Un mois, depuis le 14 décembre jusqu’au 13 janvier, dans l’Aude, (avec mon binomie Larysa), dans la réalité LEO, cette réalité que j’ai choisi vivre dans mon futur très très proche.
Travailler ensemble à Col Paradis pour le project ECOLEO et partager autour de cette belle table chez Sand Jenaël, participer aux échanges d’expériences et connaissances.
Un mois, pour commencer à vivre concrètement ma choix de vivre ici et avec l’intention, donc, de chercher à louer pour mon imminent et définitif transfert.
Un mois de grand effort psycho-émotionel, pas pour le partage et participation en chantier à l’Estagnol, mais par rapport la relation avec ma copine d’aventure Larysa, avec laquelle la cohabitation n’a été pas une promenade.
Deux personnalités beaucoup différentes, avec différents parcours de vie et “spirituels”, avec mutuels prédateurs souvent sur la défensive et avec des mémoires et programmes plus ou moins conscients et actives : le besoin insatiable de reconnaissance, la dévalorisation, la culpabilité, la compétition, la peur d’abandonner (les programmes classics !) et surtout la NON COMMUNICATION !!!
En observant ce qui remontait en toutes le deux comme comportement et réactivité dans nos quotidien, j’étais abasourdie en me remarquer que ce que j’étais en train de vivre avec elle, c’était exactement le même scénario qui j’avais vécu avec mon ex mari, pendant 17 ans.
Pour mon ego, ce “cauchemar” n’était aimé pour rien, mais évidemment, malgré moi, c’était une opportunité à revisiter, accueillir, comprendre et intégrer ce qui était resté suspendu par rapport certains croyances et attitudes en moi.
Par exemple, (le plus éclatant), mon Ange me montrait à travers le binome actuel de Larysa, la remontée d’une forte résistance (qui évidemment il y était encore en moi, mais bien dissimulée) envers le masculin encore beaucoup en opposition au feminin, un masculin pas disposé à acueillir l’intuition et le ressentir du feminin, préférant calculer, juger, montrer une fausse force du “ Je peux le faire”, avec orgueil infinie.
Très dur, accepter, revisiter toues ces programmes en moi merci au miroir.
De puis, avec Larysa, il y avait un truc que je ne parvenais pas bien à accuellir. Il me semblait trop injustifié une sorte d’opposition beaucoup bien caché et bien sur pas conscient, qu’elle manifestait envers moi. Mais je la ressentais bien.
Partageant avec Sand cette difficulté relationnel de “couple”, elle me montre ce que moi même j’avais vu en moi, c’est à dire le conflit intérieur entre masculin et féminin, et en autre elle me fait remarquer un autre dynamique que va se manifester entre nous deux : Larysa en voyant en moi la ferme décision de venir m’installer dans l’Aude, elle montrait, simplement sa peur (mais évidemment la mienne que je ne comptais plus consciemment car mon choix était, désormais imperative), la peur du prédateur à, peut être, faire lui aussi la “même fin”. De ma part, il émergeait la crainte absolument inconscient qu’elle, ne pouvait pas saisir, “encore un fois”, la même opportunité de changement de réalité pour son évolution.
Son âme criait “Je veux prendre moi aussi ce train”, mais son prédateur, serré autour de sa gorge (pour rien en effect, elle a souvent des symptômes en cette partie de son corps), il criait et tremblait de peur qu’elle manifestait aussi avec l’attitude de rester toute seule avec son ordinateur, ou en regardant très souvent le cellulaire, sans rien partager de soi. De puis elle me “rappelait” (mais évidemment c’était mon alter qui parlait par elle) que je devais tenir bien compte de l’argent que je devais avoir pour mon autonomie financière, pour payer une eventuelle maison à louer, le gasolin pour la voiture, etc, une fois ici. En bref, mes peurs ! Lorsqu’elle me parlais de tout ça, je m’agaçais, ils étaient mes programmes, mes peurs et d’elle aussi.
Donc, quand Sand me rappelle notre dynamique, nos mémoires qui vont se manifester, on ouvre en moi un monde ! Je peux voir mieux ce qui se passe avec nos binome, je voie la faiblesse que monsieur le prédateur cachait très bien, l’appel d’aide de l’âme afin d’être soutenue pour ne pas rater le train, cette fois ici ! C’était, peut être, une réalité que nous étions en train de vivre sur une autre ligne temporelle ?
Voici, donc, ce que je ne pouvais saisir, mais que je ressentais. Eh oui, nos mémoires karmiques !!!
Me rappeler que toutes les deux sommes des Etres et des Ames qui vont faire un chemins au mieux de notre propre possibilité et connaissance, il m’a détendue, donc pour quelques jours, et tout en maintenant le même ménage quotidien (elle à l’ordinateur et moi avec les lectures ou des petites sorties de la maison), vivre ensemble a été harmonieux.
Mais, naturellement, ce n’est pas avec un coup d’éponge qu’on s’efface toutes les incrustations reptiliennes, ainsi bien ancrées, ce serait trop beau !!!
