Pourquoi j’évoque l’automne en plein été ?
Le 1er juin 1944. Ces trois vers du poète Paul Verlaine résonnent sur les postes TSF, qui malgré le brouillage opéré par les nazis reste légèrement audible, juste après les premières notes de la cinquième symphonie de Beethoven et la formule légendaire « Ici Londres. Les Français parlent aux Français ».
Le message vient de Radio Londres, a destination de la résistance française qui n’a pas accepté la reddition du Maréchal Pétain ; elle est utilisée après 1941 pour faire passer des messages, en langage codé.
Répété les 2, 3 et 4 juin, ces vers de Verlaine s'adressent aux résistants français du réseau Ventriloquist, chargé de saboter les installations ferroviaires et téléphoniques encore en état de marche. Le débarquement des alliés sur les plages de Normandie, est imminent : ils doivent entamer les opérations de sabotage pour ralentir l’envoi par les Allemands de matériels et de renforts vers les lieux.
A l’écoute de ce message la résistance se mobilise et se tient prête à agir dans l’attente du message suivant qui survient quatre jours plus tard.
Le 5 juin 1944, Radio Londres termine la strophe :
« ...blessent mon cœur d’une langueur monotone . »
Ces trois autres vers, annoncent le passage à l'offensive, ce n’est plus qu’une question d’heures. Les alliés déferleront le lendemain, le 6 juin 1944, sur les plages normandes.
Si j’ai choisi ces vers de « chanson d’automne », admirablement écrits par le poète, c’est qu’ils annonçaient la « libération » de la France. A un tout autre niveau c’est ce que nous attendons nous mêmes, la libération de notre enfer-me-ment dans la matrice !
A cela prés que nous ne sommes pas dans l’attente d’un sauveur « extérieur », qui n’est autre que nous-mêmes, mais aussi la survenue d’un événement cosmique se manifestant à chaque fin de cycle cosmique sous la forme d’un changement de densité.
L’incertitude de cette transition, est la « moisson » biblique, le changement de densité impliquant que, pour y accéder, le champ « vibratoire » que nous émanons, doit être compatible avec celui de la densité supérieure, sans cela pas de quartier, le candidat retourne en « enfer ».
Les « alters » saboteurs
Très récemment une âme, du groupe LEO, a évoqué la présence « d’alters » qui ne voulaient pas cheminer ! Ceci m’est apparu incongru, et même « déplacé » !
Je me demandais comment il était possible d’être ici lorsqu’on s’engage sur ce chemin avec une demande de l’âme, qui ne peut qu’être irrépressible !
Ce pourrait-il que moi aussi je sois leurré par un tel alter ?
Je suis parti à sa recherche…
J’ai rendu visite à mon Soi avec l’intention d’obtenir son aide pour démasquer le saboteur ! Il se trouve que j’ai rapidement trouvé de tels alters, mais ceux là ne sont que des « petites frappes » qui n’agissent que lorsqu’on leur laisse la bride sur le cou, non, je cherche un saboteur bien plus pernicieux, celui qui ne veut pas cheminer !
Je me suis donc passé au « scan » sans indulgence, à sa recherche... J’ai trouvé un alter qui aurait aimé être une femme dans une vie précédente, une réminiscence de la Déesse Mère, peut-être, dont le culte depuis le néolithique et aujourd’hui encore persiste en de nombreux endroits ; et j’ai cherché de ce côté si je pouvais mettre au jour une ancienne mémoire en rapport… Je suis revenu bredouille. Pourtant je ressens avoir connu des vies ou moi aussi je donnais la vie à des enfants.
Mis à part cet alter qui a la nostalgie de la condition de femme, je n’ai trouvé que mon Soi déterminé depuis longtemps à cheminer quoiqu’il en coûte de difficultés, de découragement et de lassitudes durant lesquelles je me sens impuissant face à la prédation, mais « JE » m’a mis en garde en ce qui concerne les « petits saboteurs » ceux qui profitent de chaque instant de relâchement pour agir , ce sont les alters « paresseux », « nonchalants » ou « à côté de la plaque » ceux là sont insidieux, pas facile à discerner et agissent lorsque le ment-al est hyperactif et ne laissent que peu de place à la CONSCIENCE !
