en prenant la voie SDA, libre aux autres de suivre ou pas. Mais attention aussi pour moi de rester alignée de plus en plus souvent, pour ne pas risquer l’auto-illusion de la suffisance du prédateur qui fait faire de multiples détours, m’emmenant moi, et ceux qui m’auraient suivie sans se poser de questions, sur des voies entropiques sans issue.

 

Est-ce pour ça que mon père a construit sa maison dans une rue qui veut dire « traverse hier » dans une petite ville contenant le mot « mur » dans le nom ?

 

J’y ai vécu toute mon enfance puis suis partie à 18 ans. Parmi mes déménagements qui ont suivi, je suis passée par Poitiers (poids tiers / poids de la matière) d’où j’ai fait le choix un jour, d’aller vivre 3 ans à Saumur (saut mur / mûre pour le saut). Puis après un retour de quelques mois chez mes parents, correspondant à la fin de mes études et ma première recherche d’emploi je suis partie, m’assumant seule financièrement cette fois, en région parisienne, à différents endroits, pour 9 ans (une fin de cycle ?) et ensuite en Anjou, l’étape actuelle, où je recontacte la voie SDA sur une terre SDS (au potentiel SDA ?).

 

 

3. Nouvel acte pour garder le cap : transmuter les « déchets » en trésor.

 

Le 17 février, jour majeur qui a été à l’origine de toutes ces prises de conscience, j’ai été attirée par le bouton de mon pantalon en m'habillant. Il y a une pierre en forme de diamant en son centre. Et j’ai pensé alors à une scène d’une série empruntée à la bibliothèque et vue la veille : des diamants avaient été cachés dans du thé en vrac, pour accuser la personne de trahison.

La même journée j’ai entendu ces phrases à la télévision (du coup, ça avait attiré mon attention) : « Aujourd'hui c'est un trésor » puis « Les hommes peuvent nous quitter un jour mais les diamants sont éternels ». Dans le programme TV, un article parlait de la Guadeloupe en qualifiant l’île, de trésor de biodiversité. La Guadeloupe est le lieu d’origine de F. (scie le nœud franchement) dont j’ai parlé en partie 1 ci-dessus. Et le soir Lisa m’avait mis entre les mains un diamond painting qu’elle venait de terminer. Ça consiste à positionner des petites perles en forme de diamant sur une surface pré-imprimée auto-adhésive.

 

Edit du 27 mars : Afin de mieux comprendre, j’ai maintenant pris l’habitude de chercher si ce qui se présente à moi peut avoir un lien avec l’alchimie. Voilà ce que j’ai trouvé aujourd’hui :

 

Patrick Burensteinas dit : Aligné, pourquoi ? Parce qu’un corps aligné laisse passer la lumière. Le meilleur exemple est celui du charbon et du diamant. Ces deux corps sont absolument identiques puisque la brique initiale qui les compose est le carbone* pur. Alors pourquoi y en a-t-il un qui est noir et mou, et l’autre dur et transparent ? Le matériau est le même mais pas l’organisation. Le carbone est chaotique, c’est d’ailleurs pour cela que vous avez l’impression que c’est gras quand vous touchez du charbon, Alors que le diamant est aligné sur tous les plans. Or, une condition physique peut devenir une condition métaphysique. On peut parler du droit chemin, par exemple : il existe dans la matière et aussi à l’intérieur de notre corps. C’est-à-dire que si l’on est capable de se rectifier, on laisse passer la lumière sans résistance. Et à ce moment-là, on n’a plus de collision, on n’a plus de frottement, on n’a plus de chaleur, on n’a plus d’inflammation. Mais on a un état différent. http://www.quantiquemedia.com/articles/burensteinas- alchimie-vision-monde

 

*carbone : car / ker / ... : rappel à la consonance avec le début du nom de famille de ma lignée paternelle. Finalement, en changeant l’organisation du matériau de base (ADN de la lignée patriarcale ?) je pourrais rectifier et passer du charbon qui fait des nœuds avec le feu au diamant qui laisse passer la lumière sans résistance ? Et mes découpages et tris de papiers, renouvelant régulièrement l’organisation dans la matière, à partir de mes ressentis, n’y contribueraient-ils pas aussi finalement ?

 

Édit du 7 avril : Il s’agit bien de transmuter les déchets en trésor. Mais de quel trésor parle-t-on ? :

 

Patrick Burensteinas :

l’or de l’alchimiste est l’Aor la Lumière. La quête de l’alchimiste n’est pas la matière, mais l’esprit, ce n’est pas l’or vulgaire mais transformer la matière en Lumière.

[...]

Il est impossible de retrouver l’unité en gardant l’individualité. D’un point de vue physique comme d’un point de vue métaphysique, la matière va réagir à cette transformation en Lumière. C’est pour cela que dans toutes les quêtes philosophiques on vous dit :

« Qu’est-ce que vous êtes prêt à perdre? »

La réponse c’est tout, même la forme, car tant qu’il restera la forme il y aura une différence.

Quand on lit dans la Genèse « Il sépara la lumière des ténèbres, il y eut un début il y eut une fin », on pourrait traduire aussi : « Il y eut un dedans il y eut un dehors. » Car dès l’instant que la forme est créée, c’est fini, il y a différenciation. On commence à sentir que le but du jeu, c’est de dissiper la forme pour retrouver derrière quelque chose de primordial, d’indifférencié.

