Cet écrit relate certaines étapes de mon processus personnel d’apprentissage, dans lequel je revisite tout particulièrement le programme de l'attachement et celui du besoin de reconnaissance.
Revenir à l’origine de la blessure pour en comprendre le sens (le “Pourquoi du pourquoi”), serait le moteur cultivant le mystère et la passion de mon développement, puisqu’il nourrit inlassablement une autre forme d’intelligence, celle de pouvoir observer la situation avec objectivité. À travers les yeux de ma supra conscience, cet état d’esprit se révèle même avec humour ! Voici donc une Récapitulation, marche supplémentaire et indispensable sur mon chemin vers la Connaissance.
Le Guerrier ou Héros, est une figure gravée dans mon inconscient depuis l’enfance. Dans mon esprit, il est celui qui parvient à décrypter naturellement les symboles percutant son environnement. Réceptionnant habilement les informations en provenance de sa relation avec l’Univers, le Guerrier accède à sa force et développe des connexions extra-sensorielles naturelles, mais jusqu’alors cachées, lui permettant de transcender les épreuves à traverser.
Don Juan avait dit :
“La solitude ne peut exister pour un guerrier. Les guerriers-voyageurs ont un être sur lequel ils peuvent compter, un être sur lequel ils peuvent concentrer tout leur amour, toute leur attention, l’être auquel nous retournerons tous, l’être qui permet aux guerriers voyageurs de partir pour leur voyage définitif.” (“Le Voyage Définitif” - Carlos Castaneda)
Ne faire qu’un avec l’être, c'est-à-dire l'Ange, ne reposerait-il donc pas tout d’abord sur la capacité à réceptionner avec clarté les informations envoyées par notre Soi du futur, pour notre évolution personnelle ?
Acter en appliquant la Connaissance à travers des situations simples, serait donc le premier pas laissant agir la force naturelle de l’âme !
Mon engagement s’est d'abord traduit par des actes concrets : quitter la ville, m'éloigner de ma famille, rompre avec ma copine, rendre mon appartement, laisser un de mes chats et me délester d’affaires inutiles ou encombrantes, ainsi que vendre mon véhicule. Toutefois, lors des préparatifs pour mon départ, ma maladresse révéla une absence de sagesse due à un lien d'attachement. Souhaitant à tout prix exprimer à ma copine ce que j’éprouvais pour la voie du Service à Autrui, je me suis retrouvé à faire de l’ingérence dans son parcours personnel, et de ce fait dans ce que son âme demandait à expérimenter.
Effectivement, retenir quelqu’un en vient à entretenir mes propres chaînes et m’a amené à en oublier le principe primordial de cette voie : la loi du libre arbitre. Chaque âme étant une fractale de l'Un, nourrissant tout ce qui est par la compréhension de ses propres expérimentations, il m’a fallu accepter que chacun en est là où il en est.
Je suppose que c’est bien cela, la magie de notre Univers, celle qui nous rend tous unique, car sans quoi, comment pourrions-nous grandir en conscience ? Si nous étions tous sur la même marche de l’escalier, le mouvement, l’évolution et le partage, ne pourraient exister, l’Univers serait figé !
Arrivé dans l’Aude sans véhicule et avec un simple sac de voyage, je réalise jusqu’où notre Soi nous pousse à acter cet engagement par la Foi.
L’appel de l’âme est pour moi un cri, qui ne peut être entendu que par celui qui sait profondément que quelque chose de bien plus grand existe dans son intérieur, sans tenir compte de tout ce qui l’entoure. Selon moi, ce serait précisément cela “avoir la Foi”.
“Avoir la Foi” serait donc une des capacités primordiales de l’âme, qui en reviendrait à apprendre à suivre les empreintes de son double, sa conscience supérieure, ayant pleinement confiance en ce que lui offre l’Univers. Établissant notre contact avec l’Infini, le “grand saut”, serait donc un acte sans retenue dans lequel se manifeste notre véritable raison d’être, notre amour envers la Connaissance menant à une vie consciente !
J’ai donc toujours profondément su que je n’étais pas à ma place. Dès mon enfance, ma seule envie ne correspondait qu'à une débordante soif de Vivre.
