12 - Petit rat-trapage sur l’attachement en tous genres & Notions de base en électricité : Le potentiel caché d’un court-circuit - par Eliane G

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Trois éléments de contexte

 

A la grande joie de mon prédateur, je gamberge toujours sur cette question du master à Montpellier pour lequel poser ou non ma candidature. Impossible de m’y mettre, je ne rédige rien, paralysée par la peur qu’ils m’acceptent et celle qu’ils ne m’acceptent pas ! Et surtout : la peur de toutes les implications de ces deux scénari.

 

Le côté gauche (féminin) de mon visage est frappé d’une “malédiction”.

L’arcade, l’oreille par deux fois, et enfin la narine sont déformés par un énoorme bouton hyper douloureux. Je me regarde et pense à Elephant Man... ce film m’avait vachement marquée... comme lui, j’ai le sentiment de ne pouvoir être qui je suis au grand jour. Puisque je ne fitte pas avec le monde, les boutons sont un rempart, une raison pour rester à l’écart, me cacher. (dixit dico de J.Martel)

 

Depuis ce qui fut pour moi un déclencheur : la partie 5 de la vidéo partage avec Gégé et Nina, je continue de voir des rituels et de l’esclavage sexuel partout ! 

Dans mon témoignage précédent, je racontais que X. le prédateur sexuel, voulait que je lui serve de “chauffeuse”, j’ai accepté. Sur place lors de la réunion, chacune des interventions de X. faisait référence au sexe, et ce, de manière à peine détournée. Cela nous a mises, Nina et moi, très mal à l’aise et a confirmé nos ressentis.

 

Des fissures et de l’eau

 

24 novembre. 1H du matin, tranquillement en train de lire dans mon lit, j’entends un bruit, lève les yeux et constate : de l’eau brunâtre s’écoule du plafond. La vision est celle d'une plaie ouverte dont s’écoulerait du sang, ruinant au passage les feuilles qui sont accrochées sur le mur depuis trop longtemps, et qui décrivent mon “plan de carrière”, vestige de mes croyances et petits rituels New Age. 

Pourquoi diable ne me suis-je pas encore débarrassée de ces feuilles ? C’est tellement révélateur...! Ma programmation New Age est encore bien implantée malgré ce que je peux en penser.

 

Le lendemain dans ma boîte aux lettres, je trouve à nouveau le tome 2 de l’Onde, “Hackers d’âmes” ! Amazon, la guerrière en moi, me somme ainsi de redoubler d’attention face aux pirates ! Me voilà (re)prévenue !

 

Des liens en veux-tu en voilà

 

Je suis censée aller à deux fêtes d’anniversaire et décide de ne pas m’y rendre. Je sais que l’annoncer va me demander de la force car ce sont deux filles à qui je suis relativement attachée, des gens qu’on appelle “des amies” (jugez vous-même du paradoxe voire de l’absurdité de cette phrase !).

Comme je l’avais prévu, les prédateurs de mes “amies” font leur job, me prouvant à quel point j’ai raison d’annuler !

In fine : appliquer la Connaissance fut difficile mais je suis soulagée de ne pas m’être livrée en pâture à la prédation, ô combien présente lors de ces rituels. 

 

Le lendemain, “il me prend” (l’expression souligne bien que je ne sais pas qui est aux commandes) de vouloir faire du tri dans mes papiers et balancer ce dont je n’ai plus aucune utilité. Il s’agit majoritairement de contrats conservés jusqu’ici parce que la loi l’exigeait, mais aujourd’hui, tout est numérisé. 

Je tombe alors sur quelques chouettes souvenirs qui me posent une vraie question bien dérangeante : ai-je la force de m’en séparer ? et sinon, pourquoi ? Pourquoi “Je veux bien jeter ça mais pas ça !” Qui fixe la “limite” ?

Je me rappelle d’une conversation avec ma mère, atteinte de syllogomanie légère c’est-à-dire d’un goût immodéré pour l’accumulation.

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/03/21/20096-quand-accumuler-choses-devient-pathologique

 

Quand je lui demandais pourquoi elle ne voulait pas jeter telle ou telle chose, elle me répondait en s’énervant : “Parce que j’y tiens !!”. Elle (son prédateur) refusait catégoriquement de chercher plus loin. 

 

Dans l’article précité voilà ce que je lis : “Etre attaché à certains objets, c’est normal. Mais avoir du mal à jeter quoi que ce soit peut relever de la maladie mentale.”

