Problème d’alignement / en décalage - par Camille/Aenisuroma

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(Démarré le 04/07/18)

 

Cette fois je me lance. Après bien des hésitations et reports sous prétexte de manque de temps et surtout de « je ne suis pas prêt, j’ai encore tellement de documents à lire et visionner », je sens que mon dos me crie désormais de m’aligner et partager autant que possible mes expériences sur le réseau.

 

Difficile de savoir par où commencer… cela risque de paraitre un peu brouillon, mais il faut bien démarrer par un bout, et se présenter un minimum. J’espère juste que ce partage apportera sa pierre (son grain ?) à l’édifice.

 

Cela fait maintenant 3 mois environ que je me retrouve régulièrement avec le bassin décalé, malgré des passages par l‘osteo ou microkine, se traduisant par le haut du corps qui penche à gauche (et de sacrées douleurs bien entendu). La douleur est surtout du côté droit, donc le rationnel, scientifique, masculin. Un masculin qui serait rejeté ou trop peu présent, qui ferait pencher la balance vers l’émotionnel, l’affectif, mon côté féminin ? Ou est-ce au contraire un appel à me concentrer sur le côté gauche ? Ce qui est sûr, c’est que j’ai dit à ma conjointe « je me suis fait mal au dos »… la réponse est certainement à trouver en moi.

 

Mon prénom, Camille, plutôt rare pour un homme de nos jours, constitue pourtant un bon entrainement et un réveil sonnant régulièrement pour reconnaitre mon côté féminin. Je reçois en effet probablement au moins une fois par semaine un courrier ou email dans lequel on m’assimile à une fille. A vrai dire, même Sand et Jenael y ont contribué, en copiant une question que j’avais posée : Question 109 – le mot « céto-adapté » que j’avais correctement accordé dans mon commentaire aux « informations complémentaires sur le traitement à l’iode », s’est vu ajouté un « e » à la fin entre sa retranscription sur le site en tant que Question 109. Et même la sécurité sociale, m’a une fois envoyé un courrier débutant par Madame, pourtant avec un courrier portant bien mon numéro commençant par un 1.

 

A noter que dernièrement, c’est ma fille, bientôt âgée de 2 ans, qui me rappelle cette ambivalence en m’appelant de temps à autre Mapa ou Pama avant de se reprendre pour dire Papa. Bref, il semble y avoir un vrai sujet de reconnexion féminin-masculin en cours chez moi.

 

J’avoue avoir du mal à identifier si cela indique que c’est justement mon côté féminin qui transparait le plus, ou que je dois au contraire m’y reconnecter. Je n’ai pas l’impression d’être spécialement féminin ou masculin à vrai dire. J’ai une attirance naturelle marquée pour les femmes, mais ai toujours eu du mal à m’intégrer dans les groupes masculins, la plupart de leurs discussions ne m’ayant jamais vraiment intéressées, ou étant rapidement méfiant à l’égard de certains individus. Non pas que je n’ai pas d’amis masculins, j’en ai quelques-uns, mais ils ont tous je pense une certaine sensibilité émotionnelle qu’on ne trouve pas chez tous les hommes, mais beaucoup plus systématiquement chez les femmes. Il s’agit donc plus vraisemblablement pour moi d’un besoin d’acceptation du côté masculin.

 

 

Histoires dos…

 

Les problèmes de dos ne sont pas nouveaux chez moi (ni dans ma famille ; histoire d’ADN a priori), car je suis sujet à des crises lombaires depuis plus de 15 ans maintenant (j’en ai bientôt 38), et ai toujours eu des douleurs plus ou moins marquées ; a priori du fait d’une trop grande rigidité des muscles des jambes (une faute de frappe m’a fait écrire « jambres »…ce cher wiki m’informe que Jambrès était un sorcier de la cour de Pharaon qui se serait opposé à Moïse et Aaron venus exigés la libération de leur peuple…)… donc opposition, rigidité, blocage du côté féminin et opposition à la libération… mais ces blocages de dos, en particulier depuis l’année 2014-2015 durant laquelle je suis passé d’un blocage sévère tous les 2-3 ans auparavant, à 3 crises dans une même année, m’ont poussé à m’interroger et me remettre sur le chemin de la connaissance et de la libération. En voyage pour 1 an, j’avais embarqué dans ma liseuse le livre de Jacques Gérard Vésone, en attente de lecture depuis probablement 2 ans déjà dans mon ordinateur. Ce n’est qu’une fois bloqué, forcé à rester allongé sur un lit d’hôpital indien pendant 1 semaine, que j’ai ouvert ce livre édifiant, que j’avais glané sur le Net en cherchant des informations sur Nicolas Tesla (une information mineure dans cet ouvrage… comme quoi effectivement les approches SDS comme la technologie ou le New Age sont dangereuses si l’on s’y noie, mais sont aussi là pour laisser des signaux et nous attirer à proximité de chemins menant à la voie SDA).

 

Non pas que je n’ai jamais été sensibilisé à « l’étrange » auparavant, car dès tout petit j’ai eu de nombreux signaux pour m’avertir et me faire remarquer qu’une autre réalité se cache derrière le monde des apparences (j’y reviens plus bas), mais cela faisait plusieurs années que je ne trouvai plus vraiment de quoi alimenter cette curiosité (à l’époque c’était plus une curiosité qu’un besoin organique/vital). Mes lectures précédentes avaient de fait été essentiellement portées par le « hasard », que je trouvais alors déjà fort bien adapté, et quelque chose d’ordre intuitif m’a toujours tenu éloigné des pratiques/tendances New Age (peut-être aurais-je eu qq chose à expérimenter malgré tout… à moins qu’un de mes alter l’ai déjà fait et m’ait fait ressentir le danger qu’il représente tant qu’on n’a pas assez de connaissances objectives… d’ailleurs, parler d’alter me fait repenser au fait que le livre MK d’A. Lebreton traine chez moi depuis plusieurs mois déjà malgré son intérêt certain… encore un livre à lire). (Note : j’ai finalement débuté la lecture du livre peu de temps après, et terminé mi-août).