 

Dieu donne la forme

Dieu donne une forme et ensuite le souffle pour animer cette forme. Ça ne s’arrête pas. Quand on arrive dans ce monde on prend le premier souffle et quand on en repart on le rend. C’est pour cela que les Dieux soufflent toujours et nous, on est inspirés. Il y a vraiment cette idée de : Il n’y a pas de forme et il y a une forme, il faut perdre la forme, il n’y a pas de forme et il y a une forme, etc. pour retrouver cette Unité. On ne peut pas retrouver notre Unité en gardant notre individualité, ce n’est pas possible.

C’est simple :

- 1/3 de Lumière, je suis ici et j’ai accès ailleurs 1/3 de Lumière, je suis ici et j’ai accès ailleurs

- 1/3 de Lumière, je suis ici et j’ai accès ailleurs 2/3 de Lumière je suis ailleurs et j’ai accès ici

- 1/3 de Lumière, je suis ici et j’ai accès ailleurs 3/3 de Lumière.... je suis complètement ailleurs

Ce n’est pas manichéen, il n’y a pas opposition matière Lumière, il y a évidemment toute une gamme de possibilités. On pourrait imaginer que nous, par moment, nous soyons illuminés. On est ici et on est un peu ailleurs. On peut parfaitement imaginer que notre ange gardien c’est nous ailleurs.

On peut parfaitement imaginer qu’on puisse exister simultanément à des états de perception différents. C’est comme si je montais sur un escabeau, que je voyais ce qui va m’arriver dans 10 minutes. Je redescends et j’ai oublié. Par contre j’ai comme l’intuition de ce qui va m’arriver.

« De la matière à la Lumière - Pierre Philosophale, modèle du monde » pdf que l’on trouve ici : http://www.pdfarchive.info/index.php? (lien fourni aujourd’hui sur le réseau par Marcelle B)

 

Maintenant je me dis que mes découpages ont été permis par ma conscience supérieure pour que, symboliquement, je dissipe la forme et me retrouve avec des morceaux de couleurs et de matière, base à d’autres créations : les miennes/siennes... en conscience. J’ai pu aussi, grâce à ça, prendre conscience de mon attachement aux formes « brillantes » de la 3D (faux trésors bien dissimulés dans les images), sans toutefois pouvoir passer outre, jusqu’ici. D’autant que je vis simplement et pas du tout dans le luxe. Ce qui quelque part a pu retarder ma compréhension.

 

En 2001, tout dans la même année, j’ai quitté mon travail de graphiste, puis j’ai rencontré Julien et quitté mon nouveau logement (dans lequel j’étais depuis quelques mois seulement) pour emménager chez lui. Sa/notre cave a été cambriolée le mois suivant. Tout ce qui se rapportait au graphisme et que j’y avais entreposé (son appartement n’étant pas assez grand) a disparu. Mes papiers découpés sont restés. Seules les boites de rangement avaient été jetées à terre et déchirées (symbole de ma bulle de perception qui se déchirait ?) m’invitant, dès ce moment, à revoir leur organisation. Je suis consciente qu’on peut aussi se dire que j’aurais pu l’interpréter par le fait qu’ils n’avaient pas de valeur et que je devais arrêter d’y passer tout ce temps. Mais ces séances de découpage me portent. Ce sont des méditations, des moments de détachement. À moi de ne plus tomber dans une forme d’addiction et de laisser ma conscience supérieure créer à travers moi, en les utilisant ou non. Quoiqu’il se passe maintenant ils m’auront beaucoup apporté.

 

Retour au 17 février : après tous ces pleurs libérateurs, je décide de faire une pause cré-active : je dépose le faire dans tous les sens qui m’éparpille pour le remplacer par le préfère et commencer à acter dans une seule direction en me laissant porter. Je me mets à fabriquer ce A. Je suis encore un peu dans la prééminence du concept : le A pour illustrer l’âme dont le but est de se reformer en récupérant tous ses fragments (morceaux de coquilles d’œufs). Mais c’est un premier pas. Je mets en application ma compréhension qu’il me faut me déprogrammer du connu de mon métier par une pratique instantanée, en expérimentant de nouvelles voies de création, de nouvelles techniques, pour passer du concept à la réalisation, avec mes mains comme outil, mes mains dans la matière, en ne calculant rien, en laissant de côté pour un temps crayons, pinceaux, peinture et logiciels de graphisme.

 

Le 22 février : je garde le cap en faisant de la teinture à l'avocat, source de nouvelles expérimentations. J’ai découvert cette recette dans une revue quelques jours auparavant. Je teinte alors un vieux tee-shirt écru qui servait à Julien pour bricoler.

L’avocat teint en rose.

Pendant le temps de séchage je me laisse inspirer par tout ce jus qui peut encore servir et je décide d’utiliser une partie de ce que Julien considère comme des déchets (boîte d’œufs et rouleaux de papier toilette) pour en faire une pâte à papier. N’ayant utilisé que mes mains pour les transformer en petits morceaux, après avoir ramolli l’ensemble dans le jus d’avocat, j’obtiens une pâte plutôt grossière, rose également. Je la destine à un objet mais quoi ? Au fur et à mesure de mon pétrissage, je pense à en faire un bougeoir que je recouvrirais des jours plus tard d’essuie-tout teinté au jus d’avocat, bien sûr.

