Les versets de l'Apocalypse de Jean qui figurent dans le chapitre 13, versets 11-18, livrent une énigmatique parole concernant la " Bête et son nombre ", qui n’a de cesse depuis d’enfiévrer les esprits des chercheurs de vérité :
« Et il lui fut donné d’animer l’image de la bête, afin que l’image de la bête parlât, et qu’elle fît que tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la bête fussent tués. Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête. Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six ».
Nous pouvons y voir comme certains la marque corruptrice des médias, tout particulièrement la télévision, ou celle de l’argent et de sa traduction électronique – la carte à puce bancaire –, avec pour tous deux leur gravure en cours dans le corps humain sous forme RFID (radio frequency identification). Ce n’est pas faux dans l’esprit, mais l’explication est toute autre, correspondant à la réalité de l’époque du prophète.
La structure du temps linéaire que nous connaissons a été construite par les " magiciens " babyloniens, la prêtrise dévoyée au service des élites oppressantes. Autrement dit, elle est le filet de la matrice falsifiée, celui d’un espace-temps limité pour empêcher l’être humain d’évoluer par sa conscience. " 666 " est le code établissant le lien avec le temps, ce monstre qui nous envahit, oppresse et dévore.
Sa construction à Babylone s’établit sur l’architecture d’une journée divisée en 24 heures (soit 6 en numérologie), 1 heure à 60 minutes, et 1 minute à 60 secondes. Celles-ci sont le point générateur de la construction, étant basées sur les rythmes cardiaques humains observés pendant une phase de repos. Ainsi le système pervers patriarcal (" père-vers "), en partant du rythme naturel de l’être humain en phase de repos (méditation, sommeil), et par là-même de son accès au temps fractal (absolu), l’a enfermé dans un temps figé, cadenassé, contenu, propre à une structuration d’oppression.
Ce code 666 a permis l’inversion du temps du matriarcat – le temps éphémère - pour le temps du patriarcat, sa forme figée.
C’est le temps de Satan – " C(el)à (est) temps " -, le temps de l’ego-mental, qui dans le monde à l’envers – le " démon " - fige les choses. C’est le temps de l’heure, du " leurre ", celui du mirage de l’Âme dans une matière qui la cadenasse, l’empêchant par sa structuration de s’exprimer. C’est lui qui retient le dragon prisonnier en chacun, l’empêchant de se libérer sauf transcendance échappatoire.
C’est ainsi que s’est élaboré par les élites du triangle le contrôle des humains, les conduisant par ce temps figé à nourrir la matrice par l’esclavagisme psychique exercé.
Ce n’est qu’en s’échappant du diktat du temps de la matrice, en s’extirpant de son espace-temps limité, en ouvrant les portes de l’espace-temps pour plonger dans le grand champ d’information de l’univers – l’éther, le ki, le chi –, que l’être humain peut gagner le grand secret caché à sa connaissance, l’immortalité. C’est ce qu’enseignent les mythes de Prométhée (grec) et de Lucifer (latin), une fois percée la clé codée de leur enseignement.
Pascal N (inscrit au cénacle - dépt 92)
Auteur du site : transmutatis.fr
Écrire commentaire