 

 

…histoire bio

 

Cela va peut-être paraitre long et inintéressant pour la plupart des lecteurs, mais je pense que cette récapitulation de mon cheminement est importante, au moins pour moi, pour rassembler les pièces et intégrer les expériences vécues… j’espère qu’elle contribuera à apporter des informations / miroirs à d’autres personnes.

 

Un accident de noyade à 6 mois environ (resté incompris pour ma mère jusqu’à aujourd’hui, car improbable a priori) m’a amené à passer un séjour à l’hôpital. Ce n’est que récemment (il y a qqs années) que j’ai compris n’avoir eu que quelques mois lors de cet accident. Je me souvenais pourtant de la chambre d’hôpital, être assis dans mon lit à barreau, à regarder un livre avec des animaux qu’on m’avait apporté (animaux de la jungle… avec des lions !), et, surtout, discuter ou devrais-je dire communiquer avec un autre enfant hospitalisé dans la même chambre (cette description de la disposition de la chambre et la présence de l’enfant m’a été confirmée assez récemment). Ce qui me fait penser que les enfants sont effectivement en mesure de communiquer entre eux autrement qu’avec la parole, finalement très limitante/handicapante et source de mensonge comme l’explique si bien Marlo Morgan dans son magnifique livre Message des hommes vrais au monde mutant (ce livre m’a d’ailleurs ému à un point rarement ressenti, et fait sortir de nombreuses larmes… un grand merci à Hélène et Sand d’en avoir parlé, ce fut une lecture juste extraordinaire). J’ai par ailleurs déjà eu l’impression, au moins une fois de manière quasi certaine, que ma fille communiquait de cette façon avec d’autres enfants. Bref, pas de séquelle physique apparente, mais vraisemblablement une 1ère brèche dans ma psyché. Par ailleurs, à la lecture de l’histoire de Jenael (puis du livre MK), je me suis demandé s’il n’y avait pas eu à cette occasion un phénomène de walkin me concernant.

 

Vers l’âge de 6 ans, j’ai vécu une nuit d’enfer à entendre des bruits de pas d’une personne boitant avec une jambe de bois, tournant en rond dans la salle attenante à celle où j’étais censé dormir. D’en avoir parlé des années après avec mes parents m’a confirmé de la réalité de ces sons. Y avait-il une présence ou étaient-ce des choses imprimées dans les matériaux de la maison, c’est une autre question, mais il est établi que mes parents étaient eux-mêmes terrorisés d’entendre régulièrement des pas de ce type monter les escaliers, se rendre dans la chambre de moi et ma sœur, et redescendre. Ils ont par ailleurs appris par une voisine âgée qu’un homme avec une jambe de bois était mort après la guerre dans la maison.

 

Bref, ça et le fait d’avoir une grand-mère russe qui nous racontait à l’envie l’histoire de son père qui, absent de la maison, lui est apparu un soir à elle, ses sœurs et sa mère, avant qu’elles apprennent plus tard qu’il avait été fusillé à des kilomètres de là, font que dès tout petit j’ai été amené à comprendre qu’il existe un voile la plupart du temps impénétrable, sur lequel est projeté la réalité du quotidien.

 

Mes lectures m’ouvrant davantage à « l’étrange » ou « merveilleux » si je puis dire, ont démarré vers 16 ans je pense, avec la lecture des thanatonautes de Werber. Bien que de nombreuses choses dans ses romans soient purement fantasmées et romancées, ses écrits ont résonné en moi, peut-être du fait de mon vécu. Bref, pas de la grande littérature, mais de quoi élargir une ouverture d’esprit déjà présente. Quelques années après, au moins 2 livres trouvés par hasard « quand la conscience s’éveille », et « le matin des magiciens » m’ont rappelé au merveilleux… avant d’être ébranlé il y a 15 ans de ça par la lecture des récits de Castaneda (tiens tiens, quelques mois seulement après ma 1ere sévère crise sciatique). Ces lectures, à une période de recherche d’emploi, m’ont laissé à l’époque en équilibre sur un fil, ne sachant plus trop où avancer… avec cette question lancinante sinon angoissante à l’époque « mais si la description de notre monde qu’il nous offre est vraie, quelle est la réalité de ce que nous vivons au quotidien, et que faire pour échapper à l’issue fatale à laquelle semble destinée l’essentiel de l’humanité ? ». Finalement, au fond de moi, même si c’était douloureux et angoissant, je sentais bien que le système qu’il décrivait était plus « réaliste » que nos perceptions, et cela avait malgré tout le côté enthousiasmant d’une vraie aventure à vivre.

 

Un gros échec sentimental dans la foulée m’a cependant remis à zéro ou standby si je puis dire, avec un retour au domicile du père (un père particulier, j’y reviendrai certainement), au chômage (en tous cas sans revenus / énergie), et le cœur brisé par une love bite rondement menée, qui ne devait cependant se solder définitivement que 6 ans plus tard. Et en effet, malgré la découverte fortuite (dans une poubelle) 2 ans après ce retour à la case départ, de la prophétie des Andes et d’un signe évident à l’issue de sa lecture qu’il fallait revenir sur le chemin / la quête (en me promenant en bord de mer après avoir terminé le livre qui, je crois me souvenir, évoquait 7 points lumineux ou quelque chose comme ça se rapprochant de l’observateur, j’ai soudain aperçu autant d’objets lumineux flottant dans l’eau se rapprochant de moi… il s’agissait de petits sticks fluorescents… je n’ai jamais compris d’où ils venaient, mais ce n’était certainement pas ça qu’il fallait comprendre), j’ai passé les années qui ont suivi sans réellement avancer sur le chemin de la connaissance. Des crises d’angoisse ont bien remué mes intestins à intervalle de 2 ans environ, mais j’étais bien assoupi de nouveau.

