Nikolaï Starikov : « Le Nouvel Ordre Mondial et la Troisième Guerre Mondiale »

 

Source : Réseau International

 

 

Nikolaï Starikov est un homme politique russe de 51 ans, écrivain, essayiste et blogueur, auteur de nombreux ouvrages portant sur l’histoire récente et la nouvelle histoire, sur l’économie et la géopolitique. Il est le fondateur et le leader idéologique de l’organisation du « Syndicat des citoyens de Russie » et du « Parti de la Grande Patrie » réorganisé aujourd’hui dans le mouvement social russe « Les Patriotes de la Grande Russie ».

 

Dans sa communication, Nikolaï Starikov indique clairement et précisément ce qu’est le Nouvel Ordre Mondial préparé par les globalistes du monde dans le cadre de l’affrontement entre les États-Unis et la Chine pour la suprématie sur la planète.

 

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« Pour ce qui concerne le niveau géopolitique, il y a encore quelques années, je me souviens que sous Barack Obama, ce que l’on peut vérifier sans problème en cherchant un peu sur internet, les États-Unis s’étaient liés à la Chine. Barack Obama proposait aux Chinois de diriger à deux le monde, évidemment selon la conception que s’en faisait la direction américaine, à savoir que les États-Unis occuperaient la première place et la Chine la deuxième. Les Chinois ont refusé.

 

Après cela, Trump est arrivé au pouvoir. Il a commencé à détruire l’économie mondiale, a tenté d’initier le retour de la production en Occident, aux États-Unis. Ce processus est toujours en cours aujourd’hui, à savoir le processus consistant à ce que les États-Unis modifient la structure de l’espace de la planète, sachant qu’ils sont en train de le perdre au profit des Chinois. C’est-à-dire qu’il est évident pour eux que le temps passe, qu’il n’y aura pas de guerre directe avec la Chine et que la Russie ne sera pas instrumentalisée pour mener cette guerre à leur place.

 

Ce serait pour eux une folie de combattre directement la Chine et de laisser la Russie devenir ainsi le nouvel hégémon. Chaque jour, ils prennent du retard sur la Chine, chaque jour, la Chine se fait plus forte et les États-Unis s’affaiblissent. Que faire ? On peut évidemment, comme certains hommes politiques russes peuvent le penser, ne rien faire et attendre que les choses se résolvent d’elles-mêmes. Les choses ne se résoudront pas d’elles-mêmes. Les globalistes commencent à modifier la réalité.

 

Pourquoi la Chine se développe ? Parce qu’elle est devenue l’usine mondiale. Pourquoi est-elle devenue l’usine mondiale ? Parce que les Occidentaux, les Anglo-saxons en tête, lui ont donné les technologies, les machines-outils, les investissements, ont construit pratiquement toute l’infrastructure qui est aujourd’hui en place, ont formé les Chinois qui aujourd’hui sont parfaitement autonomes. Pour les Chinois, il n’y a rien ici d’offensant.

 

C’est comme pour nous dans les années 1930. Il y a eu l’industrialisation du pays. Qui a rendu possible cette industrialisation ? Des ingénieurs américains, la technologie américaine. On faisait venir des États-Unis des usines entières. On n’aimait pas vraiment parler de cela pendant la période soviétique. Pourtant, nous avons tous les écrits indiquant qui a construit les usines, qui a fait passer le matériel… Nous savons par exemple que telle usine est un projet de Detroit qui faisait directement venir les murs. Nos ouvriers étaient là pour les quelques finitions.

 

C’est pareil pour la Chine. L’Occident a créé le concurrent chinois. En consommant une quantité faramineuse de produits chinois, ils ont rempli les caisses chinoises d’une masse importante de dollars américains qui ont perdu toute valeur de garantie à la suite du défaut sur l’or des États-Unis au début des années 1970. Au lieu d’or, les États-Unis se remplissaient de produits chinois.

 

Cette relation a duré quelques décennies. La Chine a pu développé son propre outil de production, s’est mise à nourrir de mieux en mieux sa population.

 

Il faut également savoir et comprendre qu’en 1945, la Chine était représentée à l’ONU non pas par le représentant de Pékin mais par le représentant de Taipei. On disait que Taipei et Pékin étaient un même peuple, un même pays comme les Rouges et les Blancs avaient pu représenter à une époque la Russie.