En face à moi, j’avais toujours mon “mari” avec les mêmes expressions verbales, la même façon de pensé par rapport à certains sujets (sociales, politiques… etc). Vraiment étonnant !!!
Bien sur, je comprenais bien que mon Ange m’envoyait des claires messages que je n’aimais pas voir. Mais j’étais “obligée”. Ecole dans l’école !!!
Toutefois, comme je l’ai déjà mentionné avant, mon intention en ce mois était de chercher une maison à louer et travailler concrètement au Col Paradis, pour l’ECOLEO.
Donc, merci aux beaux jours de soleil, nous nous sommes engagées à l’Estagnol sur l’Ecole-lieu. Tous ensemble travailler pour le même project, j’étais ravis.
Démolir les murs à la main, enlever les pierres une après l’autre. Je voyais la métaphore et la symbologie très claire : j’avais la perception et la conscience que chaque caillou enlevé, c’était comme une petite écaille de la génétique reptilienne SDS qui venait de se détacher de la psyché.
Pendant le travail, je me rappelais ce que j’avais vécu avec mon précédent “famille yogique” et les études et pratiques que j’avais expérimenté. Ce que nous étions en train de faire en ce moment-là à l’Estagnol, c’était du karma yoga, le yoga de l’action, une façon de “purifier” notre propre âme afin de trouver l’unification avec le Divin.
Très succinctement et pour mieux comprendre :
Le yoga c’est une voie de croissance spirituelle à fin de réaliser la “libération”, c’est à dire l’union du Soi individuel avec le Soi Superieur (avec les thermes Leo, on pourrait dir : se libérer de la Matrice pour revenir à la Source, l’UNO).
La voie du Yoga prévoit 4 modes différents mais complementaires pour cheminer en direction de ce but, selon l’attitude individuelle de l’adepte :
- Bhakti yoga, yoga de la dévotion, approprié à ceux qui ressentent un ardeur intérieur, une dévotion envers l’Absolu.
- Raja yoga, il englobe des pratiques comme : postures du corps, techniques de réspiration pour conduire le prana, concentration, méditation, contemplation.
- Karma yoga pour ceux qui possèdent une attitude plus concrète, donc enclins à l’action dont l’adepte peut parvenir à l’union avec le Divin
- Janana Yoga, le yoga de la connaissance, c’est à dire, pour ceux qui ont une attitude “intellectuelle” et qu’ils préfèrent étudier, lire, enqueter les informations pour parvenir le but.
Donc, selon moi, en général, la voie Leo comprend toutes les 4 façons. En particulier au Col Paradis, le travail physique pour la restauration et la réalisation dell’Eco-lieu de la Nouvelle Terre dell’Aude, me renvoyé au karma yoga. Une sorte de méditation et purification des propres mémoires et de transformation en soi même à travers l’ACTION, plus accélérées merci au travail ENSEMBLE.
En ayant vécu une situation similaire, pendant mon parcours yogique, ils me remontaient les souvenirs de l’époque, mais ici il y a, évidemment, des forts différents : ici c’est pour la voie SDA, tandis que là-bas, absolument SDS, car en pratiquant le karma yoga pour “gagner” c’est plus important l’agir, que l’Etre.
En cette occasion, je ressentais la beauté de pratiquer la Connaissance en lisant (quand meme) les informations de l’Ange et utiliser des outils d'évaluations afin de détecter les prises du prédateur dans la collectivité et l’environnement.
Je remarquais une chose en moi, différente du passé : il n’y était en moi aucune trace de besoin de reconnaissance, je n’agissais pas pour obtenir une quoi que soit forme de retourne psycho-émotive du groupe. J’étais, simplement, heureuse d’être ici !
Après deux ou trois jours de travail avec les pierres, de retour des problèmes que j’avais eu avec mon dos et la sciatique, mon corps a été touché, donc avec regret, j’ai du l'écouter, en me reposant chez moi.
Bien entendu, les premières 10-12 jours à l’Estagnol ensemble, mon alter frustré et “inadéquat” par la difficulté de langage, s’est representé à nouveau, donc je ne pouvais être complètement participante avec les autres dans la communication, souvent leurs mots entre eux, pour moi prenaient le vol avec le vent…
Mais après ces jours-là, je me suis détendue, je comprenais mieux le français et en effet j’avais réussi à ne plus écouter l’alter qui ne voulait pas avoir la difficulté du langage, et ça me permit de récupérer plus d’énergie.
Entre temps, j’étais en tension par rapport à la maison. Deux jours après l’arrivée à Arques, j’étais allée à la Mairie du village pour des informations des maisons à louer. La secrétaire me donne des clés d’un appartement pour le visiter. Il se trouve sur la route principale et sans meubles. Il ne va pas bien.
En partageant avec les Leo, on va me faire remarquer que si je ne trouvais pas une maison libre à Albières ou à Arques, c’était parce que, évidemment, il y avait quelque chose en moi à voir, une fermeté à reconnaitre.
En effect, le soir avant de me coucher, je vais porter attention à ce que m’a dit le groupe et il m’apparait très clair que c’est en moi qu’on doit ouvrir un espace. Cette claireté me donne la possibilité de changer attitude : ne chercher pas avec anxieté, une maison en courant auprès des agences immobilières ou des Mairies alentours comme j’avais fait en aout. Je devais travailler en moi même, sur cet espace /ouverture à créer en moi.