 

Il aura fallu une nouvelle rupture avec cette même love bite et une résistance/réticence forte de ma part à y retourner, un alignement profond en fait et une volonté de me respecter, associée à une rencontre féminine particulière qui m’a rouvert à d’autres sujets, pour sortir définitivement de cette relation et m’ouvrir à de nouveaux chemins évolutifs. J’aurai en tous cas bien intégré le fait qu’une love bite ne lâche pas l’affaire si facilement… en fait tant qu’une seule parcelle de notre être n’est pas au clair.

 

Se sont alors enchaînées plusieurs histoires intimes pendant 3 ans, dont la rencontre particulière évoquée juste avant, qui bien que bénéfique d’un côté, me maintenait au bout d’un crochet énergétique. Au bout de 2 ans environ que je parlais encore de cette histoire à un couple d’ami, la fille de ce couple me fit remarquer, à juste titre, que je semblais toujours chercher la difficulté et des filles ayant des soucis non résolus, avec notamment des histoires/mémoires d’abus (elle ne l’a pas mentionné, mais c’est ce que j’ai pu identifier par la suite). J’y reviendrai un peu plus bas, mais sa remarque, à ce moment-là, a été entendue, intégrée et l’envie de passer à autre chose s’est imposée.

 

J’ai donc demandé à la personne avec laquelle je maintenais cette relation étrange, de formuler distinctement sa non-intention de construire une histoire intime réelle avec moi. Il s’agissait de fait d’une relation très ambigüe maintenue par une envie, un besoin de se fréquenter venant a priori des 2 parties, du fait de réels échanges d’information entre nous, mais sans envie pour elle de concrétiser une union physique ; plus précisément, les signaux qu’elle transmettait étaient très ambigus, et un jour que la situation a dérapé, mais sans qu’il y ait non plus d’union physique à part un baiser et des caresses, elle eut soudain un orgasme (elle me l’avoua plus tard) et la sensation simultanée d’être abusée, et depuis ne supportait plus trop que je la touche (comprendre « attouche » ??). Encore une fois, il ne s’est a priori rien passé, au sens de la réalité 3D, qui justifie vraiment cette réaction, et à part penser à ce moment-là que cela faisait ressortir chez elle des mémoires traumatiques de son enfance ou de sa mère qu’on n’avait pas abordées, je ne compris pas vraiment ce qu’il s’était passé, d’autant que nous continuions ensuite à nous fréquenter, et sommes même partis 1 grosse semaine en itinérance à vélo où nous dormions sous une même tente 2 places, sans qu’il ne se passe plus rien d’intime.

 

Finalement je pense ne commencer à mieux comprendre ce qui a pu se passer que maintenant en écrivant… à savoir la résurgence de mémoires karmiques et/ou d’alter (ce que je comprends être un peu similaire si je ne m’abuse… encore ce terme « abuse »…dans la mesure où certains jeux karmiques surviendraient en lien avec les histoires de nos alter, et pas seulement en lien avec nos interactions actuelles, sur notre ligne temporelle). Il n’en reste que je suis bien en mal d’identifier s’il s’agissait d’une mémoire de bourreau ou victime pour ce qui me concerne, quoique vu sa réaction j’aurai tendance à pencher du côté du bourreau (qui serait mon côté gauche alors, vu que je penche à gauche ?). Quoi qu’il en soit j’ai accepté son refus de retenter et d’aller plus loin, et la verbalisation claire de l’arrêt de la relation a mis un terme net à cette prise énergétique grande ouverte.

 

Pour revenir au fait que j’ai été entouré de personnages féminins ayant des soucis non résolus, et notamment des histoires/mémoires d’abus, il est certain que quelque chose était (est encore) à intégrer de ce point de vue (bien que je pense que de nombreuses femmes en soient victimes à un degré plus ou moins élevé).

Dans ma famille déjà, au moins 2 tantes, 2 cousines éloignées (toutes du côté paternel / masculin), et une sœur, ont subi des violences sexuelles dans le cercle familial. Côté histoires personnelles me concernant, 3 relations m’ont révélé en avoir subi également (3 étant significatif car je ne suis pas ce qu’on appelle un « homme à femmes » ; ce terme m’interpelle un peu au moment de l’écrire). Bref, mon environnement personnel/émotionnel n’est pas neutre de ce point de vue-là. Et le plus violent a bien entendu été d’apprendre que ma sœur avait subi ce type d’atteinte.

 

Nous sommes en effet très proches en âge (14 mois d’écart) et nous nous sommes toujours protégés l’un l’autre (mais probablement plus elle pour moi que le contraire). Etre deux me semble fondamental pour avancer et franchir victorieusement les épreuves de la vie. Ça nous a permis de sortir relativement indemnes, et surtout plus forts, d’une enfance un peu particulière (il y a clairement bien pire et triste que la nôtre, mais les quelques personnes qui s’en sont vues raconter quelques bouts ont toujours eu du mal à comprendre qu’on puisse sembler aujourd’hui si équilibrés, au moins en apparence, et sans rancune/amertume vis-à-vis de la vie). Cet épisode de la vie de ma sœur m’a néanmoins valu pour un bon moment (14 ans ?) un fort sentiment de colère et culpabilité de n’avoir rien perçu malgré les signaux qu’elle pensait m’envoyer.

 

Aujourd’hui nous nous éloignons un peu, du fait de difficultés d’échanger sur les vérités que je perçois aujourd’hui, et qui nous font changer de paradigme. Étonnement, elle arrive parfois à des conclusions assez proches sur les questions de prises énergétiques de certains individus, chemins de vie, et influences extérieures, mais je sens un blocage (autant de ma part que de la sienne) à aborder le thème des mémoires karmiques. Le moment opportun se présentera certainement bientôt (et il s’est finalement présenté quelques semaines après avoir écrit ça).