À l’âge de neuf ans, suite à une rupture des ligaments croisés au genou droit, il me fallut porter une orthèse médicale, impactant sérieusement ma mobilité pendant plus de huit ans. Cette blessure physique symbolisait la rupture du “JE” avec le “NOUS”, une relation instable avec mes parents, et d’une manière plus large, entre mon environnement et moi-même.
Voici ce que Jacques Martel explique à ce sujet :
“Un malaise à mes genoux me parle de ma difficulté à faire un choix entre mon individualité (JE) et celui d’un groupe (NOUS). Ce peut être moi par rapport à mon couple, ma famille, mon cercle d’amis, ou les deux parties de moi-même (féminin et masculin). [...] Ce peut être aussi tout simplement par rapport à la vie, car j’ai l’impression d’en porter trop lourd. Je croule sous le poids des responsabilités et mes genoux veulent “fléchir” bien malgré moi.”
Par la suite, mon parcours scolaire fut compliqué, se limitant à des rencontres vives avec le Masculin, dans lesquelles j’endurais des insultes homophobes et d’invalide, ce qui entraînait un déferlement de coups à la sortie de mes cours. Ma passion pour la lecture, la pratique de la musique et de la gravure, ont alors servi de refuge et ont accompagné mon profond désir de quelque chose de plus grand, de plus sage, de plus simple.
Entraîné à ne jamais dévoiler mes faiblesses, certains de mes traits étaient taciturnes. Etant donné que je n’exprimais pas mon mal-être, l’entretien de cette vitrine fut la cause d’un repli sur moi-même et me poussa à rejeter violemment mes frustrations inavouées, sur mon père. Je déversais donc sur lui ce que j’endurais à l'école. Cette expérience me permit de comprendre que les facettes du bourreau et de la victime n’appartiennent qu’à un seul et même visage.
Avec ma mère, Alicia, je me retrouvais aussi dans le rôle de la victime. Celle-ci m’ayant eu à un âge particulièrement jeune, submergée par ses responsabilités et n’ayant pas eu de contact maternel, elle m’a un jour expliqué qu’elle ne savait pas comment s’y prendre avec moi (diagnostiqué surdoué et hypersensible). Par ailleurs, le fait qu’elle n’ait pas pu me tenir dans ses bras à la naissance, présageait déjà d’une distance entre nous.
Revendiquant l'image d’une “femme libre et indépendante” qui n’aurait pas eu besoin de l’aide du Masculin, elle incarnait les traits d’une figure patriarcale, violente et parfois même, empreinte de tyrannie. Pendant des années, ma mère me battait et m'enfermait régulièrement, ce qui généra une sévère dissociation dans ma psyché.
L'opportunité de résoudre certains nœuds karmiques s'est alors présentée par la visite impromptue de mes parents venus récemment dans l'Aude ! Qu'avais-je donc à expérimenter ? J’ai appris que lorsque la demande vient de l'intérieur, la libération vient à nous.
N’ayant auparavant jamais communiqué de manière authentique, j'ai enfin pu leur exprimer tout ce que j'avais sur le cœur : ma vérité. L'enfant que j'ai été, dépassant sa culpabilité, a pu se livrer et être entendu.
C’est ainsi que pour la première fois, j'ai vu mon père s’abandonner aux émotions et aux souffrances qu’il contenait depuis une quarantaine d’années, celles liées au décès de sa propre mère. En effet, mon père étant empreint d’une personnalité pudique, triste et réservée, il ne s’était jamais laissé aller. En m’ouvrant et en observant la situation avec des yeux conscients et sans jugement, un dialogue s’était créé d’âme à âme entre nous deux.
Evidemment, dans ce monde où nous n’avons pas appris à communiquer, se livrer avec sincérité n’est pas commun, car il en reviendrait tout d’abord à savoir écouter l’étincelle de son âme.
Lorsque le voile se perce devant nos yeux, il existe le temps d’une déchirure. Cependant, c’est exactement là que la beauté de l’âme agit. Voir plus grand, se faire confiance et oser, tel est l’adage que l’Ange nous pousse à appliquer, en nous montrant que tout ce qu’il y a de plus beau réside derrière cette toile !