Et enfin, je compose une mosaïque de coquilles d’œufs, sans forme définie, elle aussi teintée à l’avocat, en la laissant tremper dans le jus froid. (le 2è fond est en marc de café)

 

 

Le 23 février : en chemin vers Paris, on s'arrête sur l'aire d’autoroute de « Parcé sur sarthe » (Par, c'est sûr, ton art) (c'est par ton art que tu actes). Un clin d’oeil en arrivant : l’espace de jeu bambo leo. J’achète une compote demandée par Lisa (con pote : avec mon potentiel avec mes potes en ciel). On s'installe pour boire un café. Et là, pile devant moi, un panneau de motifs leo. C'est ce qui m'a toujours animé : le jeu des motifs et des couleurs à harmoniser entre eux, l'équilibre à trouver. Mais dans la 3D il faut plutôt faire confiance à l'inspiration de sa conscience supérieure pour se rapprocher de plus en plus de l’équilibre.

 

 

Il n’empêche que je me sens alors inspirée pour continuer à créer de mes mains. Je pense aussi instantanément que ma compétence c'est les finitions plus que le gros œuvre, ce qui, par effet domino, me fait penser au mur que j’ai peint quand nous avons emménagé, alors que je n’avais jamais peint de mur de ma vie. Avec confiance, j’avais osé (création en mode SDA) une technique difficile : effets à la brosse à maroufler (pour papier peint) sur un lavis obtenu avec des pigments naturels, me laissant totalement portée sans réfléchir, car il fallait agir très vite avant dégoulinage de la peinture liquide. Déjà du rose !

 

 

Du 24 février jusqu’à mi-avril j’ai continué à composer des mosaïques en coquilles d’œufs et de tenter toutes sortes de teintures par contact, dilution ou décoction. J’ai transformé une partie de la cuisine en laboratoire, me laissant porter par ce qui passait sous mes mains.

 

 

 

Coquilles d’œufs teintées à l’avocat, au curcuma et au chou rouge sur rouleau de papier toilette recouvert de textes de magazines.

à gauche : chou rouge et betterave

à droite : chou rouge, betterave, café, curcuma déposés sur papier mouillé,

spirale réservée à la bougie avant

 

 

 

 

coquille plongée dans du vinaigre blanc puis SDA gravé avec l’ongle

 

 

 

 

 

Coquilles teintées à l’avocat

à gauche : fond à la peau de clémentine coquilles teintées à l’avocat et aux pelures d’oignons / au milieu et à droite : fonds à la betterave coquilles teintées aux pelures d’oignons ou sans teinture

 

à gauche : teinture aux pelures d’oignons, différents temps de trempages (en haut à droite après 24h, il n’y a plus de orange possible, que des beiges)

à droite : avocat

 

 

Teinture de papier par décoction ou infusion (dans les jus froids) :

 

En haut : peaux de clémentine / fond de tasse à café rallongé d’eau /fleurs de pissenlit

En bas : pelures d’oignon (au bout de 24h) / avocat (peau et noyaux)

 

 

Le 27 février : dans « 11ème part-âge : Intégrations - Dam'Argi » je lis aussi :

 

2) Nivelage SDA

[...]

L’activité en cours, lors de notre arrivée, était de détruire et d’abaisser les murs de Bim, puis d’utiliser les pierres pour élever un mur en pierres sèches à l’opposé, côté jardin.

Il s’agissait là du nivelage qui se matérialisait dans la matière. D’un côté, c’est la désimbrication des programmes et de l’autre la création en mode SDA. En effet, monter un mur en pierres sèches était une première pour la plupart d’entre nous et une fois instruits des règles de bases, c’est dans un lâcher-prise total et dans l’enthousiasme que chacun choisit et pose sa pierre à sa façon. L’association de nos énergies concrétise ce nouveau fonctionnement SDA et ce mur témoigne de sa stabilité. On constate même la présence d’ une légère courbe, qui manifeste l’onde et sa force créatrice !

 

3) Du binôme au groupe

Toutes les expériences relatées dans nos part-âges jusqu’à aujourd’hui, ont permis de faire l’équilibre au sein de notre binôme. L’évolution de celui-ci continue avec le groupe, il devient alors une partie d’un tout dans lequel existe un véritable partage SDA. On assiste alors à ce qui se nomme émergence.

Il s’agit d’un concept qui définit que « le tout est plus que la somme de ses parties ».

Au fur et à mesure de nos réunions, on ressent toujours plus les effets de ce concept. De nouveaux duos se forment selon les activités permettant au groupe de s’adapter harmonieusement à toute situation. On assiste alors, à la mise en action de cette énergie émergente, dans la matière, qui a pour effet de modifier la conscience de chacun et donc des binômes. On comprend mieux alors le cercle vertueux dans lequel la conscience crée la gravitation qui, elle, modifie la conscience.

 

Une relecture de ce partage le 16 mars me fait penser que l’équilibre de groupe ça fonctionne même à distance, par synchronicité, avec tous les leo qui se sentent reliés au noyau leo. Puis une première lecture du lien sur l’émergence noté dans le texte de Damien et Margi me mène à ces extraits. Une confirmation :

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89mergence#cite_ref-17 :

Une propriété peut être qualifiée d’émergente si elle « découle » de propriétés plus fondamentales tout en demeurant « nouvelle » ou « irréductible » à celles-ci.

On parle parfois d’« émergence synchronique » pour qualifier les rapports entre des propriétés considérées à des échelles spatiales différentes, ou d’« émergence diachronique » pour qualifier l'apparition d'une propriété nouvelle à un moment donné (évolution, embryogenèse...). Selon les auteurs et la définition choisie, l'émergence est aussi souvent associée aux concepts de « causalité descendante », de « survenance », de « rétroaction », d’« auto-organisation » ou de « complexité ».

