Le pardon - par Marielle

Ce témoignage fait suite à l'expérience de vie de Nina : "Nouveau mode de vie"

  

Bonjour Nina,

La sincérité et l’authenticité de ton témoignage me touchent.

Je reviens sur tes propos quand tu écris à ton père : « je ferai cette ultime tentative de main tendue vers toi, afin de recueillir le pardon guérisseur » afin de partager avec toi et tous ceux qui me liront, mes prises de conscience sur le Pardon.

 

Le Pardon revêt une connotation très judéo-chrétienne avec toutes les croyances s’y attachant, conditionnant notre vision du Pardon.

Depuis des milliers d’années, le Pardon est lié à la faute, au « péché ».

 

Étant conditionné à être un « pécheur », l’humain s’est installé dans un rôle de victime et trouve à l’extérieur, celui qui est responsable de ses souffrances, de son mal-être, cet autre, qu’il perçoit comme son bourreau.  

 

En cheminant dans la « Connaissance de soi », chemin emprunté par la plupart d’entre-nous sur le Réseau Léo, nous sommes nombreux à avoir compris que nous sommes responsable de notre réalité, dans ce que nous percevons et expérimentons par nos émotions, nos ressentis. Les autres sont les figurants de notre pièce de théâtre.

 

Le savoir c’est une chose, l’intégrer dans nos cellules en est une autre ;-)

 

Parce que nos cellules ont gardé la mémoire d’un programme qui nous manipule depuis longtemps, le programme qui nous fait croire que :

 

« j’ai été abandonné, rejeté » que « je n’ai pas de valeur » que « l’on ne m’aime pas », vaste programme qui nourrit la séparation, la victimisation, le manque d’amour. C’est le souvenir de « la chute de l’Éden par la transgression d’Adam ».

« Tu désobéis, tu es puni »  se transforme aussi en « tu es puni parce que tu as désobéi ». L’Église Catholique (et toutes les religions) a bien martelé ce dogme dans notre psyché humaine.

 

La punition, c’est la souffrance, qu’elle soit physique, mental ou émotionnelle.

 

Comment se débarrasser de la souffrance si elle est le résultat d’une punition ?

’’Je suis puni parce que je l’ai mérité… ou pas… mais alors s’il y a eu « injustice », je dois être libéré de cette injustice, donc seul celui qui m’a donné la punition est capable de me la retirer’’

 

Et comment ?

Quand celui qui m’a puni me libère de cette punition en m'accordant le pardon :-\.

 

Ce « Dieu-Humanisé », brandit par toutes les églises comme « Étant Le Juge tout puissant qui condamne ou libère », se personnifie dans le Prêtre, son représentant, qui pardonne nos péchés si on les lui confesse, humblement, à genoux, dans le repenti.

‘’Le programme’’ a la vie dure car il nous hante insi-dieu-se-ment, inconsciemment.

 

Le plus fantastique c’est que ce programme a été inoculé même chez les Humains qui ne croient pas en un Dieu, qu’il soit despote ou bienveillant.

 

C’est que parmi nos multiples vies qui s’expérimentent simultanément, il doit s'en trouver une où nous sommes confrontés à un Yahvé, à un Jéhovah, à un Adonaï, à un Élohim, à un Gina'Abul, à une Amasutum et bien d’autres entités supposées avoir « autorité » sur nous.

 

Pour ma part, j’ai compris que celui ou celle qui « me  pardonne » dans notre réalité 3D se place comme un « Dieu au-dessus de moi » un Dieu SDS+ en quelque sorte :-) qui reçoit à travers moi (prise énergétique) une reconnaissance de sa bonté, de sa bienveillance, de son pouvoir « illusoire » de me libérer de ma souffrance.

Ce genre de pardon ne libère pas, au contraire il nourrit l’attachement, la servilité, il ne me rend pas autonome et responsable.

 

J’ai compris et intégré que je me libère de ma souffrance lorsque « je demande pardon  à telle personne de l’avoir accusée d’être responsable de ma souffrance ». Je reconnais alors ma seule responsabilité de choisir de conserver mon pouvoir d’aller mieux et ainsi me libérer d’une souffrance (causée par la colère, le ressentiment, le jugement) au lieu de laisser mon pouvoir en l’autre, dans l’attente qu’il me libère.

