Part-âge : le nouvel aliment-terre ou aliment-aire - Par Mimi et Damien

(en écho à la vidéo 9 de Graulhet)

 

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La vidéo 9 de Graulhet n’est pas encore publiée quand nous écrivions au sujet de la néophobie alimentaire. Voici notre réflexion sur ce sujet mis en exergue par Gabrielle :

 

 

1) Bas-âge et curieuse ingérence (néophobie alimentaire).

 

Voici un terme plutôt simple à comprendre néo = nouveau et phobie = peur, donc peur du nouvel aliment-aire.

Ce terme est censé expliquer pourquoi un jeune enfant refuse toute nouveauté alimentaire. Alors qu’il doit naturellement constituer sa bibliothèque de références de goûts encore inexistante, il trouve dans ce comportement de refus un moyen de s’opposer à ses parents et donc au patriarcat. Quoi de mieux comme situation pour nous les parents pour appliquer la connaissance et lâcher prise !

Pourquoi notre enfant refuse t’elle le nouvel aliment-aire ? Gabrielle et les enfants en général se laissent aller à leur curiosité naturelle mais dans ce cas celle-ci est étouffée par l’emprise du programme contrôlant des parents souhaitant être de bons parents parfaits. Nous avons remarqué que dès que l’on impose, Gabrielle s’oppose. On comprend qu’amener l’information est notre rôle principal.

 

La néophobie nous concerne donc nous (MimiDam) qui par peur primaire de mal nourrir ou pas nourrir suffisamment notre enfant, on vient créer ou plutôt partager des peurs d’insécurité avec Gabrielle, renforçant ainsi un violent comportement d’émancipation de sa part. En réalité nous comprenons que seule la curiosité est guide et que dès qu’elle n’est plus respectée, car elle n’est pas identique à la nôtre, alors il y a ingérence.

 

Nous remercions donc Gabrielle pour son comportement qui nous a poussés à comprendre que même s’agissant d’un enfant en bas-âge, où l’on pourrait croire que seule notre compréhension de son environnement prime et que c’est à nous parents de décider à sa place, cela cache en réalité notre peur d’être guidé par notre propre curiosité qui nous oblige donc à ingérer dans le bon déroulement de celle des autres. On a peur du nouvel aliment-terre ou de la nouvelle terre qui va nous nourrir.

 

Nous cherchons maintenant nous concernant quelle curiosité est bloquée par une imposition du patriarcat. On comprend vite qu’il s’agit de pôle emploi nous obligeant à « gagner notre vie » et ainsi faire ingérence dans le bon déroulement de notre curiosité à ETRE sans conditions.

 

Nous avons donc commencé à cesser d’imposer telle ou telle nourriture à Gabrielle et ses oppositions se sont donc arrêtées cependant elle se nourrissait toujours que de fromage.

Quelques temps plus tard nous constations que Gabrielle s’intéressait à ce que nous mangions et nous posait des questions sur ce qu’étaient ces aliments ?

Et peu à peu elle se mit à manger autre chose que du fromage et sans effort de notre part, tout était équilibré. Quant à nous, pôle emploi nous a vite lâché la grappe et nous vivons cet état de liberté sans objectifs ni but si ce n’est celui d’œuvrer en SDA.

Nous allions envoyer ce texte lorsque la vidéo 9 de Graulhet fut publiée et le sujet du repas part-âgé nous interpella. Cela nous invitait à partager notre réflexion sur ce sujet.

 

 

2) Partager un re-pas ou pas ?

 

Nous avons senti un canal de prédation dans le débat d’être prêt ou pas au partage du repas. Et cela continue chez nous derrière notre ordinateur. En effet une tension se fait sentir comme à chaque fois qu’il s’agit de mettre en lumière une croyance très ancrée. Manger ensemble serait le symbole du vrai partage et donc celui d’une famille équilibrée. Notre honnêteté envers nous-même et notre compréhension de la voie SDA, nous pousse à constater que quand on man-ge ou mens-je on ne part-âge pas.

En effet comme l’a indiqué Jenaël dans la vidéo 9 de Graulhet en parlant de ces conférence faites autour d’un repas où il est facile de constater qu’il n’y a aucun part-âges si ce n’est celui du prédateur avec son prédaté. Pour nous, manger implique d’être axé corps-âme-esprit afin de nourrir ces trois composantes. Nous remarquons que ce n’est pas chose aisée à deux ou même seul alors en groupe c’est de suite très compliqué, pour ne pas dire impossible et nous constatons que l’on renforce plutôt le prédateur. On peut donc part-âger ou échanger des informations ou des aliments, cependant les assimiler est un processus qui se fait seul.

 

Manger ensemble pour part-âger est en réalité une récupération SDS (limitante) d’un processus naturel harmonieux (SDA) qui consiste à part-âger des informations et ensuite les assimiler. Nous disons donc que mélanger assimilation et part-âge est une technique du corpus prédateur SDS pour nous empêcher de part-âger et également d’assimiler.

 

 

3) Conclusion de la néophobie et du part-âge aliment-terre ou la peur du nouveau part-âge de l’aliment-terre.

 

Le comportement de Gabrielle envers nous au sujet du nouvel aliment-terre était une partie de ce que nous devions comprendre. A savoir la prise de conscience, de notre ingérence alors inconsciente jusque-là dans l’alimentation de Gabrielle, nous menant une fois intégrée à l’acceptation en confiance du nouvel aliment-terre. L’autre partie est bien celle de la question du part-âge de ce nouvel aliment-terre.

 

Notre supra-conscience nous a donc invité à regarder en face cette croyance que manger ensemble c’est partager. Nous avons donc mis des mots sur ce que nous ressentions depuis très longtemps et pouvons aujourd’hui ressentir une libération.

On a compris que tout ce qui concerne le vital au sens où l’on doit y mettre notre conscience se fait seul à seul. En effet même si respirer est vital, cela se fait inconsciemment et nous permet donc de mettre notre conscience à l’écoute d’autres informations, alors que manger implique une action consciente de notre part où il est alors impossible de se concentrer à d’autres informations.

De plus et selon notre vision, manger est un acte vital et intime comme faire ses besoins ou encore dormir et cela ne peut se faire en groupe.

 

Damien & Mimi (cénacle - dépt 11)