 

Soudain, en une nuit, il me semble en 1973, les Américains ont modifié leur position et se sont mis d’accord avec Pékin. Ils ont convoqué l’Ambassadeur de Taïwan et lui ont signifié qu’ils ne reconnaissaient plus Taïwan mais, dorénavant, Pékin comme représentant de la Chine. Pékin a remplacé Taïwan à l’ONU. Les États-Unis ne reconnaissent pas Taïwan comme État particulier. Il me semble que 18, ou 12 États dans le monde reconnaissent Taïwan en tant qu’État. C’est notamment le fait du Nicaragua qui joue un peu le rôle de grande puissance dans ce groupe.

 

La situation doit donc changer. La Chine produit, les États-Unis consomment, l’Europe consomme, la Russie aujourd’hui également est consommatrice. Et bien on va faire en sorte qu’il n’y ait plus de consommateurs pour les produits chinois. Leurs usines vont être mises à rude épreuve.

 

Le coro et l’éco

 

Comment y arriver au niveau géopolitique ? Premièrement, il faut faire baisser le niveau de revenus de ceux qui consomment les produits chinois. Et ne voilà-t-il pas qu’apparaît l’épidémie du coronavirus. Les entreprises cessent de fonctionner, l’économie s’arrête. Ça arrive pile-poil au bon moment. On ne pouvait rêver mieux !

 

L’étape suivante : comment faire pour que ce processus s’accélère. Allez, on va casser les réseaux internationaux pour déséquilibrer les fournisseurs afin que le prix des produits augmente. L’Européen qui aimerait continuer à acheter des t-shirts chinois va reprendre ses vieux t-shirts ça et là troués, tellement les t-shirts chinois seront devenus chers. Ça pourra faire l’affaire un temps.

 

Aujourd’hui, nous sommes témoins de l’accroissement du transport de containers et de la disparition dans le même temps des puces électroniques. Le directeur d’une usine taïwanaise de production de puces dit ne pas savoir où se trouvent leurs puces électroniques. Ce directeur indique simplement que quelqu’un les achète et que cela engendre le déficit.

 

Vous pouvez rigoler mais c’est exactement comme ça que les choses se passent. Imaginez, par exemple, que Miller (le Directeur Général de Gazprom) dise que quelqu’un achète notre gaz en Europe, nous ne savons pas qui, mais cela a entraîné le déficit en gaz. Cela est peu probable jusqu’au moment où le déficit est réel, ce qui entraîne les difficultés de livraison. Mais ce n’est encore rien.

 

Voilà qu’on apprend des États-Unis que d’énormes transporteurs de containers arrivent au pays et personne ne vient les décharger. Auparavant, cela était fait à la volée, le navire n’avait même pas le temps d’atteindre le port qu’il était déjà déchargé en route.

 

Que se passe-t-il ? Les ports sont toujours là. Les transporteurs de containers travaillent. Mais on ne décharge pas les bateaux. Pourquoi ?

 

Il existe le mot « sabotage ». C’est difficile à avaler mais aujourd’hui, l’Occident sabote sa propre économie pour déséquilibrer la Chine. Évidemment, ce n’est pas le sujet des conversations à tous les coins de rue. C’est un problème géopolitique.

 

En conséquence, on va voir les défaillances augmenter, il n’y aurait plus où envoyer sa production, les produits deviennent plus chers, les transporteurs de containers n’arrivent pas à livrer. Les problèmes s’amoncellent. Tout le monde le sait. La fourniture de certains produits fait déjà défaut comme, par exemple, chez IKEA qui a déclaré ne plus proposer certains de ses produits. Les produits qui auront été fabriqués ou composés en Russie seront livrés sur le marché parce que la logistique est simple mais ceux provenant de Chine doivent faire face à des retards de fourniture très sérieux. Cela ne va que croître.

 

Dans le même temps, on s’évertue à expliquer au citoyen occidental que ce sont toujours la Russie et la Chine qui sont fautifs de tous ces maux. La Chine est coupable de l’apparition du virus. Regardez comment la propagande américaine sur le sujet a changé. On avait déjà enregistré sur notre chaîne une émission au tout début de l’épidémie de la Covid et je disais alors que tout cela ressemblait beaucoup à quelque chose d’artificiel non pas dans la manière de lutter contre l’épidémie qui est forcément artificielle mais à propos du virus même qui est tout de même très douteux. Un an est passé et les Américains disent maintenant que le virus est artificiel. Si vous parlez aujourd’hui avec des médecins spécialistes sérieux, la majorité d’entre eux penche du côté du virus artificiel. Pas tous mais la majorité d’entre eux.