La femme, avenir de l’homme ?
La notion de féminité est omniprésente dans mes introspections, l’androgynie de mon Soi me force sans cesse à équilibrer le Yin, et je sais aussi que le féminin possède les clefs de l’avenir de l’humanité en tant qu’espèce divine planificatrice. En ce sens, une majorité féminine chez les Léo est pour moi, le signe qu’évoquait le visionnaire André Malraux « Le XXIéme siècle sera spirituel, ou ne sera pas ! »
Il y a quelques temps au cours d’un stage « Melchisedek » dans les Vosges, j’ai rencontré Isabelle une femme praticienne en reiki et, aussi, médium. Nous participions aux enseignements émanant du corpus archonte d’Orion (ceci nous l’avons seulement découvert en cours de stage).
Isabelle donc, m’avait rapidement soulagé d’une crise douloureuse de lithiases parotidiennes (des cristaux qui migrent dans le conduit salivaire) et nous avions par ce biais conservé de riches contacts amicaux. Comme j’avais beaucoup de respect pour son travail et de confiance en ses capacités médiumniques, il me vint l’idée quelques temps après être rentré en Corrèze, de lui demander une « lecture de vie antérieure » avec le secret espoir (futur non résolu ?) de savoir si l’une de mes précédentes vie était celle d’une femme.
La séance se fit par téléphone, elle mis quelques instants à laisser venir à elle quelques images, après quoi elle dit, tout de go, qu’elle voyait un roi attablé pour un repas pantagruélique, ce roi était d’ailleurs obèse et avait beaucoup de mal à marcher avec une canne, elle précisa que sous son air débonnaire, il y avait, parfois de la suffisance et de l’arrogance envers autrui. Cependant il aimait sincèrement ses ouailles et voulait sincèrement leur permettre une vie meilleure. Il assistait régulièrement à la messe du matin dans la chapelle du château, mais n’était pas un fervent croyant et n’appréciait pas particulièrement le clergé ni la gente féminine qu’il jugeait fourbe (caractère fourbe : disposition d'une personne à tromper autrui par des ruses perfides, odieuses)...
Je mis quelques temps à réaliser que ce personnage dont elle parlait, c’était moi dans ma précédente vie, je lui posai alors quelques questions : Qui était ce roi ? Réponse ; je ne sais pas. A quel endroit la scène se passe-t-elle ? Réponse : C’est à Versailles, le roi déambule péniblement dans la galerie des glaces avec des béquilles...
Une fois l’entretien terminé, je me mis à rechercher la liste des rois ayant occupé le château de Versailles, aucun ne semblait correspondre à ce roi obèse et handicapé excepté le dernier de la liste, Louis Stanislas Xavier de France, Comte de Provence et Roi de France de 1814 à 1824 sous le nom de Louis XVIII, celui-ci était effectivement obèse et souffrait d’une gangrène vraisemblablement d’origine diabétique, dont il mourra le 16 Septembre 1864 à l’âge de 58 ans.
Le 24 avril 1814, il débarque à Calais. « Octroyant » une Charte constitutionnelle restaurant la monarchie à ses sujets, il devient roi de France sous le nom de Louis XVIII le Désiré, nom émanant des partisans de la restauration de la monarchie.
Cet entretien avec Isabelle me laissa perplexe, car je sais que le médium peut être « abusé » par les entités multidimensionnelles, mais je savais aussi qu’elle connaissait ce risque et prenait le temps d’être dans la « vibration » de son âme.
Je me suis rendu plusieurs fois à Versailles entre 1965 et 2001 pour apprécier non pas le château lui-même, mais essentiellement le fabuleux parc et ses fontaines dont je ne me lassais pas. J’ai toujours apprécié les décos anciennes ornées de fleurs de lys (porcelaines-céramiques-tapisseries et tapis). Ces signes sont à prendre en compte, tout comme celui d’avoir installé à l’entrée du jardin lors de mon installation de 2010 en Corrèze, une hampe au sommet de laquelle flottait le drapeau de l’île de France, bleu « roi », orné de trois fleurs de lys or ; ce drapeaux était le point de repère pour les « livreurs ».