 

En attendant, elle m’a offert il y a qqs mois une photo prise depuis un intérieur défraichi avec des fenêtres fermées donnant sur un horizon marin, un chouette réveil au fait de se sentir emprisonné dans une prison dorée dont on commence à percevoir les défauts et l’horizon infini qui s’étend au-delà ; un bien chouette cadeau qui m’a surpris en le recevant et m’a laissé un peu coi ; il faudra que je lui explique pourquoi. Je sais qu’elle me trouve de plus en plus distant et étrange, comme la plupart de mon entourage qui me trouve quelque peu « éteint », bien moins enjoué et attentionné qu’avant le voyage entamé il y a bientôt 4 ans (je suis physiquement rentré de voyage, mais toujours en chemin vers un autre monde). Ces remarques m’ont été rapportées par ma conjointe actuelle, qui pourrait être mon binôme par son ouverture d’esprit et le sentiment que j’ai d’avoir retrouvé ma contrepartie / mon contrepoids (bien que je sois de travers ces derniers temps) ; bref ma polarité complémentaire tant évoquée par B. Mouravieff dans sa description de la 5ème voie, la plus rapide selon son témoignage, si les 2 sont engagés.

 

Ces remarques sur mon changement de comportement ont été difficiles à entendre la 1ère fois, me sentant incompris, et m’ont passablement énervé… et bloqué le dos (prise énergétique). Puis la lecture peu de temps après d’Ouspenski, parlant de cet éloignement de l’entourage avec des termes si proches de mon ressenti m’a d’un coup coupé en grande partie de cette prise (je dis bien en grande partie, pas totalement je pense) en me donnant ce signe, s’il en fallait (mais il en faut de temps en temps pour ne pas trop tourner en rond), d’être déjà en route vers la voie (ce qui est bien différent encore, il semble, d’être sur la voie).

 

Bref, cette petite digression pour commenter le fait que j’ai fini par sortir d’un schéma d’attachement / love bite à des personnes abusées sexuellement. Je comprends que j’avais a priori moi-même des mémoires de bourreau à intégrer, chose que j’ai aussi faite peut-être plus inconsciemment, en acceptant le fait que certains de mes frères et sœurs continuent de fréquenter mon grand-père qui a abusé de ses filles, et que je finisse aussi par le revoir à l’occasion, après une dizaine d’année de coupure nette, le temps que les choses se résolvent déjà entre lui et la plus âgée de ses filles.

 

A peine sorti de ce schéma, le « hasard » m’a fait rencontrer 2 nouvelles personnes quasi simultanément. L’une en suivant une série de coïncidences relativement improbable en Guadeloupe où j’étais en déplacement, qui me fit rencontrer une polonaise travaillant sur un navire de croisière. Arriver au bout d’un petit ponton sur une petite île des Antilles et échanger là en polonais, avait forcément de quoi marquer les esprits, et nous avions ainsi commencé un très court échange à distance qui aurait pu m’emporter rapidement sur un chemin tortueux si la seconde histoire ne s’était révélée dans la foulée. Cette autre histoire s’est nouée également suite à un ensemble de coïncidences improbable.

 

La différence a été une absence de morsure d’amour initiale, l’envie très rapide d’échanger sur de nombreux sujets, un sentiment de symbiose (et honnêtement les disputes se sont révélées être vraiment rares ces 5 dernières années, malgré de nombreuses discussions et mises au point, et ce, même en restant H24 ensemble pendant un voyage d’1 an), et un sentiment d’avoir retrouvé la personne attendue.

 

Si c’est une love bite, elle ne répond pas vraiment au standard et serait vraiment montée de longue date, mais j’en doute (je me souviens au collège avoir décrit l’image d’une femme qui lui ressemble lorsqu’un jour une fille m’a demandé de décrire la femme de mes rêves ; et chacun de nous deux s’est vu prédire des années auparavant la potentialité d’avoir 2 filles ; signes prévus pour se reconnaitre le jour J ?).

J’ai finalement été conforté dans mon choix dans la mesure où les circonstances m’ont mis simultanément sous les yeux d’un côté cette rencontre pleine de promesses d’échanges d’informations, et de l’autre une romance du grand large, qui était là pour me titiller l’émotionnel et tirer sur mon côté aventureux et amusant de se laisser porter par le « hasard ». Quelques mois auparavant (avant que mon amie ne me mette devant les yeux aussi le fait que je ne cherchais que des histoires compliquées) la « romance du grand large » m’aurait propulsé et perdu au milieu des océans (tel le chant des sirènes finalement) ; une vraie love bite pour le coup (pour ce que j’en ai compris).

 

Ce choix de vie réalisé, nous avons assez vite convenu de mettre nos vies d’ici de côté pour 1 an, pour partir en voyage ensemble. Me voici donc revenu à ce voyage durant lequel mon dos a lâché (a lâché quoi d’ailleurs ? des émotions ? du karma ?) et m’a poussé à lire le livre de Vésone… qui m’a amené à lire le 1er tome de l’onde de LKJ (les suivants en rentrant de voyage seulement, car non disponibles en eBook)… ainsi que les dialogues de Sand et Jenael. Suite à un 2nd blocage de dos en voyage, j’ai compris en investiguant un peu de mon côté que l’alimentation pouvait jouer un rôle déclencheur/ inflammatoire, à peu près au même moment qu’étaient publiés les 1ers témoignages de Sand et Jenael sur le régime paléo-cétogène (dialogue n°39). Cette synchronicité a fait suite à d’autres, qui me font dire qu’il y a 5 ans (avec la rencontre de ma conjointe), malgré tout, j’ai pris le bon embranchement.

 

 

Retour vers le présent passé

 

Voilà près d’une semaine que j’ai démarré la rédaction de ce partage, le temps de la pause midi (un autre avantage du régime céto). Le lendemain du jour où je me suis lancé, alors que depuis des semaines personne n’est là pendant la pause déjeuner, mon collègue mange à son bureau, juste à côté, et un autre vient me poser des questions boulot. Belle intervention du prédateur qui rend plus difficile la concentration et la sérénité nécessaires pour ce type de travail.