Au départ de mes parents, je leur ai remis une valise vide qui leur appartenait. La symbolique de cet acte, représenterait mon accord en conscience de traiter nos bagages transgénérationnels. Ce geste est de ma responsabilité pour mettre un terme à notre liaison emprisonnant nos âmes entre elles, et avant toute chose, la mienne ! Celle-ci ayant choisi d'évoluer sur la voie du Service à Autrui.
À ma grande surprise, Jean-Pierre, mon grand-père paternel, est décédé d'un problème cardiaque quelques jours après cette libération émotionnelle. Se sentant responsable de la mort de sa femme dans un accident routier survenu quarante ans auparavant, il portait le fardeau d'une culpabilité morbide. Culpabilité, dont mon père et moi souffrions.
Peu avant son décès, alors qu'il était dans le coma, j'eus à plusieurs reprises l'impression que son âme me rendait visite.
C'est sans doute au travers de ce même processus que certains interceptent des appels vibratoires de consciences diverses, venant d’autres couches de l’astral et des mondes invisibles ; des âmes, souhaitant continuer leur cheminement évolutif de conscience, vers la Connaissance et les densités supérieures de l’Univers ! Voir à ce sujet la Chronique du Nouveau Monde n°3.
Finalement, je constate que le conflit Masculin-Féminin est un programme fort présent dans mon karma transgénérationnel et qu'il m'est aujourd'hui demandé de le résoudre. C’est pourquoi, pour mon Âme en voie d'évolution, des jeux d'alter se mettent en place pour me permettre de faire mon travail de déprogrammation.
Je recontactai ainsi de profondes mémoires liées aux archétypes de la relation homme - femme, révélant mon idéalisation – illusion portée sur certains concepts, notamment celui du travail en binôme. Je pris alors conscience de la manipulation de mon prédateur, lequel me faisait prendre des vessies pour des lanternes !
La relation avec Layla (que je côtoie au quotidien) me renvoya à mon adolescence et à ma rencontre avec Gabriela, dont j'étais tombé très amoureux. Cette relation fut ma première love-bite transdimensionnelle (Voir la vidéo "Morsure d'amour et interférences paranormales dans les relations amoureuses humaines"). Après quelques années, plusieurs symptômes physiques tels que des plaques d’eczéma (ex-aimée), des boutons d’herpès ("her"-pèse) et des verrues (verrou), se sont manifestés pour m’alerter de la toxicité de notre relation.
Ces manifestations physiques sont ré-apparues ici, appuyant les cinq blessures principales de l’âme (rejet, abandon, trahison, humiliation, injustice), telles des informations à traiter pour me guérir de mon passé.
Le corps étant le prolongement de l’âme, la peau représenterait l’intimité de notre identité en contact avec l’Univers. Ces marques sur mon visage seraient donc une série de signes exprimant mon propre rejet, celui que je m’infligeais sans cesse envers moi-même, et plus largement envers ma polarité féminine, celle qu’il m’est essentiel de reconnaître.
“Mon visage est la première partie de mon être qui aborde ou qui accueille l’univers. Elle est ma “carte d’identité ou de visite”. Il projette mon monde intérieur. [...] “L’œil” des autres serait-il plus important que le mien ? Des marques sur mon visage me montrent une peur de rentrer en contact avec mon moi profond.” (“Le dictionnaire des malaises et maladies” - Jacques Martel)
J'avais consacré une grande partie de ma vie à être entièrement dévoué envers ma famille, mes amis et leurs projets, car je pensais que me sacrifier pour leur bien-être, était une vraie preuve d’amour de ma part. Alors qu'en réalité, ce comportement dénotait d'un grand besoin de reconnaissance et ne faisait que m'éloigner de moi-même.
Pour moi, le besoin de reconnaissance serait donc lié à l’importance que j’accordais aux regards de mes proches, sur ce que je n’étais même pas !
Mon entité prédatrice désirant se nourrir de façon éternelle de l’énergie vitale de l’autre, la relation quelle qu'elle soit (couple, famille, amis) serait en réalité à l’origine d’une sérieuse dépendance énergivore. Cette prise de conscience concernant l’attachement, est donc venue renverser mes fantasmes et imaginations sur l’idée que je me faisais de “l’Amour”.