Sur la page d’accueil facebook, j’avais dès mon inscription placé la photo d’une forêt (Nemeton) complétée par une fleur de lys rouge symbole royal de la ville de Lille ou je suis né. Autre signe, j’avais été désigné dans la pièce mystique « John Dee et l’Empereur Rodolphe » lors de la convention Martiniste (2002), dans le rôle de Rodolphe II, empereur du Saint Empire Germanique.
Que m’apportait la description psychologique de ce Roi de France ?
Il était réputé plein de bonne volonté, pas facile en cette période post révolutionnaire de réunir le restant de la noblesse française et le « petit peuple ». La lecture de ses mémoires ne m’apporta pas d’indications majeures qui puissent m’être utiles, si ce n’est qu’il préférait toujours un compromis bancal plutôt qu’un affrontement avec quiconque, et ce caractère, une Léo du groupe, sut le détecter lors d’un partage, en m’interrogeant sur le caractère de ma mère qui, dans les conflits intra-familiaux, en effet, cherchait par tous les moyens à concilier l’inconciliable. C’est une quasi constante, dans mon propre cas, la recherche de consensus ou de compromis dans les confrontations, qui escamotent de facto une part de vérité. (Compromission : Action de transiger avec sa conscience ou ses principes en acceptant certains accommodements avec d'autres personnes pour son intérêt personnel.)
Autrement dit, cette attitude pourrait être une ruse d’alter qui ne souhaite pas en arriver à une confrontation susceptible de démasquer un événement douloureux, un secret bien gardé ou une blessure que je ne veux pas voir…
Lien karmique non résolu
Dernièrement, je fus confronté à la dure réalité du karma concernant les liens « noués » avec mon ex-compagne, sachant que, si un problème de cet ordre n’est pas résolu, ce qui est le cas, au moment proche de la transition humaine en quatrième densité, il me faudrait alors recommencer de nouveau un long cycle karmique ; cette éventualité, je la rejette de toutes mes forces et m’oblige à mettre les « bouchées doubles » pour en sortir. Hélas à l’heure où j’écris ces lignes, c’est l’angoisse qui me saisi avec force, à tel point qu’elle occupe toute la place…
La sérénité revenue, j’avais bien retenu la leçon du groupe, les questions matérielles bloquent encore la résolution du lien et doivent s’effacer avec le cœur, puis le lâcher-prise.
Aujourd’hui, je laisse mon contrôle au placard et aujourd’hui, nous avons trouvé un accord.
Le Druide
La découverte, suivante, du prédateur sataniste et du Druide buveur de sang d’enfants me fit comprendre le terrible lien avec Jamel, le fils de Christelle mon ex-compagne.
Une publication malencontreuse sur Facebook en fut le déclencheur.
Je me sentais « pressé » de publier deux informations importantes, l’une était une vidéo de Bernard de Montréal intitulée « les survivants », déjà ancienne, qui vibre en nos cœurs pour la similitude de son message et celui dont nous sommes porteurs.
Voir le lien :
https://www.youtube.com/watch?v=Y13aVEuwA6o&fbclid=IwAR3uceDUbL5VEgCbfR2NtubxzwAVEjnud_9HCphBpwLXz8irM6sa0_oahhk
Dans la foulée, je publiai un second message qui révélait un tout autre, mais macabre sujet, celui de l’adrénochrome, cette hormone qui apparaît dans le sang des êtres vivants torturés et effrayés, et très prisée des satanistes pour ses vertus « régénérantes » ; je prévenais aussi le lecteur du caractère choquant et glaçant de cette vidéo destinée à un public averti.
Talonné par mon prédateur, je me rendis compte dans un premier temps, que le lien que j’avais indiqué était celui de ma précédente publication concernant « les survivants ». Bien que j’eus un moment de « lucidité » ayant vu l’erreur, je la renouvelais inconsciemment, et cette fois, mon prédateur ne me laissa pas le temps de la vérifier, profitant de ma précipitation à publier cet important message de Bernard de Montréal, dont l’esprit fut ainsi altéré à mon grand dam…
Trop tard le mal était fait !