 

Par ailleurs, il est intéressant de noter que plusieurs jours avant de me lancer dans ce travail d’écriture/récapitulation/intégration, alors que j’y pensais de plus en plus (à écrire), je cherchais aussi à identifier un peu plus de signes que d’habitude. J’ai ainsi vu arriver dans la rue face à moi un homme à la peau noire avec 2 enfants, et qui boitait comme moi. Miroir pour me mettre en tête de chercher/creuser/accepter du côté de mes alters, dans une part sombre ? Ou pour me rendre plus vigilent aux prises énergétiques des enfants ? Quelques jours plus tard, ma douleur au dos qui s’était légèrement calmée, est repartie de plus belle après une pseudo chute à vélo (rien de grave, sauf quand on a déjà le dos en compote). Je visionnais cette semaine-là la 1ère vidéo des retrouvailles à Graulhet, publiée en juin, qui parlait notamment d’ADN, d’inflammation et d’intégration (fort à propos pour moi en tous cas, merci), et j’amorçais ma réflexion sur la posture. J’assistais le lendemain je crois à un discours de la direction de l’entreprise pour laquelle je travaille, dans le hall du bâtiment (qui s’appelle Cassiopée, soit dit en passant). Au milieu de tout un speech standard avec présentation des résultats actuels etc., arriva sortie de nulle part une phrase improbable qui se voulait rassurante sur l’avenir et usait d’images parlant d’ADN, d’intégration, de posture à conserver, qu’on peut chuter à vélo mais qu’alors ce n’est pas grave, car on se relève et on poursuit en marchant ! Je dois dire que j’ai rarement été aussi estomaqué par ce type de synchronicité et comprends de ce fait un peu mieux ce que vivent les Leo qui témoignent. Enfin, au moins 3 personnes récemment m’ont conseillé d’aller voir un posturologue… il y a vraiment à réfléchir au sujet de ma posture.

 

Bref, on est le 10/07, j’ai débuté la lecture de MK d’A. Lebreton hier, et mon dos ne s’arrange pas, malgré des visites chez la microkiné et ostéopathe (je sais ce qu’en pensent au moins Sand et Jenael, mais pour l’instant je n’ai pas trouvé d’autre solution que ça et des douches froides pour m’éviter la prise d’antalgiques et d’anti-inflammatoires). Pour être plus précis, mon dos s’est un peu rétabli sur la verticale, mais les douleurs au bassin sont devenues particulièrement fortes, en particulier lors du passage couché / debout, et des fourmillements apparaissent désormais dans les jambes, signe de compression d’un nerf a priori. La position verticale, alignée entre le bas et le haut est difficile à atteindre, et je comprends qu’il ne faut pas trop forcer et laisser du temps au corps. Je vais me rendre chez le médecin pour demander un arrêt de quelques jours (chose faite, ce qui me laisse plus de temps pour lire et écrire… à noter par ailleurs qu’à la pharmacie on m’a informé ce même jour que ma carte vitale n’est plus à jour ; encore une mise à jour nécessaire après celle en cours de l’ordinateur du boulot… et en le notant dans un coin de mon téléphone, j’ai écrit « mise à jour virale effectuée »… modification atteignant l’ADN donc…).

 

La forte douleur me rappelle au processus de dissociation qui peut être provoqué par la torture. La noyade peut-elle aussi induire ça ? Je me pose ces questions, car j’ai toujours eu des rêves assez fantastiques. Certains admirables, comme de se sentir à l’aise et respirer sous l’eau baignée par le soleil (mémoire Abgale à l’image de ce qu’évoquait Hélène je crois dans la vidéo à Graulhet ?), en exploration sur d’autres planètes, ou passant à travers des brèches dimensionnelles et/ou temporelles (dont un passage dans le passé d’ailleurs, époque Renaissance je pense, où j’étais à la recherche d’une bague en forme de lion). Et d’autres plus terrifiants comme des séances sataniques dans la cave chez mon père, des invasions de vampires, la vision d’une intervention d’ovni où je suis le seul n’étant pas encore endormi (le « rêve » s’arrête quand, caché sous la fenêtre avec un objet se déplaçant à l’extérieur, vérifiant que tout le monde dort, la porte de ma chambre s’ouvre)… et ce qui est troublant est de noter que la plupart des « cauchemars » se jouent l’essentiel du temps dans la maison de mon père. Soit ces rêves de réunion satanique m’invitent à creuser la question du MK et des fractales d’âmes, soit je suis invité à creuser le sujet de la représentation du masculin chez moi (ou les deux).

 

En ce qui concerne l’alimentation, s’il devait encore y avoir quelque chose à identifier qui crée un terrain pour l’inflammation, ce pourrait être le chocolat en excès. Il me semble en effet que les lendemains de soirées pauvres en chocolat se passent un peu mieux. Il y a peut-être quelque chose à chercher de ce côté-là. Il s’agirait dans ce cas soit du chocolat en lui-même, soit du sucre ajouté. Et je fais bien la distinction entre sucre déjà présent et sucre ajouté, car en déplacement à l‘étranger pour 2 semaines en avril/mai, j’ai été amené à remanger du riz pour la 1ere fois depuis près de 3 ans, et des fruits en plus grande quantité que d’habitude, n’ayant pas la possibilité de me procurer du gras en quantité et qualité satisfaisantes. Je pense être de ce fait sorti du régime cétogène durant cette courte période par une inversion de rapport lipides/glucides. La 1ere semaine, j’ai largement réduit le chocolat, n’ayant pris que 2 tablettes avec moi (95%), une pour le séjour, 1 autre pour le voyage retour qui était bien long (îles du pacifique sud). Mon dos a commencé à aller mieux en milieu de 1ere semaine (aidé aussi par 5min de nage matin et soir) ; et s’est nettement amélioré la 2nde semaine alors que je ne prenais plus de chocolat. Au retour, mon dos s’est petit à petit remis à être douloureux / de travers. Le portage de ma fille n’aide pas, mais alors que je la porte très peu ces derniers temps, la douleur ne repart pas. Prochaine étape donc, test de réduction drastique de chocolat, en particulier de 80-85% que je prends assez régulièrement. Ça n’a peut-être pas de lien, mais réduire le sucre ajouté ne devrait pas faire de mal.