 

Désinformation. Derrière c’est encore et toujours la prédation, et, l’attachement étant un programme implanté, il n’y a rien de “normal” là-dedans !

Regardons les Hommes vrais, les Aborigènes, la première chose qu’ils firent quand ils emmenèrent Marlo Morgan fut de la déposséder de TOUT.

 

Ainsi, sous couvert de m’alléger un peu et donc de bien faire (feng shui style), je garde et renforce mon attachement à certains objets chargés émotionnellement, me lovant dans une nostalgie à deux balles qui m’empêche de me poser les vraies questions (celles que j’aborde ci-dessus) ! 

Je ne me rends compte de rien. La manipulation est vraiment d’une subtilité au top, pour pas changer ! 

 

Comme pour me confirmer “ce dans quoi je suis”, je rêve qu’un vieux monsieur m’offre une grosse bague-horloge en diamant. Je suis à Damas et je la cache car j’ai peur de me la faire dérober. 

Ce cadeau est une prison. Car en effet, ce que je possède, me possède.

 

28 novembre. Les situations liées aux contrats et les alertes émotionnelles se multiplient dans ma bulle de perception. Ces chaînes en tous genres (amies, famille, objets, croyances..) me vampirisent de plus en plus.

Tous ces bugs, quiproquos, maux de ventre font office d’indicateurs tout droit venus de mon enje pour que j’ouvre les yeux sur la prise énergétique d’une part et sur mes PEURS d’autres part.

 

Eli, admets-le, ta vie est encore remplie de contrats et de liens ici et là, à tous les étages !!!! Alors pour répondre à ta question de la dernière fois : non, tu n’as pas encore sauté !! 

D’ailleurs, preuve supplémentaire de toute la peur qui t’habite encore : tu n’arrives pas à rédiger ta candidature pour Montpellier par crainte d’avoir vraiment à y aller !! Ou d’être refusée et d’avoir à prendre l’entière responsabilité d’un nouveau CHOIX !

 

Comme à chaque témoignage, je me prends une claque. 

Moi qui pensais être, allée, plus ou moins libre... tu parles! Quelle naïveté de ma part ! Quelle suffisance, arrogance, je ne sais pas quel mot employer !

 

Ecrire et partager ses prises de conscience…. D’un côté cela permet de grandir et de faire des bonds de géants, et d’un autre cela comporte le risque, en tous cas pour ma part, de se rendormir aussi vite, du fait d’avoir une espèce de satisfaction, comme si on y était arrivé. Sauf que ce n’est jamais fini et que la vigilance ne peut jamais être relâchée, que du contraire, puisque le prédateur, en plus de sa récupération via l’ego (chose développée par Galline dans Partie 3 : Retard, justification…), devient de plus en plus subtile dans ses manigances. 

 

Si je tourne de l’œil càd si je “perds conscience” une seconde, la prédation en profite et “me la fait à l’envers”. Elle enseigne et elle est nécessaire pour apprendre, elle me le prouve encore ici, mais seulement à condition que je veuille bien faire l’effort de remettre les choses “à l’endroit” ! 

Je suis impressionnée par le niveau d’exigence qu’il faut avoir envers ce travail de Guerrier, afin que le prédateur soit un réel allié. Waw.

 

29 novembre, je fais un rêve : On est dans un vaisseau et on atterri sur l’eau. Je demande si la mer c’est la terre, et on me dit que oui. On enlève nos espèce de bottes d’équitation, ce qui prend pas mal de temps.

Je fais ce rêve pil poil le jour où sort la vidéo partie 6 des Leo dans laquelle Jenaël parle d’un vaisseau et fait le parallèle avec l’Arche de Noé. Voilà une synchronicité encourageante !

 

Mon interprétation au sujet des bottes : Je me dis que ce sont celles des Chevaliers que nous sommes, et que, les enlever prend du temps parce que nous les avons eues aux pieds pendant looongtemps ces bottes ! car le chemin fut trèèès long ! J’rigole…

 

La clé pour se libérer : toujours la même !

 

Je tombe sur une émission sur Tyke, une éléphante qui a passé sa vie a travailler pour un cirque mais qui ne s’est jamais laisser “programmer”. Elle est morte assassinée dans les rues de Hawaï après avoir tué son dresseur en plein spectacle. Après 20 années de torture, enchaînée 22 heures sur 24, elle a dit stop. Cette histoire me retourne le ventre. Je pleure comme une folle, pas par rapport à la souffrance animale mais parce que Tyke c’est nous !