 

Et, plus bas dans ce texte, je découvre la « complexité en mosaïque ». Elle pourrait être illustrée (associée au concept d’émergence) par mes mosaïques en coquilles. D’ailleurs à la base, avec le A en capitales, je voulais exprimer ce concept : la juxtaposition d’alters qui composent l’âme et qui interragissent avec les alters d’autres âmes, révélant un tout plus complexe encore :

 

Anatomie : Dans sa théorie de la complexité en mosaïque, Georges Chapouthier vise à expliquer cette émergence par la différenciation et l’intégration d’entités à l’origine juxtaposées et identiques.

 

Poussant un peu plus loin ma recherche j’ai découvert ceci :

 

Complexité : l’homme « en mosaïque » Publié le 06 mai 2004 , article parlant du livre de G. Chapoutier https://lemondeduyoga.org/la-vie-du-yoga/complexite-lhomme-en-mosaique/

 

“ [...] Mais pour limiter ici mon propos au thème qui nous intéresse, la complexité, je reprendrai l’argumentation de mon livre. L’évolution nous fait assister à l’apparition d’êtres vivants de plus en plus complexes. D’une façon très simplifiée pour être didactique, d’êtres à une seule cellule on passe d’abord à des êtres à plusieurs cellules, qui constituent un «tissu ». On passe ensuite à des êtres à plusieurs tissus, puis à des systèmes d’organes de plus en plus compliqués, qui sont des « individus », voire finalement à des sociétés, comme les sociétés d’abeilles ou de fourmis, elles-mêmes constituées d’individus déjà très complexes. En d’autres termes, et par des processus que je décris de façon plus précise dans mon livre, les êtres vivants les plus complexes sont des entités constituées d’étages successifs emboîtés : une société est constituée d’individus, eux–mêmes composés d’organes, eux-mêmes composés de tissus, eux-mêmes composés de cellules, chacun de ces étages gardant des fonctions qui lui sont propres. Cet emboîtement lui- même s’effectue chaque fois en deux temps successifs : un temps de juxtaposition, groupant des entités identiques, puis un temps d’intégration, où les différentes unités, à l’origine identiques, se spécialisent dans des fonctions différentes.

C’est à de telles structures en étages emboîtés que j’ai proposé de donner le nom de «mosaïques». Dans le domaine artistique, une mosaïque est une œuvre où l’allure d’ensemble (un animal, un visage, un personnage...) n’empêche pas le maintien des propriétés (couleur, forme) des petits éléments qui la constituent. D’une façon plus générale, j’ai proposé d’appeler «structures en mosaïques» des structures comme les structures vivantes, où les propriétés d’un étage ne suppriment pas pour autant les propriétés des étages inférieurs qui le constituent. Ainsi, par exemple, le fonctionnement d’ensemble d’une ruche n’exclut pas l’indépendance de comportement des abeilles. Ainsi le fonctionnement harmonieux du corps n’exclut pas une autonomie de certains systèmes, de certains organes ou de certaines cellules (dont certaines peuvent même être mobiles comme de petits animaux unicellulaires : c’est le cas des globules blancs et des spermatozoïdes!). Remarquons que, dans le cas le plus particulier, la «mosaïque» peut se réduire à seulement deux éléments complémentaires. On en trouve de nombreux exemples dans le monde vivant, et on en verra un exemple remarquable plus loin avec les hémisphères cérébraux de l’homme.

En résumé, la complexité du monde vivant, particulièrement du monde animal, résulte d’une organisation «en mosaïque», où les propriétés d’un étage ne suppriment pas pour autant celles des étages inférieurs, ou moins complexes, qui gardent une large part d’autonomie.

Revue Française de Yoga, n°29, « De la relation corps-esprit », janvier 2004, pp. 23-30

 

Patrick Burensteinas apporte un complément en précisant que les briques, sans organisation, ne peuvent constituer un mur. Et qu’à chaque nouvelle organisation d’un corps on modifie la matière qui le constitue :

 

LA TRAME DE LA MATIÈRE

Pour qu'un corps constitué existe, il faut qu'il y ait les briques qui le composent, et surtout le plan d'organisation de ces briques. Si les matériaux sont montés suivant un plan équilibré alors « ça tient tout seul », comme des briques les unes sur les autres. Bien sûr, si je pousse suffisamment fort, c'est-à-dire si je donne suffisamment d'énergie aux briques, elles rompent l'équilibre et tombent.

Par exemple, si je pousse le mur de briques, il tente de résister, de continuer à suivre le plan qui le constitue. Si je le relâche il reprend sa place. Mais si je pousse trop fort, alors là, il se rompt.