 

Pour en revenir à ma compréhension du dos tordu, cet effet de bascule du bassin a commencé la 1ère fois vers la fin du voyage d’1 an, à Mendoza, après une traversée (travers hé !?) des Andes et l’arrivée d’un vent chaud qu’on nous avait indiqué être réputé pour causer des troubles (à l’image du Foehn par exemple). Ça n’a pas manqué en ce qui me concerne, et un brusque accès de colère s’est déclenché la veille du « drame », en lien avec une incapacité à avoir le contrôle sur les évènements. Est-ce que mon écart de la veille pour un morceau de pain et empanada y furent aussi pour quelque chose, peut-être. Disons que cette ingestion de céréales est restée présente et s’est maintenue dans mon esprit pour éviter depuis de remanger des céréales (sauf riz dernièrement pendant 2 semaines ; sans conséquence a priori), mais que ce vent m’a aussi laissé une impression étrange et a certainement participé au déclenchement de ma colère. Le contrôle est certainement quelque chose à travailler chez moi ; mon amie me le fait suffisamment remarquer, par exemple lorsque je pose des questions à la manière d’un interrogatoire sur des sujets qui la plupart du temps n’en valent pas la peine. Et la patience et l’observation sont certainement deux attitudes importantes pour avancer sereinement ; je m’en suis d’autant plus rendu compte il y a peu en me surprenant conseiller à ma fille de prendre du recul, ne pas s’énerver et ne pas forcer quand ça bloque… c’est donc ce que j’ai essayé de faire par rapport à mon dos.

 

Pour revenir à l’inflammation, a priori symptomatique de transition de densité d’après ce qu’il en est dit dans la vidéo de Graulhet et le Chapitre 13-1 de l’épopée de la conscience, la silice semble en être un catalyseur, facilitant et/ou accélérant le transfert et l’intégration des nouvelles informations. Je note que les douleurs au dos ont démarré plus ou moins en même temps que la prise de silice organique. Egalement en lien néanmoins, une tentative de faire des exercices de musculation en salle, qui s’est soldée par des douleurs aux genoux, qui ont semblé ensuite migré vers le bassin (il semble finalement toujours plus ou moins y avoir un effet de fond et un déclencheur/détonateur). Pour avoir le tableau d’ensemble, il y a 3-4 mois, en lien aussi +/- direct avec l’apparition des douleurs, on peut mentionner le début de 2nde grossesse de ma conjointe. Le début de la 1ère grossesse m’avait quant à lui valu de sérieux blocages au cou et en partie haute du dos. Le déclencheur avait été cette fois-là une réaction de colère vis-à-vis de mon ancien directeur, qui m’aura au moins permis de mieux appréhender de près le comportement d’un PO. Il est toujours bon en effet d’avoir un petit tyran près de soi.

 

Dernièrement également, mon amie m’a signalé que lorsqu’elle a voulu utiliser la clim de la voiture qui était restée en plein soleil, celle-ci faisait un bruit type « tac tac » et ne sortait plus d’air froid. Un autre signe en lien avec un problème inflammatoire ou de tempérance ? Bon, il se trouve qu’il n’y avait juste plus assez de gaz pour amorcer la pompe et assurer une compression efficace…

 

Ce qui m’amène cependant au problème de compression, car hier la microkine m’a indiqué qu’un disque de la colonne vertébrale avait peut-être été comprimé, ce qui m’avait aussi été signalé par l’osteo quelques temps auparavant. Entre ces 2 rdv, mon PC au boulot était en cours de renouvellement avec, en plus du renouvellement du matériel/ du physique, une mise à jour du système d’exploitation (est-ce à dire comme l’ont déjà suggéré je crois Sand et Jenael que les règles de la matrice changent ?). Mon nouveau PC est bien plus léger que le précédent (c’est moins un poids pour moi), mais la taille du disque dur a été largement revue à la baisse, ce qui m’a obligé à faire le tri dans mes sauvegardes (amorce de récapitulation ?) et à me délester un peu plus. On m’a laissé l’ancien disque dur disponible en sauvegarde externe, mais prévenu que pour plusieurs collègues, ce dernier avait crashé et que tout avait été perdu. Cette information m’a ramené de nombreuses années en arrière lorsque ma calculatrice de l’époque avait affiché soudainement un « Memory shock » ; tout avait été effacé, en lien possible m’avait-on dit, avec une possible interférence avec les ondes du mobile qui était resté trop proche. A. Lebreton explique dans son livre MK en quoi les ondes pulsées peuvent altérer la mémoire (humaine) ; aurais-je subi une altération de la mémoire ? Du fait de la présence du mot alter, cela signifierait-il une fragmentation de la mémoire ? Mais alors, par les ondes (ou l’Onde ?) ou par des rituels ?

 

Concernant la mémoire consciente, je note qu’avant le voyage d’1 an, je cherchais de plus en plus mes mots et avait vraiment la sensation de perdre la mémoire. En Inde, après la lecture du livre de JG Vesone, nous sommes passés par curiosité à l’Ashram d’Amma (oui, en plein dans la gueule du loup :-) ). Une expérience intéressante en tous cas, par son fort brassage culturel, et qui éclaire sur les pratiques dévotionnelles et la culture du « ne cherche surtout pas à comprendre, c’est magique et puis c’est tout ». Pris très vite dans une certaine routine, nous y sommes restés 3 semaines environ alors que nous pensions y rester quelques jours seulement (certains y sont d’ailleurs depuis des mois/années alors qu’ils ne pensaient y être que de passage). Là, plusieurs sources nous expliquaient qu’il ne fallait pas s’inquiéter de ces pertes de mémoire (subies par ma conjointe également), que c’était lié au changement de fréquences. Certes il est question de changement de fréquences, mais il semble que de rester endormi et passif accélère le lavage de cerveau et la perte de mémoire attenante. Et ce phénomène chez moi s’est petit à petit résorbé depuis que j’ai replongé plus avant à la recherche de connaissances, et ai commencé à les intégrer par l’application notamment du régime paleo-cetogene ; et prise d’iode probablement. L’accès à la mémoire consciente semble avoir été en bonne partie rétabli, reste donc peut-être un problème d’accès à des mémoires fractalisées.