Au-dessus et autour de nous : un ensemble de programmeurs, des dresseurs qui, comme expliqué dans l’émission, insufflent la peur. “Tant que les éléphants ont peur, ils ne nous feront rien”. Des esclaves que nous sommes !! Et nous aussi nous bossons pour un putain de cirque !!

 

Sauf que Tyke pèse 5 tonnes et que si elle décide de partir, elle part ! Je me dis : il faut au moins que j’accumule 5 tonnes de Connaissance actée et alors là, ciao la compagnie ! 

 

Puis je regarde un film au titre évocateur : “Le serrurier”. L’histoire d’un mec qui, à chaque fois qu’il ouvre une porte, délivre un message qu’il reçoit par télépathie. Ses messages, criants de vérité, dérangent les personnes concernées, car évidemment comme d’habitude : les gens ne veulent pas voir la Vérité. Moi mon message aurait été “ Tu crois que ça y’est petite, mais tu rêêêêêves !”

Et enfin pour terminer en beauté, il m’est offert de revoir “Matrix Reloaded” dans lequel, tous protègent l’exilé, le “maître des clés”…

Tout ça pour dire et redire : La clé pour enlever mes chaînes et me sauver de la matrice-esclavagiste 3D : Acquérir 5 tonnes de Connaissance, avoir peur mais sauter quand-même !

 

30 novembre : Candidature envoyée ! 

ET : dans ma chambre, à quelques centimètres de la fissure précédente : rebelotte ! Cette fois je regarde un peu sur le net, et je vois qu’on appelle ces fissures des lézardes. Des lézards au-dessus de ma tête !? bah oui, en 4D. Dans ma tête, ça fait : “ Vous-avez-un-nouveau-message. Reçu-le-30-novembre-à-minuit-15” : la prédation a un message pour moi !

Ok. Décision suivante : sous l’impulsion des lézard(e)s, je quitte cette chambre et m’installe dans l’autre. Durant le “déménagement”, j’ouvre une caisse remplie de photos de mon enfance, ma famille, mes amis… et je fais une “rechute” dans l’attachement, l’émotionnel…je me branche plus ou moins inconsciemment à un circuit SDS, comme une junkie en manque qui s’accroche à ses liens, à ses proches parce qu’elle a la trouille ! 

Les lézards ont trouvé une brèche et encore une fois, c’était celle rendue possible par le programme “attachement”, le parfait canal. 

 

L’image de Nina est particulièrement claire à ce sujet : comment voulez-vous sauter avec toutes ces cordes qui vous tiennent de partout ?

Puis, je tombe sur Batman, “Dark Knight Rises”, cette scène est magnifique d’enseignement : 

Bruce tente à maintes reprises d’escalader le mur du puit dans lequel il est prisonnier. A chaque fois, sécurisé par une corde, il échoue. Ce n’est que quand il s’élance à l’assau du mur sans corde c’est-à-dire sans protection et en acceptant d’avoir peur, qu’il la surpasse et parvient à sortir du puit. 

 

Le court circuit et la petite fille 

 

2 décembre. Je rentre de mes cours vers 18h, fatiguée, et je dois remplacer 2 ampoules. “Un jeu d’enfant”, vite fait bien fait me dis-je !

Au lieu de ça, ça chipote. Ca ne fonctionne pas. Je me retrouve dans le noir sans mauvais jeu de mot. Je m’acharne, fais des allers-retours entre en haut et en bas, testant les ampoules sur toutes les lampes. 

Dans ma chambre, vlatipa que je tombe nez à nez avec, paralysée dans un coin, une petite souris ! On se regarde, surprises, et je finis par m’enfuir la première, refermant la porte derrière moi. Le choc ! C’est la première fois que j’ai une souris chez moi, et ça ne me plait pas du tout. Réflexe : j’appelle ma mère au secours mais elle ne répond pas !!

En plus, je réalise que la chaudière non plus ne fonctionne plus ! On se les gèle.

Et, pour couronner le tout, les Leos reportent notre rdv parce que la météo est infecte et les routes impraticables.

 

La fatigue + le froid + l’obscurité + la souris + le sentiment d’abandon et de frustration, ça fait trop, je sens bien qu’il est en train de se passer quelque chose !