Le message de Bernard de Montréal était relégué, par mon commentaire sur l’adrénochrome, parmi les sordides vidéos du net !
J’éprouvais alors un sentiment inévitable et écrasant de culpabilité...
Il ressorti de cette bévue que j’en suis arrivé à décrypter, avec l’aide du groupe, la compréhension de ma motivation à m’installer en Corrèze (à proximité d’un site cultuel druidique) et du choix de mon nom « mystique » en tant que Martiniste (Nemeton = Clairière ou se pratiquait des cultes druidiques) ; un autre élément s’ajouta du fait de l’amitié entretenue avec un ami breton et poète, druide moderne pratiquant...
Ces pistes feront éclater une insoutenable évidence... Je suis revenu dans cette vie sur les lieux de mes crimes, dont celui d’un enfant de mon ex-compagne, celle-ci a quitté famille et amis pour me pour-suivre et obtenir « réparation » !
Si j’ai tenté mon rachat, en m’occupant professionnellement de Jamel, atteint du syndrome d’Angelman (ou diangelectasie), trois cent soixante cinq jours par an, je n’ai vraiment conscientisé cela qu’au moment du douloureux partage. Jamel avait six ans lorsque je l’ai pris en charge, il aura d’abord fallu me faire accepté pour le protocole médical qui implique la « toilette des bronches ». Ce protocole est peu agréable pour l’enfant, mais nécessaire. Il comporte des percussions rythmées sur le thorax, suivies d’une pression énergique sur un point précis du larynx qui entraîne une toux réflexe permettant d’évacuer les mucosités stagnantes dans les bronches et la trachée. L’enfant finit par s’habituer, mais parfois il en a « raz le bol » et s’oppose vigoureusement à toute intrusion ! Ce traitement biquotidien 7J/7, je l’ai pratiqué quand bien même je n’étais parfois pas en forme, migraine, épuisement, etc...
J’ai tant de fois porté Jamel sur mon dos lorsque son fauteuil roulant ne pouvait pénétrer sur les sentiers escarpés, ou alors je tirai celui-ci à l’aide d’une corde, aidé par sa mère, lorsque
les sentiers étaient trop raides. Jamais je ne l’aurai laissé « au bord du chemin ».
Je l’ai reçu chez moi avec sa mère. J’ai suivi sa lente agonie jusqu’au terme, après quoi, je n’ai cessé de soutenir Christelle qui venait de perdre « son bébé »… âgé de vingt ans tout juste.
Cependant, tout cela n’aura pas suffit à m’exonérer de mes actes passés.
Comment !! Moi, un sataniste ?? Je n’y crois pas ! C’est impossible !!!
Comment croire avoir été, ce qu’on abhorre le plus ??
Et justement, ce qu’on déteste le plus, ne serait-il pas surtout cela qu’il faille avant tout comprendre ?
Devrais-je me pardonner l’impardonnable ? Ce n’est pas même la peine d’y penser… Accepter l’impardonnable ? Cela semble tout aussi irréalisable…
Le simple fait de rendre visite au serial killer d’enfants à l’œuvre, me donne la nausée… Un linge dans la bouche, la frêle victime est entravée, puis l’officiant muni d’un galet de granite affûté ouvre laborieusement le thorax et parvient à en extraire le cœur… avant la libation (Acte qui consiste à répandre ou absorber un liquide à l'intention d'une divinité.)
Se laisser traverser par le remord et la honte, ne se fait pas en un claquement de doigts…
C’est en ces moments atroces que je lève les yeux du cœur vers mon Soi…
... Il n’y a-ni-mal... ni bien, il n’y a que des expériences, dans un monde illusoire …
Si j’ai reçu cette évidence comme une gifle magistrale et son cortège de culpabilité puis de honte, aujourd’hui je fais face à cette honte et j’éprouve même un peu de reconnaissance envers mon prédateur sans lequel je n’aurai pu crever l’abcès.
Les chaudes larmes comme celles que j’avais connues dans mon enfance, furent de longs sanglots.
Gérard B – Juillet 2020
Écrire commentaire