Grand défi pour mon predateur qui veux toujours contrôler, réaliser, avoir des sécurités. Donc je demande au mon Ange qu’est ce que je dois comprendre.
Cette même nuit je fais un rêve :
J’habite dans une maison, j’entends des bruits devant la porte, j’ouvre et je m’aperçois que dans la même maison, vivaient deux filles et je ne le savais pas.
Au réveil, il est évident le message : pour trois fois Hélène, mon Ange à travers elle, m’avait fait arriver l’information que chez elle et Eliane il y a une chambre disponible pour m'accueillir. Les trois fois, je n’avais pas saisi l’invitation, je voulais aller à Albières, oui, mais je “voulais” une maison pour moi, avoir mon autonomie, gérer mon espaces et temps personnels et avoir une privacy. (de pour lui même, ça est legitime).
De puis, le jour après le rêve, lors d’un partage tous ensemble, Jenael nous dit que selon lui, le binome ça va bien mais un trinome c’est encore mieux car on peut accélérer une résolution des mémoires, et des problématiques relationnelles.
Voici une autre information, le message est encore plus évident : “Il y a une place ici pour toi” ! Voilà, merci pour l’opportunité. Donc je vais communiquer aux filles mon acceptation d’être accueillie chez elles pour le moment.
Je comprend bien que ça va être la “piste d’atterrissage” nécessaire pour le SAUTE dans l’Aude, la Nouvelle Terre, malgré moi, ou mieux, malgré “monsieur le prédateur.” En effect, mon prédateur, qui est fondamentalement, un solitaire, il ne serait pas ainsi enthousiaste d'aller vivre dans une maison où deux personnes ont déjà un équilibre quotidien et où les espaces en trois deviennent plus petits à vivre. De même, vivre à contact ainsi strict avec des autres tous les jours c’est un vrai défi pour moi. Mais peut etre qu’il y à un “travail” à faire pour les trois femmes ensemble ?
Surement, mon ego présomptueux, prétendait une autre solution mais évidemment mon Ange a des projets différents à me proposer !
Pour faire comprendre ma réticence à accueillir l’invitation d’Hélène, je vais expliquer une chose importante. En cette existence-ici, mon âme a choisi de vivre, intégrer, des mémoires très lourdes, donc pendant mon enfance et jusqu’à l’age de 18 ans, j’ai vecu dans des instituts religeuses créés pour les enfants abandonnés, sans parents. Donc “obligée” vivre (ou mieux, survivre) en endroits encombrés, toujours avec les autres sans avoir un petit espace physique, émotionnel, psychique. Il a été pour moi vraiment très très dur et douloureux.
En autre, je n’aime pas les espaces restreints, ils me donnent une sensation d’emprisonnement, et je suis sure, car je les vues pendant des méditations, que sur des réalités parallèles il y a des fractales de mon âme qui sont en train de vivre cette experience : EMPRISONNEMENT et CONTRAINTE.
J’étais partie d’Italie avec ma voiture chargée des bagages pour confirmer mon arrive décisive en cette réalité que sera en mars. Probablement “je savais” que mon “atterrissage” serait chez les filles où j’ai déjà déposé quelques bagages.
Un de mes soucis pour le déménage définitif, c’était “Comme je peux faire pour mener toutes mes choses dans la nouvelle réalité? Il faut faire quelque voyage, même si je vais quitter toutes mes meubles (neuf !), et si j’ai donné beaucoup, beaucoup de choses, toute fois ils m’en restent des autres, assez.”
Donc, de retour en Italie, je vais chercher durant plusieurs jours à louer une camionnette, mais c’est très cher et compliqué. “Monsieur” le prédateur s’empiffre de mon énergie issue de l’anxiété, même si je cherche de ne pas trop l’écouter. Tant que un jour j’ai un éclair : je vais changer ma voiture avec une camionnette, c’est simple !!!
Et voici, il y a quelques jours que je conduis un Renault Trafic qui me permettra de déménager un peu plus aisé et il peut être utilisée comme une autre voiture collective.
En me regardant de l’extérieur, je remarque que je vais prendre des décisions qui ne sont pas les “miennes”, elles ne font pas partie de ma psyché habituelle. Je n’aurais jamais acheté une camionnette, oui, j’aime les voitures spacieuses, mais pas une camionnette !!! Je n’aurais jamais donné des choses que j'aimais, pas accepté d’aller vivre (même si temporairement) en une petite chambre que j’appelle “chambrette” (néologisme entre mots italiens et françaises), je n’aurai jamais quitté mon autonomie, mes conforts, mes espaces… Monsieur le prédateur il est toujours plus “résigné” car il sait qu’il “doit” être aligné avec l’Ange, mon Soi Supérieur.
Il devra voir les “rats verts” car il faut travailler encore beaucoup à démonter mémoires, croyances, attitudes !!!
Donc à bientôt pour le SAUT
Merci
Loredana
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