=> Je bugge devant l’écran de l’ordi, et je bascule en fait ! Les larmes montent, je suis au bord du craquage ou pétage de plombs… mon téléphone sonne, c’est ma mère qui vient à la rescousse. 

 

Quand nous raccrochons, je me sens stupide de l’avoir appelée... Je me dévalorise : Force est de constater que je suis loin d’être prête pour ce qui nous attend en ces temps de grands bouleversements planétaires ! Je ne gère rien du tout ! Un peu d’obscurité, de froid et un petit rongeur qui s’invite et bim, l’émotionnel s’enclenche, m’empêchant de rester alignée, de réfléchir et de fonctionner toute seule ! Quel triste constat !

 

Mais autre chose s’est passée, je revois la scène avec du recul 2 jours plus tard : mon téléphone sonne, c’est ma mère, et la partie de moi qui décroche est une petite fille. 

Ma mère me dit : “Ce sont sûrement les plombs qui ont sauté et pour la petite souris, ce n’est pas grave du tout Eli enfin !” C’est vrai, ma réaction est disproportionnée. 

Ma mère rajoute : “Fais comme Liam (Liam est mon neveu de 3 ans) : Quand il a peur du chat, il se dit “mais oui, il est gentil le chat” et il se convainc de ne pas avoir peur” 

 

C’est ça ! Je suis une enfant, j’ai froid, il fait noir, je suis seule, il y a une souris qui se ballade et j’ai super peur ! Sur le moment même je ne remarque pas que je suis altérée, que je vis l’interpénétration de deux lignes temporelles.

 

Quelques instants plus tard, je remets le courant. La lumière et la voix rassurante de ma mère me font “revenir” ici et maintenant. L’enfant apeurée privée de contrôle sur les choses qui l’entourent laisse la place à Eliane, et je retrouve la capacité de réfléchir et de fonctionner normalement. 

La nuit venue cependant, je dors mal, j’ai toujours peur, comme “traumatisée” et je ne m’explique pas pourquoi. Je me barricade dans ma chambre. 

 

Cette nuit-là, je rêve que je hurle sur ma mère tout en la frappant et en lui expliquant ce qu’est la voie SDA !! Et puis dans un autre rêve j’entends “On est les 2 polarités !”.

 

Je me lève et j’ai envie de comprendre. Pourquoi les plombs avaient-ils sauté ? Quand je lis la définition du “court circuit” et que je la relie au contexte de ces derniers jours, alors je comprends.

“Connexion entre deux points d’un circuit qui ont des potentiels différents”. Autrement dit, à force de donner dans l’attachement à des personnes sur la voie SDS, ne se remettant pas en question, je vais me retrouver dans la merde ! Car ce comportement renforce ma polarité SDS.

Ce qui me ramène à l’extrait de ”la Prophétie des Andes” qui m’a fort marquée et qui disait, je paraphrase : “Restez alignés ! Sans quoi c’est foutu” (dans la partie 6 du partage avec Gégé et Nina).

 

Suite de la définition : Conséquence d’un court circuit = interruption du courant càd bug càd dans mon cas, obscurité, froid et peur qui me plongent dans un état émotionnel me permettant de contacter mon alter sur une autre ligne temporelle.

 

A ce sujet dans le Leo Dico :

“(..) Cette réunification (avec l’alter) peut être provoquée par la traversée de profonds malaises ou de peurs. Une maladie par exemple peut nous pousser à contacter d’autres lignes temporelles afin d’entrer en contact avec cette partie de nous-mêmes en pleine détresse”. https://www.reseauleo.com/principe-feminin-masculin-et-fractales-d%27âme/

 

Quand j’appelle ma mère dans un réflexe de survie et lui soutire son énergie, je ne suis pas en adéquation avec la voie SDA. Néanmoins, c’est ce comportement SDS qui me permet de comprendre/voir que c’est l’alter qui est là, qui a peur et qui appelle au secours.

Ce comportement SDS piloté par mon prédateur ou par le prédateur de la petite fille (?) a été nécessaire à ma prise de conscience ultérieure. 

 

La prédation à quelque niveau qu’elle fut, a bel et bien été mon alliée sur ce coup-là. Me faisant contacter ma mère, elle-même me délivrant l’information nécessaire à savoir : les plombs avaient sauté et “fais comme Liam !”

Et toute cette orchestration qui demande une “collaboration” entre SDS et SDA, est le fait de ma Guidance, mon enje.