Comme les hommes, la matière a une trame. Nous pouvons donc en tirer une conclusion : pour qu'un corps constitué existe et surtout soit différent d'un autre, le plus important ce ne sont pas les briques qui le composent, mais le plan. À tel point que si je modifie le plan, je modifie la matière.

p33 de « La Trame - Se soigner par l'énergie du monde » de Patrick Burensteinas (p17 du pdf que l’on peut trouver ici : http://www.pdfarchive.info/index.php? Lien fourni le 7 avril sur le réseau par Marcelle B

 

Le 09 mars j’avais vu un hippocampe en chou rouge dans mon assiette. On ne peut pas être plus clair sur le fait qu’il est temps maintenant de sortir de ma cachette (ma zone de confort) et d’arrêter de me camoufler pour « fuir les feux de la rampe ». Car des recherches m’ont renvoyé ceci :

 

Symbolique de l'hippocampe ou du cheval de mer

Si vous apercevez un hippocampe, on dit que c'est un signe de ce que vous manquez de protection face aux circonstances qui vous entourent ou bien tout le contraire : vous êtes en train de vous protéger alors que ce n'est pas nécessaire. Les corps de ces animaux sont un signal de ce que, parfois, nous avons besoin de baisser notre garde ou bien, au contraire, de ce que nous laissons notre être trop à découvert et donc, qu'il serait facile de nous blesser. Finalement, nous nous devons de mentionner une autre signification associé à ces animaux et qui nous donne, elle aussi, une très bonne leçon : la notion de perception. L'œil de l'hippocampe en est un exemple, car c'est un animal capable de bouger ses yeux de façon indépendante. Ceci peut être vu comme un message nous invitant à être conscients de tout ce qui nous entoure et des différentes situations par lesquelles nous passons. Cela veut simplement dire que nous devons voir notre entourage avec les yeux bien ouverts, tant au sens physique que spirituel, afin d'envisager toutes les situations sous une meilleure perspective https://www.lefrontal.com/symbolique-de-l-hippocampe-ou-du- cheval-de-mer

 

Demandez à l'hippocampe de vous aider

- à vous fondre dans le décor pour éviter les feux de la rampe https://www.luminessens.org/single-post/2016/06/14/Lhippocampe

 

Les champions du camouflage

La seule défense que la nature ait donnée aux hippocampes et à leurs cousins les syngnathes est le camouflage. Incapables d'affronter directement leurs prédateurs (poissons-grenouilles, raies, requins, etc.) ou de les fuir, les hippocampes se fondent dans les paysages sous-marins.

La technique la plus communément adoptée par les hippocampes est le mimétisme. À la manière du caméléon, ils peuvent reproduire la couleur du fond ou du support sur lequel ils se trouvent. Leur livrée prend la teinte dominante environnante, et des taches, bandes, points ou marbrures viennent compléter leur panoplie pour faire disparaître leur forme aux yeux d'un prédateur éventuel. Les lambeaux cutanés qui ornent leur corps et surtout leur tête permettent également d'estomper leur contour si caractéristique. Cette stratégie de camouflage n'exclut pas pour autant l'adoption de couleurs chatoyantes et vives comme en exhibent certaines espèces tropicales des récifs coralliens, capables de changer de couleur à la moindre alerte. https:// www.larousse.fr/encyclopedie/vie-sauvage/hippocampe/184870

 

Je le vois aussi comme une capacité à jouer avec la matrice sans l’affronter ni la fuir, pour en connaître (après l’avoir vécu) certains de ses rouages qui permettent une évolution, quand ils sont traversés :

 

L’hippocampe : Il y a plus de grâce, de possibilité de révéler la beauté des êtres et des choses et de douceur en vous que vous ne le soupçonnez si vous voyez apparaître cet élégant poisson. http://crystallia.unblog.fr/symbolique-des-animaux/

 

 

4. Julien me rejoint. Un premier pas vers la cohérence pour s’extraire de la co-errance.

 

Signes du passage à un autre mode de fonctionnement :

 

10 mars 2019 : Ce matin Julien constate qu'un des deux nouveaux radiateurs installés à l'automne, ne fonctionne plus. Le programme s’est arrêté alors que le radiateur aurait dû se rallumer tout seul le matin. L’électricien nous dira quelques jours plus tard que c’est la résistance qui a lâché et le remplacera.

 

Un peu plus tard dans la matinée, la bonde du lavabo me reste dans les mains quand je tire dessus pour la nettoyer. C’était un geste habituel, ouverture/fermeture en appuyant/tirant dessus 1 ou 2 fois suivant l’ouverture escomptée. Par contre, il n’était pas possible de l’enlever entièrement. Ça me permet de découvrir un recoin caché, mais plus possible de la remettre en place, il s’avère qu’elle s’est coupée en deux à cause de la rouille (Julien est roux devenu blond). On peut encore retenir l’eau, pour laver du linge par exemple, en la remettant en place puis en tournant à fond au lieu d’appuyer. Mais il ne sera plus possible de laisser l’eau s’écouler avec des débits différents (représentant des hésitations ? Des rattrapages par la prédation ?). Maintenant l’eau s’écoule rapidement et sans résistance. Le bouchon a sauté. Les gestes changent.

 

Quelques minutes plus tard un raté de mise en route de la machine à laver qui ne démarre pas me fait croire, dans un premier temps à une panne. J'avais bien senti un peu avant de mettre mon linge dans le tambour qu'une pensée de panne m'avait traversé l'esprit. Le connu du prédateur : jamais deux (radiateur et lavabo) sans trois. Mais je ne me laisse pas faire. J’appuie de nouveau sur la touche marche/arrêt en coupant net cette pensée et évidemment ça fonctionne !

 

Le reste de la journée je m’interroge quand même sur le pourquoi de ces pannes qui me contrarient. Ce que j’ai écrit au-dessus je ne l’ai compris que plus tard. Quelque chose me disait que ça concernait aussi Julien qui retient ses émotions depuis l’enfance, s’étant barricadé dans une coque de protection.