 

C’est PAR le DON (tendre au service de l’autre), que je me libère comme je libère l’autre (effet miroir) de mon attachement.

La colère, le ressentiment, le jugement sont des attaches qui entretiennent une souffrance.

 

Lorsque « je demande pardon », je fais appel à la Force électrofaible (voir Giuliana Conforto) qui provient du Cœur ET du mental.

 

Je n’ai pas besoin d’être en présence de la personne à qui je demande pardon et elle n’a pas nécessité de le savoir. 

 

Je reste dans le ressenti de mon corps physique, dans ce qu’il vibre…je peux sentir comme un espace qui s’ouvre dans ma poitrine, des émotions peuvent remonter (larmes)…je laisse  le processus libératoire opérer. Je laisse la véritable lumière, la vérité intérieure du cœur s’épanouir. Je laisse la Vie circuler de nouveau en moi. 

 

C’est aussi un processus mental car je choisis de reprendre la responsabilité de créer la réalité que je souhaite, en harmonie avec la Vie. Je n’ai pas de combat à mener, simplement à être attentive à l’enseignement de la Vie, à percevoir l’information qui circule et voir que les personnes de mon environnement sont simplement des messagers qui me délivrent des informations. 

 

Giuliana Conforto, dans « L’Univers organique » page 120 écrit :

 

 « Chaque organisme a un message spécifique -l’ADN- qui est présent dans le noyau de chaque cellule pour transmettre l’information, générer les formes et les rythmes. Dans un organisme sain, aucune cellule n’a de pouvoir sur une autre, ni ne combat les autres cellules. Les cellules s’alignent de façon cohérente avec le message. »

 

La main que tu veux tendre Nina, c’est vers ‘’toi-m’aime’’ :-)

Tu peux effectuer une demande de pardon à toi-même.

 

Pour avoir expérimenté de nombreuses fois ce processus de « demander pardon », je peux témoigner de son efficacité. De plus avec la lecture du livre « L’Univers organique » j’ai pu faire des liens avec la Conscience qui habite l’Univers et la Conscience qui nous habite…c’est la même !

 

« Demander pardon » c'est se relier avec l'Univers, le Grand Tout.

 

Pour terminer je modifie (mode WIFI, ''le Tout connecté'') ta dernière phrase ;-)

 

« Si la parole du cœur devait être enfin libérée, qu'il en soit ainsi... à défaut, les femmes que nous sommes devrions accepter et  (pardonner)  demander pardon à ce masculin qui vit en nous ».

 

Chaleureusement,

Marielle, Inscrite au Cénacle (28)

 

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Commentaires: 4
  • #1

    Isa (jeudi, 29 juin 2017 11:58)

    Merci pour cette mise au point zéro (neutre), c'est top.

  • #2

    Nina (dimanche, 02 juillet 2017 21:04)

    Coucou Marielle,
    Merci pour ton témoignage : figures-toi qu'au moment où je l'ai reçu (et donc lu), je m'apprêtais à lancer l'audio n°24 des dialogues avec l'ange de S&J...et de quoi il parle, je te le donne en mille ! : "Intégrer l'expérience du pardon et de la compassion..." c'est impressionnant d'observer la précision du timing de toutes les synchronicités qui se manifestent dans ma vie...
    Bisous

  • #3

    Vyninho (vendredi, 07 juillet 2017 11:52)

    Bonjour !
    Merci, pour ce message.
    Conscientiser ce pardon avec la connaissance m'a ouvert les cellules. J en suis transformé a chaque fois.

  • #4

    Virginie (lundi, 18 mars 2019 17:40)

    Merci Marielle,
    Ton témoignage, je le lis à cet instant alors que la question " Comment pardonner ?" je l'ai posée il y a quelques jours... C'est un éclaircissement très important qui débloque quelque chose...Tu met également en lumière d'autres interrogations que j'ai sur le masculin, en ce moment, en moi et autour de moi.
    Virginie