 

Nous venons de voir les aspects géopolitiques. Nous passons maintenant à un autre niveau, à savoir le niveau conceptuel.

 

Le développement de l’humanité. On promeut quoi aujourd’hui ? Restez chez vous ! Cela est présenté comme un véritable savoir-faire. Imaginez ne plus avoir besoin d’aller faire vos courses dans un magasin. Sincèrement, je n’arrive pas à comprendre ce qui peut être malsain ou nocif d’aller faire ses courses dans un magasin. En effet, on perd même un peu de graisse en allant faire ses courses. Une fois dans le magasin, on choisit ses produits, on les met dans le panier puis on les ramène à la maison. Où est le problème ? Je peux comprendre, par exemple, si la personne est handicapée, ou bien qu’elle a une jambe dans le plâtre. Elle ne peut alors se rendre au magasin. Mais pourquoi une personne en bonne santé n’irait pas faire ses courses dans un magasin. Qu’y a t-il de majestueux à se faire livrer chez soi sa nourriture par un livreur ? Est-ce que cela révolutionne l’humanité ? Évidemment que non.

 

Voilà ! Reste chez toi parce qu’il y a la Covid, reste chez toi parce que tu peux travailler à distance, reste chez toi parce qu’on te livre la nourriture. Chacun doit rester dans sa niche. Mais pourquoi ?

 

D’abord pour faire chuter la démographie. Un mec rencontre maintenant sa copine virtuellement. Ensuite, il est clair qu’il est plus simple de manipuler une personne qui reste à la maison tout le temps. Troisièmement, le cloîtré va être poussé vers toujours plus de divertissements. Comme on dit en Russie, d’un côté on sépare les pouvoirs, de l’autre, on regarde et on mange.

 

L’autre jour, Zuckerberg a déclaré qu’au lieu des réseaux sociaux, il allait maintenant y avoir le réseau universel (Meta). Tu vas maintenant te mettre une espèce de casque sur la tête, et tu vas pouvoir partir loin, sans même jamais revenir, si tu veux. Tu dois savoir que tu n’as pas de famille, pas d’enfants, pas d’éducation, que tes parents sont vieux. Dans le monde virtuel, tu es un prince, pas danois mais, disons, de Bagdad, tu vis dans un très grand palais et tu ne vois pas que tu es en fait assis ou allongé dans un petit 9 m² parce que dorénavant, la majeure partie du temps, tu portes tes lunettes. On assiste à une nouvelle étape pour éloigner encore plus l’homme de la réalité.

 

En remarque, dans ce cadre, on peut faire des économies prodigieuses. On peut ne plus nettoyer nos rues. Qu’est-ce que cela peut faire ? Tout le monde est à la maison pris dans leur monde virtuel où tout est beau, la mer, la brise, les palmiers et pas forcément des ours. Plus personne ne voit que les poubelles s’accumulent dans la rue. On ne va plus au magasin. On ne se rend plus à son travail. Voilà où nous a mené l’atomisation de la société. Sois qui tu veux, tu en es capable, mais surtout, reste chez toi.

 

Vous serez d’accord (?) que cela ne mène nulle part. Tout le monde sait que les robots vont apparaître. L’homme va avoir des yeux de crapauds grand ouverts du fait qu’il porte à longueur de temps ses lunettes virtuelles. On va toujours plus s’atrophier, l’homme n’ira plus dans les magasins faire ses courses. Mais où est ici le progrès de l’humanité ?

 

Le progrès est moral ? Non. On ne fait que l’éloge de l’individualisme.

 

Progrès technologique ? Qu’a t-on inventé de nouveau ces dix dernières années à part des téléphones un peu plus fins. Quoi encore ? On a inventé la fourniture de repas à domicile ? Absolument pas. Nous n’avons rien inventé. Il n’y a aucune invention.

 

La numérisation. Qu’est-ce au juste que la numérisation ? Il s’agit d’accélérer le passage de l’information. Il s’agit d’un moyen pratique. Prenons par exemple un plat avec, à côté, du poivre. Vous avez rapidement saupoudré de poivre votre plat parce que c’est meilleur ainsi. Mais le poivre ou le sel ne vont pas changer le plat. On dit que la numérisation de la société, c’est génial, mais qui va produire votre plat ? On va manger des nouilles et des pizzas numériques ? Non, il faut bien que quelqu’un travaille à l’usine. Mais nous avons l’impression que plus personne ne doive travailler à l’usine. (…) Voilà pour le champ conceptuel : il faut disperser tout le monde.