 

Je me rends compte que de nombreux rêves pourraient évoquer ce sujet. Ainsi, il m’est souvent arrivé en rêve de me trouver devant une porte, de savoir qu’il y a quelque chose d’important de l’autre côté, mais de ne pouvoir me résoudre à l’ouvrir et en franchir le pas. Dans un autre rêve, j’observe une ancienne photo de moi qui tombe de vélo (encore une chute de vélo), et en regardant mieux je vois comme un dédoublement avec une partie qui reste sur le vélo. Dans un dernier également, je suis en train de jouer sur une aire de retournement au bord d’une falaise en montage, mais je suis littéralement une multitude de petits enfants de 4-6 ans peut-être. Soudain j’en vois un qui disparait dans le vide, poussé je crois par un des petits personnages (alters ?). Moi-même en m’identifiant à l’un d’entre eux en particulier, je me fait bousculer et m’agrippe de justesse au rebord, avant que ma sœur ne vienne m’aider.

 

Ma sœur dernièrement a fait appel à un medium pour ses propres problèmes de dos notamment, qui lui a indiqué avoir identifié une sorte de malédiction transgénérationnelle du côté russe, initiée par un rituel de magie noire, mais qui serait désormais effacé car identifié. Je comprends qu’il y a un lien karmique non résolu à trouver du côté de mes ancêtres russes. Du côté féminin donc, ceux-ci étant reliés par ma grand-mère et ma mère (= génome mitochondrial par ailleurs). Un cordon (d’alimentation) à couper ?

 

J’ai par ailleurs fait un rêve une fois qui relatait l’existence d’une malédiction en lien avec ma mère qui m’empêchait de parler, jusqu’à une certaine prise de conscience, qui débloquait la situation et me reprojetait dans le présent.

 

Si l’on ajoute le fait que ma fille passe ses journées en ce moment à demander en boucle « il est où », sans que je semble avoir de réponse satisfaisante à lui proposer (puisqu’elle continue), je pense qu’il est bien question d’une boucle non résolue, dans laquelle je ne sais pas encore me situer.

 

Il est certain qu’un lien génétique existe en tous cas, car si des atteintes au dos existent aussi du côté paternel, les personnes les plus en difficulté de ce point de vue semblent surtout être ma sœur, ma mère, et moi-même.

 

La partie russe de la famille est certainement celle qui m’attire le plus, par son côté plus atypique certainement, ces origines mélangeant à la fois des paysans, des gitans et des nobles à la cour du tsar. Une rupture franche est néanmoins survenue il y a 8 ans avec le décès de ma grand-mère, qui en constituait le principal lien et qui a participé en grande partie à la sauvegarde de notre équilibre mental, à moi et ma sœur, en apportant un amour inconditionnel qui se faisait bien rare sinon inexistant côté français.

 

21/08/18

Voilà 3 semaines environ que mon dos s’est remis. Une guêpe ou abeille s’est prise dans mes cheveux ce matin à vélo tandis que je me disais qu’il fallait que je poursuive ce travail de récapitulation. En voulant l’enlever elle m’a piqué (c’est là que j’ai compris ce qui était dans mes cheveux). Est-ce une piqûre de rappel ? Quelle guêpe m’a piquée en fait ? La dernière fois que je me suis fait piqué était je pense chez mon père, en primaire ou début collège… de nouveau ce lieu qui revient… ou était-ce en bretagne ? ce qui est sûr c’est que le premier lieu qui me revient en tête est la maison de mon père.

 

30/08/18

Enfin je trouve le temps de m’y remettre… du moins je parviens à passer outre toutes les bonnes ou mauvaises raisons qui m’ont fait repousser ce travail. Parmi les bonnes, figurent en tous cas à mon sens le fait d’avoir enfin lu le livre MK d’A. Lebreton et d’avoir visionné les retrouvailles à Graulhet. Le livre MK est effectivement fondamental pour la compréhension de ce monde. Il est incroyablement dur, donne parfois envie de vomir, mais les connaissances acquises par ailleurs permettent heureusement de prendre un recul et un détachement salvateur pour une lecture utile de ce travail remarquable. Bien que la définition des alters dans ce livre ne soit pas strictement la même que celle des alters dimensionnels, il m’a semblé que les notions étaient proches, et comprendre le phénomène dissociatif d’une âme incarnée sur une ligne temporelle donnée (ce que décrit A. Lebreton) m’a aidé à comprendre ce que peut être notre condition générale, avec un peu plus de recul, à une échelle multidimensionnelle. Et comprendre qu’une guérison suppose l’acceptation et la fusion avec ses alters est fondamental pour appréhender le travail à accomplir ; sous réserve bien sûr de parvenir à se reconnecter avec ses alters (ce qui n’est pas si évident je trouve). A propos de ce livre également, j’ai noté une forte résonance avec un témoignage de Sand qui, dans la dernière partie des retrouvailles à Graulhet, évoquait je crois le fait d’avoir identifié une part aryenne de sa génétique en observant sa libido croitre à la lecture de certains passages atroces du livre… c’est également ce que j’ai pu constater chez moi, et de même qu’elle le raconte, d’être en capacité d’observer m’a permis alors d’accepter le fait qu’une part sombre de moi existait et pouvait se délecter des sévices qui y étaient décrits ; le fait de l’accepter et de l’observer a eu ce même effet de faire retomber la libido.

 

Il est intéressant de noter que durant la lecture de ce livre, un ami qui pourrait avoir un TDI (ou du moins qui en présente quelques symptômes) a trouvé et nous a montré une chenille énorme, de grand paon, similaire en taille au monarque, et que j’ai aperçu au moins deux fois des papillons énormes en peu de temps d’intervalle, me rappelant chaque fois (comme la guêpe) à la poursuite de la lecture de ce pavé et au besoin de transformation/métamorphose.