Les Cassiopéens disent :
“Pour aimer il faut connaître. Et connaître, c’est posséder la lumière. Et posséder la lumière, c’est aimer. Et avoir la Connaissance, c’est Aimer.” (Transcription du 2/09/1995)
Plus tard, mon histoire avec Jeanne me mit sur la piste de mémoires de bourreaux et de victimes sexuels. Quand nous nous retrouvions sous la couette, il arrivait qu’elle tombe en sanglots. Dans ces moments-là, il m’était impossible de la consoler. Au plus je m’y efforçais, au plus ses pleurs devenaient intenses la menant à un état d’hystérie. Les lendemains, bien qu’elle ressentait que quelque chose s’était effectivement passé, un programme d’amnésie prenait le contrôle de sa psyché, lui faisant oublier ses états de la veille. Lors de nos rapports sexuels, des angoisses et une culpabilité démesurée venant d’un autre plan, m’habitaient.
Le viol, la pédocriminalité, l’enlèvement, sont des peurs irraisonnées qui ont toujours traversé mon esprit depuis l’enfance. Je comprends aujourd'hui que Jeanne et moi, revivions des reminiscences d'autres vies passées.
D'ailleurs, en lisant le livre “MK Ultra” d'Alexandre Lebreton, il m’a fallu mettre le livre de côté plus d’une fois ; l’information concernant les abus rituels et le contrôle mental demeurant trop intense à intégrer. Par la suite, d’autres indices sont venus appuyer l’importance de reconnaître les alter bourreau et victime sexuels en moi. En effet, leurs énergies très denses devaient être accueillies avant le choc de l’Onde.
Contacter ces mémoires m’était d'autant plus difficile que je m'étais identifié à d'autres fractales d'âme bien plus valorisantes, telles que Don Juan dont parle Castaneda, ou encore au Nungal. J'avais fait un amalgame quant à son rôle de “protecteur” envers les Amasutum ; la véritable fonction du Nungal étant d’accompagner celles-ci à se libérer des codes matriciels du Service de Soi, et non à les entretenir. Récupérée par la prédation, la protection devient un programme de contrôle étouffant justement la libération dont il est question !
Reconnaître mes alter est une part intégrante de mon travail intérieur. Ce chemin me fait souvent penser au parcours de Laura Knight avant que celle-ci établisse une connexion claire avec les C’s. En effet, au fil de son expérience en channeling, elle a intercepté de nombreuses entités en provenance de l’astral et parfois même du bas astral, jusqu'à parvenir au contact d’une forme d’intelligence supérieure : les Cassiopéens.
“Nous sommes Vous dans le futur.”. Effectivement, ici, vous rejoindre est notre raison de vivre !
Le Vrai Peuple avait dit :
“Vous avez tous choisi de naître au même instant. Chacun aux antipodes du monde. Le pacte a été conclu au plus haut niveau de votre Moi éternel. Et le moment est venu. Quand vous vous rencontrerez, vous vous reconnaîtrez sur-le-champ, vos âmes se reconnaîtront.” (“Message des hommes vrais au monde mutant” - Marlo Morgan)
C’est parce que nous sommes des membres d'une famille d’âmes qui se sont reconnus, qu’être ici, signifie avant tout, apprendre à reconnaître qui je suis.
Avant de rejoindre cette tribu, des signes m'ont été montré plusieurs fois. Mon Soi me les avait envoyés pour m’avertir de ce futur entropique. Le phare avant de ma moto, celui qui symboliquement éclaire la piste de mon chemin de vie futur, dysfonctionnait ; l’ampoule représentant pour moi les étincelles de soif de connaissance de mon Âme en demande.
Je remercie profondément l’Univers pour notre projet et sa raison d’être, qui donne enfin du sens à la Vie, et qui nous pousse à agir ensemble autrement, en développant une autre forme d’intelligence : la Conscience !
Rejoindre sa supraconscience en rejoignant la voie du Service à Autrui, n’en reviendrait-il pas à apprendre à se rendre disponible, pour se mettre au service de quelque chose de plus grand : la Connaissance ?
C’est pourquoi, me connecter à mon Soi, en revient simplement à me connecter à celui qui apprend. Et c’est précisément celui qui apprend, qui fait sans cesse grandir la force de l'Âme. “TOUT est leçon. L’Univers est infiniment vaste !”
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