Toute la journée et le lendemain je verrai beaucoup de B inscrits un peu partout. Ça m’intrigue, je fais une recherche. Dans une de ses conférences, Patrick Burensteinas dit que cette lettre représente le passage.

 

Julien se met en mouvement :

 

29 mars : Je dis à Julien qu'il est régulièrement en éruption (eczéma, herpès, carcinome). Et maintenant c’est un sinus pilonidal (pilon idéal) qui vient d’être opéré le 6 mars. Je lui avais dit il y a plusieurs semaines quand l’opération s’est révélée nécessaire (parce que c’était devenu chronique) que ce qui me venait à l’esprit était, du fait qu’il est situé au niveau du coccyx, qu’il allait perdre une queue.

 

Dans le dictionnaire des malaises et maladies de Jacques Martel on peut lire :

Le sinus pilonidal est une infection de mon système pileux au niveau du muscle près du coccyx, à la base de la colonne vertébrale.

Je vis de la frustration, de l’irritation ou de la révolte par rapport à une situation dans laquelle je vois mes besoins de base en danger, ceux-ci ne pouvant plus être comblés comme je le désire. Cet état de « manque » peut me rappeler une situation de ma jeune enfance, pouvant même remonter jusqu’au moment où j’étais foetus, et où, là aussi, j’ai eu l’impression que je manquais de quelque chose ou de quelqu’un qui m’était, à ce moment-là, vital. Il peut s’agir d’un élément physique, par exemple un endroit chaud où demeurer, des vêtements confortables ; cela peut être aussi lié au plan affectif, par exemple, l’amour et la tendresse de mes parents.

Quelle que soit la situation, il est important que j’accepte ↓♥ de demander à l’Univers de m’aider à ce que tous mes besoins de base soient comblés, et que je fasse entièrement confiance à celui-ci. Il faut que j’accepte ↓♥ aussi d’avoir vécu une situation de manque lorsque j’étais plus jeune mais qu’elle était là pour m’apprendre à développer ma foi et pour m’aider à apprécier maintenant tout ce que je possédais et que je possède aujourd’hui et dont je dois prendre conscience.

 

30 mars : 7h30 il me réveille. Il a réfléchi par rapport à ce que j'ai dit la veille. Il devrait peut-être aller voir un psychanalyste. Je lui dit « peut-être mais les réponses ne seraient-elles pas en toi plutôt ? »

 

On discute. Et je lui parle de mes compréhensions du moment sur les rôles de leader, suiveur, la suffisance, la royauté aussi et ce que je suis en train d’écrire (ce que j’avais écrit et compris à cette date car ça a continué ensuite tout le mois d’avril).

 

Il me dit alors spontanément qu'il avait des amis à l’école, en primaire, mais avait des comportements inappropriés. Il se dévalorisait, était timide mais jouait au chef pour se donner de la contenance et dans le même temps faisait preuve de prétention.

Un de ses copains lui avait même dit qu'il n'était pas son roi et suite à un conseil de classe le professeur avait annoncé devant toute la classe que ce qui était ressorti du conseil de classe était qu'il faisait preuve de suffisance.

 

Jamais je n'aurais cru ça de lui. Nous portons le même programme !

 

Je ne sais pas vraiment pourquoi mais je me mets alors à lui parler de 2015 quand il a failli nous abandonner pour de bon suite à une bouffée délirante qui l’a conduit à se planter un couteau dans la gorge, ce qui a occasionné de longues suites opératoires et diminutions (nourri par sonde, incapacité à parler, alitement...) ainsi que trois transfusions sanguines au moment de l’opération. Aujourd’hui il a entièrement récupéré. À l’époque, le chirurgien avait parlé de miracle qu’il soit encore en vie.

 

Sans rentrer dans les détails qu’il connaît très bien, j’évoque juste la date avec lui me sentant poussée à lui dire ceci : « En 2015, serait-ce possible que ce soit la marque de la suffisance de ton prédateur ? Puisqu’il t’a fait croire que tu avais le pouvoir de sauver Lisa si tu te tuais ? » C’est ce qu’il m’avait dit des mois plus tard : qu’il avait entendu une voix lui dire de se tuer car il avait fait du mal à Lisa dans une autre vie et que là, maintenant, à cet instant il avait la possibilité de la sauver d’un accident s’il se tuait. Sauf que cette voix qu’il a entendu il m’a dit que c’était la mienne ! Mais la mienne sur quel plan ? Nous nous étions absentées Lisa et moi, il ne pouvait pas croire que j’étais à côté de lui.

Il me dit alors : « Même en 2008 (date de sa première bouffée délirante, repartie comme elle était venue, sans conséquence) c'était de la mégalomanie mystique. Je savais que j’avais ça en moi depuis des années, la prétention. Je l'étouffais pour qu'elle ne soit pas vue. »

 

Je lui demande alors si c'était ça le déni qu’il avait évoqué sans le nommer quand il a fait un passage de 3 semaines par l’hôpital psychiatrique en 2016 ? Il acquiesce.