 

Ensuite, il faut expliquer aux gens de la « meilleure » façon ce qui est en train de se passer afin que les gens l’acceptent. On parle ici de l’utilisation des méthodes les plus simples de la manipulation des consciences. Il existe également la méthode consistant à casser les genoux de l’adversaire mais, comme disait Napoléon, il n’est pas évident après d’aller s’asseoir sur la baïonnette. On ne doit pas créer le mécontentement au sein de la société.

 

Klaus Schwab

 

Vous logez quelqu’un dans un petit appartement. Ses revenus baissent, la vie est de plus en plus chère. Il va moins consommer. Il faut trouver la théorie qui explique pourquoi cela arrive. Klaus Schwab est le promoteur de cette théorie ! Le développement durable. Durable signifie qu’il n’y a pratiquement pas de développement. Ce que ces personnes disent signifient toujours le contraire de ce qu’ils ont prononcé. Il faut consommer peu. Il n’y aura pas toujours de l’électricité mais elle sera verte. Une telle perspective vous emballe ? Pas vraiment. Mais on nous explique qu’il n’y a pas d’autre alternative. Et la situation est si pourrie parce que notre système énergétique actuel est néfaste. Il utilise des hydrocarbures et produit du CO2. Tout se renchérit.

 

Le prix du gaz a soudainement augmenté de 3 fois, de 4 fois, de 70%. Pourquoi ? Parce que les technologies vertes sont très coûteuses. Il faut même que tout soit très cher tout de suite pour donner l’impression par la suite de coûter moins cher.

 

On voit bien que notre système actuel ne résout pas les problèmes. Il faut donc en changer. L’hydrogène coûte plus cher, les éoliennes coûtent plus cher, mais comment peut-on faire autrement ?

 

Encore un aspect de la question. Il ne faut pas que les concurrents puissent se développer. Et l’énergie verte la dedans ? Par exemple, vous vous baladez en Afrique et, après en avoir fait le tour, décidez d’y monter des usines. Mais il n’est pas possible de créer là-bas des usines comme chez nous. Il faut créer des usines à hydrogène avec des panneaux solaires. On ne peut faire autrement, car sinon, les clients ne vont pas acheter les produits et les banques n’accorderont pas de prêts si l’usine africaine n’est pas assez verte. S’il n’y a pas d’argent, il n’y aura pas d’usine, ni verte ou ni mauve foncée d’ailleurs. Le passage à l’utilisation de telles technologies est tellement coûteux que les pays dits en voie de développement ne pourront se l’accorder. Cela veut dire que la fracture entre pays riches et pays pauvres va encore s’élargir, fracture entre ceux qui dirigent le monde et ceux qui veulent ne serait-ce que pouvoir s’approcher un peu de la table derrière laquelle sont assis les riches de la planète.

 

Mais le problème avec la Chine n’a pas pour autant disparu. La Chine peut passer aux technologies vertes. Elle a déjà indiqué qu’elle s’y conformerait d’ici 2064.

 

Que va-t-il se passer d’ici 2064 ? Il est pour le moment difficile de le prévoir. On observe que l’on tente de régler de multiples problèmes en même temps, qu’ils soient de nature métaphysique ou bien géopolitique. On assiste ainsi à la transformation du monde parce qu’il n’était pas possible de le contrôler dans son ancienne variante. Ensuite, il est temps d’atteindre les objectifs qui avaient auparavant été fixés. L’individualisme, l’imposition de nouveaux principes moraux. Tout était déjà prêt, tout se mettait déjà peu à peu en place. Mais cette fois, nous sommes passés au stade du choc de la démolition. On fait tout avancer d’un bloc.

 

J’ai lu aujourd’hui des papiers que j’appelle les « Nouvelles depuis l’Enfer ». Je ne peux appeler cela autrement. On reproche à la BBC d’avoir publié un article sur la souffrance morale que connaissent des lesbiennes qu’on a forcé, les pauvres, à coucher avec des transgenres chez qui persistent encore des aspérités masculines. On les a convaincu qu’un zizi avait également un côté sexuel féminin. Les lesbiennes ont donc du en pâtir car elles ont eu peur de refuser et d’être alors jugées politiquement incorrectes. Quoi penser de cette publication ? Comme si, qui plus est, il s’agissait d’un problème essentiel de l’humanité.