 

Par ailleurs, me rappeler que je suis SDS en cheminement SDA est simplement me rappeler LA VERITE ! Si j’étais SDA, comme mon prédateur veut parfois me laisser croire pour m’endormir, je ne serais pas ici dans cette école-prison-matrice de 3ème densité n’est-ce pas ?!

Smile !

 

La souris symbolise ici le prédateur, un locataire qui joue à cache-cache et sort de préférence lorsqu’il fait noir. Il se glisse alors insidieusement jusque dans ma chambre ! Ce squatteur, que j’ai quelque part consenti à laisser rentrer, peut se multiplier (on connaît la fertilité des souris !) à l’image de l’agent Smith dans Matrix Reloaded ! 

Il semble avoir plusieurs visages : tantôt c’est une souris, tantôt un prédateur sexuel, tantôt mon prédateur attitré en 4D, cela dépend de la ligne temporelle sur laquelle on se place, du niveau de lecture ou de la paire de lunette que l’on emploie, car au fond ce sont tous des Mr Smith et ils sont grandement utiles à mon chemin d’évolution ici-bas.

 

Dans la symbolique de la souris, je lis que son message est “Sois consciente de ton comportement”. Evidemment, ça résonne : consciente quand je nourris l’attachement, consciente quand un alter se déclare, consciente quand je sers autrui ou quand je me sers moi/la prédation.

 

La planque de la souris ? Sous l’évier, près de l’eau. C’est donc bien “par l’émotionnel” que le petit prédateur est entré si je peux dire... et il vit, se nourrit grâce à moi et fait sa vie en parallèle dans des réseaux, faux murs et faux plafonds, dans l’ombre. On ne se rend nullement compte de son existence jusqu’à ce qu’on soit prêt à le voir en définitive, car il a toujours été là ! 

 

Pareil pour les lézard(e)s : c’est bien de l’eau qui s’infiltrait. Comme si, vu mon enlisement dans l’émotionnel, des fissures s’étaient créées en moi, et qu’elles allaient causer ma perte, l’écroulement de tout un mur ! 

A un autre niveau, c’était de l’eau et je voyais du sang : la plaie de mon alter peut-être. 

 

4 décembre. Mon objectif : m’armer. Je sors acheter des graines empoisonnées pour tuer l’envahisseur. A l’heure où j’écris, la souris n’y a toujours pas touché et je ne l’ai pas revue dans les parages..

En rentrant de cette course donc, je reçois un message de X., quelqu’un que j’avais perdu de vue. 

D’abord, il porte le même prénom que mon collègue-prédateur sexuel de mon témoignage précédent.

Ensuite, l’objet de son message est de savoir si ça m’intéresse de faire un effeuillage (strip-tease) pour une soirée ! C’est-à-dire reprendre mes activités d’esclave sexuelle, appelons un chat un chat.

Enfin, il écrit dans son texto : “Tu souris toujours autant ?”. 

Je reste scotchée.

Alertée émotionnellement par ce que je lis, mon alter abusée se présente et décline la proposition de cet alter-prédateur.

Non, ça ne me dit plus rien de jouer l’esclave sexuelle. Ce à quoi il répond : “Zut alors !” puis : “Be happy ! ” 

 

Alors ça n’a l’air de rien mais moi je lis : “Sois joyeuse!” Et je ne peux décemment pas m’empêcher d’y voir un clin d’oeil de la part de son alter-prédateur à la fille de joie que je suis sur un autre plan. 

Ce qui explique pourquoi dans ce plan-ci, j’ai dansé dévêtue dans des clubs et ai pratiqué l’effeuillage sans me poser la moindre question, avec un “grand naturel”. Et, ce qui explique aussi pourquoi la partie gauche de mon visage, donc féminine, cherche à se cacher, rempli de honte je suppose. 

 

6 décembre. Je continue à libérer ces mémoires d’esclave sexuelle lorsque devant “Dolores Claiborne”, je suis prise de spasmes et de pleurs. Ce film relate l’histoire d’une mère qui tue son mari pour protéger sa fille, abusée sexuellement par ce dernier. 

Quand elle le tue, je suis tellement contente... je peux pas vous dire à quel point je suis contente... et je ne sais pas quoi en penser, mais c’est comme ça, je pleure et je suis heureuse qu’il soit mort. Mon alter, c’est mon alter ce “je”.

 

A bientôt, 

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