 

Édit du 2 et 3 mai 2019 :

J’allais le voir tous les jours à l’hôpital en 2015 (en réanimation puis en rééducation pendant 3 mois puis encore 1 mois d’hospitalisation à domicile) puis en 2016 en psychiatrie. Là, alors qu’il était prostré (antipsychotiques ajoutés au délire), et me disait avoir besoin d’un mot de passe pour pouvoir avancer sur le carreau de carrelage suivant, il avait fini par me montrer la serrure (similaire à cette photo) d’une salle de l’hôpital qui se trouvait à sa gauche. Dans cette salle, dont le mur ou la porte je ne sais plus était vitré, il cherchait souvent à entrer. Or c’est dans cette salle qu’étaient mis sous clé les affaires personnelles des patients. Le nom de marque de la serrure était tellement évident que je lui avais alors demandé aussitôt s’il était dans le déni. Il avait dit oui mais rien de plus et je n’avais jamais réussi à en savoir davantage, lui-même m’a dit après ne pas se souvenir de ce qu’il avait voulu dire mais se souvenait m’avoir montré la serrure. Par contre, suite à ça il avait pu avancer dans le couloir, avait commencé progressivement à aller mieux et revenir dans notre réalité. Son passage à l’hôpital n’aura duré que 3 semaines.

 

Avec le recul, je me dis que seul il ne peut pas trouver la clé. Il a besoin que le féminin lui refasse confiance et s’assagisse. À cette période (2015 surtout), devant faire face aux événements pour ne pas rajouter du traumatisme au traumatisme (c’est comme ça que je l’avais perçu à l’époque) c’est le féminin guerrier en moi qui avait pris le dessus, sûrement trop, en croyant devoir porter le fardeau de l’entourage (nos familles respectives) qui avait été choqué, chacun réagissant à sa façon. À noter aussi que la mère de Julien qui était bipolaire s’est suicidée quand il avait 17ans 1/2 (le même jour et mois que ma date de naissance).

Mais j’ai vu tout ça au moins et ça a été formateur. Un passage par un stage new age de clair ressenti quelques mois après son internement en psychiatrie, m’a permis d’aller plus loin encore dans les compréhensions sur la façon dont je me faisais piloter et j’ai pu transformer le guerrier sauveur qui prenait trop de place en moi... en enquêteur.

 

Je suis abasourdie par ce qu’il me dit aujourd’hui (le 30 mars). Ce n’est pas ce qu’il montre au quotidien. Têtu et répétant sans cesse des comportements qui ne prennent pas l’autre (moi le plus souvent) en considération, ça oui par contre. Mais il le ferait par prétention, son prédateur se croyant supérieur ? Le masculin se croyant supérieur au féminin ? En fait oui, ça colle. Ça expliquerait pourquoi plusieurs femmes des lignées maternelles (la mienne et la sienne), moi y compris, avons des comportements de femmes castratrices pour se protéger du masculin au point de les « éteindre » complètement ?

 

L’après-midi pendant le cours de poney de Lisa, David (le prof) dit à Lisa et Nina (une autre élève du cours qui a le même comportement devant l’obstacle, dans ce cours précis en tout cas) qu'il ne faut pas donner plusieurs messages contradictoires au poney, qu'il ne faut pas l'abandonner devant l'obstacle en lui donnant l'info qu'il va sauter puis relâcher les reines (coquille vue seulement au bout de plusieurs relectures !) rênes, juste devant.

 

Le soir, le 30 mars toujours, Julien découvre un lézard sur le rebord de la fenêtre en voulant fermer les volets. Voulant le mettre dehors, il le fait tomber dans l’évier. Je le prends en photo. Avec le recul, je me suis dis qu’il était prêt pour voir son prédateur après que j’aie traversé mes émotions liées à nos programmes communs. Ces programmes symbolisant la guerre entre le masculin et le féminin.

 

31 mars

Il tente de remettre en route les capteurs solaires qui nous permettent de produire de l'eau chaude. Il les a fabriqués lui-même grâce à un stage il y a quelques années. Mais tous les ans, à la remise en route après l’hiver il y a quelque chose qui ne fonctionne pas. Cette année encore il me dit qu’il avait fait exprès avant l'hiver (après la purge pour éviter le gel) de ne pas trop serrer la vis de la pompe (circulateur en fait, mais il l’a toujours appelé pompe) qui se trouve au-dessus du chauffe-eau, lui-même relié aux capteurs sur le toit.

Il me dit qu'aujourd'hui après la remise en route et voyant qu'il y avait une fuite (normale puisqu'il n'avait pas serré à fond) il a bêtement resserré au lieu de dégripper d'abord la vis. Du coup, le circulateur est coincé et il ne peut plus ouvrir le circuit d’eau. Deux poses de dégrippant de 10mn n'ont pas suffit. Cette année encore on devra appeler le plombier.

 

Je lui dis que la compréhension qu'il a eu ces derniers jours m'avait apportée une compréhension de plus mais que pour lui c'était resté dans le mental, qu'il se barricade tellement que les émotions ne peuvent toujours pas passer.

 

Le plombier (plombe hier) vient rapidement et dit qu’il faut changer le circulateur. Le modèle en place ne se trouve plus. Il en trouve un qui convient : Circulateur (modèle alpha), qu’il installera le 12 avril. Le modèle coûte 122 € HT (100 + 11 + 11). Symbole de notre travail ensemble ? Le total TTC main d’oeuvre et pièces comprises 350 € TTC (tiens tiens, retour du 35 ! lié aux colères et aux dénis).

 

Mais, dès le lendemain c’est la régulation qui ne fonctionne plus. Elle sert à déclencher le circulateur quand la température des panneaux sur le toit est supérieure à la température à l’intérieur du ballon.

 

Le 17 avril Le plombier résout le problème par téléphone en demandant à Julien d’augmenter la vitesse de circulation sur le circulateur.