 

Maintenant, d’où va provenir l’énergie ? Comment vont pouvoir travailler les personnes qui auront perdu leur emploi avec l’apparition de nouvelles technologies ? Personne ne pense à ces problèmes. Le résultat de tout cela va être très navrant.

 

« Industrialisation, le chemin vers le socialisme »

Photo site kprf.ru

 

Revenons à 1929 ou 1928. De la même façon à l’époque, il y a l’Union soviétique qui propose une nouvelle idéologie, une nouvelle économie. Sa croissance doit cesser, comme aujourd’hui elle doit cesser en Chine, ou encore en Inde ou peut-être quelque part en Afrique. Fomenter des troubles internes ne suffit pas. La lutte au sein du Parti communiste avait mené à l’exil de Trotsky. L’industrialisation se développe, comme la collectivisation, les usines poussent comme des champignons. Si on ne fait rien, dans 10 ou 20 ans, l’Union soviétique aura dépassé le monde capitaliste. À ce moment, les ouvriers en Occident commençaient à se demander s’il ne valait pas mieux faire comme en Union soviétique. Là-bas, tout allait bien, alors qu’en Occident, rien n’allait plus.

 

Il faut donc changer la situation. Il faut organiser une guerre. Donc quelqu’un doit faire cette guerre. Pour cela il faut un leader. Hitler. Ils vont le trouver après un long casting. Ils vont le traîner jusqu’au pouvoir, ils vont lui donner des territoires, des hommes et des ressources. De plus, il ne peut pas être seul à mener la guerre. Il faut des soldats. Il faut que ces soldats veuillent ou soient d’accord pour faire la guerre.

 

En 1928-1929, l’Allemagne va déjà beaucoup mieux. Le dollar américain ne s’échange plus à raison de 4 trillions de Marks. La vie est repartie. Comment faire en sorte qu’ils fassent la guerre. Il faut mettre au point quelque chose qui détruise le marché mondial, l’économie mondiale. C’est ce que l’on fait en 1929. De même aujourd’hui, la crise du coronavirus est faite pour déclencher une crise économique mondiale très sérieuse. Toute une série de modifications des règles est mise en place : la livraison, l’augmentation des prix, la destruction des réseaux mondiaux…

 

Aujourd’hui, on ne trouve même plus de voitures. Il n’y a pas longtemps, j’ai appris que les concessions aux États-Unis rappelaient leurs anciens clients pour leur racheter les voitures qu’elles venaient de leur vendre. Ils avaient besoin de leur voiture car ils ne pouvaient plus en proposer. Les commentaires qui ont suivi ont fait état des mêmes constats dans d’autres régions. Les concessionnaires n’ont plus de voiture à vendre. Si cela continue, ils vont tous devoir fermer. Les gens vont perdre leur emploi.

 

Une crise est une spirale très bien organisée qui monte ou qui descend. La crise que l’on connaît aujourd’hui répète la situation d’avant 1929. Il y a d’abord les difficultés économiques qui sont suivies par l’effondrement, puis par l’appauvrissement, quand les gens cherchent à travailler pour se nourrir. La guerre suit. Nous nous situons aujourd’hui à l’étape qui mène à l’effondrement et la guerre est planifiée.

 

No comment

 

Il faut bien savoir que si la Russie n’est pas poussée à la guerre, aucune guerre ne les intéresse. Tant que nous ne nous dirigeons pas vers la guerre, ils ne la déclencheront pas parce que les Russes doivent obligatoirement y être mêlés. Ainsi beaucoup de choses dépendent de la Russie dans l’avenir à court et moyen termes. Poutine refuse catégoriquement l’invitation à faire la guerre quand bien même on l’y pousse de toutes parts. Mais non ! Il rebat, si vous voulez, les cartes mais ils ne veulent pas jouer.

Il faut s’attendre à un cataclysme économique énorme à l’échelle de la planète. Ils vont ensuite constamment provoquer la guerre ».

 

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Communication diffusée sur YouTube le 01.11.2021, en russe : https://www.youtube.com/watch?v=Pj5le4xSMIs [18.54]

 

La vidéo est coréalisée avec PolitRussia https://politrussia.com (Rouslan Ostachenko) et traduit par Bertrand Hédouin

 

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