 

Quoi qu’il en soit mon dos se rappelle de nouveau à moi, doucement mais sournoisement, avec une sensation étrange irradiant dans la jambe gauche depuis maintenant quelques jours. Encore ce cerveau droit qui me met en difficulté…

 

Quelques jours plus tard : il semble que d’avoir de nouveau repris le travail d’écriture, complété par une lecture attentive du grand dico des maladies, ait réduit à peu de choses les douleurs qui redémarraient.

 

Je vais donc résolument poursuivre dans cette direction, car il semble effectivement que l’expérience soit fondamentale pour intégrer les connaissances.

 

Pour finir ce premier volet, je propose un Aïku qui m’a interpellé lorsque je l’ai lu il y a 3 ans de ça, en voyage, provenant d’un japonais « marginal » rencontré dans son pays :

« Les oiseaux volent vers leur nid. Sais-tu où tu vas ? Des années lumières pour rentrer chez soi. »

 

Ce poème est de fait posé sous la photo de la « prison sur océan » qu’on m’a offerte, l’ensemble constituant pour moi un très bon rappel/réveil. A noter que ce japonais disait considérer ses compatriotes « rangés » comme des robots à la coupe d’un régime démoniaque ; un peu raide de généraliser ainsi je trouve, mais il avait sans aucun doute une perception plus juste de la réalité que le citoyen lambda.

 

Le fait d’écrire cet aïku me met par ailleurs en rappel le conseil d’un Jacques, un collègue, qui me dit au moment où je rentre chez moi avec mon dos tordu : « Economise toi, tu sais vers où tu vas […] ». Et il a raison, la route est longue, et il est important de ne pas se précipiter. En particulier, il est vital d’économiser son énergie, et il est temps de prendre du recul émotionnellement pour avoir un autre point de vue sur la situation.

J’en profite ici pour demander aux léos s’ils ont déjà pratiqué à un quelconque degré les passes magiques de Castaneda et si oui, s’ils en ont retiré un bénéfice. J’en avais en effet commencé un peu la lecture et essayé quelques mouvements mais sans réels effets ressentis. L’idée de récupérer une partie de l’énergie qu’on aurait laissé s’échapper et qui resterait partiellement à disposition en périphérie de notre sphère énergétique me semblait intéressante, mais en quelque sorte trop belle pour être vraie… aussi n’ai-je pas trop persévéré dans cette direction, mais je jette régulièrement un œil à la couverture du livre et me dit qu’il y a peut-être là quand même quelque vérité à creuser… bref merci d’avance pour votre avis sur ce sujet.

 

A bientôt

 

Camille / Aenisuroma (cénacle - dépt 34)

 

° ° ° ° °

 

Réponse de l'équipe LEO :

 

Bonjour Camille,

 

Même sans ta question, nous tenions à te faire un signe car lors de la lecture de ton écrit, nous avons été touchés par la richesse et la transparence du plongeon d'une personne dont nous voyions seulement apparaitre le nom de temps à autres sur le Réseau LEO... Et nous avons même découvert sa polarité masculine !

Tout comme ton "En-Je" te l'a fait comprendre grâce à ton mal de dos, nous ne pouvons que t'encourager à persévérer dans la détection et l'application des messages qu'il t'adresse et pourquoi pas y travailler avec ton binôme...    

 

Pour ce qui est des Passes Magiques, cela ne nous a jamais parlé. Nous avons tendance à être très vigilants en ce qui concerne la suggestion de mouvements, sons ou respirations codés. Il est vrai que nous avons expérimenté le cycle de respiration transmis par les Cassiopéens à Laura Knight : Éiriù Eolas, cependant nous l'avons pratiqué à notre manière sans en faire un rituel complexe.

 

Nous t'invitons à exercer ton discernement quant aux pratiques transmises par des "maîtres", car même si dans ce cas-là il s'agit à l'origine du Nagual don Juan (voire même surtout s'il s'agit d'un chaman inspirant confiance !), les entités prédatrices de 4ème densité sont extrêmement habiles pour s’immiscer à travers chaque intermédiaire. Castaneda est un  canal potentiel malgré lui (sans compter les nombreuses écoles qui retransmettent les enseignements de don Juan à titre payant !). C'est ainsi que n'importe quelle technique transmise peut s'avérer être un formidable outil de programmation.   

 

C'est pour cette raison que nous en revenons toujours au même élément fondamental : qu'il s'agisse de connaissances intellectuelles, spirituelles ou corporelles, l'essentiel est d'allier vigilance, discernement et si besoin expérimentation. Au final, le plus logique étant de laisser parler nos intuitions (et notre corps et un parfait outil pour cela) pour constituer notre lot de mouvements ou de respirations propres à nous-mêmes. Et rien ne nous empêche de nous inspirer de certains outils déjà existants.

 

Nous te souhaitons un riche cheminement !

 

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Humbert (mercredi, 19 septembre 2018 21:11)

    Bonsoir Camille (Quel joli prénom !!!)
    Je t'écris à propos du mal de dos. Moi aussi je souffre quelque peu du dos depuis depuis pas mal d'années. La cause peut être mécanique (disques etc) ou organique et notamment un foi encrassé. Pour ma part, je pratique tous les matins de la gymnastique au sol avec étirements et musculation du dos. Je bois au moins deux litre d'eau osmosée par jour et pratique le régime cétogène. Pour le chocolat je suis comme toi. mon prof d'homéopathie me disait que la dépendance au chocolat provenait d'une carence affective de la part de la mère, et c'est ce que j'ai effectivement vécu. Pour atténuer cette dépendance, je prends du Kundzu. Je commence prochainement une cure de TCM à base d'huile de coco. Il parait que c'est très efficace. Voilà, dans l'espoir de t'aider.
    Cordialement
    Jean-Luc