Édit du 4 mai : intriguée par tous ces 17 dans le texte je trouve ce résumé de l’arcane 17 du tarot :

 

L'ÉTOILE (Arcane 17)

Sur cet arcane, cette femme nue au bord de l'eau, qui renverse deux amphores sous un ciel constellé, nous explique le sens des mots libérer et révéler. Il ne s'agit pas de se libérer de liens extérieurs, mais de retourner au cours normal des choses en laissant circuler naturellement en soi les courants de la vie, qui vont du bas vers le haut et du haut vers le bas, dans un cycle perpétuel, ininterrompu, comme celui de l'eau sur la Terre. On dirait pourtant que le plus souvent, tout nous pousse à retenir ces courants, à les endiguer, les fixer, les détourner de leur cours normal. C'est pourquoi ouvrir les digues et laisser les courants énergétiques circuler naturellement en soi ne peut induire qu'une véritable délivrance. Nous savons que si l'eau du ciel ne déferlait pas sur la Terre, les nappes phréatiques d'où naissent les sources ne seraient ni alimentées ni régénérées.

 

Ce qui est vrai pour le grand cycle de l'eau sur la Terre, sans lequel la vie serait impossible, l'est aussi pour les cycles naturels de régénération chez l'homme. Cette eau qui retourne à l'eau est également une représentation symbolique du pouvoir des mots, de la parole, du verbe. La lettre-nombre "Phe" est en analogie avec cet arcane ; Phe désigne la bouche. Dès lors, l'Etoile nous révèle que les paroles qui sortent de notre bouche exercent une influence sur les éléments et les astres, car la parole est acte. Elle est le fruit de nos pensées, de nos idées, de notre intelligence. En vidant le contenu de ses amphores dans le fleuve du temps et de la vie, la femme figurant sur cette lame y verse ses pensées les plus intimes et participe ainsi activement à tout ce qui est. http://secretsdutarot.blogspot.com/2012/07/signification-des-arcanes-majeurs.html

 

Retour au 17 avril : je lui demande s’il a une idée de ce que ça veut dire tout ça (les différentes « pannes » réparées). Il me répond qu’il faut qu’il exprime ses émotions. Yes ! Je lui donne alors mon ressenti : son ancien mode de fonctionnement est à changer. Maintenant il a la capacité de ne plus se laisser pomper par les émotions refoulées, il peut les faire circuler, en recommençant depuis le début (modèle alpha du nouveau circulateur). Mais pour bien réguler ce travail personnel il va quand même falloir qu’il mette un coup d’accélérateur, en augmentant la vitesse de circulation.

 

Je lui dis aussi que d’après mon ressenti, à cause de toutes ses éruptions / inflammations et vu que nous traversons les mêmes programmes, en ce moment, la première émotion à contacter pour lui est la colère. On discute ensuite de son enfance et je lui demande quel mot lui viendrait à l’esprit s’il devait la décrire. Il me dit qu’il était étouffé. Or il a eu une mère castratrice et un père qui refoule ses émotions. Les mêmes parents que moi finalement et je me sentais aussi étouffée. Nous sommes de vrais miroirs, l’un pour l’autre, voilà pourquoi nous nous étouffons mutuellement, pour que la colère de nos lignées, jusqu’aux origines, ne soit pas vue.

 

Je repense à ce que dit Patrick Burensteinas dans ses videos :

35 ans : la violence, la colère. Si je n’ai rien réglé avant, toutes les colères vont sortir.

 

35 ans, année de sa toute première bouffée délirante et de ma prise de conscience qu’il fallait que je change ma façon d’être mère.

 

Dans la foulée, il me dit qu’il a encore fait des rêves avant-hier (c’est récurrent) où le protagoniste (lui ?) passe des épreuves (plutôt physiques). Il voit plusieurs scénarios se succéder, des fois il réussit des fois non. Parfois on lui fait passer des épreuves pour enfants, il se voit adulte et n’y arrive pas forcément. Une autre fois il faisait une partie de poker (en tant que femme) et se voyait bluffer les autres, parfois ça réussissait, son personnage arrivait à gagner, des fois non.

 

Il me dit aussi qu’il a fait le rêve d’un homme qui avait une queue de lion et qu’on la lui coupe.

Je lui dis que j’aurais préféré que ce soit une queue de dragon ou de reptile. Que penser de ce rêve, lui qui s’était acheté ce pyjama dreamers club à son retour de l’hôpital en 2015 et pas longtemps avant d’entrer à l’hôpital psychiatrique avec ce visuel de lion dessus. Lion endormi/camé caméléon ou lion qui rêve son nouveau monde avant de le faire – être avant de faire). Est- ce la queue de son prédateur qu’il vient de perdre, en rêve et en vrai, pour pouvoir devenir un leo créateur en mode SDA ? Beaucoup trop tôt pour le savoir, il ne croit pas assez à l’existence du prédateur.

 

Édit du 2 mai dans la video du réseau leo apprendre à changer de paradigme partie 1 mise en ligne hier ou aujourd’hui et vue ce soir. À 18mn50 environ du film : « les gens qui imaginent sont des gens qui créent une possibilité. Mais aujourd’hui cette possibilité ne peut pas se réaliser parce que l’imagination n’est pas assez forte et parce qu’on n’y croit pas encore assez donc les choses ont du mal à se matérialiser. Mais on va y arriver parce que plus on est de gens à imaginer la même chose et plus ce monde va se matérialiser. »

 

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sely - le-cap-derriere-le-cap_partie2.pd
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